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Education - Page 53

  • Et la prononciation? un désastre, un naufrage épouvantable!....

    La faute d'orthographe ou le nivellement par le bas du français

    Par Claude Duneton

    Le niveau du français a baissé ces dernières années. L'individu francophone ayant subi depuis deux ou trois générations «une mithridatisation au pédantisme». Le chroniqueur du Figaro Claude Duneton (1935-2012) analysait ce phénomène avec humour.

    Je faisais la queue devant les guichets du RER, à la gare du Nord, à Paris, lorsque j'avisai une pancarte bleue, posée sur un pied à la manière d'un instrument de musique, qui disait: «Patientez ici qu'un guichet se libère.» Bizarre formulation! Patienter n'est pas un verbe transitif: on ne patiente pas quelque chose, ou quelqu'un. On patiente cependant quelques minutes, mais on ne patiente pas son copain - on ne patiente pas qu'il arrive. On l'attend!

    La gare du Nord est une gare internationale, la plus achalandée de France paraît-il, avec près d'un million de voyageurs chaque jour. La foule canalisée par des sangles bleues parlait des tas de langues diverses, je me suis cru un instant projeté en pays étranger avec cette pancarte insolite où l'on avait substitué «patientez que» à l'ordinaire «attendez que»... Qui donc a écrit cette ânerie? Qui a fabriqué les pancartes (il y en avait plusieurs)? Qui les a installées devant les guichets? Sûrement pas le même employé.

    Il est curieux que dans une entreprise d'État de l'envergure de la SNCF il n'y ait personne qui sache suffisamment le français - des ingénieurs, des chefs de secteur, que sais-je? - pour faire corriger une erreur aussi grossière qui ne donne pas une haute idée du niveau d'instruction du personnel, pourtant recruté sur concours. Quelle gêne!

    Le seuil du tolérable s'est abaissé

    Faut-il voir là un exemple caricatural de ce que Pierre Merle décrit dans un livre comme étant du français mal-t-à-propos (L'Archipel)? Il désigne sous ce vocable emprunté aux liaisons mal placées que faisaient les anciens ignorants: «un français mal bâti, mal fagoté, perdant comme à plaisir sa grammaire, son orthographe, son légendaire sens des nuances et le reste, un français d'à-peu-près»?.. Il est parfaitement exact que le seuil de ce qui est tolérable s'est beaucoup abaissé au cours des quarante dernières années. L'idée même de faute de français s'est progressivement effacée à cause de la connotation moralisante du mot «faute», qui l'a fait bannir du vocabulaire des gens avisés dans une société où la notion de morale est finalement rendue suspecte.

    Toute «déviance» devient donc normale, ou même enrichissante selon certains: un mot pris pour un autre - chose qui, naguère, faisait sursauter l'auditeur - ne trouble plus personne, tant l'idée que rien n'a d'importance s'est répandue dans le public français. L'autre jour, une amie a entendu à la radio un journaliste dire sans se reprendre: «Le témoin a déclaré sans encombre»- il voulait dire sans ambages. Une autre personne expliqua lors d'une cérémonie qu'elle venait«pour le recueil», au lieu de «se recueillir»... On pourrait compter des centaines de ces distorsions lexicales dont nul ne fait plus cas. C'est ce que Pierre Merle appelle benoîtement les fautes tranquilles ; «le garçon que je vous parle» ne fait plus réagir, pas plus que «la ville dont je suis allé».

    Du moment que l'on discerne ou devine le sens, quelle importance?

    L'auditeur sent bien (pour l'instant!) que quelque chose cloche, mais il ne s'estime plus autorisé à intervenir par crainte, le plus souvent, de se trouver politiquement indésirable. Et puis, du moment que l'on discerne ou devine le sens, quelle importance? Vive l'évolution! s'écrient certains linguistes friands de nouveauté. Bien sûr, mais c'est de cette manière aussi qu'une langue évolue à petit feu vers sa fin...

    Il est malaisé d'analyser les raisons de cette résignation massive. À l'évidence, l'affaiblissement de l'enseignement lui-même, par abandon calamiteux des exercices de grammaire pratique, indispensables à la maîtrise du français, joue un rôle déterminant. Les grammairiens ont laissé la place aux «linguistes», qui sont des gens que tout amuse et instruit. Les linguistes sont comparables à des amateurs d'émotions fortes qui regardent un enfant se noyer sans faire un geste pour lui porter secours, tant le mécanisme de la noyade - l'enfant crie, fait des gestes désordonnés - leur paraît fascinant à observer.

    Il y a, à mon avis, une lente érosion du sens des mots et des phrases que l'on peut attribuer à l'habitude qu'ont prise les gens normalement lettrés de ne plus chercher à comprendre dans le détail. Pourquoi? Parce que depuis un demi-siècle on a trop abusé du charabia pseudo-scientifique, qui s'est propagé comme un chancre mou dans tous les domaines de la vie courante. L'individu de langue française subit depuis deux ou trois générations une mithridatisation au pédantisme. À force de ne comprendre qu'à moitié, il s'est empoisonné le cerveau!

    .... et le goubli-boulga de mélange de mots anglais dans notre langue par ces gauchiards de nournaleux copiés-collés de sous-cultures et autres mecs de télé barbus pour ne pas qu'on les prennent pour des lopettes -et c'est raté?

     

     

     

  • Celui qui aime la France!!!!

    Quand Patrice Quarteron donne une leçon de patriotisme à ceux qui haïssent la France

    Du Figaro  Vox:

    Drapé dans les couleurs de la France après sa victoire en boxe Muay thai, l’athlète Patrice Quarteron s’est attiré les foudres d’une partie des réseaux sociaux, qui l’ont qualifié de " traître " et de " bounty". Pour Fatiah Boudjahlat, cela révèle la haine de la France d’une partie des enfants d’immigrés.

    Fatiha Boudjahlat

    Patrice Quarteron a remporté une victoire importante dans la discipline de boxe Muay thai. Il a exprimé une joie légitime, en se revêtant du drapeau français. Mais selon ses détracteurs qui se sont déchaînés sur les réseaux sociaux, il a eu le tort de mêler les couleurs nationales à sa victoire, il a eu le tort d’afficher et de verbaliser son patriotisme.

    Il leur a répondu par un post des plus intéressants:

    "Quand vous portez un drapeau d’un pays où vous ne vivez pas, on vous dit "bravo, j’adore, c’est courageux, c’est un signe d’ouverture. Quand on porte le drapeau du pays dans lequel vous vivez, où vous payez vos impôts, avec lequel vous souffrez, aimez, combattez, on vous dit: "t’es un chien, un putain de facho". Je porte mon drapeau fièrement. Et j’emmerde les fils de putes qui préfèrent se sentir américains, marocains, russes etc, tout ça parce qu’ils vont en vacances une semaine dans un autre pays et reviennent en se sentant étrangers à leur propre pays. Soyez patriotes et reconnaissant. Vous devez tout à la France".

    Le ton virulent est propre aux réseaux sociaux, il est aussi dû au caractère de ce sportif, ainsi qu’à la nature et à la véhémence des insultes essuyées.

    Afficher les couleurs nationales, aimer son pays, assumer sa fierté d’être français ont valu à Patrice Quarteron de se faire traiter de facho, mais aussi, et il y a plus à en dire, de "bounty" et de traître. Ces insultes sont devenues classiques quand il s’agit de désigner les enfants d’immigrés bien dans leurs baskets françaises et aimant la France. Elles sont complétées par celles de "harki", de "collabeur", de "nègre de maison", termes dont j’ai été moi-même gratifiée. Elles renvoient à une trahison supposée: celle de son vrai pays, celui des origines, au bénéfice de son faux pays, celui où l’on vit. Elles sont les manifestations des métastases indigénistes et gauchistes de l’identité qui n’ont rien à leurs symétriques identitaires.

    Un bon noir, un vrai noir digne, qui s’assume, ou un bon arabe n’est pas censé aimer la France sauf à avoir une mentalité d’esclave.

    La violence se déchaîne parce qu’il est noir. Et un bon noir, un vrai noir digne, qui s’assume, ou un bon arabe n’est pas censé aimer la France sauf à avoir une mentalité d’esclave. Il est question d’authenticité. On est un vrai arabe, un vrai musulman, un vrai enfant d’immigré etc, quand on vante le bled et que l’on cultive l’indifférence voire le mépris à l’endroit de la France.

    Puisqu’eux brandissent l’accusation de trahison, il faut convenir que le vrai sujet est celui de I’allégeance, ce terme désuet qui désigne la fidélité que l’on doit au souverain. Et en République, c’est le peuple qui est souverain. Refuser l’allégeance au pays dans lequel on est né, dans lequel on vit et dans le même temps la réserver à celui dans lequel on ne va qu’en vacances, avec un pouvoir d’achat européen, c’est faire de la France un simple guichet de services.

    Patrice Quarteron a raison de dénoncer l’hypocrisie de ses détracteurs.

    Le patriotisme est brocardé, dénoncé, moqué, criminalisé quand il concerne la France, mais il est respecté, vanté, normalisé quand il concerne le pays d’origine. Houria Bouteldja, égérie du Parti des Indigènes de la République, écrit ainsi dans son ouvrage Les Blancs, les Juifs et Nous:

    "J’ai laissé mon pays libre, comme une étoile scintillante. Je suis allé au pays des impies, le pays de l’obscurité", et plus loin, avec un talent poétique certain: "Ô mes frères, mes sœurs, Ô mes frères mes sœurs, des Français je suis dégoutée. J’accepte de ne porter qu’un tricot mais je ne veux pas qu’on m’appelle "bicot". O mon Dieu, ma foi est meilleure que la leur. Celui qui critique le pays [l’Algérie], que la rivière l’emporte".

    Que n’entendrait-on pas si ces mêmes propos avaient été tenus à l’endroit de ceux qui critiquent la France! Et il faut être honnête, je n’ai jamais vu un élève asiatique afficher le drapeau du pays de ses parents, alors que tant de mes élèves affichent sur les écrans des ordinateurs du collège, sur leurs carnets de correspondance les drapeaux des pays du bled, Afrique du Nord et Afrique noire.

    La nostalgie entretenue par les parents et par les pairs se vit sur le mode du combat, du conflit de loyauté.

    La nostalgie entretenue par les parents et par les pairs se vit sur le mode du combat, du conflit de loyauté. Cette volonté obsessionnelle de déraciner ces enfants est pourtant "la plus dangereuse maladie des sociétés humaines".

    Ce n’est pas anecdotique, c’est politique et c’est donc emblématique. Ceux là-mêmes qui voient du nationalisme quand il s’agit du drapeau français ne sont en rien gênés par l’esprit cocardier de ces jeunes, pourvu qu’il se fasse au bénéfice d’un pays autre que la France. Ce n’est donc pas le patriotisme en lui-même qui est rejeté, c’est la France. J’ai pris l’habitude d’exiger de ces élèves qu’ils dessinent ou affichent un drapeau français de la même dimension que celui dessiné.

    Autant il est difficile de leur faire verbaliser le fait qu’ils sont français et que la France mérite tout autant d’être respectée et aimée que les pays du bled, autant ils réalisent combien leur attitude pose problème quand on inverse les pays: si une personne née et vivant en Algérie d’origine Française n’affichait que le drapeau français, clamait qu’elle n’était pas Algérienne, ne cessait de critiquer l’Algérie, tout cela en y vivant, comment régiraient les Algériens? Mal, les élèves en conviennent.

    Patrice Quarteron a raison: c’est le drapeau Français qui est honni, quand ceux du bled ou de la Palestine fleurissent dans les manifestations festives, sportives ou politiques. Ce n’est pas le drapeau qui gène, c’est la France.

    Quand c’est un autre pays, c’est un patriotisme sain et juste. Quand c’est la France, c’est l’expression d’un nationalisme destructeur d’altérité.

    Quand c’est un autre pays, c’est un patriotisme sain et juste. Quand c’est la France, c’est l’expression d’un nationalisme destructeur d’altérité.

    Un élu de Saint-Denis, Madjid Messaoudène, a fait la promotion sur son compte twitter de boîtes de mouchoir aux couleurs de l’Algérie. Jamais il ne lui serait venu à l’esprit d’avoir le même esprit cocardier vis-à-vis de la France. Il se dit binational comme une immunité diplomatique, mais ne dit jamais de bien de la France, n’affiche jamais ses couleurs, au contraire de l’Algérie.

    La binationalité consiste dans son cas (et dans le cas de beaucoup de ceux qui ont insulté Patrice Quarteron) à lier une nationalité de raison, la nationalité française, celle que l’on subit, à une nationalité de cœur, celle du pays des parents, qui suscite tendresse et nostalgie. L’allégeance ou le patriotisme ne se vit pas sur le mode de l’alternative pourtant: on peut aimer les deux pays et on ne trahit pas l’un en aimant la France.

    Les contempteurs de Patrice Quarteron se dépêchent de préciser qu’ils sont Français, comme une bravade. Qu’ils sont donc –ici- chez eux.

    Chiche. Qu’ils en tirent toutes les conséquences: être ici chez eux implique un sentiment d’appartenance, pas une rente viagère. Mais ils ajoutent qu’ils n’ont pas choisi d’être français, qu’ils n’ont pas choisi de naitre et de vivre en France. Ont-ils plus choisi d’avoir des parents algériens ou marocains? Cela ne les empêche pas d’afficher les couleurs de ces pays. Ils présentent le fait de vivre en France comme une fatalité, une souffrance. Mais il y a pourtant un opting out, un droit de sortie de la France: les frontières sont ouvertes. Pourquoi ne pas l’exercer, puisque la vision de Français d’origine étrangère et aimant la France les insupportent à ce point?

    Houria Bouteldja répond dans le même livre, à la page 109: "Ce sera notre éternel dilemme: rester et subir l’humiliation, partir et crever la dalle". Mais alors, leur patriotisme, leur amour de leur pays tient à peu de choses: au pouvoir d’achat et au standing. Il est vénal. Eux construisent le dilemme, l’alternative. Eux construisent un conflit de loyautés qui empoisonne la vie des jeunes.

    C’est à eux de questionner leurs sentiments patriotiques à l’égard du pays de leurs parents, ce n’est pas à nous de remettre en cause ceux que nous éprouvons vis-à-vis de la France. Dans notre République, ce n’est pas la souche, l’ancienneté de la présence qui compte, c’est l’enracinement permis par le consentement. La communauté nationale repose sur deux éléments selon Renan: "L’une est la possession en commun d’un riche leg de souvenirs ; l’autre est le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l’héritage que l’on à reçu indivis". Indivis: le noble et l’ignoble, le glorieux et le honteux. C’est en se tenant sur ces deux pieds que naît le sentiment d’appartenance. On ne l’attend pas d’immigrés de travail, mais comment ne pas l’attendre de leurs enfants nés et vivant en France? Comment trouver normal l’appartenance à une communauté internationale comme l’oumma, ou à celle au pays de ses parents et rejeter l’appartenance à la communauté dans laquelle on vit?

    Laissons le french bashing aux ennemis de la France, assumons d’aimer la France.

    La République n’est pas qu’un cadre juridique, axiologiquement neutre. Il convient de nous interroger tous. Pourquoi n’afficher nos couleurs que lors des victoires sportives? Pourquoi ne tolérer et ne goûter l’hymne nationale que lors des rencontres sportives? Pourquoi a-t-il fallu attendre la série d’attentats meurtriers pour oser, timidement, pavoiser les façades de nos logements de nos couleurs? La République est aussi un contenu en termes de valeurs qu’une catégorie de l’imaginaire qui se nourrit de symboles. Il faut, comme l’écrit JP Salazar, convenir que "la République est une forme forte de politique, une violence même faite au vivre-ensemble". La République ne peut plus être le lieu neutre du "venez comme vous êtes". L’État a trop mis en avant sa neutralité. Au point de ne plus offrir de contenu éthique, de chemin vers la vie bonne. Au point de ne plus offrir de vie collective riche, de ne plus constituer une transcendance. Celle là même qui permet de se dépasser et d’être meilleur. Il faut enseigner et assumer la vertu civique, dont Vauvenargues écrit qu’elle se confond avec "la préférence de l’intérêt général au particulier". C’est l’exemple que nous offre la joie de Patrice Quarteron. La joie de faire gagner son pays. Mais il est vrai que l’État Français a été trop laïque vis-à-vis de lui-même, autorisant et protégeant tous les cultes sauf celui de l’État, et que, réduit à un guichet de prestations et à un ensemble de procédures, il ne peut susciter affection et allégeance.

    Laissons le french bashing aux ennemis de la France, assumons d’aimer la France. Le patriotisme républicain s’apprend, s’il s’enseigne. Associons-le à la bravoure, à la victoire. Il faut redonner le goût d’aimer la France, ailleurs que lors des veillées funéraires. Apprenons à servir plutôt qu’à se servir, au sens de Bernanos, c’est-à-dire en "gardant vis-à-vis de ce qu’on sert une indépendance d’esprit absolue. C’est la règle des fidélités sans conformisme, c’est-à-dire des fidélités vivantes". Dans le même ordre d’idée, Mark Twain définissait le patriotisme comme le fait de "défendre son pays en toute circonstance, et son gouvernement, seulement quand il a raison".

    Au final, soyons humbles. Contentons nous de demander pour la France ce que Houria Bouteldja ressent et exige pour l’Algérie.

    http://resistancerepublicaine.eu/2017/07/30/quand-patrice-quarteron-donne-une-lecon-de-patriotisme-a-ceux-qui-haissent-la-france/

    Ce n’est pas la première fois que P. Quarteron démontre ainsi son amour pour la France et fustige sur les réseaux sociaux les CPF qui crachent dessus. Il est bien plus digne de nous représenter que certains sportifs. Quand on pense que toute la racaille veut que Benzema revienne en équipe de France… Je préfère un million de fois Patrice Quarteron.

     

  • Terrible offense impardonnable!

    Croira-t-on une seule seconde que le président de la République n’ait pas en main le sinistre tableau de l’état de nos Armées: soldats littéralement épuisés, casernes démunies, matériels obsolètes, à qui on n’a pas prévu de remplaçants, reliquats dangereusement vieillissants de coupes budgétaires successives? L’écart entre les besoins et les moyens se chiffre à plusieurs milliards.

    Qu’on ne blâme donc pas dans ces conditions le chef d’état-major d’avoir, devant la représentation nationale, dit vertement qu’il se sentait trahi, quand même le président macronien de la commission de la Défense de l’Assemblée déclare ce 14 juillet regretter les choix budgétaires du gouvernement. Le général de Villiers a parlé au nom de l’ensemble des soldats de notre pays. C’était son devoir. Mais il a fait davantage: il a parlé au nom de la Nation tout entière. Ce sera sa gloire. Car l’Armée demeure le bras armé de la Nation. Ainsi en va-t-il –il faudrait que M. Macron le comprenne vite, très vite même– depuis la Révolution française et la naissance, face à l’ennemi, de cette armée du peuple qui, tant de fois, étonna l’univers.

    Il ne suffira donc pas au président de la République de taper du poing sur la table, comme un enfant gâté se fâche tout rouge dans un énième caprice. Les Armées françaises, comme la Nation, ont besoin que le chef de l’Etat se pénètre de cette réalité terrible et incontournable: nous sommes en guerre. Une guerre nouvelle aux fronts multiples et mouvants. Une guerre totale car notre ennemi, l’islamisme conquérant, se sent porté par le vent de l’Histoire et qu’il a décrété notre soumission ou notre anéantissement. Il n’existe aucune alternative: nous devons gagner cette guerre et pour cela déployer les moyens nécessaires aux succès de nos armes.

    Dans la violence du propos se cache une de ces fautes qui ne s’effacent pas

    Voilà pourquoi l’humiliant rappel à l’ordre de ce 13 juillet est une offense sans nom. Quand on connaît le sens du sacrifice, quand on mesure le prix du sang qu’ont juré de verser nos soldats pour notre Liberté, on ne s’adresse pas à eux en les accusant "d’indignité" et de "mauvaises habitudes", on ne remet pas en cause leur "sens du devoir" ni leur "sens de la réserve".

    Cette blessure restera béante car, dans la violence du propos, en plein temps de guerre, se cache une de ces fautes qui ne s’effacent pas.

    http://www.valeursactuelles.com/societe/loffense-faite-aux-armees-86421

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    Cela me rappelle ce chant, appris à l'école communale... il y a bien longtemps

    LE CHANT DU DEPART

    La victoire en chantant nous ouvre la barrière.
    La liberté guide nos pas,
    Et du Nord au Midi la trompette guerrière.
    A sonné l'heure des combats.
    Tremblez, ennemis de la France!
    Rois ivres de sang et d'orgueil!
    Le peuple souverain s'avance:
    Tyrans, descendez au cercueil!
    Refrain: La République nous appelle,
    Sachons vaincre ou sachons périr:
    Un Français doit vivre pour elle,
    Pour elle un Français doit mourir!

    La mère d'une famille:
    De nos yeux maternels ne craignez pas les larmes;
    Loin de nous de lâches douleurs!
    Nous devons triompher quand vous prenez les armes.
    C'est aux rois à verser des pleurs.
    Nous vous avons donné la vie,
    Guerriers! Elle n'est plus à vous;
    Tous vos jours sont à la patrie:
    Elle est votre mère avant nous!

    Deux vieux hommes:
    Que le fer paternel arme la main des braves!
    Songez à nous, au champ de Mars;
    Consacrez dans le sang des rois et des esclaves.
    Le fer béni par vos vieillards;
    Et rapportant sous la chaumière.
    Des blessures et des vertus,
    Venez fermez notre paupière.
    Quand les tyrans ne seront plus!

    Un enfant:
    De Barra, de Viala, sort nous fait envie:
    Ils sont morts, mais ils ont vaincu.
    Le lâche accablé d'ans n'a point connu la vie;
    Qui meurt pour le peuple a vécu:
    Vous êtes vaillants, nous le sommes:
    Guidez-nous contre les tyrans;
    Les républicans sont des hommes,
    Les esclaves sont des enfants!

    Une épouse:
    Partez, vaillants époux, les combats sont vos fêtes,
    Partez, modèles des guerriers.
    Nous cueillerons des fleurs pour enceindre vos têtes,
    Nos mains tresseront vos lauriers.
    Et, si le temple de mémoire
    S'ouvrait a vos mânes vainqueurs,
    Nos voix chanteront votre gloire,
    Nos flancs porteront vos vengeurs. Refrain:

    Une jeune fille:
    Et nous, sœurs des héros, nous, qui de l'hymène
    Ignorons les aimables nœuds,
    Si pour s'unir un jour à notre destinée
    Les citoyens forment des vœux,
    Qu'ils reviennent dans nos murailles
    Beaux, de gloire et de liberté,
    Et que leur sang dans les batailles
    Ait coulé pour l'égalité.
    Refrain:

    Trois guerriers:
    Sur ce fer, devant Dieu, nous jurons à nos pères,
    A nos épouses, à nos sœurs,
    A nos représentants, à nos fils, à nos mères
    D'anéantir les oppresseurs.
    En tous lieux, dans la nuit profonde
    Plongeant l'infâme royauté,
    Les Français donneront au monde
    Et la paix, et la liberté.

     

  • SANTE: Changez les draps du lit toutes les semaines!

    Il faut bien l’avouer, il y a peu d’endroits sur Terre où l’on est aussi bien que dans son lit ! Se coucher sur un matelas bien confortable entouré de draps doux et propres est en effet une sensation des plus agréables.

    Pourtant, l’étude de Philip Tierno, microbiologiste et chercheur à l’université de News York, devrait vous faire voir votre lit d’un autre œil. Ce dernier s’est en effet penché sur la fréquence idéale pour changer ses draps et ce qu’il y a parfois retrouvé peut faire peur !

    C’est dans une interview accordée au Business Insider que le scientifique s’est confié sur ses travaux. Selon Philip Tierno, un être humain passe en moyenne un tiers de sa vie au lit. Pour y dormir, mais également pour y transpirer puisque chaque année, un lit emmagasinerait 100 litres de sueur en moyenne.

    Mais le scientifique a également relevé d’autres traces peu ragoûtantes en analysant les draps de personnes volontaires pour participer à ses travaux pendant 20 ans.

    Selon Philip Tierno, il est fréquent de retrouver des traces de terre, d’huile, des acariens, du pollen et même parfois des restes de matières fécales animales dans nos draps. Au total, ce sont plus de 16 variétés de microbes qui ont été recensés par le scientifique.

    Fort de ce constat, le chercheur nous conseille donc de changer de draps toutes les semaines et de changer toute sa literie tous les 10 à 15 ans. Si ce n’est pas le cas, il est fort probable de développer des allergies même pour les personnes qui n’ont pas un forcement de prédispositions à la base.

    Le microbiologiste a déclaré que l'accumulation de microbes et de bactéries indésirables devient "signicative" en moins d'une semaine.

    Mais aussi: Tierno affirme que la gravité joue un rôle important dans la processus de souillure des draps: "Tout comme Rome a été enterré par les débris avec le temps et la gravité, la gravité est ce qui enferme toutes les matières dans votre matelas“.

    Il n'est pas le premier à soulever les répercussions pour la santé d'une mauvaise hygiène des draps. Mary Malone, une experte de la lessive chez about.com, a précédemment suggéré que de ne pas changer ses draps pendant de longues périodes de temps pouvait mener à une série de problèmes de santé, tels que des plaies infectées qui s'infectent toujours un peu plus, ou le pied d'athlète et autres champignons.

    Elle a expliqué que lorsque nous dormons, nous continuons de transpirer, ce qui signifie que les fluides corporels sont relâchés.

    "Il est possible de trouver de la salive, de l'urine, des fluides génitaux et des matières fécales dans les fibres", a-t-elle déclaré à ATTN.

    "Le nettoyage peu fréquent des draps et des taies d'oreiller permet aux fluides de s'infiltrer dans les oreillers et les matelas, et ils deviennent alors beaucoup plus difficiles à nettoyer que de (simplement) les jeter dans la laveuse", a-t-elle ajouté.

    Ce texte initialement publié sur le HuffPost Uk a été adapté de l'anglais.

     

    Ouaip's: ça me défrise de lire cela…. quelle souillure, certains s'infligent!

    Plus d'une semaine? cela m'est (très rarement) arrivé…. faudrait que je sois dans un carcan de plâtre et personne pour me changer les draps!

     

  • L'intégration des uns passe par la désintégration des autres.

    Bac : une correctrice dénonce la médiocrité des copies et l’obligation d’augmenter les notes

    Dans un post publié sur Facebook, une correctrice du bac de français se désole du niveau des copies et de l’obligation qui lui est faite d’augmenter les notes. Son message a été partagé des milliers de fois.

    Un post, intitulé "Désolation d’une correctrice du bac en détresse..", a été largement partagé sur Facebook. L’auteur s’appelle Audrey, elle est professeur de français. Dans ce texte, l’enseignante, qui a 55 copies du bac 2017 à corriger, se désole du niveau des copies et surtout que les notes soient augmentées de manière artificielle. Elle décide alors de refuser de "cautionner" les consignes qui lui ont été données d’atteindre la moyenne sur l’ensemble des copies qu’elle corrige. "Vous distribuerez vous-mêmes, en haut lieu, les notes qui arrangent votre politique" écrit l’enseignante. Découvrez l’intégralité de son message.

     "Je corrige des copies de l’écrit du bac de français pour des séries technologiques. C’est affligeant de médiocrité. Dans 90 % des cas les méthodes ne sont pas appliquées, les réponses ne sont pas trouvées, les textes ne sont pas compris, les outils d’analyse ne sont pas connus, pas utilisés, l’expression est déplorable avec beaucoup de phrases sans verbe, l’orthographe est un lointain souvenir d’une autre époque, les majuscules… un soldat inconnu.

    Sincèrement je jette les points, histoire d’en mettre. Parce qu’il faut le savoir, la commission d’entente EXIGE que mon paquet de 55 copies dont certaines font 15 lignes ait 10 de moyenne.

    Si je n’atteins pas ce quota, mes notes seront augmentées. Alors à quoi bon? À quoi bon passer plus de temps sur une copie que l’élève lui-même ? À quoi bon toute l’année transmettre conseils, leçons, connaissances? À quoi bon exiger rigueur et culture ? Et surtout comment faire comprendre que ce lynchage du niveau du bac affaiblit nos jeunes pour l’avenir? Pour les exigences de concours et de métiers où, oui, c’est dingue non, il faut savoir écrire, raisonner et analyser. Pauvre France… Pauvre éducation… " […]

    etudiant.lefigaro

    COMMENTAIRE D'UN PROF

    Je me souviens d'une réunion d'harmonisation BTS qui a eu lieu en 2015. Les moyennes de nos douze commissions évoluaient autour de 8/20. Il nous a été demandé de remonter ces moyennes jusqu'à un seuil minimal de 12/20. Bronca. Pressions. Intimidations. Menaces. Certaines commissions ont rajouté 4 points à tout le monde. D'autres ont transformé des 12/20 en 20/20 pour ne pas avoir à remonter les notes les plus faibles. Ceux qui ont refusé n'ont pas été autorisés à quitter la salle et ont du justifier individuellement chacune de leurs notes devant leur Inspecteur. Trois jurys ont maintenu leurs notes : ils ont tous fait l'objet d'une inspection-sanction dans l'année qui a suivi. L'un d'entre eux a perdu son service en BTS. Depuis cette année, la commission d'entente a donné la consigne d'éviter de délivrer les notes de 7/20, 8/20 et 9/20. Les candidats qui méritent ces notes devront être sanctionné par un 6/20 ...ou bien recevoir automatiquement un 10/20.

    Une mère

    Ca fait vingt ans que c'est comme ça.

    Il y a ce qui s'appelle pudiquement des "commissions d'harmonisation" où les correcteurs regroupent leurs copies et, recoupant la moyenne de leurs corrections, tirent les notes vers le haut de la moyenne du correcteur la plus haute. Ca, c'est le principe en vigueur depuis un bail. Maintenant il y a d'autres pratiques: la consultation du dossier de l'élève. Je connais le cas vécu d'un gars qui s'est planté le jour du bac et n'a pas fait un exercice noté sur six. Sa note maximale ne pouvait donc pas en toute logique dépasser 14. Or il a eu 16. "On" m'a explique que cela était possible: la commission regarde les dossiers des élèves et "sur-note" en fonction de la moyenne de l'élève pendant l'année. Dans notre cas le gars avait 17 de moyenne sur l'année et ils lui ont mis 16.

    Une autre maman

    Ce qui m'inquiète le plus ce n'est pas le français ou les maths. Non, je pense que j'arriverai à combler le retard. C'est plutôt l'Histoire Géographie qui me préoccupe. Car j'ai pu voir que c'est à travers cette matière que se distille toute la perfidie du système éducatif. Toute cette année (et l'année dernière) j'ai lutté contre la propagande de l'éducation nationale.

    Quelques exemples: les "Celtes étaient des migrants" comme ceux d'aujourd'hui, dans la période des guerres de religion les catholiques étaient forcément les méchants et ils ont tué les "centaines de milliers" de gentils protestants, les Rois de France étaient tous des "criminels", la Révolution Française s'est faite en douceur et le plus naturellement du monde, rien sur Louis XVII, Napoléon est quasi inexistant, Napoléon III est inconnu, Pétain n'est pas cité en tant qu'acteur de la 1ere guerre mondiale et la France (à l'issue de la 2nde guerre mondiale) fut libérée le jour du débarquement en Normandie... C'est donc bien en histoire géo que je rame le plus.

    Par contre les chansons de John Lennon et Bob Dylan ils les connaissent par cœur!

    ET POUR FINIR ET AFIN D'ENFONCER LE CLOU

    mais, c'est effrayant!!!!!

     

     

  • Vaccins: voici la vérité (remplacez Italie par France)

    Demain, onze vaccins obligatoires: Agnès Buzyn aura-t-elle le courage de sa collègue italienne?

    Beatrice Lorenzin, 45 ans est la ministre italienne de la Santé depuis avril 2013. Elle est actuellement confrontée à des difficultés vaccinales qui ne sont pas sans rappeler celles abordées par Agnès Buzyn, nouvelle ministre française de la Santé, dans l’étrange entretien-coup de sonde qu’elle vient d’accorder au Parisien 1. Pour sa part Mme Lorenzin a le courage de parler sans fard, commente ses décisions et s’en  explique au Quotidien du Médecin (Ariel F. Dumont). Extraits :

    "En Italie, certaines pathologies qui avaient quasiment disparu comme la rubéole, la coqueluche, la poliomyélite sévissent à nouveau. Nous avons en face de nous, une société diverse d’un point de vue social avec des familles jouissant d’un bon statut social qui refusent de faire vacciner leurs enfants. C’est inacceptable, un adulte ne peut pas mettre en danger la vie de ses propres enfants et celles des autres au nom de croyances dénuées de fondements scientifiques. Les vaccins permettent de sauver de nombreuses vies et on ne peut pas accepter que la couverture vaccinale au niveau national chute en dessous du seuil de protection. Ce qui malheureusement est le cas et pas seulement en Italie.

    " Il y a comme une sorte de sous-culture en Italie qui pousse une partie de la population à refuser la vaccination pour des raisons absurdes. Je pense aux personnes qui dénient les affirmations et les résultats scientifiques et déclarent que tel ou tel vaccin provoque l’autisme par exemple. Mais je pense aussi aux enfants atteints d’un déficit immunitaire qui ne peuvent pas être vaccinés et qui sont condamnés à une sorte d’isolement social. Je pense aussi aux hommes devenus stériles à cause des oreillons, aux femmes enceintes qui attrapent la rubéole et perdent leur bébé. Ce sont des situations inacceptables aujourd’hui. Les oreillons par exemple avaient disparu en Italie depuis trente ans. Cette maladie est de retour à cause de la chute de la couverture vaccinale. Il faut agir et vite, combattre la désinformation, sévir contre les détracteurs des vaccins. "

    LES ÉGOÏSTES SONT PARTOUT!!!!

    Faux certificats médicaux

    Ce ne sont pas là que des mots. Nous rapportions il y a peu que le gouvernement italien avait adopté vendredi 19 mai un décret-loi rendant obligatoires douze vaccinations. Ces immunisations seront dorénavant nécessaires pour l’inscription des enfants en crèches ou à l’école maternelle. A partir de 6 ans, âge de la scolarisation obligatoire, les parents des enfants non vaccinés devront payer de fortes amendes (entre 500 et 7 500 euros). Les parents réfractaires seront également signalés au tribunal des mineurs et pourront être temporairement déchus de leur autorité parentale

    "Ce décret rend obligatoires certains vaccins qui étaient jusqu’à présent seulement conseillés [comme ceux contre la rougeole ou la méningite] " a déclaré le chef du gouvernement, Paolo Gentiloni, à l’issue du conseil des ministres.  Cette décision politique a été prise après l’émergence d’une vague rougeoleuse dans le pays.

    "C’est un message très fort à la population " s’était alors réjoui Beatrice Lorenzin, qui faisait pression depuis des semaines pour cette mesure. Celle-ci était contestée (en partie) par sa collègue de l’Education et (avec vigueur) par le " Mouvement 5 étoiles " qui estime que cela constitue " un cadeau à l’industrie pharmaceutique".

    Pour débusquer les parents qui feraient de la " voltige anti-vaccins " et les médecins complaisants (salopards et escrocs en plus!!!) prêts à signer de faux certificats, le ministère de Mme Lorenzin annonce des contrôles perlés et ponctuels dans les établissements italiens. La ministre française de la Santé sera-t-elle sur la même ligne, aura-t-elle la même courageuse détermination que sa collègue italienne ?

    1 " Rendre obligatoire onze vaccins ? Le piège s’est déjà refermé sur la ministre Agnès Buzyn " Journalisme et santé publique du 16 juin

    https://jeanyvesnau.com