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Education - Page 54

  • Saviez-vous?

    Drapeau européen et Vierge Marie

    Quand, en 1950, le Conseil de l'Europe se met en tête d'avoir un symbole pour le représenter, il met la barre haute : il faudra traduire "les valeurs spirituelles et morales qui sont le patrimoine commun des peuples qui le composent". Après avoir refusé plusieurs projets, la commission chargée de cette mission retient celui d'un fonctionnaire du Conseil, discret et artiste.

    Arsène Heitz conçoit un drapeau bleu sur lequel se détachent douze étoiles, pointes hautes, formant un cercle. Les membres du Conseil de l'Europe apprécient ce ciel sans nuage et se reconnaissent dans la symbolique des douze étoiles, rappelant la perfection, la plénitude et l'unité.

    “Un signe grandiose est apparu dans le ciel, une femme revêtue du soleil, la lune sous ses pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles“.

    Ce qu'Arsène Heitz ne précise que bien plus tard, en 1989, c'est que la petite médaille miraculeuse qui orne son cou est sa première source d'inspiration.

    L'objet – bien connu des fidèles de la chapelle Notre-Dame de la Médaille miraculeuse, lieu d'apparitions mariales situé rue du bac, à Paris – montre la Sainte Vierge couronnée d'un cercle d'étoiles qu'évoque l'Apocalypse de saint Jean. Arsène Heitz a aussi déclaré avoir été touché par un texte de la liturgie de la solennité de l'Assomption, célébrée le 15 août: "Un signe grandiose est apparu dans le ciel, une femme revêtue du soleil, la lune sous ses pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles“.

    Quant au Conseil de l'Europe, il signe le texte portant adoption du drapeau le… 8 décembre 1955, jour de la fête de l'Immaculée Conception.

     

    Hé, hé...

     

  • Qui a dit que le sport est une école de respect?

    L’équipe nationale d’Arabie Saoudite refuse de respecter la minute de silence en hommage aux victimes de Londres

    Football – Les joueurs  de l’équipe nationale d’Arabie Saoudite ont refusé de s’aligner pour respecter la minute de silence pour les victimes de l’attentat de Londres.

    Les fans australiens, assistant à ce match opposant l’Australie à l’Arabie Saoudite à Adélaïde, ont été indignés.

    Les images montrent que l’équipe australienne s’est alignée sur le rond central du terrain, les joueurs saoudiens ont ignoré le geste lorsqu’ils sont entrés sur le terrain.

    On prétend également que les joueurs saoudiens sur le banc des remplaçants ont refusé de tenir compte de la minute de silence. (…)

    Daily Mail

     

  • Mordre la main qui te nourrit? normal chez ces gens-là!

    Bordeaux (33) : un ancien de Guantanamo mis en examen et écroué pour aide aux départs de djihadistes

    Saber Lahmar, un Algérien de 48 ans accueilli en France depuis sa libération de Guantanamo en 2009, avait été arrêté près de Bordeaux, où il s’est installé après huit années passées dans les geôles de la base américaine à Cuba.

    Présenté à un juge d’instruction antiterroriste parisien vendredi soir, cet ex-directeur de la bibliothèque de Sarajevo a été mis en examen pour association de malfaiteur terroriste et écroué. " Il lui est reproché d’avoir eu de l’influence sur des gens qui sont partis " en zone de djihad en Irak ou en Syrie, a précisé une autre source proche de l’enquête.

    Cinq autres personnes de son entourage avaient été interpellées lundi et mardi dans la région bordelaise et, pour une d’entre elles, à Paris. Parmi elles, un homme de 30 ans interpellé à Bordeaux et soupçonné d’avoir aidé Saber Lahmar, a été présenté à la justice vendredi soir, le parquet ayant requis sa mise en examen pour association de malfaiteur terroriste et son placement sous contrôle judiciaire, a indiqué cette source. Une femme a également été mise en cause pour " consultation habituelle de sites djihadistes " et les trois autres personnes ont été remises en liberté, a-t-elle ajouté.

    Les membres de ce groupe, âgés de 27 à 48 ans, étaient suspectés d’avoir apporté une aide financière, logistique et doctrinale à " plusieurs personnes " qui entendaient se rendre dans la zone irako-syrienne, avait commenté une autre source au moment de leurs interpellations, ordonnées sur commission rogatoire des juges d’instruction.

    20 Minutes

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    et pendant ce temps…

    Des étudiantes de la Sorbonne appellent tous les soirs le 115

    Dans un rapport paru mercredi, la Croix-Rouge explique que de plus en plus d’étudiants sont contraints de sauter des repas ou de renoncer aux soins faute d’argent. Un constat alarmant.

    C’est un constat alarmant que dresse la Croix-Rouge. Des étudiants contraints de sauter des repas, des jeunes qui renoncent aux soins faute d’argent : la paupérisation des jeunes adultes entraîne chez les plus démunis une " priorisation malheureuse " de leurs besoins, pointe la Croix-Rouge française dans un rapport publié ce mercredi. Elina Dumont, intervenante sociale, nous a livré son témoignage.

    BFM TV

  • Après le plat de nouilles d'hier.....

    En 1814, au congrès de Vienne Talleyrand avait gagné une grande bataille diplomatique grâce à la langue française et à l’esprit qu’elle aiguisait en lui.

    "Le 8 octobre 1814, les ambassadeurs des grandes puissances étaient réunis chez Metternich. Il s'agissait d'annoncer à l'Europe l'ouverture du Congrès. On délibérait sur une déclaration portant qu'elle aurait lieu le 1er novembre. Talleyrand demanda qu'on y ajoutât ces mots: Elle sera faite conformément aux principes du droit public. Cette proposition souleva une tempête.

    " Non, monsieur! disait Hardenberg, debout, les poings fermés, presque menaçant. Non, monsieur! Le droit public, c'est inutile. " M. de Humboldt criait: "Que fait ici le droit public?

    -Il fait que vous y êtes", répliqua Talleyrand. Les deux envoyés prussiens se calmèrent. Tout le monde parut décontenancé. " Pourquoi dire que nous agirons selon le droit public? fit observer Hardenberg. Cela va sans dire. — Si cela va bien sans le dire, répondit encore Talleyrand, cela ira encore mieux en le disant“.  [2]

    Hurler est l’affaire des loups. C’est le propre des langues que de dire le monde et les choses; le langage est la maison de l’être. Il y a trop de sans-abris.

    La langue française n’est certes pas seule à dire l’être, mais dans certains registres, celui du sentiment amoureux, de la lucidité, de la diplomatie, elle est bonne candidate aux premiers prix et elle dépasse d’un infini le basic English dans lequel les plus grandes langues du monde tendent à se dissoudre comme dans un liquide corrosif.

    [1] http://www.newyorker.com/culture/culture-desk/the-construction-of-a-twitter-aesthetic

    [2] http://agora.qc.ca/documents/talleyrand_au_congres_de_vienne

  • Supprimer le porc à la cantine comme le veut Mélenchon est dangereux pour nos enfants

    Pour dégoûter les non musulmans de manger du porc, ils sont capables de priver de viande tous nos enfants et ils sont capables de faire courir les rumeurs les plus absurdes sur nos amis les cochons. Certains écrivent absolument n’importe quoi dans  les commentaires sous notre article consacré à la volonté de Mélenchon de supprimer le porc et même toutes les viandes dans les cantines pour éviter les problèmes avec les musulmans.

    Les contrôles sanitaires font que ces animaux n’en sont pas réduits à manger des cadavres ou des excréments! Ce sont de pures sottises que d’affirmer de telles choses.

    Le porc est une viande bonne et peu chère, ce qui est très appréciable pour les budgets serrés… et donc les cantines scolaires, qui s’efforcent de proposer des menus à un prix accessible. Ce n’est pas au contribuable de supporter le surcoût lié à un renchérissement du prix de revient pour les cantines.

    Quant à imposer des repas sans viande, c’est grave car cela provoque des carences alimentaires de façon générale. De plus, certaines personnes comme moi qui suis malade ne peuvent pas se passer de viande rouge, qui fournit le meilleur fer à l’organisme :

    http://jactiv.ouest-france.fr/vie-pratique/forme-sante/je-ne-mange-plus-viande-cest-risque-2906

    "elle est riche en fer: "Nécessaire toute la vie, ce minéral est indispensable chez les jeunes, car il participe activement à la croissance, explique le Pr Patrick Tounian, responsable de l’unité de nutrition pédiatrique de l’hôpital Armand-Trousseau, à Paris. Leurs besoins en fer sont accrus, surtout chez les filles qui en perdent pendant leurs règles. " En cas de carence, ce qui serait le cas chez environ 25 % des jeunes femmes (2), on observe une anémie (fatigue, pâleur, lassitude…), des troubles neurologiques (difficultés scolaires, manque de concentration…) et une diminution des défenses immunitaires (infections à répétition).

    Mais on peut la remplacer, non?

    "Difficilement, met en garde le nutritionniste. Certes, beaucoup d’aliments sont riches en fer : légumineuses, légumes, poisson. Mais la viande, notamment de bœuf, l’est beaucoup plus : 100 g de steak apportent autant de fer que 1 kg de lentilles ou 2 kg d’épinards ! De plus, le fer de la viande, dit ‘héminique’, est mieux assimilé par l’organisme. "En consommer un peu (100 à 150 g, trois fois par semaine), en alternance avec du poisson et des œufs, reste un des meilleurs moyens d’éviter les carences".

    La proposition islamophile de supprimer la viande à la cantine scolaire est donc particulièrement dangereuse et malvenue.

    Il faut que chaque petit(e) Français(e) puisse se voir offrir la chance de manger du porc à la cantine.

    1) s’agissant de l’importance de la consommation de viande pour la santé et son caractère difficilement substituable (sauf à manger des kilos de légumes et grossir ou se faire éclater l’estomac) : l’article de Ouest France, avec un entretien avec un professeur de médecine.

    2) pour le prix du porc, c’est très simple, une belle pièce de filet mignon tourne autour de 7 euros en supermarché. Les autres viandes sont notablement plus cher.

    Un site qui propose à la vente différentes viandes établit ainsi un tarif de 7 euros le kilo pour une cote de porc contre presque 20 euros pour une cote de boeuf ! http://www.viandes-fermieres.fr/tarif-general/boeuf,1.html

    Il est beaucoup plus intéressant donc pour les cantines d’acheter du porc que d’autres viandes.

    Comme ce fut dit aussi, ce n’est pas au contribuable de nourrir tous les enfants vivant en France, il y a déjà beaucoup d’aides pour cela (qui ne se justifient d’ailleurs guère si l’on ne mène pas de politiques identitaires, mais c’est une autre question…), augmenter le prix de revient des menus pour les cantines impliquerait d’alourdir les impôts locaux de tous injustement.

    Il est indispensable que les enfants et adolescents mangent de la viande pour être vigoureux et en bonne santé.

     De plus, vouloir interdire la viande dans les cantines, c’est accélérer le trépas de la profession d’agriculteur français.

    Nous sommes en pleine bataille électorale. JLM prône un discours du vivre ensemble ce que la plupart d’entre nous rejetons. Il est très adroit dans ses discours et manière de pensée. Le fait de vouloir proposer des menus végétariens comme alternative n’est que le début de la destruction de notre cycle alimentaire. Cela permet de jouer sur tous les tableaux. C’est écologique, cela conforte l’islam, cela réduit les coûts financiers etc… mais ce n’est pas ce que nous voulons. La gauche dans son ensemble à tellement besoin de voix pour se maintenir au pouvoir, qu’elle est prête à dire et faire tout et n’importe quoi. A ce rythme, le plat national en France recommandé sera le couscous, tajine et autres plats dans le genre. On s’attaque à tout ce qui est traditionnel rappelant notre manière de vivre depuis des siècles afin de satisfaire un peuple qui ne partage en rien nos coutumes. Non, désolé pour certains qui préfèrent la soumission au combat de nos valeurs, nos ancêtres mangeaient bien plus que nous lorsqu’ils étaient jeune, avec de la viande régulièrement, ne se posaient pas la question de l’utilité ou pas de savoir son intérêt alimentaire. Avec l’immigration extra européenne qui s’impose de plus en plus dans notre pays, nos enfants font les frais de cette politique dévastatrice au profit d’élus politiques qui ne savent plus quoi inventer pour se faire remarquer.

    La France restera la France dans son jus, avec toutes ses traditions qui cela plaise ou non, ceux qui ne sont pas d’accord peuvent partir et aller voir ailleurs si l’air est meilleur. Les compromissions ça suffit, nous devons plus reculer. L’histoire du porc est un symbole pour nos ennemis qui veulent le supprimer définitivement et nous les patriotes c’est aussi notre symbole car il doit vivre avec nous, c’est un plaisir de la déguster sous toutes ses formes autour d’un bon vin bien de chez nous.

    La filière porcine doit se maintenir dans la tradition Française, Christine à dit une chose importante récemment dans un article sur RR, nous sommes arrivés à une situation devenu incontrôlable, le pays est réellement divisé en deux blocs et quelque soit l’élu le 7 mai, les affrontements sont malheureusement inévitable. La semaine prochaine sera un avant goût de ce qui nous attend. En attendant défendons avec courage le fait de manger de la viande car cela reste un plaisir immense et continuons le combat pour le porc !!!!!

    http://resistancerepublicaine.eu/2017/04/18/supprimer-le-porc-a-la-cantine-comme-le-veut-melenchon-est-dangereux-pour-nos-enfants/

     

  • Que font les parents?

    Où sont donc les parents des émeutiers mineurs du lycée Suger, d’Aulnay, ou Bobigny?

    Après deux nuits d’émeutes à Bobigny, Saint-Denis et Aulnay, on peut se demander où sont les parents des " jeunes " concernés…

    " Échauffourée " selon Le Parisien, " incidents " pour Libération, une présidente de région qui s’apprête à " porter plainte ", " seuil symbolique " franchi d’après Le Monde, une ministre de l’Éducation Nationale et un premier ministre indiquant que le gouvernement fera preuve de " la plus grande fermeté ", des dégâts évalués à plus de 70 000 euros, 54" jeunes " mis en garde à vue dont une quarantaine de lycéens mineurs… Scènes de la vie ordinaire en République française.

    Un tir de mortier en guise de récréation

    Lycée Suger. Saint-Denis, 93. Mardi 7 mars 2017. Un tir de mortier éclate. Le lycée polyvalent accueille 1300 élèves. Des incendies démarrent dans les toilettes, de l’essence est déversée dans un escalier, des " jeunes " attaquent le lycée. Tirs de fumigènes et de cocktails Molotov. Évacuation. Bataille rangée entre " jeunes " et policiers. Projectiles et barres de fer contre Flash-Ball et gaz lacrymo. Une centaine de " jeunes " prend la direction du centre-ville de Saint-Denis. Cette nuée hostile détruit le mobilier urbain, agresse des policiers et s’attaque aux autres lycées de la commune du 93. Le " 9-3 ". Devenue habituelle, l’expression indique bien que ce département est hors de la République. N’est-ce pas là que l’on rencontre des bars interdits aux femmes ou que des terroristes en fuite viennent se cacher? Une flambée de violences, un début d’émeute. Des élèves ont peur, d’autres sont " euphoriques " disent les enseignants. Pour certains " jeunes " lycéens de 15 à 19 ans, c’est la fête. Beaucoup se contentent de filmer et de diffuser sur les réseaux sociaux. On accuse la police de violences. Sur Youtube. Ces " jeunes " sont des victimes affirme une mère.

    Les institutions de la République sans cesse visées

    Une mère en colère ne comprend pas pourquoi son fils a été " ramassé " par la police et emmené au commissariat " alors qu’il était sous la responsabilité de l’Éducation Nationale". Sur les 54 " jeunes " gardés à vue, 8 sont déférés devant un juge pour violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique, attroupement armé et rébellion. Ils sont tous mineurs. Scène de la vie ordinaire : des " jeunes ", surtout ne caractériser aucune origine sociale, géographique ou ethnique, mènent une opération de guérilla urbaine. Contre les institutions de la République.  On ne compte plus les occurrences de ces violences. Des émeutes du même genre ont déjà eu lieu à Saint-Denis mi-février aux abords de la basilique. La presse étrangère, éberluée, observe la rue française et parle de scènes de " guerre civile ". Ces violences ne concernent pas seulement la France. Mais ici, elles sont devenues des scènes de la vie ordinaire. Quotidienne. Comparer le Saint-Denis nocturne contemporain à ce que Saint-Denis symbolise n’est pas anodin. Saint-Denis et Suger, grandeur de la France d’hier. Il y a entre les deux toute la distance séparant la civilisation et la barbarie. Cela doit être dit sans tabou.

    "Ils sont où les parents?"

    La civilisation repose sur l’autorité. " Ils sont où les parents?", se demandait sur France Inter, le 15 février dernier, une jeune femme issue de l’immigration. Après deux nuits d’émeutes à Bobigny, Saint-Denis et Aulnay. La jeune femme évoquait les centaines de " jeunes " incendiaires s’attaquant aux forces de l’ordre. En effet : " Ils sont où les parents?. La perte de l’autorité, depuis longtemps signalée par des intellectuels comme Finkielkraut, est la principale cause de ces violences. Autorité des parents. Autorité de l’école. Autorité de la République. Difficile, l’autorité, dira-t-on, quand on envisage de pénaliser la fessée. Quand une claque à un élève est une maltraitance, parfois " raciste ". On parle de légaliser le cannabis, d’interdire fessées et claques, de multiplier les salles de shoot… La République a le devoir d’imposer son autorité. Aux familles, d’abord. En responsabilisant les parents. Responsabilisation qui passe par la sanction financière. Les familles ont le devoir d’empêcher leurs adolescents de passer la nuit dehors. Que des " jeunes " de CM2 ou de 6e traînent la nuit est irresponsable. Ces "jeunes" doivent être à leur place : chez eux. Cette responsabilité incombe aux familles. Elles doivent rétablir l’ordre dans leurs appartements. La République a le devoir de mettre des mots sur le réel : les " jeunes " issus de l’immigration qui mettent le bordel dans les rues et les lycées doivent être rappelés à l’ordre et punis. Les familles concernées sont minoritaires et connues des services. Elles doivent être sanctionnées.

    Où est la limite?

    Qu’un lycée soit attaqué n’est pas anodin. Les " jeunes " s’en prennent au lieu du savoir. Le lycée Suger est un lycée polyvalent, associant lycée général, technologique et professionnel. Des lycées conçus comme "outils de mixité sociale". Il sera intéressant de connaître le parcours des " jeunes " en question, tant scolaire qu’ethnique. L’idée peut sembler généreuse : créer des passerelles entre les filières. C’est pourtant mettre la charrue avant les bœufs. L’école ne recommencera pas à jouer son rôle tant que les adolescents ne seront pas réellement encadrés. À commencer par le savoir de base : lire, écrire, compter. Savoir écrire une phrase correcte. Et tant que la notion de limite ne leur sera pas de nouveau imposée. Les adolescents multiplient les incivilités car ces bases ne le sont plus. La limite. Ce qui faisait, jusqu’à une époque récente, que tout jeune savait comment on s’adresse à un adulte, à un représentant du savoir ou de la République en particulier, comment on se comporte en collectivité, où jeter ses canettes et autres papiers de kebab. Tant que le minimum du vivre en commun ne sera plus acquis, aucun prétendu " vivre-ensemble " ne risque d’être possible.

    Où est passée la langue?

    Dans les vidéos des événements, filmés avec des smartphones, on entend distinctement de jeunes filles ricaner, s’amuser de ce qu’elles voient dans un vocabulaire qui dit beaucoup de l’état de l’école : " téma, téma… (…) Wesh, ya la chaleur du feu, y sont passés en balles, wesh. Y zont couru wesh ". Le ton est rigolard, l’excitation perceptible. Cela résume la perte de toute autorité, à commencer par celle du langage et de la culture. Passer une heure dans la cour de récréation d’un collège du " 9-3 " suffit pour entendre que la langue française n’y est plus parlée. Plutôt un sabir déculturé. Et nombre de langues étrangères. La culture dominante n’est pas la culture française mais celle des banlieues multiculturelles, du rap, des casquettes et du shit. L’État a le devoir de rétablir l’ordre républicain et l’ordre de la culture française au sein des établissements scolaires. Une remise en ordre qui passe par la transmission de ce qui fait nation et communauté française : une culture, des valeurs et une langue commune.

    Dire les mots qui fâchent sans tabous

    Dans la France contemporaine, des parents majoritairement issus de l’immigration ne contrôlent pas leurs enfants, ces derniers n’obéissent plus à leurs professeurs, pas plus aux forces de l’ordre. Ces " jeunes ", que l’on se refuse à nommer autrement par déni du réel, ont perdu tout sens de la limite, dans tous les aspects du quotidien, plus préoccupés de shit et de " nique la France " que d’autre chose. Ces " jeunes " n’apprennent rien, ne travaillent pas, refusent toute notion d’effort et sont persuadés, " wesh, téma ", d’être dans le vrai. Pourquoi? Le problème est politique. Au lieu d’inscrire ces " jeunes " dans une culture et une civilisation enracinées, on leur répète combien ils sont victimes, combien ils ont raison de " niquer la France ", combien il est excusable, après les souffrances dont furent victimes leurs ancêtres et dont la France serait coupable, qu’ils crachent à la figure de leurs enseignants, disent " ferme ta gueule " à un professeur quand il commence un cours sur les Hébreux ou attaquent des policiers à coup de barres de fer. Une époque viendra où des comptes seront demandés aux hommes et aux femmes politiques directement responsables de la situation actuelle, situation d’une gravité sans égale, unique à l’échelle des pays développés, et directement issue de l’idéologie libérale libertaire au pouvoir depuis quarante ans. Pour ladite idéologie, l’avenir est dans le communautarisme tandis que l’autorité serait par nature une forme d’oppression. Ce n’est pas seulement une conception politique, c’est une faute.

     

    http://www.causeur.fr/saint-denis-heurts-lycee-suger-violence-