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Education - Page 54

  • "Les mineurs étrangers coûtent 1 milliard d’euros par an aux départements"

    Dominique Bussereau est président LR de l’Assemblée des départements de France (ADF) et président du conseil départemental de Charente-Maritime. Il tire la sonnette d’alarme car, selon lui, le nombre de prises en charge des mineurs étrangers isolés explose partout en France et les structures sont en voie de saturation.

    Dominique BUSSEREAU. – Nous sommes confrontés à des difficultés croissantes dans la prise en charge des mineurs étrangers non accompagnés. C’est une situation d’urgence. Le chiffre de 13 000 mineurs en 2016 a presque doublé en un an. Au niveau national, cela représente une hausse de 30 % à 40 %. Dans mon seul département de Charente-Maritime, nous sommes passés de 12 cas en 2012 à 240 aujourd’hui. Ce chiffre progresse au rythme de dix accueils par semaine. Sans compter les jeunes majeurs que nous prenons en charge parce que nous sommes parfois dans l’impossibilité de prouver qu’ils sont mineurs.

    En fin d’année, les départements auront probablement atteint le cap de 20 000 accueils de mineurs, auxquels il faut ajouter environ 5 000 jeunes majeurs. Cela représente un coût global annuel d’un milliard d’euros, sachant que certaines prises en charge sont prolongées durant trois ans.

    Nous avons noté que ces jeunes arrivent en France via des réseaux de passeurs. Ils se présentent avec des fiches plastifiées déjà prêtes, contenant les noms et les numéros de téléphone de nos travailleurs sociaux.

    (….) Quel est le périmètre d’une prise en charge départementale?

    Les mineurs étrangers isolés sont hébergés en foyers, internats, hôtels ou via des familles volontaires, plutôt rares. Ils sont également nourris, habillés, soignés et éduqués. En vérité, puisqu’ils n’ont rien, leur existence est totalement prise en charge. Pour chaque département, cela représente environ 50 000 euros par an et par individu en moyenne.

     (…) Le Figaro

     

     

    Glou, glou, glou: la France coule

    Puisqu'il y a tant d'argent à dépenser:

    Ben en ce cas pourquoi on retire 5 euros mensuels aux APL?

    Pourquoi on ne revalorise pas les retraites?

    Pourquoi on brade le patrimoine?

    Mais alors ce serait voulu, délibéré, calculé, programmé, organisé?!

     

  • Arts divinatoires: une escroquerie à cinq millions (de victimes)

    Je rappelle que l'association INAD fait payer une forte adhésion aux voyants pour qu'ils soient reconnus “honnêtes“ et “sérieux“; c'est même une très forte somme!!!

    Ils m'ont a plusieurs reprises écrits pour me dire de prendre “leur protection“!!! Surtout, les voyants indiqués comme “sérieux“ sur leur site ne le sont que parce qu'ils ont payés une adhésion de plusieurs centaines d'euros par an… et, à renouveler tous les ans: Donc, prudence.

    Ne croyez pas votre “copine“ qui vous donne un numéro: vérifiez son degré d'intelligence avant de la croire! (désolée d'être abrupte… mais, j'ai tout entendu en 35 ans de métier!!!).

    Ils se disent voyants, marabouts, ou encore guérisseurs. Derrière leur description parfois amusante se cache une réalité bien plus trash : des dizaines de milliers de personnes victimes d'escroqueries. Enquête sur des gens qui ont les boules.

    Paris. Avril 1986. C’est décidé, Christine*a choisi de franchir le cap. Pour la première fois, elle va se rendre chez un voyant. Mère de quatre enfants, elle vient tout juste d’acheter un appartement avec son mari. Or, celui-ci vient tout juste de quitter le domicile conjugal. La situation lui donne encore la nausée. Et c’est avec une boule au ventre qu’elle foule le trottoir de la rue Faubourg Saint-Martin afin de rencontrer l’homme dont le cabinet figurait sur un magazine d’astrologie.

    Un mariage, un endettement

    Le voyant sort un jeu de tarot et lui demande une somme équivalente à 300 euros pour lui garantir " le retour de l’être aimé ". Ne pouvant concevoir une vie sans conjoint, elle ne se fait pas prier et le paie rubis sur ongle. Rebelote toutes les trois semaines à chaque consultation. Hasard ou coïncidence, son mari est de retour le 7 septembre. Sauf que le voyant oublie d’apporter une petite précision : le conjoint de Christine semble développer une indifférence totale à l’égard de sa femme. " Je n’étais plus qu’une étrangère pour lui ainsi que pour mes enfants ", confie Christine. La méthode de travail de son voyant a toujours été un mystère pour elle. " Il me répétait toujours qu’il travaillait en équipe et qu’il allait me la faire rencontrer. Cela ne s’est jamais produit. " Pourtant, le voyant la rassure et lui martèle que les sentiments de son mari sont toujours présents. Effectivement, un changement s’opère en début d’année 1987. " Il était beaucoup plus affectueux ", confirme Christine. Mais les années passent et sa situation économique se détériore fortement. Tant bien que mal, elle continue de payer chaque consultation. Et finit par demander le divorce en 2002.

    Comme Christine, ils espéraient trouver le conjoint parfait, le retour de l’être aimé, ou un  jour de fortune. Ils se sont retrouvés sans rien dans les poches. Mais les consultations de voyance n’ont rien d’insolite. Au contraire, elles se déroulent souvent de la même manière : créer l’angoisse chez le patient, le persuader qu’un envoûtement s’est abattu sur lui, camoufler la contrepartie financière en incantation et le tour est joué. Aujourd’hui, on ne compte plus le nombre de victimes de ces pratiques, qui prolifèrent depuis quelques années. Si l'INSEE répertorie " seulement  " 2 300 entreprises d'arts divinatoires, ce sont bel et bien des dizaines de milliers de voyants qui exercent en France en profitant des personnes seules ou psychologiquement fragiles.

    "Le monde de la voyance est composé de 70% à 95% de charlatans", estime Youcef Sissaoui, président de l’Institut national des arts divinatoires (INAD). Assis dans son vaste bureau, il passe ses journées à recenser toutes les escroqueries liées aux arts divinatoires. Sissaoui en dénombre plus de cinq millions en France, entre 2010 et 2014. "Les premières victimes sont les personnes seules, malades ou retraitées", poursuit le quinquagénaire. La technique est souvent la même : proposer une consultation téléphonique à un euro symbolique puis demander les coordonnées bancaires des clients. "Le téléphone est canal propice à la manipulation, notamment pour faire de la "magie cérémoniale", continue-t-il, en citant une expression répandue chez les marabouts. Selon lui, une consultation ne doit pas durer plus de dix minutes car le marabout connaît au préalable la raison de votre présence. " Il faut se méfier de celui qui demande impérativement de l’argent. C’est contraire à leur éthique ", avertit le président de l’association.

    Marie-Ange, Channel et Canal +

    Ces "brouteurs", comme il les appelle, on les retrouve en masse sur des plateformes en ligne telles que marabouts.com, Wengo ou Cosmoplace. Opérant par consultation privée, les forfaits peuvent grimper jusqu’à 700 euros par mois. " Ce qui n’empêche pas les gens de devenir addicts ", commente Youcef Sissaoui. Les plateformes dégagent des flux financiers énormes à l’image de Wengo qui s’est spécialisée dans le consulting et qui propose également  des services de voyance. "Suite à une très douloureuse séparation sentimentale, je suis tombée "dans le piège" de Wengo. Une addiction qui m'a coûté plus de 5 000 euros, sans compter les faux espoirs ", peut-on lire dans la rubrique " commentaires" du site de l’entreprise. On retrouve également des témoignages de la part d’anciens collaborateurs. "Travaillant sur cette plate-forme, je suis dégoutée de leur système qui profite de la détresse des consultants", affirme une voyante sur le site de l’INAD, assurant par la suite avoir quitté son job parce qu’elle refuse d’être perçue comme une escroc. "La voyance est une véritable vache à lait et sa pratique  anarchique, dépourvue d'éthique et de sens moral Wengo est une véritable vache à lait", estime Youcef Sissaoui. La plateforme, qui appartient au groupe Vivendi (et détient entre autres Canal +, ndlr), " agit comme un véritable lobby ", et procède " régulièrement à des abus depuis le départ de son ancien responsable Patrick Amiel " poursuit-il.

    Outre l’arnaque de la voyance en ligne, la consultation en cabinet compte parmi ses praticiens un bon nombre d’imposteurs. Victime d’une escroquerie de 19 000 euros, Sonia* a accepté de témoigner pour cafébabel. L’histoire débute le 29 avril, alors qu’elle se promenait dans un centre commercial de Créteil, " lorsqu’une femme d’un certain âge m’interpelle soudainement pour me dire qu’un sort a été jeté sur ma mère ", souligne-t-elle. Intéressée, elle paie trente euros pour en savoir plus.

    La voyante, qui prétend s’appeler Marie, lui annonce voir en elle un blocage lié aux hommes. Sonia n’étant pas mariée et n’ayant pas d’enfant y voit là un signe. Au fil de la discussion, la voyante annonce que le désenchantement de la mère coûterait 1000 euros. " Elle m’a mis en confiance et m’a rassurée en prenant mon numéro de téléphone. Elle me répétait de ne pas m’inquiéter et qu’elle allait bientôt me rappeler. " Sonia n’est pas totalement convaincue mais lui donne quand même 400 euros. Le soir même, la voyante adresse un coup de fil à sa cliente et la met en relation avec une collègue " Marie-Ange " qui parle mieux français. Elle propose alors à Sonia une consultation de voyance par téléphone. Les trois femmes conviennent d’un rendez-vous pour le lendemain. On demande à Sonia  d’apporter avec elle une liste de toutes ses affaires de valeur dans le but de réciter des prières avec. Aucune demande d’argent n’est formulée jusque-là. Quelques jours plus tard, les deux voyantes déclarent qu’une personne a voulu faire du mal à sa mère et a enterré quelque chose dans un cimetière. De plus, elle aurait dormi sur des biens de valeur pour que le sort se réalise. " Elles me demandent ensuite combien je peux donner pour sauver ma famille ", confie-t-elle. Marie-Ange prend les choses en main et révèle à Sonia qu’elle a pour habitude de collaborer avec la ville de Lourdes et notamment avec le père Antonio " qui m’a affirmé après l’avoir contacté trop tardivement qu’il ne faisait pas ce genre de choses ", regrette la jeune femme. Mais elle leur faisait confiance. " Ce sont des femmes assez âgées et elles sont croyantes. Je peux leur faire confiance ", se dit-elle, avant de leur annoncer qu’elle possède 19 000 euros sur son compte bancaire. C’est depuis ce jour que débute le harcèlement. " Elles m’appelaient tous les jours et me demandaient si j’avais fait les démarches pour retirer l’argent tout en m’interdisant d’en parler à qui que ce soit afin que la "guérison" puisse fonctionner ", confie-t-elle.

    Une fois l’argent donné (en liquide), une relation de confiance s’installe entre les trois femmes. "Elles m’ont même amenée au restaurant", s’étonne-t-elle. Les voyantes vont même jusqu’à lui demander des cartes bancaires. Encore une fois, Sonia fait confiance. À sa grande surprise, son compte en ligne affiche des factures liées à des enseignes plutôt atypiques pour le domaine de la voyance : Yves Rocher, Channel ou encore Hermès. Quelques achats plus tard la jeune femme décide de porter plainte. " J’ai gardé contact avec ces femmes, sous demande de la police. Aujourd’hui je suis interdit bancaire et j’ai plus de 20 000 euros de dettes ", raconte Sonia. Elle n’a pas pu livrer l’identité des arnaqueuses. La poursuite judiciaire est donc impossible.

    Lacunes juridiques

    "Il n’existe pas de contrôle, de surveillance des activités dans le domaine des arts divinatoires", atteste Youcef Sissaoui. En effet, jusqu'au 1er mars 1994, l'exercice de la voyance était un délit inscrit dans le Code pénal. Depuis l'abolition de cette loi, la voyance n'est pas contrôlée. " Les voyants utilisent toujours un nom d’emprunt afin d’éviter d’être poursuivi", poursuit le président de l’INAD en faisant référence à de nombreuses interventions réalisées auprès des différents gouvernements dans le but de les éclairer sur le sujet. Ne sachant pas quoi faire, Sonia décide de contacter l’INAD afin de demander conseil. L’association, qui compte des avocats parmi ses membres, aide les victimes à trouver des solutions en les accompagnant en justice. " On écrit un rapport au procureur de la République, puis on confie l’affaire à nos avocats. Cela passe ensuite par un procès si l’escroc refuse de rembourser", explique son président.

    Curieusement, quand on examine dans le détail le site de l’INAD, on s’aperçoit qu’il existe un annuaire de professionnels des arts divinatoires recommandés par l’institut lui-même. On y retrouve des voyants, des médiums, des guérisseurs, des numérologues, ou encore des tarologues. "Il n’y a pas d’arnaque possible. Chaque praticien s’est engagé sur l’honneur en signant la charte de déontologie", explique Youcef Sissaoui en assurant n’avoir aucun lien avec ces personnes. Selon lui, la charte aurait même été saluée par le ministère de l’Économie et des Finances, mais il regrette de ne pas recevoir de subventions de la part de l’institution. "On fait cela bénévolement. On reçoit uniquement les dons de nos adhérents", clarifie-t-il.

    Après le décès de son ex-mari, Christine a décidé de passer à l’action. Et c’est justement vers l’organisation de Youcef Sissaoui qu’elle s’est tournée. " J’ai gardé tous mes justificatifs de carte bancaire que j’ai  transmis par la suite à l’INAD ", révèle-t-elle avec fierté. Son président contacte aussitôt l’escroc et encourage la victime à porter plainte pour se faire rembourser. Victime de recel et d’abus de confiance de la part de son voyant, Christine vient d’envoyer la somme de 1060 euros à l’INAD afin d’essayer de se défendre. Au total, elle aura dépensé près de 20 000 euros en consultations depuis 2002, et 50 000 depuis sa rencontre avec le voyant trente ans auparavant. Habitué à lire l’avenir, il n’a cependant pas pu prévoir le sien : un procès est prévu à son encontre.

    http://www.cafebabel.fr/style-de-vie/article/arts-divinatoires-une-escroquerie-a-cinq-millions-de-victimes.html

     * Les prénoms ont été modifiés

  • Qu'est ce que on peu faire des gens élevés comme ça quand ils nous envahissent?

    https://www.h24info.ma/maroc/auteurs-dactes-zoophiles-15-jeunes-attrapent-rage/

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    A Khémisset, un chien enragé s’introduit dans l’hôpital provincial et s’attaque à une dizaine de personnes

    Alors que dans d’autres contrées, cette maladie infectieuse, transmissible à l’être humain par certains animaux (chiens, renards, chats, rats, etc.) qu’est la rage a été éradiquée, chez nous elle a encore de beaux jours devant elle. A Khémisset, dernièrement, un évènement fâcheux a fait surgir cette amère vérité. En effet, un chien enragé s’est introduit dans l’hôpital provincial et a mordu une dizaine de personnes. Sans la vigilance des agents de sécurité, qui ont pu éviter une cata de justesse, en abattant l’animal, on aurait pu assister à une véritable tragédie dans la capitale des Zemmours. Les blessés ont été aussitôt conduits aux services vétérinaires dépendant de la municipalité de la ville pour y subir un traitement antirabique et mis sous surveillance. L’été au Maroc reste une période propice à ce genre d’incidents en l’absence d’une stratégie bien définie de la part des autorités quant à cette calamité qui continuera à sévir tant que le laxisme durera. 

     La rage est une maladie virale causée par un virus (du genre Lyssavirus) qu’on retrouve dans la salive de l’animal malade, et donc la transmission se fait, le plus souvent, par contact avec la salive de l'animal infecté, après une morsure ou une griffure profonde.

     Parmi les animaux susceptibles de transmettre la rage, les chiens sont les plus dangereux car ils sont principalement à l’origine des cas mortels de rage humaine et représentent jusqu’à 99% des cas de transmission à l’homme. Chaque année, l’attention est portée sur ce fléau à travers la Journée mondiale de lutte contre la rage célébrée tous les 28 septembre.

     En 2016, une table ronde a été organisée par l’ONSSA en partenariat avec l’Institut agronomique et vétérinaire Hassan II pour débattre de la problématique de la rage et au cours de laquelle, le directeur des services vétérinaires de l'ONSSA, Abderrahman El Abrak, a rappelé que plus de 300 cas de rage sont enregistrés annuellement chez les animaux au Maroc, et une vingtaine de cas de décès chez l’homme sont recensés régulièrement dans le Royaume. 

     Cette table ronde avait été aussi l’occasion pour parler des 3 axes principaux d’une stratégie élaborée par les services sanitaires et vétérinaires : le premier axe porte sur la vaccination des chiens à propriétaires, sachant que l’ONSSA organise annuellement une campagne de vaccination gratuite au profit des propriétaires de chiens, surtout dans le milieu rural, afin d’arrêter le cycle du virus et éviter la propagation de la maladie entre les chiens. Le deuxième axe concerne l’abattage des chiens errants considérés comme les principaux vecteurs de transmission de la maladie. Enfin, le troisième axe consiste en la sensibilisation des citoyens du danger de cette maladie qui touche davantage le milieu rural avec 81% des déclarations moyennes de cas de rage entre 2004 et 2010, selon l'ONSSA.  

     Toutefois, l’idée d’abattre les chiens errants a fait des ravages. En effet, les autorités municipales marocaines abattent et empoisonnent chaque année des chiens errants. Par exemple à Ksar El Kébir, durant les nuits du 22 au 25 mars 2016, les habitants avaient assisté à l’abattage de chiens, tués par balles en pleine rue et leurs cadavres ont été mis dans des camions-bennes et jetés ensuite on ne sait où (généralement dans des dépotoirs publics), à la proie de charognards qui auraient très bien pu contracter le virus mortel et le transmettre à leur tour. 

     L’opération avait été annoncée quelques jours auparavant par la mairie évoquant l’abattage de chiens errants pour des "problèmes de santé publique et de sécurité des habitants". Cette barbarie avait scandalisé l’opinion publique et plus particulièrement l’Association marocaine de défense des animaux et de la nature qui avait été reçue, en avril 2016, à l’ambassade du Maroc à Paris, pour dénoncer de telles opérations et proposer des solutions à la fois moins cruelles et plus durables. 

     Protéger les citoyens de la rage, c’est d’abord protéger les animaux qui nous entourent de cette infection. Cela dit, avoir recours à des actes indignes comme l’abattage des chiens est loin d’être une solution efficace contre la rage. La vaccination et la stérilisation en premier lieu des chiens et chats errants constituent des solutions rationnelles et une stratégie à même d’éradiquer ce fléau. 

    http://www.libe.ma/La-rage-fait-rage_a88559.html

     

     

  • Le QI des Français a baissé... voici pourquoi

    Un migrant veut un logement "tout de suite", il incendie la mairie d’Annecy. 100000€ de dégâts

    On va dire que je m’acharne sur les migrants, que dans le fond ce sont de pauvres bougres fuyant dictature, misère et ayant d’après les "Pravdas" des diplômes longs comme des bras. Ils seraient d’après eux docteurs renommés, physiciens, avocats, PDG d’entreprises côtés au NASDAQ, chercheurs dans les maladies génétiques ou ingénieurs. En fait nous, Français, sommes des cons, nous refusons la crème de la crème, des chances pour la France, des gens sur-éduqués, sur-socialisés. Tout ce qui visiblement nous manque.

    Plus c’est gros, plus ça passe. Je connais le mépris des élites mondialisées vis-à-vis du peuple de France mais il y a plus que ça dans leurs écris, il y a comme une totale impunité faisant de nous des moutons croyant la moindre divagation d’un militant du "vivre-ensemble", du remplacement des "gaulois" par des populations totalement étrangères à nos us et coutumes. Crachant sur notre histoire et arrachant notre générosité. Notre système social auquel je souscris de moins en moins étant donné qu’il appelle à la paresse et non à une aide ponctuelle dans la difficulté, a pour origine d’apporter une main tendue à nos nationaux et non aux premiers venus d’un pays autre.

    Nous n’avons aucune obligation envers ces gens, aucune. Les anglais eux qui ont toujours privilégiés les leurs, n’ont pas ces états-d’âmes. Ils ne veulent pas de tous ces génies et nous demandent de faire la Police, de les arrêter à nos frontières. Personne à Londres ne manifeste pour ces intrus au contraire de nos bourgeois de la Gauche caviar exigeant des papiers et des logements mais loin de leurs beaux appartements. Ce qu’ils obtiennent avec une facilité déconcertante, comprenez: on ne peut rien refuser à ces clandestins venus en toute illégalité.

    Pendant ce temps-là, les chiffres de l’hébergement d’urgence tombent, ils ont encore augmenté, près de 26% en seulement 3 ans. Aujourd’hui nous comptons plus de 770 000 demandes de SDF Français vivant à la rue, malades, sales, désocialisés, cherchant un travail, un toit et de la dignité. Des chiffres toujours plus inquiétants et des spécificités nouvelles. Nous ne sommes plus à l’époque de ce qu’on appelait quand j’étais môme du clochard un peu ermite, un peu philosophe, homme seul, mais dans une misère collective. Les familles et mineurs représentant 60% de ces demandes. Des femmes, des enfants, des jeunes, des vieillards, des classes moyennes qui s’effondrent, des travailleurs n’ayant le sou pour se loger.

    Les nôtres qu’on abandonne, qu’on jette dehors, qu’on refuse de loger ou alors dans des taudis, pour venir en aide aux nouveaux colons. A Paris, à Bordeaux, ou en Bourgogne nos collectivités locales sur ordre de l’Etat construisent de beaux logements pour ce qu’on appelle les migrants. Pour ces derniers, ils éjectent parfois les occupants de certains hébergements d’urgences comme à Nanterre. Rien n’est jamais trop. Le gîte, le couvert, et la petite allocation doivent le premier message de bienvenu face à l’envahisseur.

    A côté de ça, ceux qui parmi nos compatriotes souffrent et parfois meurent dans l’indifférence appellent le 115, le Samu social, ils s’entendent dire comme l’explique M. Florent Gueguen, le directeur de la Fédération nationale des associations de réinsertion sociale (Fnars) que leurs demandent sont refusés. Ainsi, seuls 17% d’entre eux sont hébergés.

    Malgré que nos élites cosmopolites donnent encore et toujours à ces clandestins, devenus migrants puis réfugiés et peut-être bientôt on les appellera les "messies venus sauver la France", et ce n’est jamais assez. Je prends l’exemple de ce faits-divers relaté par Valeurs Actuelles un soudanais de 28 ans à qui l’on a permis d’être réfugié ici avec tout ce que cela comporte de coût pour la collectivité, et bien parce que ce monsieur n’a pas eu de logement dans la minute, il faut bien remplir un dossier, faire des démarches administratives, il s’est cru bon de faire sa loi et ainsi mettre le feu à la mairie. Résultat 100 000€ de dégâts. Ces gens sont des sauvages, leur place n’est pas en France, ni même en Europe, elle est dans leur pays, chez eux. Ils sont inassimilables et représentent de futurs dangers pour le pays.

    Parfois on me pose la question du pourquoi de ces agissements de nos politiques. Sont-ils bêtes, fous? Un môme de 5 ans ferait différemment. Est-ce calculé? Est-ce une vision idéologique? Je pense moi qu’il s’agit d’un peu tout à la fois, moi qui ai fréquenté des années durant les institutions comme attaché parlementaire, je peux dire que les pontes qui nous gouvernent dans un autre pays n’auraient même pas la capacité de balayer les rues. Et il faut vraiment avoir été à l’intérieur pour le comprendre. Ils sont lâches, ils sont faibles, ils sont idiots (évidemment j’y inclus les femmes), mais ils continuent à nuire. Jusqu’à quand

    Source Valeurs Actuelles

    En savoir plus sur http://lagauchematuer.fr/2016/05/19/un-migrant-veut-un-logement-tout-de-suite-il-incendie-la-mairie-dannecy-100000e-de-degats/#pmyJ5q3xP0XIDoZl.99

  • Et la prononciation? un désastre, un naufrage épouvantable!....

    La faute d'orthographe ou le nivellement par le bas du français

    Par Claude Duneton

    Le niveau du français a baissé ces dernières années. L'individu francophone ayant subi depuis deux ou trois générations «une mithridatisation au pédantisme». Le chroniqueur du Figaro Claude Duneton (1935-2012) analysait ce phénomène avec humour.

    Je faisais la queue devant les guichets du RER, à la gare du Nord, à Paris, lorsque j'avisai une pancarte bleue, posée sur un pied à la manière d'un instrument de musique, qui disait: «Patientez ici qu'un guichet se libère.» Bizarre formulation! Patienter n'est pas un verbe transitif: on ne patiente pas quelque chose, ou quelqu'un. On patiente cependant quelques minutes, mais on ne patiente pas son copain - on ne patiente pas qu'il arrive. On l'attend!

    La gare du Nord est une gare internationale, la plus achalandée de France paraît-il, avec près d'un million de voyageurs chaque jour. La foule canalisée par des sangles bleues parlait des tas de langues diverses, je me suis cru un instant projeté en pays étranger avec cette pancarte insolite où l'on avait substitué «patientez que» à l'ordinaire «attendez que»... Qui donc a écrit cette ânerie? Qui a fabriqué les pancartes (il y en avait plusieurs)? Qui les a installées devant les guichets? Sûrement pas le même employé.

    Il est curieux que dans une entreprise d'État de l'envergure de la SNCF il n'y ait personne qui sache suffisamment le français - des ingénieurs, des chefs de secteur, que sais-je? - pour faire corriger une erreur aussi grossière qui ne donne pas une haute idée du niveau d'instruction du personnel, pourtant recruté sur concours. Quelle gêne!

    Le seuil du tolérable s'est abaissé

    Faut-il voir là un exemple caricatural de ce que Pierre Merle décrit dans un livre comme étant du français mal-t-à-propos (L'Archipel)? Il désigne sous ce vocable emprunté aux liaisons mal placées que faisaient les anciens ignorants: «un français mal bâti, mal fagoté, perdant comme à plaisir sa grammaire, son orthographe, son légendaire sens des nuances et le reste, un français d'à-peu-près»?.. Il est parfaitement exact que le seuil de ce qui est tolérable s'est beaucoup abaissé au cours des quarante dernières années. L'idée même de faute de français s'est progressivement effacée à cause de la connotation moralisante du mot «faute», qui l'a fait bannir du vocabulaire des gens avisés dans une société où la notion de morale est finalement rendue suspecte.

    Toute «déviance» devient donc normale, ou même enrichissante selon certains: un mot pris pour un autre - chose qui, naguère, faisait sursauter l'auditeur - ne trouble plus personne, tant l'idée que rien n'a d'importance s'est répandue dans le public français. L'autre jour, une amie a entendu à la radio un journaliste dire sans se reprendre: «Le témoin a déclaré sans encombre»- il voulait dire sans ambages. Une autre personne expliqua lors d'une cérémonie qu'elle venait«pour le recueil», au lieu de «se recueillir»... On pourrait compter des centaines de ces distorsions lexicales dont nul ne fait plus cas. C'est ce que Pierre Merle appelle benoîtement les fautes tranquilles ; «le garçon que je vous parle» ne fait plus réagir, pas plus que «la ville dont je suis allé».

    Du moment que l'on discerne ou devine le sens, quelle importance?

    L'auditeur sent bien (pour l'instant!) que quelque chose cloche, mais il ne s'estime plus autorisé à intervenir par crainte, le plus souvent, de se trouver politiquement indésirable. Et puis, du moment que l'on discerne ou devine le sens, quelle importance? Vive l'évolution! s'écrient certains linguistes friands de nouveauté. Bien sûr, mais c'est de cette manière aussi qu'une langue évolue à petit feu vers sa fin...

    Il est malaisé d'analyser les raisons de cette résignation massive. À l'évidence, l'affaiblissement de l'enseignement lui-même, par abandon calamiteux des exercices de grammaire pratique, indispensables à la maîtrise du français, joue un rôle déterminant. Les grammairiens ont laissé la place aux «linguistes», qui sont des gens que tout amuse et instruit. Les linguistes sont comparables à des amateurs d'émotions fortes qui regardent un enfant se noyer sans faire un geste pour lui porter secours, tant le mécanisme de la noyade - l'enfant crie, fait des gestes désordonnés - leur paraît fascinant à observer.

    Il y a, à mon avis, une lente érosion du sens des mots et des phrases que l'on peut attribuer à l'habitude qu'ont prise les gens normalement lettrés de ne plus chercher à comprendre dans le détail. Pourquoi? Parce que depuis un demi-siècle on a trop abusé du charabia pseudo-scientifique, qui s'est propagé comme un chancre mou dans tous les domaines de la vie courante. L'individu de langue française subit depuis deux ou trois générations une mithridatisation au pédantisme. À force de ne comprendre qu'à moitié, il s'est empoisonné le cerveau!

    .... et le goubli-boulga de mélange de mots anglais dans notre langue par ces gauchiards de nournaleux copiés-collés de sous-cultures et autres mecs de télé barbus pour ne pas qu'on les prennent pour des lopettes -et c'est raté?

     

     

     

  • Celui qui aime la France!!!!

    Quand Patrice Quarteron donne une leçon de patriotisme à ceux qui haïssent la France

    Du Figaro  Vox:

    Drapé dans les couleurs de la France après sa victoire en boxe Muay thai, l’athlète Patrice Quarteron s’est attiré les foudres d’une partie des réseaux sociaux, qui l’ont qualifié de " traître " et de " bounty". Pour Fatiah Boudjahlat, cela révèle la haine de la France d’une partie des enfants d’immigrés.

    Fatiha Boudjahlat

    Patrice Quarteron a remporté une victoire importante dans la discipline de boxe Muay thai. Il a exprimé une joie légitime, en se revêtant du drapeau français. Mais selon ses détracteurs qui se sont déchaînés sur les réseaux sociaux, il a eu le tort de mêler les couleurs nationales à sa victoire, il a eu le tort d’afficher et de verbaliser son patriotisme.

    Il leur a répondu par un post des plus intéressants:

    "Quand vous portez un drapeau d’un pays où vous ne vivez pas, on vous dit "bravo, j’adore, c’est courageux, c’est un signe d’ouverture. Quand on porte le drapeau du pays dans lequel vous vivez, où vous payez vos impôts, avec lequel vous souffrez, aimez, combattez, on vous dit: "t’es un chien, un putain de facho". Je porte mon drapeau fièrement. Et j’emmerde les fils de putes qui préfèrent se sentir américains, marocains, russes etc, tout ça parce qu’ils vont en vacances une semaine dans un autre pays et reviennent en se sentant étrangers à leur propre pays. Soyez patriotes et reconnaissant. Vous devez tout à la France".

    Le ton virulent est propre aux réseaux sociaux, il est aussi dû au caractère de ce sportif, ainsi qu’à la nature et à la véhémence des insultes essuyées.

    Afficher les couleurs nationales, aimer son pays, assumer sa fierté d’être français ont valu à Patrice Quarteron de se faire traiter de facho, mais aussi, et il y a plus à en dire, de "bounty" et de traître. Ces insultes sont devenues classiques quand il s’agit de désigner les enfants d’immigrés bien dans leurs baskets françaises et aimant la France. Elles sont complétées par celles de "harki", de "collabeur", de "nègre de maison", termes dont j’ai été moi-même gratifiée. Elles renvoient à une trahison supposée: celle de son vrai pays, celui des origines, au bénéfice de son faux pays, celui où l’on vit. Elles sont les manifestations des métastases indigénistes et gauchistes de l’identité qui n’ont rien à leurs symétriques identitaires.

    Un bon noir, un vrai noir digne, qui s’assume, ou un bon arabe n’est pas censé aimer la France sauf à avoir une mentalité d’esclave.

    La violence se déchaîne parce qu’il est noir. Et un bon noir, un vrai noir digne, qui s’assume, ou un bon arabe n’est pas censé aimer la France sauf à avoir une mentalité d’esclave. Il est question d’authenticité. On est un vrai arabe, un vrai musulman, un vrai enfant d’immigré etc, quand on vante le bled et que l’on cultive l’indifférence voire le mépris à l’endroit de la France.

    Puisqu’eux brandissent l’accusation de trahison, il faut convenir que le vrai sujet est celui de I’allégeance, ce terme désuet qui désigne la fidélité que l’on doit au souverain. Et en République, c’est le peuple qui est souverain. Refuser l’allégeance au pays dans lequel on est né, dans lequel on vit et dans le même temps la réserver à celui dans lequel on ne va qu’en vacances, avec un pouvoir d’achat européen, c’est faire de la France un simple guichet de services.

    Patrice Quarteron a raison de dénoncer l’hypocrisie de ses détracteurs.

    Le patriotisme est brocardé, dénoncé, moqué, criminalisé quand il concerne la France, mais il est respecté, vanté, normalisé quand il concerne le pays d’origine. Houria Bouteldja, égérie du Parti des Indigènes de la République, écrit ainsi dans son ouvrage Les Blancs, les Juifs et Nous:

    "J’ai laissé mon pays libre, comme une étoile scintillante. Je suis allé au pays des impies, le pays de l’obscurité", et plus loin, avec un talent poétique certain: "Ô mes frères, mes sœurs, Ô mes frères mes sœurs, des Français je suis dégoutée. J’accepte de ne porter qu’un tricot mais je ne veux pas qu’on m’appelle "bicot". O mon Dieu, ma foi est meilleure que la leur. Celui qui critique le pays [l’Algérie], que la rivière l’emporte".

    Que n’entendrait-on pas si ces mêmes propos avaient été tenus à l’endroit de ceux qui critiquent la France! Et il faut être honnête, je n’ai jamais vu un élève asiatique afficher le drapeau du pays de ses parents, alors que tant de mes élèves affichent sur les écrans des ordinateurs du collège, sur leurs carnets de correspondance les drapeaux des pays du bled, Afrique du Nord et Afrique noire.

    La nostalgie entretenue par les parents et par les pairs se vit sur le mode du combat, du conflit de loyauté.

    La nostalgie entretenue par les parents et par les pairs se vit sur le mode du combat, du conflit de loyauté. Cette volonté obsessionnelle de déraciner ces enfants est pourtant "la plus dangereuse maladie des sociétés humaines".

    Ce n’est pas anecdotique, c’est politique et c’est donc emblématique. Ceux là-mêmes qui voient du nationalisme quand il s’agit du drapeau français ne sont en rien gênés par l’esprit cocardier de ces jeunes, pourvu qu’il se fasse au bénéfice d’un pays autre que la France. Ce n’est donc pas le patriotisme en lui-même qui est rejeté, c’est la France. J’ai pris l’habitude d’exiger de ces élèves qu’ils dessinent ou affichent un drapeau français de la même dimension que celui dessiné.

    Autant il est difficile de leur faire verbaliser le fait qu’ils sont français et que la France mérite tout autant d’être respectée et aimée que les pays du bled, autant ils réalisent combien leur attitude pose problème quand on inverse les pays: si une personne née et vivant en Algérie d’origine Française n’affichait que le drapeau français, clamait qu’elle n’était pas Algérienne, ne cessait de critiquer l’Algérie, tout cela en y vivant, comment régiraient les Algériens? Mal, les élèves en conviennent.

    Patrice Quarteron a raison: c’est le drapeau Français qui est honni, quand ceux du bled ou de la Palestine fleurissent dans les manifestations festives, sportives ou politiques. Ce n’est pas le drapeau qui gène, c’est la France.

    Quand c’est un autre pays, c’est un patriotisme sain et juste. Quand c’est la France, c’est l’expression d’un nationalisme destructeur d’altérité.

    Quand c’est un autre pays, c’est un patriotisme sain et juste. Quand c’est la France, c’est l’expression d’un nationalisme destructeur d’altérité.

    Un élu de Saint-Denis, Madjid Messaoudène, a fait la promotion sur son compte twitter de boîtes de mouchoir aux couleurs de l’Algérie. Jamais il ne lui serait venu à l’esprit d’avoir le même esprit cocardier vis-à-vis de la France. Il se dit binational comme une immunité diplomatique, mais ne dit jamais de bien de la France, n’affiche jamais ses couleurs, au contraire de l’Algérie.

    La binationalité consiste dans son cas (et dans le cas de beaucoup de ceux qui ont insulté Patrice Quarteron) à lier une nationalité de raison, la nationalité française, celle que l’on subit, à une nationalité de cœur, celle du pays des parents, qui suscite tendresse et nostalgie. L’allégeance ou le patriotisme ne se vit pas sur le mode de l’alternative pourtant: on peut aimer les deux pays et on ne trahit pas l’un en aimant la France.

    Les contempteurs de Patrice Quarteron se dépêchent de préciser qu’ils sont Français, comme une bravade. Qu’ils sont donc –ici- chez eux.

    Chiche. Qu’ils en tirent toutes les conséquences: être ici chez eux implique un sentiment d’appartenance, pas une rente viagère. Mais ils ajoutent qu’ils n’ont pas choisi d’être français, qu’ils n’ont pas choisi de naitre et de vivre en France. Ont-ils plus choisi d’avoir des parents algériens ou marocains? Cela ne les empêche pas d’afficher les couleurs de ces pays. Ils présentent le fait de vivre en France comme une fatalité, une souffrance. Mais il y a pourtant un opting out, un droit de sortie de la France: les frontières sont ouvertes. Pourquoi ne pas l’exercer, puisque la vision de Français d’origine étrangère et aimant la France les insupportent à ce point?

    Houria Bouteldja répond dans le même livre, à la page 109: "Ce sera notre éternel dilemme: rester et subir l’humiliation, partir et crever la dalle". Mais alors, leur patriotisme, leur amour de leur pays tient à peu de choses: au pouvoir d’achat et au standing. Il est vénal. Eux construisent le dilemme, l’alternative. Eux construisent un conflit de loyautés qui empoisonne la vie des jeunes.

    C’est à eux de questionner leurs sentiments patriotiques à l’égard du pays de leurs parents, ce n’est pas à nous de remettre en cause ceux que nous éprouvons vis-à-vis de la France. Dans notre République, ce n’est pas la souche, l’ancienneté de la présence qui compte, c’est l’enracinement permis par le consentement. La communauté nationale repose sur deux éléments selon Renan: "L’une est la possession en commun d’un riche leg de souvenirs ; l’autre est le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l’héritage que l’on à reçu indivis". Indivis: le noble et l’ignoble, le glorieux et le honteux. C’est en se tenant sur ces deux pieds que naît le sentiment d’appartenance. On ne l’attend pas d’immigrés de travail, mais comment ne pas l’attendre de leurs enfants nés et vivant en France? Comment trouver normal l’appartenance à une communauté internationale comme l’oumma, ou à celle au pays de ses parents et rejeter l’appartenance à la communauté dans laquelle on vit?

    Laissons le french bashing aux ennemis de la France, assumons d’aimer la France.

    La République n’est pas qu’un cadre juridique, axiologiquement neutre. Il convient de nous interroger tous. Pourquoi n’afficher nos couleurs que lors des victoires sportives? Pourquoi ne tolérer et ne goûter l’hymne nationale que lors des rencontres sportives? Pourquoi a-t-il fallu attendre la série d’attentats meurtriers pour oser, timidement, pavoiser les façades de nos logements de nos couleurs? La République est aussi un contenu en termes de valeurs qu’une catégorie de l’imaginaire qui se nourrit de symboles. Il faut, comme l’écrit JP Salazar, convenir que "la République est une forme forte de politique, une violence même faite au vivre-ensemble". La République ne peut plus être le lieu neutre du "venez comme vous êtes". L’État a trop mis en avant sa neutralité. Au point de ne plus offrir de contenu éthique, de chemin vers la vie bonne. Au point de ne plus offrir de vie collective riche, de ne plus constituer une transcendance. Celle là même qui permet de se dépasser et d’être meilleur. Il faut enseigner et assumer la vertu civique, dont Vauvenargues écrit qu’elle se confond avec "la préférence de l’intérêt général au particulier". C’est l’exemple que nous offre la joie de Patrice Quarteron. La joie de faire gagner son pays. Mais il est vrai que l’État Français a été trop laïque vis-à-vis de lui-même, autorisant et protégeant tous les cultes sauf celui de l’État, et que, réduit à un guichet de prestations et à un ensemble de procédures, il ne peut susciter affection et allégeance.

    Laissons le french bashing aux ennemis de la France, assumons d’aimer la France. Le patriotisme républicain s’apprend, s’il s’enseigne. Associons-le à la bravoure, à la victoire. Il faut redonner le goût d’aimer la France, ailleurs que lors des veillées funéraires. Apprenons à servir plutôt qu’à se servir, au sens de Bernanos, c’est-à-dire en "gardant vis-à-vis de ce qu’on sert une indépendance d’esprit absolue. C’est la règle des fidélités sans conformisme, c’est-à-dire des fidélités vivantes". Dans le même ordre d’idée, Mark Twain définissait le patriotisme comme le fait de "défendre son pays en toute circonstance, et son gouvernement, seulement quand il a raison".

    Au final, soyons humbles. Contentons nous de demander pour la France ce que Houria Bouteldja ressent et exige pour l’Algérie.

    http://resistancerepublicaine.eu/2017/07/30/quand-patrice-quarteron-donne-une-lecon-de-patriotisme-a-ceux-qui-haissent-la-france/

    Ce n’est pas la première fois que P. Quarteron démontre ainsi son amour pour la France et fustige sur les réseaux sociaux les CPF qui crachent dessus. Il est bien plus digne de nous représenter que certains sportifs. Quand on pense que toute la racaille veut que Benzema revienne en équipe de France… Je préfère un million de fois Patrice Quarteron.