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  • Hé, les filles Françaises: sauriez-vous prendre une kalach pour vous défendre ici?

    Les femmes yézidies, que les terroristes de l'Etat islamique ont utilisées comme esclaves sexuelles, ont décidé de reprendre Mossoul, une ville dans le nord de l'Irak, l'un des fiefs principaux des terroristes.

    Esclave de Daech: "on nous loue, nous achète et nous offre en cadeau"

    Selon la chaîne de télévision américaine Fox News, pour réaliser cet objectif, un groupe armé de femmes, comprenant une centaine de personnes, a rejoint les milices kurdes (Peshmergas). Ces Yézidies ont déjà été formées et prennent déjà part aux combats, alors que 500 autres se préparent actuellement pour l'entraînement. Leur âge varie de 17 à 37 ans.

    Environ 2.000 femmes yézidies, des représentantes de l'un des groupes religieux kurdes, ont été capturées par l'EI en août 2014, à la suite de l'attaque terroriste sur la ville de Sinjar (nord de l'Irak).

    "Les femmes jetaient leurs enfants de la montagne et puis sautaient elles-mêmes parce que c'était le moyen le plus rapide pour mourir", a rappelé Khatoon Khider, une combattante du groupe armé yézidi.

    Elles se sont échappées de la captivité et ont pris les armes pour se venger de leurs oppresseurs. La plupart de celles, qui ont décidé de fuir, étaient détenues à Mossoul, où beaucoup d'otages sont toujours entre les mains des djihadistes.

    "Nous avons beaucoup de nos femmes détenues à Mossoul en tant qu'esclaves. Leurs familles les attendent. Nous les attendons. La libération de la ville pourrait aider à les ramener chez elles", a déclaré Mme Khider.

    L'EI exécute une centaine de Yézidis en Irak

    Autrefois, près de 650.000 Yézidis habitaient en Irak. Les actions de l'EI, visant l'extermination de ceux qui ne professaient pas l'islam, ont conduit à la mort de milliers de Yézidis, alors qu'au moins 200.000 d'entre eux ont été forcés de quitter le pays. Les femmes capturées ont été obligées de se convertir à l'islam et de se marier avec des islamistes. En cas de refus, elles étaient violées et revendues.

    Les sunnites radicaux de l'Etat islamique considèrent les Yézidis comme des infidèles. En effet, les Yézidis ne constituent pas un peuple mais plutôt une communauté religieuse. Ils pratiquent l'une des plus vieilles religions du monde, antérieure aux monothéismes. Les Yézidis seraient, à l'origine, des Kurdes ayant refusé de se convertir au zoroastrisme, religion répandue dans le Kurdistan au 6e siècle avant Jésus-Christ.

    http://fr.sputniknews.com/international/20160210/1021640744/esclaves-sexuelles-daech-reprendre-mossoul.html#ixzz3zqCcHCoX

     

    actualité,société,politique,femme,fille,mec

     

     

     

     

     

     

    dessin de Josyane JOYCE ©

     

  • Dangers des pesticides

    Maladie de parkinson, cancers, autisme… les insecticides, herbicides, fongicides nuisent à notre santé de multiples manières.

    La France est le premier utilisateur de pesticides de l’Union Européenne (herbicides, insecticides et fongicides) et le quatrième dans le monde. Les pesticides sont présents dans les fruits et légumes que l’on mange mais on les retrouve aussi dans l’air que l’on respire, l'eau que l'on boit, sans compter ceux qu'on utilise au jardin ou dans la maison: les pesticides sont partout !

    Ils augmentent le risque de maladie de Parkinson

    Une étude parue récemment dans la revue Neurology rapporte un lien entre l’heptachlor - un pesticide qui avait été retrouvé dans des bouteilles de lait et des produits laitiers dans les années 1980- et le développement de la maladie de Parkinson chez des hommes ayant consommé ces produits contaminés 30 ans auparavant.

    Jadis utilisé dans les maisons pour tuer les termites et dans les cultures de maïs, la production et la vente d’heptachlor sont désormais interdites.

    Plusieurs études ont déjà suggéré que les composés organochlorés et autres pesticides jouent un rôle dans le développement de la maladie de Parkinson. Des études post-mortem ont d’ailleurs trouvé des niveaux de composés organochlorés dans les tissus du cerveau -et plus particulièrement dans la substance noire- de personnes souffrant de la maladie de Parkinson.

    "De plus, plusieurs études d'observation ont rapporté une association entre la consommation de produits laitiers et le risque de développer la maladie de Parkinson. Or, le lait peut contenir certains polluants comme des pesticides organochlorés tels que l’heptachlor " expliquent les auteurs de l’étude.

    Les chercheurs ont suivi 449 hommes pendant plus de 30 ans jusqu’à leur décès. Ils ont recueilli des informations sur leur consommation de lait de 1965 à 1968 et ont réalisé des autopsies sur 116 hommes après leur décès.

    Les chercheurs ont remarqué que la consommation de lait était associée à la perte de neurones au niveau de la substance noire, signe avant-coureur de la maladie de Parkinson. En effet, ceux qui buvaient le plus de lait présentaient la perte de neurones au niveau de la substance noire la plus importante. Cette association est essentiellement observée chez les participants non-fumeurs.

    L'heptachlor rejoint la liste des pesticides accusés de favoriser Parkinson, comme le manèbe, le bénomyl, la roténone (autrefois autorisée en bio), le 2,4D. La perméthrine, un insecticide vaporisé sur les vêtements est aujourd'hui sur la sellette.

    Ils favorisent la démence

    Les agriculteurs exposés aux pesticides sur une longue période ont plus de risques de démence. C’est ce que révèle une étude menée par des chercheurs bordelais.

    Afin d’évaluer l’impact de l’exposition aux pesticides sur les capacités intellectuelles, les auteurs ont suivi 614 viticulteurs âgés de 40 à 60 ans et exerçant leur métier depuis au moins 20 ans. Chaque participant a passé une série de neuf tests mesurant notamment la mémoire, l’expression orale ou encore le temps de réaction.

    Durant les six ans d’étude, 20 % des viticulteurs n’ont jamais été exposés aux pesticides, plus de 50% ont été directement exposés et les autres ont été indirectement exposés. Les travailleurs exposés aux pesticides réalisent de moins bonnes performances aux tests que les autres. Par ailleurs, les plus exposés aux pesticides ont plus de risques de que ceux qui ne sont pas exposés.

    Pour les auteurs, " la légère déficience que nous avons observée soulève la question des risques potentiellement plus élevés de traumatisme dans cette population et de l'évolution possible vers les maladies neurodégénératives comme la maladie d'Alzheimer. "

    Ils affectent le développement de l’enfant

    Selon des chercheurs de l’Ecole de Santé Publique de l’Université de Colombia, le chlorpyriphos, un insecticide utilisé en agriculture, est associé à des retards physiques et mentaux chez les jeunes enfants exposés.

    Les auteurs ont recruté 266 enfants vivant à New York dans des quartiers précaires où le chlorpyriphos était fréquemment employé avant l’interdiction de son utilisation domestique en 2001. Ils ont évalué l’effet de l’exposition à ce pesticide sur les enfants.

    Le développement psychomoteur comme le développement mental sont retardés chez les enfants ayant eu une exposition élevée au pesticides.

    D’après Virginia Rauh, co-directrice du Centre de Santé Environnementale des Enfants de Colombia, " le chlorpyriphos ainsi que d’autres insecticides organophosphorés sont encore couramment utilisés à des fins agricoles. Nous espérons que les résultats de cette étude, qui démontrent à nouveau la neurotoxicité du chlorpyriphos, feront prendre conscience aux professionnels de la santé publique et aux autorités des dangers potentiels d'une exposition à cette substance pour les femmes enceintes et les jeunes enfants ".

    Ils sont à l’origine de cancers

    Des chercheurs ont établi un lien de cause à effet entre l’exposition aux pesticides et certains cancers de sang. Les agriculteurs développent ces types de cancer en plus grand nombre que les autres professionnels. Les chercheurs ont suivi pendant 5 ans 144 agriculteurs exposés aux pesticides. Ils ont tenu compte du fait que les facteurs de risque ne sont pas les mêmes pour tous les agriculteurs. Tout dépend du type de pesticide employé, de la taille des exploitations, du mode d’épandage et des doses utilisées.

    Les agriculteurs présentent plus fréquemment une altération chromosomique connue pour être une première étape vers la cancérisation de cellules lymphocytaires. Cette mutation génétique entraîne la sur-expression d’un gène responsable de la synthèse d’une protéine inhibant la mort cellulaire. D’où une survie de cellules normalement vouées à mourir.

    Dans la population générale, cette anomalie est présente dans moins d’une cellule sur un million. " Les agriculteurs exposés aux pesticides développent dans leur génome 100 à 1000 fois plus de cellules anormales, qui peuvent ensuite éventuellement se transformer en lymphome folliculaire ", constate Bertrand Nadel, auteur de l’étude.

    De plus, des résultats publiés dans la revue Pediatrics suggèrent que les enfants exposés à des insecticides à la maison auraient un risque accru de développer une leucémie ou un lymphome. Cette conclusion provient de l’analyse de 16 études publiées en une décennie.

    Leucémie et lymphome –deux formes de cancer du sang- sont les cancers les plus fréquemment rencontrés chez l’enfant. " Il y a une préoccupation croissante concernant le lien entre une exposition chronique et de faible niveau aux pesticides pendant l’enfance et le risque de cancers développés par l’enfant " explique l’article.

    L’équipe de chercheurs a regroupé les résultats de 16 études internationales réalisées entre 1993 et 2013. Toutes les études comparaient un groupe d’enfants atteints de cancer à un groupe d’enfants en bonne santé et estimaient l’exposition aux pesticides grâce à un questionnaire posé aux parents.

    Les résultats montrent que les enfants exposés à des insecticides à l’intérieur de leur maison avaient un risque accru de développer un cancer du sang. Il existe également une association plus faible entre l’exposition aux herbicides (désherbants) et le risque de leucémie.

    Globalement, les enfants qui avaient été exposés à des insecticides à l’intérieur de la maison étaient 43% et 47% plus susceptibles de développer respectivement un lymphome ou une leucémie que les enfants qui n’avaient pas été exposés. Les chercheurs n’ont pas trouvé d’association entre les insecticides utilisés en extérieur et le risque de cancers. Par contre, les enfants exposés à des désherbants avaient 26% de risque en plus de développer une leucémie.

    Un lien avec l’autisme

    Une étude parue dans la revue Environmental Health Perspectives montre que le risque d’avoir un enfant autiste est plus élevé chez les femmes enceintes vivant près d’espaces traités avec des pesticides: champs, terrains de golf...

    Les chercheurs de l’université de Californie ont étudié les données de l’étude CHARGE (Childhood Autism Risks from Genetics and Environment) comprenant 970 enfants âgés de 2 à 5 ans. 486 avaient un diagnostic confirmé d’autisme ou de TSA (troubles du spectre d el’autisme), 168 un autre retard de développement cognitif (affectant la communication, les relations sociales…) et 316 un développement normal. Les mères ont fait la liste des adresses où elles avaient vécu avant et pendant leur grossesse. Les chercheurs ont comparé ces adresses à la base de données californienne des applications de pesticides.

    La plupart des femmes de l’étude n’avaient pas vécu près de zones d’application de pesticides pendant leur grossesse, mais environ un tiers avaient habité à moins de 1,5 km d’un lieu où étaient répandus des produits chimiques. La proximité avec des organophosphates pendant la grossesse était associée à une augmentation de 60 % du risque de TSA ; c’était encore plus élevé pour le 3ème trimestre de grossesse (risque doublé), et le second trimestre avec des applications de chlorpyriphos (risque triplé). Les enfants des mères qui vivaient près d’applications d’insecticides pyréthrinoïdes juste avant la conception ou pendant le 3e trimestre avaient un risque augmenté de TSA et de retard de développement: les risques augmentaient entre 70 % et 130 %.

    Mais ce n’est pas tout: les pesticides favorisent aussi le risque cardiovasculaire, les colopathies, la résistance aux antibiotiques, nuiraient à l’intelligence des enfants, provoqueraient des troubles de l’attention…

    Pour les éviter autant que possible, optez si vous le pouvez pour le bio. Les fruits et légumes bio contiennent plus d’antioxydants et moins de toxiques. Veillez aussi à ne pas utiliser de pesticides chez soi: jardin, maison.

    Sources

    Abbott RD,. Midlife milk consumption and substantia nigra neuron density at death. Neurology. 2015 Dec 9. pii: 10.1212/WNL.0000000000002254. [Epub ahead of print].

    Isabelle Baldi, Anne Gruber, Virginie Rondeau, Pierre Lebailly, Patrick Brochard, Colette Fabrigoule ; Neurobehavioral effects of long-term exposure to pesticides: results from the 4-year follow-up of the PHYTONER Study. Occup Environ Med oem.2009.047811Published Online First: 22 November 2010 doi:10.1136/oem.2009.047811

    Lovasi GS, Quinn JW, Rauh VA, Perera FP, Andrews HF, Garfinkel R, Hoepner L, Whyatt R, Rundle A ; Chlorpyrifos Exposure and Urban Residential Environment Characteristics as Determinants of Early Childhood Neurodevelopment. Am J Public Health. 2010 Mar 18.

    Agopian J, Navarro JM, Gac AC, Lecluse Y, Briand M, Grenot P, Gauduchon P, Ruminy P, Lebailly P, Nadel B, Roulland S. Agricultural pesticide exposure and the molecular connection to lymphomagenesis. J Exp Med. 2009 Jul 6;206(7):1473-83. Epub 2009 Jun 8.

    Chen M. Residential Exposure to Pesticide During Childhood and Childhood Cancers: A Meta-Analysis. Pediatrics. 2015 Sep 14. pii: peds.2015-0006. [Epub ahead of print]

    Shelton JF, Geraghty EM, Tancredi DJ, Delwiche LD, Schmidt RJ, Ritz B, Hansen RL, Hertz-Picciotto I.Neurodevelopmental Disorders and Prenatal Residential Proximity to Agricultural Pesticides: The CHARGE Study. Environ Health Perspect. 2014 Jun 23

    Diana Teixeira, Diogo Pestana, Cristina Santos, Luísa Correia-Sá, Cláudia Marques, Sónia Norberto, Manuela Meireles, Ana Faria, Ricardo Silva, Gil Faria, Carla Sá, Paula Freitas, António Taveira-Gomes, Valentina Domingues, Cristina Delerue-Matos, Conceição Calhau, Rosário Monteiro. Inflammatory and Cardiometabolic Risk on Obesity: Role of Environmental Xenoestrogens. The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, 2015; jc.2014-4136 DOI:10.1210/jc.2014-4136

  • PARLONS PEU, PARLONS BIEN: Réforme de l'orthographe: l'Académie française réagit enfin

    L'institution vient de mettre en ligne sur son site un communiqué de mise au point suite aux polémiques sur la réforme de l'orthographe applicable à partir de la prochaine rentrée scolaire.

    Dans un communiqué, l'institution tient à mettre les choses au point concernant la réforme tant décriée qui doit être appliquée à la prochaine rentrée scolaire. Elle insiste notamment sur le fait qu'elle n'est pas à l'origine de ce changement.

    L'Académie française passe à l'offensive. L'institution vient de mettre en ligne sur son site un communiqué de mise au point suite aux polémiques sur la réforme de l'orthographe applicable à partir de la prochaine rentrée scolaire. Une réforme décidée il y a plus de vingt-six ans! Plusieurs points sont soulevés après que le ministère de l'Éducation nationale a publié son propre communiqué soulignant que l'Académie avait accepté toutes les "rectifications" en 1990. En premier lieu, la vénérable institution a tenu à souligner qu'elle n'est pas à l'origine de la réforme de l'orthographe. Ensuite, pour elle, il s'agissait surtout de débattre. Enfin, le communiqué dit bien que la Compagnie est opposée à toute simplification de l'orthographe. Voici les principaux points.

    • Pas à l'origine de la réforme

    "L'Académie française tient tout d'abord à rappeler qu'elle n'est pas à l'origine de ce qui est désigné sous le nom de “réforme de l'orthographe”, dont la presse se fait l'écho depuis quelques jours, et qui devrait être appliquée dans les programmes scolaires à compter de la prochaine rentrée".

    • Une invitation à la mesure et à la prudence

    "Le texte auquel il est fait allusion émane du Conseil supérieur de la langue française: il a été publié dans les “Documents administratifs” du Journal officiel le 6 décembre 1990. Étant donné la mission de défense et d'illustration de la langue française assignée à l'Académie par son fondateur, il était naturel que Maurice Druon, Secrétaire perpétuel à cette date, fût étroitement associé à la préparation de ce rapport. Alors qu'elle ne disposait pas encore du texte du rapport, l'Académie, dans sa séance du 3 mai 1990, a été informée des idées directrices du projet, dont elle a approuvé l'inspiration et le principe. Dès que le document leur a été communiqué, les membres de l'Académie se sont attachés, dans la séance du 10 janvier 1991, à étudier les dispositions prévues par le Conseil et ont ouvert un large débat sur cette question, où s'est exprimée une grande diversité d'opinion. Au terme de cet échange de vues, l'Académie a assorti son approbation d'une invitation à la mesure et à la prudence dans la mise en œuvre des mesures préconisées, mettant en garde contre toute imposition impérative des recommandations".

    • Opposition à toute simplification de l'orthographe

    "La Compagnie a rappelé à cette occasion son attachement au principe selon lequel doivent être exclues toute réforme et même toute simplification de l'orthographe. Ce principe est conforme à sa position constante: hostile à toute réforme visant à modifier autoritairement l'usage, l'Académie n'a jamais été pour autant fermée à des ajustements appelés par les évolutions de la langue, et que les différentes éditions de son Dictionnaire se sont attachées à refléter".

    • 2000 mots sur 59.000 entrées

    "C'est bien improprement que le terme de “réforme” est employé pour désigner les “rectifications” orthographiques proposées par le Conseil supérieur, qui ont été approuvées par l'Académie, et qu'elle a choisi de mentionner dans la neuvième édition de son Dictionnaire, en tenant compte pour chaque cas des évolutions réelles de l'usage. Il convient d'observer que ces ajustements ne concernent que quelque 2000 mots (soit 3 à 4% du lexique français) - la neuvième édition du Dictionnaire de l'Académie, en cours de publication, comptera environ 59.000 entrées".

    • L'usage ne saurait être modifié par décret

     "L'Académie a constaté que ces ajustements étaient conformes, dans leurs principes et dans leur effet, à ceux qu'elle a elle-même pratiqués à plusieurs reprises dans la troisième édition du Dictionnaire (1740), la sixième (1835), la septième (1878) et la huitième (1935). En effet, les rectifications proposées ne consistent en aucune manière à simplifier des graphies résultant d'une évolution étymologique ou phonétique, mais visent à mettre fin à une anomalie, à une incohérence, ou, simplement, à une hésitation, et ainsi à permettre l'application sans exceptions inutiles d'une règle simple, à souligner une tendance phonétique ou graphique constatée dans l'usage, ou encore à faciliter la création de mots nouveaux, notamment dans les domaines scientifique et technique, et, de manière générale, à rendre plus aisés l'apprentissage de l'orthographe et sa maîtrise.

    Certaine que l'usage ne saurait être modifié par décret, l'Académie, opposée à toute prescription de caractère obligatoire en matière d'orthographe, a préféré, pour présenter ces modifications limitées et mesurées, suivre la voie de la recommandation: elle a approuvé la résolution selon laquelle, dans tous les cas, les deux graphies - la graphie actuelle et la graphie proposée par le Conseil supérieur - devront être admises. L'Académie a donné son aval à ces recommandations, mais en demandant qu'elles soient soumises à l'épreuve du temps. Concernant la plupart des cas, elle s'en tient, dans la neuvième édition de son Dictionnaire, à présenter la graphie traditionnelle à l'entrée principale, tout en mentionnant la possibilité d'une graphie rectifiée.

    Elle s'est proposée, selon une procédure qu'elle a déjà suivie à plusieurs reprises, de juger à terme des graphies que l'usage, législateur suprême, aura retenues et de confirmer ou infirmer les modifications recommandées".

  • Triple infection

    par le virus de la dengue, du chikungunya et Zika chez un même patient?

    Des spécialistes en infectiologie colombiens rapportent ce qu’ils pensent être un cas de triple infection par les virus de la dengue, du chikungunya et Zika. Une première, selon eux, en Colombie, et plus généralement en Amérique latine.

    Publiée en ligne dans la revue Journal of Infection and Public Health, cette observation clinique concerne un homme de 49 ans de Sincelejo, chef-lieu du département de Sucre.

    Ce patient a présenté une fièvre à 38 °C, des yeux rouges (conjonctivite bilatérale) et une éruption cutanée (rash maculo-papuleux, autrement dit des « boutons » confluant par endroits en placards) qui le démangeait dans le haut du dos et sur les bras, avant qu’il ne consulte quatre jours plus tard.

    Des anticorps (IgM) dirigés contre les virus de la dengue et du chikungunya ont été détectés dans les échantillons sanguins. Le patient n’était pas infecté par le paludisme. Il avait voyagé au cours du mois précédent dans plusieurs localités du département de Sucre et de Bolivar, notamment dans des zones où circulent les virus de la dengue et du chikungunya, et depuis peu le virus Zika.

    La détection du génome du virus Zika par la technique RT-PCR fut positive. Ce patient ne présenta pas de signes hémorragiques ou neurologiques (notamment pas de syndrome de Guillain-Barré qui se traduit par une atteinte des nerfs avec des paralysies d'intensité variable, parfois respiratoire).

    Il avait un léger œdème des membres inférieurs, ce qui n’est pas rapporté en cas d’infection par le virus de la dengue ou du chikungunya, une conjonctivite qui est peu décrite dans l’infection au chikungunya et une éruption cutanée qui est plus fréquente lors d’une infection par Zika que par le virus de la dengue ou celui du chikungunya. Traité pour ces divers symptômes, le patient connut une évolution favorable et récupéra.

    Jusqu’en 2014, en Amérique latine, le virus de la dengue était l’unique virus transmissible par les moustiques du genre Aedes. Cette année-là vit l’apparition d’une autre maladie, le chikungunya, elle aussi transmise par un arbovirus de la même espèce de moustique. Pourtant, pendant plus d’un an, on ne rapporta pas de cas de co-infection par les virus de la dengue et du chikungunya.

    Se surajoutent à cela, à partir de septembre 2015, les premiers cas d’infection au virus Zika en Colombie. A compter de cette date, on observe dans cette région la circulation de trois virus transmissibles par les moustiques Aedes, une situation non décrite auparavant dans le monde, ni dans le Pacifique, ni en Asie.

    A ce jour, une triple infection par les virus de la dengue, du chikungunya et par le parasite du paludisme avait été rapportée chez un étudiant de retour en Inde après un voyage au Nigeria, une région endémique pour ces trois agents infectieux.

    De même, des cas de co-infection par les virus de la dengue et Zika ont été décrits en Nouvelle-Calédonie. Enfin, un cas de co-infection par le virus de la dengue et du chikungunya a été décrit chez une femme de retour, en janvier 2014, au Portugal après un séjour en Angola. De tels cas de co-infections dengue-chikungunya ont rarement été notifiés dans le passé.

    Mais revenons au cas rapporté par Alfonso Rodriguez-Morales et ses collègues de l’hôpital universitaire de Sincelejo et de la faculté des sciences de la santé de l’université technique de Pereira, capitale du département de Risaralda.

    Peut-on affirmer qu’il s’agit avec certitude d’un cas de co-infection par les virus de la dengue et Zika et celui du chikungunya? A vrai dire, les choses apparaissent plus compliquées qu’elles n’y paraissent, estiment d’autres chercheurs colombiens, spécialistes en infectiologie à Bogota.

    Il existe en effet de fortes homologies entre les virus de la dengue et Zika d’une part et celui du chikungunya d’autre part. Une situation qui peut conduire à des réactions sérologiques croisées. En d’autres termes, il arrive que les anticorps dirigés contre le virus responsable d’une récente infection d’un patient soient pris pour ceux spécifiques d’une infection due à un virus proche du premier.

    Ainsi, Álvaro Faccini-Martinez et ses collègues font remarquer que la recherche d’anticorps anti-virus de la dengue peut conduire à des résultats faussement positifs. Cette situation, qui peut amener à penser qu’un patient présente une infection aiguë par le virus de la dengue alors qu’il n’en est rien, survient principalement chez des patients infectés par Zika (infection confirmée par la présence du matériel génétique) mais qui ont déjà rencontré le virus de la dengue.

    Une situation qui pourrait correspondre à celle du patient résidant dans le département de Sucre et dont le cas est rapporté dans le Journal of Infection and Public Health. En effet, cette région où circule aujourd’hui largement le virus Zika, est aussi une zone où le virus de la dengue est endémique, et ce depuis longtemps.

    Par conséquent, la recherche positive d’anticorps pour le virus de la dengue pourrait parfois ne traduire qu’une ancienne infection par ce même virus.

    En réalité, seule la recherche du génome viral permet d’affirmer avec certitude la présence de l’agent infectieux. De fait, il est également arrivé que la recherche d’anticorps dirigés contre le virus du chikungunya conduise à des résultats faussement positifs pour la dengue, dans la mesure où le génome de ce virus était indétectable.

    Par ailleurs, il importe de souligner que les anticorps IgM anti-chikungunya qui apparaissent généralement à partir du 7ème jour de la maladie peuvent persister à des taux détectables 3 ou 4 mois plus tard, et même jusqu’à 2 ans chez les patients présentant une symptomatologie chronique.

    En matière de diagnostic d’infection au virus Zika, de la dengue et du chikungunya, les examens sérologiques, visant à rechercher dans le sang la présence d’anticorps IgM dirigés contre ces trois virus, doivent donc être interprétés avec prudence, en tenant compte de la cinétique d’apparition et de disparition des anticorps spécifiques pour chaque maladie et en faisant plus fréquemment appel aux techniques de détection du génome du virus ou de ses protéines (antigènes viraux). Ceci permettrait de lever les doutes.

    En pratique, l'émergence du virus Zika dans une zone de co-circulation d'autres arbovirus imposera donc d'avoir le plus souvent recours à la biologie moléculaire afin d'identifier précisément la cause de l'infection virale.

    Rapportera-t-on en Amérique latine, dans les mois ou années à venir, de plus en plus de cas cliniques de co-infection virale dans les zones de distribution des moustiques Aedes aegypti et Aedes albopictus, vecteurs de ces trois virus ? Une chose est sûre : la recherche de techniques de détection sophistiquées et de protocoles permettant de discriminer chacune des trois pathologies virales devrait s’amplifier.

    Marc Gozlan, journaliste à Sciences et Avenir

  • Le 21ème siècle, ce "temps des virus"

    Les épidémies des virus d'Ebola, de Corona, du H1N1 et du H5N1 ont déjà marqué le 21ème siècle et causé la mort de milliers de personnes ces quinze dernières années.

    Les maladies causées par le virus de Zika dans les pays de l'Amérique latine, marquent l'actualité depuis un certain temps.

    Selon les données de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), quatre épidémies ont ravagé le monde entier depuis 2000, à savoir l'Ebola, le H1N1, le SRAS et le MERS-CoV.

    Les scientifiques n'ont pas pu développer un traitement spécial ou un vaccin contre ces virus, et le H1N1 et l'Ebola ont causé le plus grand nombre de morts.

     - Le virus d'Ebola a été le plus mortel

    Surgi en 1976 au Congo pour la première fois, l'Ebola est réapparu en décembre 2013 en Afrique de l'Ouest, et a commencé à se disperser à partir de la Guinée. Il a ensuite touché le Libéria et le Sierra Leone notamment.

    Les dernières données de l'OMS indiquent 28 638 cas déclarés d'Ebola, dont 11 000 sont morts.

    En septembre 2014, les Nations Unies (ONU) ont annoncé avoir besoin d'un milliard de dollars pour lutter contre la maladie. Dans ce cadre, le président des Etats-Unis, Barack Obama a demandé au Congrès américain un fonds de 6,18 milliards de dollars et avait fourni un soutien médical aux pays concernés.

    L'épidémie a commencé à diminuer avec les mesures prises, et le Sierra Leone a déclaré, en novembre 2015, la fin de l'épidémie sur son sol.

    Bien que l'épidémie ait perdu de son importance dans l'actualité mondiale, les pays de l'Afrique de l'Ouest ont encore besoin d'aide. L'organisation britannique Oxfam a affirmé le 31 janvier, que les donneurs internationaux n'ont pas fourni l'aide promise.

     

    La personne affectée par le virus commence à se sentir affaiblie entre le deuxième et le 21ème jour. Le patient souffre de mal à la tête et des muscles, puis de fièvre, de diarrhée et de vomissement. Les hémorragies internes dans les poumons ou les voies digestives causent la mort.

    Les études se poursuivent pour trouver un vaccin et l'Alliance mondiale de Vaccin et de Vaccination (GAVI Alliance) a annoncé une aide de cinq millions de dollars pour ces travaux.

    - Le H1N1, l'épidémie la plus importante des cinquante dernières années

    Décrit comme "large épidémie" par l'OMS, la grippe porcine "Influenza" est considérée comme l'épidémie la plus importante des cinquante dernières années.

    Elle a surgi au Mexique en mars 2009 puis s'est transformée en épidémie massive. La maladie a été appelée "grippe porcine" à cause de la mutation génétique d'un virus qu'on rencontrerait chez les porcs. Après avoir contaminé le continent américain, l'épidémie a touché le monde entier en 2009.

     Les données de l'OMS indiquent que 18 500 personnes ont été victimes de la grippe. La Banque mondiale a consacré 500 millions de dollars pour aider financièrement les pays touchés par la grippe, afin d'endiguer le virus.

    Les symptômes cliniques de la maladie ne sont pas différents de ceux de la grippe saisonnière, à part le fait que la grande majorité des sociétés n'ont pas rencontré ce type de virus auparavant.

    Un vaccin développé contre le H1N1 est actuellement utilisé aux Etats-Unis, en Suède et en Hongrie.

    - Le SRAS

    Le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) a surgi en février 2003 en Europe, en Amérique du Nord et en Asie.

    Le virus a contaminé 37 pays à partir de Hong Kong. Entre le 1er novembre 2002 et le 31 juillet 2003, 8 422 cas de SRAS ont été enregistrés, dont 916 sont morts.

    Aucun cas de SRAS-CoV n'a été annoncé depuis 2004. Le virus affaiblit le système immunitaire et est transmis par un contact étroit de longue durée. Aucun traitement ou vaccin n'a pu été développé contre le virus dont l'origine demeure inconnue.

    La personne contaminée souffre de fièvre, de transpiration froide, de mal de tête et de corps en général, de toux, de difficultés respiratoires.

    - MERS-CoV

    Le coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient a surgi en Arabie Saoudite en septembre 2012.

    Le ministère saoudien de la Santé a annoncé 186 cas de MERS dans le pays, et 412 cas sur 950 cas déclarés sont morts ces trois dernières années.

    Le MERS a également tué 38 personnes en Corée du Sud.

    Environ 35-40% des personnes infectées du MERS-CoV sont mortes. Les patients souffrent de difficulté respiratoire, de toux et de fièvre. Certains cas souffrent de pneumonie et d'insuffisance rénale aussi.

    Aucun vaccin ou traitement n'a été développé contre la maladie.

    - La grippe aviaire

    La grippe aviaire qui a infecté les animaux sauvages et domestiques, a causé, selon l'Organisation mondiale de la Santé animale (OIE), plus de 5 000 cas dans 61 pays entre 2003 et 2008.

    La grippe a touché 27 pays en 2007, et 22 pays, notamment la Chine, l'Egypte, l'Allemagne, l'Inde, l'Iran, la Thaïlande, l'Ukraine, la Turquie, le Royaume-Uni et le Vietnam en 2008.

    L'OMS a annoncé 245 victimes humaines de la grippe aviaire. Les personnes contaminées ont souffert de fièvre, d'affaiblissement, de toux, de difficulté respiratoire et de mal à la gorge.

    - La fièvre hémorragique de Congo-Crimée

    La fièvre hémorragique de Congo-Crimée est une infection transmise par les tiques. Malgré les progrès réalisés dans le traitement ces dernières années, le risque de décès demeure élevé parmi les cas infectés.

    À part les symptômes que présentent les autres maladies, les patients de cette infection souffrent en outre d'éruption sur le visage et la poitrine, de bleus sur le corps, les bras et jambes, d'hémorragie nasale, urinaire et dans les excréments.

    - Le virus de Zika

    Ce virus a surgi en Ouganda en 1947 pour la première fois chez les singes, dans les forêts de Zika. Transmis par les moustiques femelles Aedes en mai 2015, il est arrivé en Brésil.

    Les scientifiques ont constaté que les femmes enceintes infectées, donnent naissance à des bébés souffrant de microcéphalie, c'est à dire d'un crâne plus petit que les dimensions normales. Cela provoque une rupture dans le développement physique et mental de l'enfant.

    Au Brésil, plus de 3 500 bébés ont été diagnostiqués de microcéphalie depuis octobre 2015. Jusqu'à maintenant, 51 bébés infectés de ce virus sont morts.

    Les autorités médicales brésiliennes ont annoncé 3 893 cas déclarés.

    L'OMS a fait savoir que le virus continue à contaminer les gens en Amérique du Sud. La maladie se traduit par la fièvre, le vomissement, l'éruption cutannée. Mais les experts notent que la plupart des gens ne montrent pas ces symptômes.

    Il a été conseillé de se protéger des moustiques et de protéger la grossesse jusqu'aux délais fixés.

    L'OMS a proclamé l'état d'urgence mondial à cause de l'expansion du virus, et prévoit que trois ou quatre millions de personnes seront contaminées par le virus du Zika en un an sur le continent américain.

    http://www.lemag.ma/Le-21eme-siecle-ce-temps-des-virus_a95077.html

  • Nouvelle liste 2016 de 74 médicaments plus dangereux qu'utiles selon Prescrire

    9 médicaments neurologiques à éviter selon Prescrire

    (SEP, migraine, Alzheimer, Parkinson)

    La revue Prescrire a mis à jour, dans son numéro de février, sa liste "des médicaments à écarter des soins et à remplacer par de meilleures options car leur balance bénéfices-risques est défavorable dans toutes leurs utilisations".

    Neuf médicaments utilisés en neurologie, pour le traitement de la sclérose en plaques, de la migraine, de la maladie d'Alzheimer et de la maladie de Parkinson, figurent dans cette liste de 74 médicaments jugés plus dangereux qu'utiles.

    Pour la quatrième année consécutive, la revue Prescrire a actualisé, dans son numéro de février, sa liste « des médicaments à écarter des soins et à remplacer par de meilleures options car leur balance bénéfices-risques est défavorable dans toutes leurs utilisations ».

    Même "en situation d'impasse thérapeutique dans une maladie grave", souligne la revue, " il n'est pas justifié d'exposer les patients à des risques graves, quand l'efficacité clinique n'est pas démontrée. Une utilisation de ces médicaments peut être acceptable dans le cadre d'une recherche clinique, à condition d'informer les patients des inconnues sur la balance bénéfices-risques".

    "Dans les autres cas, mieux vaut se concentrer sur des soins utiles pour aider le patient à supporter l'absence d'option capable de changer le pronostic, ou de préserver une qualité de vie acceptable au-delà de l'effet placebo".

    Le bilan 2016 porte sur les médicaments analysés dans la revue de 2010 à 2015. Notablement, « cette année, des antidépresseurs et un anti-inflammatoire couramment utilisés ont été ajoutés à cette liste : le citalopram (Seropram ou autre), l'escitalopram (Seroplex ou autre) et le diclofénac (Voltarène ou autre), en raison de risques cardiaques plus importants qu'avec d'autres médicaments semblables. »

    Le bilan recense 74 "cas flagrants de médicaments plus dangereux qu'utiles":

    Cancérologie

    • Le catumaxomab (Removab)
    • Le défibrotide (Defitelio)
    • Le panitumumab (Vectibix)
    • La trabectédine (Yondelis)
    • Le vandétanib (Caprelsa)
    • La vinflunine (Javlor)

    Cardiologie

    • L’aliskirène (Rasilez), un antihypertenseur inhibiteur de la rénine
    • Le bézafibrate (Befizal), un hypocholestérolémiant (anticholestérol)
    • Le ciprofibrate (Lipanor ou autre), un hypocholestérolémiant
    • Le fénofibrate (Lipanthyl ou autre), un hypocholestérolémiant
    • L’ivabradine (Procoralan), un inhibiteur du courant cardiaque
    • Le nicorandil (Adancor ou autre), un vasodilatateur
    • L’olmésartan (Alteis, Olmetec et associations), un antihypertenseur
    • La trimétazidine (Vastarel ou autre), substance aux propriétés incertaines utilisée dans l’angor

    Dermatologie, allergologie

    • La méquitazine (Primalan), un antihistaminique H1 “sédatif” et “atropinique” dans les allergies
    • L’omalizumab (Xolair)
    • La prométhazine injectable (Phénergan), un antihistaminique H1 dans

    l’urticaire sévère

    • Le tacrolimus dermique (Protopic), un immunodépresseur dans l’eczéma

    atopique

    Diabétologie, nutrition

    Les inhibiteurs de la dipeptidyl peptidase 4 (DPP-4, alias gliptines) :

    ◦La linagliptine (Trajenta, Jentadueto)

    ◦La saxagliptine (Onglyza, Komboglyze)

    ◦La sitagliptine (Januvia, Xelevia, Janumet, Velmetia)

    ◦La vildagliptine (Galvus, Eucreas)

    • L’orlistat (Xenical ou autre)

    Douleur, Rhumatologie - Antalgie

    • Les coxibs :

    ◦Le célécoxib (Celebrex)

    ◦L’étoricoxib (Arcoxia)

    ◦Le parécoxib (Dynastat)

    • Les AINS suivants :

    ◦L’acéclofénac (Cartrex ou autre)

    ◦Le diclofénac (Voltarène ou autre)

    • Le kétoprofène en gel (Ketum gel ou autre)
    • Le piroxicam (Feldène ou autre)

    Ostéoporose

    • Le dénosumab (Prolia)
    • Le ranélate de strontium (Protelos)

    Arthrose

    • La diacéréine (Art 50 ou autre)
    • La glucosamine (Voltaflex ou autre)

    Divers

    • Le méthocarbamol (Lumirelax), myorelaxant
    • Le thiocolchicoside (Coltramyl ou autre), myorelaxant
    • La pégloticase (Krystexxa)
    • La quinine (Hexaquine, Okimus, Quinine vitamine C Grand)
    • L’association colchicine + poudre d’opium + tiémonium (Colchimax)
    • L’association dexaméthasone + salicylamide + salicylate d’hydroxyéthyle (Percutalgine)
    • L’association prednisolone + salicylate de dipropylène glycol (Cortisal)

    Gastro-entérologie

    • La dompéridone (Motilium ou autre), neuroleptique, traitement des reflux gastro-œsophagiens (Voyez : 231 morts subites injustifiées annuellement en France.)
    • Le dropéridol (Droleptan), neuroleptique, traitement des reflux gastro-œsophagiens
    • Le prucalopride (Resolor), apparenté aux neuroleptiques, traitement de la constipation chronique

    Gynécologie, endocrinologie

    • La tibolone (Livial), stéroïde de synthèse dans le traitement hormonal substitutif de la ménopause

    Hématologie

    • Le fer dextran (Ferrisat)

    Infectiologie

    • La moxifloxacine (Izilox), antibiotique
    • La télithromycine (Ketek), antibiotique

    Neurologie - Maladie d’Alzheimer

    • Le donépézil (Aricept ou autre)
    • La galantamine (Reminyl ou autre)
    • La rivastigmine (Exelon ou autre)
    • La mémantine (Ebixa ou autre)

    Sclérose en plaques

    • Le natalizumab (Tysabri)
    • Le tériflunomide (Aubagio)

    Migraine

    • La flunarizine (Sibelium), neuroleptique
    • L’oxétorone (Nocertone), neuroleptique

     

    Maladie de Parkinson

    • La tolcapone (Tasmar)

    Pneumologie, ORL

    • L’éphédrine, décongestionnant vasoconstricteur
    • La naphazoline, décongestionnant vasoconstricteur
    • L’oxymétazoline, décongestionnant vasoconstricteur
    • La pseudoéphédrine, décongestionnant vasoconstricteur
    • Le tuaminoheptane, décongestionnant vasoconstricteur
    • L’omalizumab (Xolair), anticorps monoclonal (asthme)
    • La pholcodine, opioïde (toux)
    • Le tixocortol (Thiovalone), corticoïde (maux de gorge)

    Psychiatrie, dépendances – Antidépresseurs

    • L’agomélatine (Valdoxan)
    • La duloxétine (Cymbalta)
    • Le citalopram (Seropram ou autre)
    • L’escitalopram (Seroplex ou autre)
    • Le milnacipran (Ixel ou autre)
    • La venlafaxine (Effexor LP ou autre)
    • La tianeptine (Stablon)

    Autres psychotropes

    • La dapoxétine (Priligy), éjaculation précoce
    • L’étifoxine (Stresam), traitement de l’anxiété

    Sevrage tabagique

    • La bupropione (Zyban)
    • La varénicline (Champix)

    Dans un document PDF en accès libre, Prescrire précise, pour chacun de ces médicaments, les raisons de l'évaluation négative et les alternatives préférables.