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science

  • La débâcle des imposteurs climatiques que les médias refusent de voir

    Sainte Greta est éplorée. Il y a de quoi. En plein mois de juillet, la température de l’eau sur la Côte d’Azur équivalait à celle de la Manche. Même si des savants Cosinus expliquent que c’est à cause du réchauffement, ça a de quoi vous refroidir.

    Du coup, la mongolotte a troqué le réchauffisme contre l’amour des fedayin au goût sauvage. Une esquive à point nommé.

    Le FBI s’intéresse à l’usage des milliards de dollars attribués à des associations bidon pour sauver le monde. Même si elle n’a rien fait de mal, la proximité avec des assassins ternit sa réputation.

    La plupart des bénéficiaires des largesses ont été incapables de présenter une comptabilité justifiant leurs dépenses. Le FBI a perquisitionné plusieurs officines aux USA, et les inculpés ont préféré passer des deals avec la justice pour éviter des procès publics. Ça valait mieux pour eux. Car la CIA subodore qu’une partie des sommes détournées par des ONG l’ont été au profit des terroristes du Hamas.

    Michael E. Mann, Prix Nobel, condamné pour fraude

    Golden boy du climat, idole des téléphages friands de talk shows, l’homme est un géophysicien, expert en cristaux liquides et en matériaux supraconducteurs. Mais c’est aussi un caractériel souffrant d’un ego hypertrophié, toujours en quête de notoriété.

    Son graphique dit "en crosse de hockey" a servi au GIEC pour appuyer le discours sur le réchauffement et récolter des fonds. Mais ce graphique (900 ans de plat puis une montée en flèche sur les 80 dernières années) est une énorme fraude. Une tricherie sophistiquée reposant sur un algorithme truqué pour produire cette forme quelles que soient les données saisies.

    Démonstration faite par le docteur Tim Ball dans son ouvrage La corruption de la science du climat. N’appréciant pas d’être traité de fraudeur, Mann a poursuivi son accusateur en justice pour diffamation. Mais il a refusé de remettre aux experts l’algorithme du graphique et les points de données, révélant un manque total de transparence et d’intégrité scientifique. La cour a rejeté ses prétentions et l’a condamné à indemniser son adversaire.

    On doit aussi à Tim Ball une étude pluridisciplinaire écrite avec 7 co-auteurs concluant que "les températures de l’air printanier autour du bassin de la baie d’Hudson au cours des 70 dernières années ne montrent aucune tendance significative au réchauffement, et en conséquence, la disparition annoncée des ours polaires est infondée".

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  • Il faut être idiot pour signer la pétition contre la loi Duplomb

    Ces dernières semaines, l’agriculture conventionnelle a subi une violente campagne de désinformation médiatique, dans la presse, à la télévision et sur les réseaux sociaux. Une manipulation de l’opinion publique scandaleuse, disons-le d’emblée, qu’il est nécessaire de dénoncer: car les faits scientifiques eux, ne mentent pas.

    La campagne, d’une rare virulence, vise l’irrigation des cultures et les retenues d’eau appelées "bassines", le glyphosate et la loi Duplomb adoptée récemment à l’Assemblée nationale.

    Celle-ci poserait un problème majeur de santé publique; en cause, la réintroduction dérogatoire de l’acétamipride, néonicotinoïde pourtant autorisé partout en Europe et dans le monde.

    Une pastèque, Marine Tondelier, secrétaire nationale d’Europe Ecologie Les Verts, parle de la loi "poison". Le 8 juillet, sur X, elle estimait que "tous les députés qui voteront pour la loi Duplomb voteront pour l’empoisonnement de vos enfants et la destruction de la biodiversité".

    SANS RIRE

    Une nouvelle étude au protocole bancal pour dénigrer le glyphosate

    Le 12 juin dernier, la presse relaye abondamment une nouvelle étude italienne qui démontrerait "qu’une exposition prolongée au glyphosate, dès la vie prénatale, entraîne une augmentation significative des cas de leucémies et de nombreux autres types de tumeurs".

    Le journal Charente Libre, qui ne rate pas une occasion de vilipender l’agriculture et la viticulture, estime que c’est un "scandale sanitaire en puissance" ignoré par les autorités sanitaires.

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  • Un chercheur de l’Inserm sur la loi Duplomb:

    ON NE CONNAIT RIEN, OU PRESQUE, SUR L’ACETAMIPRIDE

    Si on demandait aux un million et demi de pétitionnaires contre la loi Duplomb ce qu’ils connaissent de l’acétamipride, on obtiendrait une série de lieux communs avec pour dénominateur commun: "C’est hyper dangereux". L’Express est allé demander son éclairage à un toxicologue, directeur de recherche de l’Inserm, Xavier Coumoul.

    Pour savoir s’il faut ou non réintroduire l’acétamipride, nœud des tensions autour du texte législatif voté début juillet par les députés, ce spécialiste ne préconise qu’une seule chose: étudier les données, s’en remettre aux études, rien qu’à elles. L’expert regrette que les travaux sur les risques pour les écosystèmes ou la santé humaine ne soient pas davantage mis en avant.

    Xavier Coumoul: "Pour comprendre les enjeux scientifiques autour de ce texte législatif, il est nécessaire de préciser de quoi on parle. La loi Duplomb regroupe une série de mesures à destination des agriculteurs, dont une en particulier suscite le débat. Le texte prévoit notamment une réintroduction très contrôlée, et limitée dans le temps, d’un pesticide appelé acétamipride, très efficace pour protéger les cultures des insectes. Ce produit ne pourra être utilisé que jusqu’en 2033, et à titre exceptionnel".

    "L’acétamipride appartient à la famille des néonicotinoïdes. Ce sont des produits de synthèse qui imitent la nicotine, et qui détraquent le système nerveux des insectes. En 2018, la France a décidé d’interdire leur épandage, en raison, entre autres, de leur toxicité sur les écosystèmes, et de l’émergence de plusieurs signaux d’alerte sur la santé humaine. Or, et c’est tout le problème, la Commission européenne, pourtant saisie par les autorités françaises, n’a pas jugé justifié d’élargir cette mesure à l’ensemble de l’Union européenne. Cette situation a créé une concurrence qu’on peut qualifier de déloyale, entre les agriculteurs français et les autres exploitants".

    "L’acétamipride a, évidemment, un effet nocif sur les insectes, notamment ceux qui parasitent les cultures, c’est pour cette raison qu’il a été développé. Il est certes difficile d’établir avec exactitude les effets du recours aux pesticides sur la faune et la flore, mais, ce qui est certain, c’est que ce n’est jamais sans conséquence, étant donné les forts liens d’interdépendance entre les différentes espèces du règne animal".

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  • Les climato sceptiques sont des grands malades,

    mais je ne fais pas de politique!

    Ainsi parlait un certain Guillaume Séchet, monsieur Météo sur BFM TVMacron. Outré que des climato-réalistes lui remontent les bretelles sur les Réseaux sociaux, où il ne peut pas faire son kéké comme sur son plateau, avec l’appui du gouvernement et de l’ARCOM.

    Il paraît que ce mec fait la pluie et le beau temps depuis seize ans sur la chaîne la plus pourrie du PAF et du bourre-pif. C’est la première fois que j’entends parler de lui. Célèbre mais pas trop. Juste ce qu’il faut pour être admiré par sa concierge et son chat.

    J’ai épluché son CV. Les médias menteurs le présentent comme un grand scientifique. Il a une maîtrise de géographie et un diplôme d’écologie. Il n’y a rien de déshonorant dans ce cursus. Mais on est loin d’un Ph.D ou d’un titre d’ingénieur. Après, il s’est intéressé à la météorologie, comme je m’intéresse à l’astronautique. Puisque cela en fait un spécialiste du climat, je peux me dire cosmonaute.

    Le gars est assez satisfait de lui et pas mal sectaire. Les deux vont ensemble. Il considère que les gens qui doutent du prétendu réchauffement climatique ont atteint un niveau de bêtise à peine croyable. Alors, compliment pour compliment, je lui retourne que la météo à la télé est réservée aux journaleux débutants, aux bimbos bien roulées, et aux vieux trop nuls pour faire autre chose.

    Rester scotché pendant seize ans dans cette niche n’est pas une preuve de compétence ni d’ambition. À cinquante six balais, son cas est plié. Son avenir derrière lui. Se faire passer pour une victime des fachos pourrait être un baroud d’honneur. Avec peut-être l’espoir de rebondir?

    On m’a insulté, le monde devient fou!

    Déstabilisé et courroucé, le pépère pousse un énorme coup de gueule contre la politisation des sujets écologiques et climatiques, qu’il qualifie de "scientifiques". La Tondelière, Greta, Aymeric Caron et Claire Nouvian sont en effet de grands savants. Des Nobel en perspective. Experts en climatologie, en virologie covidienne, en géopolitique orientale et en exégèse coranique.

    Le Séchet ignore-t-il que le GIEC est un organisme politique fondé en 1988 par Margaret Thatcher et Ronald Reagan. Pour mettre au pas les mineurs britanniques trop souvent grévistes au goût de Margaret, et faire accepter l’énergie nucléaire à une opinion publique réticente…

    Et pour Ronald, donner une impulsion afin de sortir du marasme économique par des innovations, incitant les financiers à investir dans des secteurs à défricher en quête de nouveaux profits, conformément aux principes de destruction créatrice de Schumpeter. Pour faire simple, on casse tout et on reconstruit sur les décombres. Ainsi naquit le capitalisme ripoliné en vert.

    Ce Séchet a-t-il oublié les forfaitures de ses maîtres? Quand Al Gore, après avoir abusé de ses pouvoirs de vice-président des USA pour vendre des " crédits-carbone", droits de polluer en novlangue, menaçait les climato-réalistes d’un nouveau procès de Nuremberg! Encourageant sur son réseau de télé privée un lobby réchauffiste regroupant quelques énergumènes du GIEC, à faire campagne pour la création d’un crime mondial de climato-scepticisme! Mais ce n’était pas de la politique.

    Il a été entendu par l’ARCOM une officine au service des Macronescu, dont aucun des membres ne possède de bagage scientifique, et qui a décidé, en violation de l’article 34 de la Constitution, de créer un nouveau délit de désinformation climatique afin de sanctionner les médias qui ne rabâchent pas la doxa. Au nom d’un consensus sur le climat qu’ils sont les seuls à voir. Puisque 35.000 scientifiques de haut niveau ont signé l’Oregon Petition dénonçant les sordides magouilles climatiques.

    Réaction classique des gens proches du pouvoir qui veulent remplacer par une répression aveugle leur absence d’arguments. Comme si la science se démontrait à coups d’anathèmes et d’excommunications lors de procès en sorcellerie menés par des inquisiteurs fanatiques.

    La pire crainte des climato frénétiques est de trouver en face d’eux des debaters d’un niveau suffisant pour réfuter leurs allégations. Comme feu Frederick Seitz, physicien de classe internationale et président de l’Académie des Sciences des USA qui disait:

    "Il n’existe aucune preuve scientifique convaincante indiquant que les émissions de dioxyde de carbone, de méthane ou d’autres gaz à effet de serre causent ou causeront, dans un avenir prévisible, un réchauffement catastrophique de l’atmosphère de la Terre et une rupture de son climat".

    Pauvre Séchet, tu ne fais pas le poids. Tu as raté une belle occasion de te taire. On t’ignorait. Maintenant, les vilains-méchants fachos t’ont dans le nez. Ça craint pour toi!

    Tout est parti d’une intervention de Séchet, le 15 juin, sur le réseau social X. Se croyait-il encore sur Twitter dont je fus exclu pour avoir refusé de reconnaître mes torts, condition exigée pour garder mon compte. Pourquoi aurais-je plaidé coupable et demandé pardon, alors que je citais à l’appui de mes propos, des universitaires et des chercheurs climato-réalistes cent fois plus compétents que les CenSSeurs. Des vrais savants auxquels la réalité a donné raison. Mais ce n’était pas politique.

    Le pauvre Séchet qui n’a pas la carrure pour la baston dénonce une avalanche d’insultes, en réponse à son annonce de la vague de chaleur saisonnière, tout à fait normale, qui a atteint la France. Blessé dans son ego, il a préféré supprimer son post. Pour nous punir en nous privant de sa prose.

    S’il était vraiment météorologue, au lieu de donner dans le catastrophisme, il aurait rassuré les gens. En relativisant. En rappelant qu’en l’an 994, Hugues Capet régnant, l’absence prolongée de pluies assécha les fleuves et les lacs, asphyxiant les poissons. La chaleur enflamma des forêts avec leur gibier et anéantit les prairies, les moissons et les troupeaux. Une reconstitution modélisée de ces phénomènes extrêmes conclut à des températures dépassant 42°C pendant au moins 5 à 6 semaines. Les clercs de l’époque évoquent une " chaleur infernale " pendant 3 mois!

    Des canicules qui duraient, tarissant puits et fontaines, faisant des fleuves de simples ruisseaux, détruisant les récoltes tandis que les humains et le bétail mouraient de soif puis de faim, on en connut 8 majeures jusqu’en 1682. Les plus meurtrières furent celles de 1540 et de 1636 qui tua 500.000 Français.

    Le climat se dérégla à nouveau en 1694, en 1718 et 1719 avec 700.000 morts, puis 1767, 1778, 1803, 1817, 1825, 1842, 1858, 1875, 1893. Avec des pics de mortalité et de chaleur pour lesquels il serra difficile d’incriminer les camions, les avions et les centrales à neutrons.

    Plus près de nous, la canicule de 1911 avait asséché les étangs, transformé les rivières en rigoles, brûlé les moissons et exterminé les troupeaux, faisant plus de 40.000 morts chez les humains.

    Versez votre larmichette, face à la violence et à la haine, Guillaume Séchet se dit contraint à l’autocensure et dénonce les attaques en ligne à propos de ces sujets qui sont de plus en plus à la mode. La faute à qui? Mais il ne fait pas de politique.

    Il ne lui vient pas à l’idée qu’un nombre croissant de gens en ont ras le bol de la dictature des maîtres penseurs, dont l’arrogance n’a d’égale que l’incompétence. Le réchauffisme est un des volets de leurs lubies dominatrices avec le covidisme, la russophobie, l’anti-sémitisme au nom de l’anti-racisme, l’européisme et l’immigrationnisme.

    Il se trouve qu’en bon petit soldat de la dictature qui s’expose à découvert, Séchet sert de bouc émissaire à des personnes qui canalisent sur lui non pas leur haine mais leur ressentiment d’être toujours pris pour des imbéciles par les cuistres donneurs de leçons du cirque politico-médiatique. Même s’il a été débordé par des trolls velus qu’il qualifie de " nids de guêpes ", auxquels il a eu l’imprudence de répondre, entrant dans leur jeu. Peut-être parce qu’à la télé, il a toujours le dernier mot?

    Christian Navis

    https://climatorealist.blogspot.com/

  • Le Fablab Festival Toulouse 2015 se déroulera du 6 au 10 mai 2015

     

    FabLab Festival Toulouse 2015 s'adressera à la fois au grand public, aux étudiants et aux professionnels. Il sera l'occasion de rassembler la communauté des acteurs des FabLabs français et européens."

    http://fablabfestival.fr/

    Le "FabLab Festival Toulouse "2015 s’adresse à tout citoyen, qu’il soit enfant, étudiant, retraité, chercheur ou professionnel de l’innovation. Les FabLabs, ou Laboratoires de Fabrication (certains disent Laboratoires Fabuleux…), sont des lieux regroupant toutes sortes d’outils où il est possible de passer de l’idée à l’objet.

    Une fois par an, un festival pour se voir et rassembler la communauté des FabLabs français et européelogons.

    Nous attendons avec impatience plus de 3500 visiteurs.

    Le festival est gratuit, ouvert aux curieux profanes ou initiés.

    Vous pourrez assister à des conférences : Voir le programme détaillé  sur le site

    Neil A. Gershenfeld, professeur au MIT, est à l’initiative du concept du FabLab. Le succès a été tel que l’idée s’est développée en dehors des universités, dans le monde entier. Plus de 500 FabLabs existent aujourd’hui sur tous les continents.

    Anjan Contractor, le co-inventeur de l’imprimante 3D alimentaire de la NASA pour les longues missions dans l’espace. Vous pourrez également voir les dernières machines dont les imprimantes 3D culinaires qui semblent souvent sorties tout droit d’un film de science-fiction.

    Vous pourrez également participer des ateliers et partager autour des démonstrations des machines des FabLabs (découpeuses laser, fraiseuses, imprimantes 3D, …).

    Au BioFablab, les plantes sont nourries par les poissons, les orchidées poussent dans des tubes à essai et les tartines de tapenade sont faites avec de la  spiruline.

    Avec ces démonstrations, nous vous montrerons cette révolution locale qui aura un impact global: le DIY (Do It Yourself). Vous aurez l’occasion de discuter avec les experts makers qui utilisent tous les jours ces machines afin de fabriquer, prototyper, prouver qu’il est possible de devenir soit même maker avec les bons outils.

    En tant que  membre d’un Fablab ou de la communauté de la recherche, vous pouvez exposer vos réalisations, faire un atelier pour partager votre savoir et participer à des conférences ou tables rondes. N’hésitez pas nous contacter:  Contact

    Vous êtes professionnels de l’innovation. Vous pouvez soutenir le festival et/ou avoir un stand pour présenter votre activité ou vos produits. N’hésitez pas nous contacter:  Contact

    Nous vous avons préparé des changements et de bonnes surprises jusqu’au mois de mai, ça bouge.

    Nous comptons sur vous !

    Y'a du cassoulet?

     

  • Prévoir les épidémies grâce aux satellites?

    Les scientifiques traquent parasites et virus grâce à des satellites pour prédire plusieurs mois à l'avance des risques d'épidémie de maladies tropicales comme la dengue, le paludisme ou le chikungunya.

    Températures, précipitations, humidité des sols, type de végétation et utilisation des terres... autant de données recueillies par satellites qui permettent de mieux surveiller les risques d'épidémies. Températures, précipitations, humidité des sols, type de végétation et utilisation des terres... autant de données recueillies par satellites qui permettent de mieux surveiller les risques d'épidémies.

    "Certaines infections sont très sensibles à leur environnement, surtout les maladies parasitaires et, avec la télédétection via satellite, il est possible d'identifier des endroits où la maladie peut proliférer."  C'est ce qu'a expliqué Archie Clements, directeur de la faculté de santé publique de l'université nationale australienne à Canberra, lors de la conférence annuelle de l'American Association for the Advancement of Science (AAAS) réunie le week-end du 14-15 février 2015 à San Jose (Californie).

    Les épidémiologistes utilisent en effet les données transmises par les satellites comme les températures, les précipitations, l'humidité des sols, le type de végétation et l'utilisation des terres qu'ils combinent à des informations de santé dans un modèle informatique. Des données qui offrent "des cartes auxquelles ont accès des pays avec peu de capacités pour collecter et traiter eux-mêmes des données portant sur des maladies", a précisé Archie Clements. Des informations utiles "pour les responsables de santé publique dans les pays en développement car cela leur permet d'allouer plus efficacement des ressources limitées là où elles sont le plus utile", a-t-il expliqué. Cet épidémiologiste souligne que les maladies parasitaires touchent des centaines de millions de personnes chaque année dans les pays les moins développés.

    Prédire l'émergence des maladies

    Kenneth Linthicum, directeur du Centre d'agriculture médicale du ministère américain de l'Agriculture (USDA), a indiqué que cette approche a permis à ses services d'"utiliser les données environnementales, particulièrement celles portant sur le changement climatique pour prédire à l'échelle du globe certaines maladies avant leur apparition. Nos travaux consistent à utiliser des données satellitaires pour surveiller l'environnement surtout quand elles ont trait à la transmission de maladies par des moustiques dans notre cas", a-t-il détaillé lors de cette conférence.