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société - Page 334

  • On va devoir s'habituer à avoir peur de notre ombre...

    Chocques (62) : un groupe de 20 migrants impliqué dans une agression sur une aire de repos de l’A26

    De l’avis d’un gendarme, « c’est une agression très très rare ». Jeudi soir, vers 23 h 45, un groupe d’une vingtaine de migrants a agressé trois personnes, sur l’aire de repos de la Grande Bucaille, sur l’autoroute A 26 : le conducteur d’une camionnette, qui s’était arrêté là pour téléphoner, ainsi qu’un couple originaire de Norrent-Fontes, qui revenait d’Arras.

    D’après nos sources, le groupe s’en serait pris à la camionnette d’abord, puis aux occupants de cette Clio. Armés de pierres et de bâtons, les agresseurs ont asséné des coups et brisé les vitres du véhicule. L’un des garçons du couple s’est alors réfugié dans les toilettes de cette aire, avec le conducteur de la camionnette, pour avertir les gendarmes. Entre-temps, son compagnon, à l’extérieur, a été sérieusement blessé.

    Mauvais endroit, mauvais moment

    Les premiers éléments de l’enquête tendent à penser que les victimes « étaient au mauvais endroit, au mauvais moment ». Cette aire d’autoroute étant située à deux kilomètres du petit camp de migrants de Chocques (une vingtaine de personnes tout au plus), ceux-ci tentent souvent d’embarquer dans les camions depuis le parking.

    D’après certains témoignages, il semblerait qu’un groupe violent de passeurs ou de migrants même, terrorise les exilés de Chocques. Dans ce contexte migratoire très tendu, des luttes sont en effet observées pour la maîtrise des points de passage. « La pression monte », constate une bénévole de l’association Terre d’errance, qui vient en soutien aux exilés. Plusieurs bagarres auraient ainsi éclaté, depuis le début de l’année, ce qui n’est pas confirmé.

    Il se pourrait donc que les trois victimes de l’aire de l’A26 aient été confondues avec des membres de ce groupe violent qui sévirait dans la région, et que certains exilés aient voulu se venger, attaquer pour se défendre. C’est, pour l’heure, l’hypothèse privilégiée. Le peloton autoroutier de Béthune a ouvert une enquête.

     (…) La Voix du Nord

    11/04/16

    L’information est à prendre avec beaucoup de précautions, mais les faits sont confirmés : un jeune homme originaire de Norrent-Fontes a été agressé jeudi soir vers 23h30, sur l’aire de repos de la Grande bucaille à Chocques, entre Lillers et Béthune. Il a été sérieusement blessé à la tête. Sorti de l’hôpital vendredi, il a été à nouveau hospitalisé dimanche. La victime dit avoir été agressée par des migrants.

    Une enquête de la gendarmerie est en cours. Jeudi soir, un homme de 22 ans a été agressé sur l’aire de la Grande Bucaille à Chocques. Il aurait d’abord été témoin d’une première agression d’un homme, par un groupe d’une quinzaine de migrants selon ses déclarations, avant d’être lui-même pris à partie par les agresseurs. Il s’est alors réfugié dans sa voiture. Les vitres du véhicule ont été brisées, à coup de bâtons et de pierres, les mêmes armes qui ont été utilisées contre lui lorsqu’il a tenté de se mettre à l’abri dans un camion. Son compagnon, qui se trouvait aux toilettes, a appelé les secours. À l’arrivée de la gendarmerie, les agresseurs n’étaient plus sur place.

    L’Avenir de l’Artois

     

  • Quai d'Orsay. Un ministère où règnent fraudes et passe-droits

    Un journaliste à L'Obs raconte les coulisses du ministère des Affaires étrangères dans "La face cachée du quai d'Orsay". Au menu, fraudes, vols et passe-droits.

    Privilèges, fraudes, malversations, vols, harcèlements, affaires de pédophilie étouffées ou encore passe-droits. Tout cela en toute impunité ou presque.

    En s'appuyant sur une centaine de témoignages et certains documents confidentiels, Vincent Jauvert, journaliste à L'Obs, dresse un portrait au vitriol du ministère des Affaires étrangères dans son livre "La face cachée du Quai d'Orsay" (éditions Laffont), publié ce jeudi.

    Argent détourné, un seul blâme à l'arrivée

    Cette enquête sur ce ministère amer à la dérive commence avec l'affaire Bruno Delaye. Le diplomate est soupçonné d'avoir détourné près de 90 000 euros en louant les 18 000 m² de l'ambassade de France qu'il occupe à Madrid à de grandes sociétés, rappelle Le Parisien. À l'été 2012, un paquet de factures est envoyé anonymement à la directrice administrative du Quai d'Orsay, une enquête est menée, mais elle n'accouchera que d'un blâme de l'ambassadeur.

    Fraudes aux notes de frais, œuvres d'art subtilisées

    De là, Vincent Jauvert épingle bien d'autres affaires et évoque des diplomates fraudant leurs notes de frais, subtilisant des œuvres d'art en dépôt ou harcelant leur personnel. La liste est "longue", confie Le Parisien.

    Le journaliste de L'Obs pose alors la question des salaires et les frais alloués aux ambassadeurs (des sommes allant de 10 000 euros à 200 000 euros par an selon les postes). Des sommes assez mystérieuses. Un diplomate lui aurait d'ailleurs confié que " jusqu'en 1999, il était on ne peut plus simple de grignoter quelques milliers d'euros chaque année ".

    L'omniprésence de Marie-France Marchand-Baylet

    Autre révélation: l'omniprésence de Marie-France Marchand-Baylet, compagne de l'ancien ministre Laurent Fabius, qui aurait clairement influencé des nominations. Pour preuve, un entretien malheureux avec celle-ci aurait empêché une diplomate expérimentée d'avoir le poste qu'elle convoitait, apprend-on dans Le Parisien.

    Loin de condamner l'intervention de sa compagne, Laurent Fabius aurait simplement défini cette affaire comme une "mésentente entre femmes".

     

    DÉGAGE, ESCROC! - ndlr

     

  • Résultats de l’enquête : votre MDPH respecte-t-elle la loi ?

    Notre enquête (« Votre MDPH respecte-t-elle la loi ? »), menée en partenariat avec Autisme France, Egalited et Dys nos Droits, auprès des usagers des MDPH, a eu un immense succès, avec plus de 1800 réponses. Merci à tous ceux d’entre vous qui y ont contribué ! Vous pouvez consulter notre rapport ici.

    Il en ressort que :

    * Les MDPH respectent très peu le délai de 4 mois prévu pour statuer (délai déjà très long car le droit commun est de 2 mois)

    * Les MDPH respectent très peu les procédures prévues pour assurer le dialogue avec l’usager : par exemple, 70% des usagers indiquent que la proposition de plan personnalisé de compensation n’est jamais transmise à l’usager 15 jours avant la commission décisionnaire

    De plus, ces résultats nous inquiètent quant à la mise en œuvre du nouveau « dispositif d’orientation permanent » instauré par la loi de modernisation du système de santé (article 21bis), dispositif qui consiste en l’élaboration d’un plan d’accompagnement global (PAG) lorsque la personne handicapée se trouve sans solution. Ce PAG est censé être élaboré avec l’accord de la personne ou de sa famille. Peut-on vraiment espérer que cela sera le cas vu la difficulté actuelle des MDPH à mettre en œuvre le dialogue avec l’usager prévu par les textes? Alors que démarre l’expérimentation par 23 MDPH de ce nouveau dispositif, la plus grande vigilance s’impose.

    Notre rapport a été transmis au Secrétariat d’Etat en charge des personnes handicapées, à la CNSA, à l’IGAS, au CIH ainsi qu’aux parlementaires des commissions des affaires sociales et du groupe « intégration des personnes handicapées ».

    Nous avons besoin de vous pour relayer cette étude auprès des MDPH. Si vous êtes un responsable associatif local et que vous souhaitez transmettre le rapport à votre MDPH, n’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez avoir les résultats détaillés correspondant à votre département (incluant les réponses textuelles).

    http://toupi.fr/resultats-de-lenquete-votre-mdph-respecte-telle-la-loi/

  • Depuis des années, déjà: la soumission

    Le calvaire de Martin, 6 ans: dans sa classe, 27 élèves sur 29 sont musulmans

    Publié le 17 mai 2013 - par Caroline Alamachère

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    Sur les 29 élèves de cette classe de primaire de Bruxelles, 27 sont musulmans. Martin fait partie des deux élèves minoritaires.

    Colette, la maman de Martin est ouverte à la diversité, comme toute une génération à laquelle a été soumis ce message perpétuellement envoyé à nos cerveaux dociles: la diversité est une chance, ne pas l’admettre c’est mal. C’est pour cela que, comme de très nombreux autres ados des années 80, elle a porté la fameuse main jaune.

    L’article (1), dans lequel elle relate sa révoltante histoire témoigne des graves conséquences d’une présence musulmane trop forte en milieu scolaire, usant au passage d’une tournure qui en dit long: "non musulman". Il n’y a pas si longtemps on se définissait comme Français ou Belge, aujourd’hui on se définit comme musulman ou non musulman. Tu es quoi toi? Je suis non musulman…

    Elle raconte cette fois, anecdotique selon elle, où une mère d’élève de maternelle avait demandé la lecture de sourates aux enfants sans que cela ne provoque chez elle d’indignation particulière. Quand on est pour la diversité, on est prêt à toutes les compromissions, même les moins acceptables.

    Colette se remémore les bagarres multiples, conséquences directes de l’islam invasif, de sa violente intolérance physique et orale, comme ces "sale porc" prononcés contre son fils, et de son incapacité à cohabiter avec les autres croyances ou incroyances.

    Le prosélytisme aussi, si fort que l’islam pénétrait jusque dans sa maison, Martin s’offusquant de ce que certains propos ou attitudes de ses parents ne correspondaient pas aux préceptes coraniques, allant même jusqu’à les rappeler à l’ordre. Ce petit garçon de 6 ans menaçait en effet ses parents de l’enfer lorsqu’ils buvaient du vin, critiquait le décolleté de sa mère ou lui demandait de porter un foulard pour aller le chercher à l’école… "ta mère est une sale dragueuse parce qu’elle se maquille"; "ne mets plus de décolleté, maman, s’il te plaît, je vais avoir des ennuis". En permanence Colette devait réinstaller les repères de respect que son fils reperdait aussitôt qu’il entrait dans l’école au contact des "croyants".

    C’était des bastonnades perpétuelles par les 27 qui croyaient en Allah contre les 2 qui n’y croyaient pas, l’intimidation au point que Martin suppliait sa mère de ne pas mettre de jambon dans ses sandwichs parce que les tolérants et pacifiques musulmans allaient cracher dedans et le frapper.

    Le garçonnet demandait régulièrement à changer d’école, ne supportant plus ce déchainement de violence contre lui, les menaces de coups permanentes comme lors de ses refus de jurer sur le coran, les menaces aussi sur ses parents. Sa mère a dû prendre des mesures drastiques pour tenter de mettre fin à sa souffrance, aux brutalités, pour maintenir son fils en sécurité.

    Le personnel scolaire, averti de la situation, a laissé faire, soit par peur des représailles, soit par bienveillance envers les 27 "racaillons", soit encore parce qu’il était lui-même musulman et qu’entre frères et sœurs on reste solidaires quoiqu’il arrive.

    A l’école, l’idéologie islamique était partout, et tout le temps, présente, il y avait d’ailleurs un professeur de cours de "religion islamique" au sein même de l’établissement. Martin apprenait le vocabulaire du coran, et lors des voyages organisés de l’école, les élèves emportaient leurs tapis de prières, des surveillants de cantine prononçaient des mots arabe, comme ce "bismillah" que l’enfant réclamait ensuite à sa mère de répéter à la table familiale.

    Dans le même temps Martin n’a pas appris à écrire durant les deux années d’enfer où il est resté dans cette école. Pour être accepté dans son nouvel établissement, il a dû passer les deux mois d’été à travailler, pendant que les autres malfrats en herbe devaient bien s’amuser au bled, afin d’apprendre à écrire 500 mots, des mots que les enseignants ont été infoutus de lui apprendre. On ne peut pas apprendre à la fois le français et l’arabe à un gosse de 6 ans, l’arabe a donc été prioritaire…

    La situation est devenue tellement ingérable que Colette a dû amener son fils consulter un psychologue afin de vérifier qu’il n’avait pas atteint la maladie mentale de ses bourreaux de classe.

    Martin et les quelques survivants de ses anciens copains de maternelle qui se trouvaient dans d’autres classes ont quitté cette école maudite, laissant la place aux remplaçants, à ses nouveaux petits "Français" intolérants, violents, xénophobes, athéophobes, "murés dans leurs différences".

    La morale de cette histoire est invariablement la même: le laxisme, pour ne pas dire la volonté des politiques de tous bords de détruire nos cultures occidentales, qu’elles soient de Belgique, de France, de Suède, d’Allemagne ou d’ailleurs.

    Ce que ces politiques asservis et criminels refusent d’admettre, c’est que toutes les cultures ne se valent pas, que des individus aux croyances et aux valeurs opposées ne peuvent pas se mélanger. Ils peuvent feindre de vivre ensemble et de se tolérer mais ce n’est qu’un leurre. Le communautarisme et la ségrégation restent le fondement de certaines sociétés quand l’individualisme et la liberté d’agir et de penser sont un droit inaliénable des autres. La loi de Dieu contre la loi des hommes, cela ne se négocie pas, ni d’un côté ni de l’autre, et les politiques n’ont pas le droit de jouer avec ce feu là. Ils ont la responsabilité de l’oppression des uns sur les autres, et quand les oppressés sont des jeunes enfants ils en sont doublement responsables.

    Ces politiques corrompus ont des comptes à nous rendre et il va falloir qu’on se décide à leur demander de les régler, et le plus vite possible.

    Caroline Alamachère

    PS (ci-dessous quelques témoignages d’expériences du même ordre):

    "Ma fille allait dans une école du centre ville de Bruxelles. Elle y a vécu un truc similaire niveau jambon, les enfants ne voulaient pas jouer avec elle parce qu’elle en mangeait…
nous l’avons changé d’école"

    "ceci existait déjà il y a plus de 30 ans à l’U T (Charleroi) peut-être pas aussi fort, mais les musulmans avaient déjà gain de cause à l’époque bien que minoritaire.(le plus jeune de mes frères n’a plus pu manger de salami à la cantine de l’école soit disant que c’était de la provocation)"

    "ma fille a eu des problèmes de ce type (j’appelle ça du racisme inversé),mais en école supérieure, a Bxl aussi, elle était la seule Belges parmi 7 musulmanes. Arrivée en cours d’année, car elle cherchait sa voie, elle a été dégoutée de se rendre compte, qu’aucune de ses "camarades"de classe n’était prête a l’aider a se mettre en ordre! Mais en plus un professeur de français a même insulté les belges (dont elle fait partie) d’incapables, de fénéants…en regardant ma fille droit dans les yeux, alors que celle-ci était la seule a n’avoir fait que 2 fautes dans une dictée"

    "j’étais enseignante jadis. Je faisais mon travail correctement, sans vague. Une jeune fille iranienne, totalement voilée qui n’était pas mon élève, ne m’avait jamais parlé, m’a traitée de ‘pute européenne’. J’ai demandé 3 jours de renvoi mais le Préfet des Etudes m’a demandé de n’en donner qu’un parce que ça ferait tâche, ça se serait et il perdrait des inscriptions à la rentrée prochaine si on sévissait de trop ce genre de remarques!!!! J’ai dit ‘3 jours où je démissionne’. Il s’est confondu en excuses mais ne voulait pas perdre de subsides pour son école et préférait brader le respect de son corps professoral!. J’ai démissionné de ma carrière d’enseignante à cause de cet événement. "

    http://francejeunessecivitas.hautetfort.com/media/02/02/3667615934.pdf

     

    http://destexhe.blogs.com/blog2007/2013/05/ecole-publiquecoranique.html

     

     

  • La France est devenue une république bananière!

    Tuberculose: silences sur l’importation en France d’un vaccin destiné au marché polonais

    Certes l’information n’est pas cachée. On la trouve sur un courrier "Sanofi Pasteur MSD" daté du 18 mars : " Information importante destinée aux professionnels de santé des PMI, CLAT et centres de vaccination " :" Vaccin contre la tuberculose BCG-SSI : rupture de stock et importation d’un vaccin polonais". On peut, en cherchant un peu, la retrouver depuis peu sur le site de l’ANSM. Elle est également présente sur " Actualités santé Vidal". Ou sur le site mesvaccins.net: "Le vaccin BCG contre la tuberculose du laboratoire BIOMED-LUBLIN remplace le vaccin BCG SS" (Elisabeth Nicand).

    Privatisation des productions

    En apparence c’est une information technique. C’est aussi un nouveau symptôme de l’incurie croissante qui, en France, prévaut dans le système de fabrication-distribution des vaccins. Une incurie d’autant plus inquiétante que le pouvoir politique a entrepris d’ouvrir un " débat national " sur la politique vaccinale – avec l’annonce d’une remise en question du système actuel des vaccins " obligatoires " et des vaccins " recommandés ".Que se passe-t-il sur le front tuberculeux ? Résumons à la lumière des informations disponibles sur la Toile:

    A la suite de la "rupture de stock" du vaccin contre la tuberculose BCG SSI®, le laboratoire SanofiPasteurMSD met à disposition à partir du 29 mars 2016 et à titre exceptionnel et transitoire un vaccin BCG fabriqué en Pologne par la société BIOMED-LUBLIN.Pourquoi une "rupture de stock"? On ne le sait pas. Le vaccin BCG SSI® était fabriqué par le Statens Serum Institut (d’où l’abréviation "SSI"), une entreprise publique internationale de recherche, de production et de services qui dépend du ministère de la santé du Danemark. L’Institut est confronté à des difficultés pour produire ce vaccin en quantité suffisante. Le Statens Serum Institut a engagé un processus de privatisation de sa production de vaccins.

    Marché polonais

    Le vaccin BCG SSI® était distribué en France par le laboratoire Sanofi Pasteur MSD. Du fait des "tensions d’approvisionnement", sa distribution était contingentée auprès des centres de Protection maternelle et infantile (PMI) et des Centres de Lutte Antituberculeuse (CLAT) depuis le 14 janvier 2015.

    La rupture de stock du vaccin BCG SSI est effective à compter du 31 mars 2016, les doses encore disponibles arrivant à péremption le 31 mars 2016. La remise à disposition du vaccin BCG SSI®, qui est importé en France par le laboratoire Sanofi Pasteur MSD, n’est pas déterminée à ce jour.

    En accord avec l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) Sanofi Pasteur MSD (seul laboratoire à distribuer le vaccin contre la tuberculose en France) va importer un vaccin BCG contre la tuberculose initialement destiné au marché polonais. Ce vaccin est fabriqué par la société BIOMED-LUBLIN. Il bénéficie d’une autorisation de mise sur le marché en France depuis le premier mars 1994, dont le dernier renouvellement date du 29 mai 2013 (renouvellement tous les 5 ans). Jusqu’à ce jour, il n’avait pas été distribué par le laboratoire Sanofi Pasteur MSD.

    Forme d’incurie

    Il existe toutefois de très nombreuses différences entre le vaccin BCG SSI® et le vaccin BCG contre la tuberculose BIOMED-LUBLIN sur les modalités de préparation et le volume à administrer. Tout comme pour le vaccin BCG SSI, les doses de vaccin BCG BIOMED-LUBLIN sont contingentées. La distribution de ce vaccin sera accessible dans les centres de Protection maternelle et infantile, les Centres de lutte antituberculeuse, les maternités et les centres de vaccination. De fait, les pharmacies n’auront pas avoir accès à cette spécialité.

    Les causes premières de toutes ces perturbations ne sont pas précisés par l’ANSM sur la fiche de rupture de stock du vaccin BCG-SSI. Elles ne le sont pas non plus par le laboratoire Sanofi pasteur MSD dans sa lettre aux professionnels de santé. Pourquoi ne pas dire la vérité sur ces ruptures de stocks à répétition? Sur cette incapacité chronique à fournir un vaccin dont on recommande l’usage?

    On peut voir là un simple oubli. Certains médecins commencent à y voir une forme de mépris. Cette situation les place dans de grandes difficultés vis-à-vis de parents inquiets demandant des explications. Le tout dans un contexte où la justification du maintien de la vaccination, en France en 2016, est de plus en plus contestée. Tous les symptômes réunis, en somme, d’une forme, grave, d’incurie.

    https://jeanyvesnau.com/2016/04/02/tuberculose-silences-autour-de-limportation-en-france-dun-vaccin-destine-au-marche-polonais/

     

  •  Jean-Pierre Coffe: dommages des hommages

    Quand la France d’avant se fait la malle

    Dans notre société où tout n’est plus que communicationnel, dès qu’un "pipeaule" casse sa pipe, ce qui leur arrive aussi et arrivera à la totalité de l’humaine espèce, tout le monde ou presque de sortir sa nécrologie ou son hommage toujours d’une mièvrerie appuyée, dégoulinante de bons sentiments marqués, et manquant singulièrement d’intelligence ou de nuances. Par le "miracle" de la technique et en particulier celui des "réseaux — dits — sociaux" n’importe quel pékin peut également déposer sa gerbe peu odoriférante au pied du piédestal en carton-pâte dressé par le grand barnum médiatique.

    On a le droit à des dizaines de milliers de "Salut l’artiste" se voulant à la fois familiers et respectueux, et larmoyants, à des "RIP un grand meussieur" et autres "il nous manque" et autres formules toutes faites sorties de la méthode Assimil du festivisme ambiant.

    Aujourd’hui, c’était le tour de Jean-Pierre Coffe dont la première intervention télévisuelle, dans "Le Petit rapporteur" de Jacques Martin, reste de loin la meilleure, car la plus vraie, la plus authentique. Il joua également dans quelques films des années 70 des crapules visqueuses avec une délectation évidente. Par la suite, de "La Grande famille" de Delarue sur Canal Pelu dans les années 80 aux "Grosses têtes" de Bouvard puis de Ruquier, les fausses colères de Coffe virèrent au procédé en somme de comédie. Ses fureurs entrèrent dans son "emploi" de scène.

    Coffe est bien vite devenu le Géronte faisant rire de la bouffe contre-balançant — un peu — l’hygiénisme à la noix d’une société de plus en plus repliée sur des petites certitudes rassurantes, une société de plus infantilisée par un "coaching" collectif lénifiant et au fond de plus en plus puritaine:

    Le tabac c’est très mal, le pauvre type au RSA, chômeur de longue durée, j’en passe et des pires, n’a même plus le droit de s’en "griller une" afin de se détendre ne serait-ce que quelques secondes sans qu’un curé du "bien vivre" improvisé ne lui sorte un sermon moralisateur.

    Le gras du jambon, c’est mauvais aussi, surtout pour les pauvres qui ne pensent qu’à bouffer les inconscients. On songe au personnage de l’alcoolique repenti dans un vieux "Lucky Luke" se lançant dans des conférences hygiénistes grotesques après avoir été "guéri" par le psy censé "guéri " également les Dalton de leurs mauvais penchants.

    Il faut absolument manger les fameux cinq fruits et légumes par jour, bio de préférence, cultivé selon des méthodes présentées comme nouvelles par leurs promoteurs ne faisant que redécouvrir l’eau tiède et l’agriculture traditionnelle, celle que leurs ancêtres pratiquaient…

    Le vin, c’est très mal aussi et l’alcool en général également. On est toujours étonné que les contempteurs du bon pinard pour lequel ils n’ont pas de mots assez durs soient souvent des partisans de la légalisation du cannabis pourtant bien plus nocif. Ou alors est-ce qu’ils estiment que les grands crus doivent rester un privilège de classe? Une manière d’ostentation sociale, de compétitions entre égos de "bourgeois pédagogues".

    Manger de la viande, c’est pas gentil du tout pour les animaux car pour en manger forcément il faut les tuer et les abattoirs sont des abattoirs. Et tuer, c’est pas gentil car la mort c’est laid. Les amis des bêtes sont dans le slogan fort et l’engagement drôlement marqué, je suis même sûr qu’ils s’opposent aussi à la violence et qu’ils lui préfèrent la paix tel Renaud proclamant qu’il n’aime pas du tout le terrorisme ou Madame Hidalgo organisant un genre de "Love Parade" contre les islamistes. A coup sûr, ils seront terrifiés…

    Coffe est mort, caricature d’une France d’avant, plus rurale, bonne vivante. Avec lui s’en va encore un peu plus de ce vieux pays.