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Education - Page 51

  • Dehors les anti-FRANCE!

    Le code civil permet la perte de nationalité du député Obono et de tous les Français, traîtres à la patrie

    Dès la polémique autour de "Vive la France", aurait dû se poser la question du retrait de la nationalité française à Danièle Obono par le pouvoir exécutif. Et, de facto, la caducité de son mandat de député.

    Le pseudo-débat sur la déchéance de la nationalité mené au Parlement fin 2015, début 2016, s’est terminé par un avortement de la réforme constitutionnelle envisagée sur ce point.

    Cela ne doit pas faire oublier que le Code civil permet déjà, dans des limites étroites, la déchéance de la nationalité. Surtout, il prévoit aussi la perte de la nationalité.

    Une limite temporelle est instaurée en cas de commission de certains délits ou crimes: la déchéance ne peut intervenir que dans les dix années de l’acquisition de la nationalité pour les faits prévus à l’article 25 (atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation ou pour un crime ou un délit constituant un acte de terrorisme, soustraction aux obligations résultant pour lui du code du service national…).

    Le cas de Danièle Obono n’entre dans aucune de ces hypothèses ; cependant, un autre est plus intéressant à son propos. Selon l’article 23-7, "le Français qui se comporte en fait comme le national d’un pays étranger peut, s’il a la nationalité de ce pays, être déclaré, par décret après avis conforme du Conseil d’Etat, avoir perdu la qualité de Français".

    Alors, aucune limite de temps n’est posée pour la perte de la nationalité, que le Code distingue de la déchéance. Distinction qui n’est sans doute pas très claire du point de vue des concepts, mais qui ressort clairement en revanche du plan du Code civil.

    Le gouvernement pourrait ainsi d’ores et déjà, sans limite de temps, faire perdre leur nationalité à des individus qui font passer leur nationalité d’origine avant la nationalité française conçue par eux avant tout comme un moyen de percevoir des revenus qu’ils ne pourraient pas avoir dans leur pays voire, dans des cas extrêmes, de pouvoir mener une guerre intérieure à la France et sa population.

    Française depuis 2011 selon wikipédia et encore gabonaise selon plusieurs sites (information à confirmer, car la page officielle du site de l’Assemblée nationale ne juge pas utile de le préciser…), Danièle Obono pourrait relever de la perte de la nationalité française prévue à l’article 23-7 du Code civil. En effet, elle ne serait pas apatride si elle perdait la nationalité française.

    En approuvant "Nique la France", tout en ayant longuement hésité, interrogée par un journaliste qui lui rappelait son parcours et l’accession à la députation française, à dire "Vive la France"

    http://www.lepoint.fr/politique/nique-la-france-une-deputee-de-la-france-insoumise-attaquee-23-06-2017-2137789_20.php

    Danièle Obono exprime une opinion qui contredit sa démarche pour obtenir la nationalité française réalisée il y a 6 ans.

    En effet, la naturalisation constate l’acquisition de la nationalité, qui est une démarche d’adhésion à la République française, qui n’est pas celle de n’importe quel pays. La jurisprudence refuse ainsi l’acquisition de la nationalité à qui n’adhère pas aux valeurs républicaines françaises ; la loi prévoit aussi expressément que ne peut acquérir la nationalité qui ne maîtrise pas la langue française ; etc. En un mot, implicitement mais nécessairement, il faut non seulement avoir des liens particuliers avec la France mais être favorable à la France pour devenir français.

    Comment peut-on en douter quand on lit par exemple dans le code civil (liste non exhaustive d’arguments de texte):

    "la nationalité française est conférée par décret, sur proposition du ministre de la défense, à tout étranger engagé dans les armées françaises qui a été blessé en mission au cours ou à l’occasion d’un engagement opérationnel et qui en fait la demande;

    nul ne peut être naturalisé s’il n’a en France sa résidence au moment de la signature du décret de naturalisation;

    la nationalité française peut être conférée par naturalisation sur proposition du ministre des affaires étrangères à tout étranger francophone qui en fait la demande et qui contribue par son action émérite au rayonnement de la France et à la prospérité de ses relations économiques internationales".

    L’article 21-18 facilite l’acquisition de la nationalité à celui " qui a rendu ou qui peut rendre par ses capacités et ses talents des services importants à la France ", à celui " qui a effectivement accompli des services militaires dans une unité de l’armée française ou qui, en temps de guerre, a contracté un engagement volontaire dans les armées françaises ou alliées".

    La France, c’est d’abord et avant tout une idée, et cette idée est d’une part une doctrine politique sacralisée par la Déclaration de 1789 complétée par d’autres textes constitutionnels et les lois qui leur sont conformes.

    Un républicain qui déclare "Vive la France" exprime son adhésion à cette doctrine dans son ensemble: on en fait un bilan des aspects positifs et négatifs de cette doctrine et on considère que, dans l’ensemble, on peut en être fier. C’est une création humaine donc imparfaite, mais dans l’ensemble, on l’approuve… ou pas. On remet à leur place les détails et on regarde si le mouvement d’ensemble est digne d’approbation ou non. Si on ne l’approuve pas, on ne demande pas la nationalité française.

    Alors, certes, tous les Français ne sont pas républicains car la France n’a pas toujours été républicaine. Quand un monarchiste nostalgique de l’Ancien régime, avec sa royauté de droit divin et son catholicisme d’Etat, déclare "Vive la France", il ne pense pas à celle issue de 1789, mais à celle qui l’a précédée, et il estime pareillement que, dans l’ensemble, le positif l’emportait sur le négatif. Il considère à cet égard un droit, des valeurs, une langue, une littérature, des savants, des batailles, un héritage culturel…

    Dans l’un et l’autre cas, il s’agit toujours d’un véritable "Vive la France" au-delà des clivages politiques.

    On peut très bien aussi être Français par défaut, parce qu’on est issu de parents français sans avoir d’opinion favorable à la France, celle de l’Ancien régime comme la République française. Le libre penseur, qui se croit issu de la cuisse de Jupiter (le vrai, pas macron), considère qu’il ne doit rien à personne, que les libertés qu’il a lui sont tombées du ciel, c’est un ingrat dont l’attitude n’est pour l’instant que moralement condamnable. Le manque de patriotisme n’est pas encore un délit, car, au nom de la liberté d’opinion, on peut juger que d’autres formes politiques sont plus adaptées, même si, par les temps qui courent, cette attitude est une forme de non assistance à personnes en danger

    https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000006417779&cidTexte=LEGITEXT000006070719

    et de traîtrise quand le rejet de la France s’accompagne de l’action pour une organisation étrangère

    https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000006418350&cidTexte=LEGITEXT000006070719

    Quand on a demandé la nationalité française, en revanche, qui plus est récemment, tout en conservant au surplus sa nationalité d’origine, ça pose problème à deux égards. D’une part, la binationalité génère un risque de manque de loyalisme en cas de conflit entre les différents Etats dont l’individu a la nationalité. Il est normal que celui qui opte pour la binationalité en pâtisse car il s’est placé dans une situation ambiguë vis-à-vis de la France. D’autre part, la naturalisation étant récente, cela conduit à se demander si la procédure de naturalisation s’est correctement déroulée.

    À cet égard, n’en déplaise à certains, il y a une différence de taille entre l’immigré candidat à la nationalité française et le Français uninational. Ce dernier peut tout à fait ne pas adhérer aux valeurs républicaines, être hostile au régime républicain sans être inquiété de perdre sa nationalité, par exemple s’il est monarchiste, bonapartiste… Quand on veut en revanche devenir français, le régime actuel étant la République, il faut, comme le décide la jurisprudence en application d’un décret, adhérer aux valeurs républicaines qui sont désormais celles de la France*.

    Enfin, au-delà de la lettre de l’institution de la naturalisation, il y a l’esprit: le mot vient de "naturel", il faut donc s’assimiler à la nation française, s’assimiler naturellement aux Français et non pas être artificiellement français (français de papier).

    Il y a une France naturelle et une France artificielle. L’anti-France peut faire son entrée dans la Constitution quand les Français ne sont pas dignes de la France, mais il y a un texte auquel on ne peut pas toucher symboliquement sinon juridiquement: la Déclaration de 1789. Tout ce qui s’est éloigne, c’est l’anti-France républicaine. Le régime républicain a une cohérence qui peut être remise en cause quand des députés votent une mauvaise réforme, y compris constitutionnelle. On peut alors tout à fait être un vrai Français sans approuver une telle réforme, il le faut, même.

    La vraie France républicaine est celle de 1789 tant le texte de la Déclaration est bien conçu, quoique lapidaire. Si on ne lui est pas favorable, on ne peut pas avoir légitimement acquis la nationalité française en 2011.

    Enfin, quand la France, personne juridique agissant par la voie des organes constitutionnels (et dont l’action, comme telle, n’est pas imparfaite), a octroyé sa nationalité à un immigré à sa demande en 2011, il paraît normal que ce dernier lui en soit reconnaissant et qu’il passe outre le jugement négatif qu’il peut éventuellement avoir sur des actions commises par la France comme personne juridique, dès lors que cela lui a permis de devenir député avec les nombreux avantages qui accompagnent cette fonction.

    Il ne peut donc pas légitimement hésiter à dire "Vive la France" sans s’en expliquer par un événement qui serait intervenu depuis sa demande de naturalisation, puisque il a demandé, lui-même, à devenir français. Dans le cas contraire, il y a un défaut de loyalisme et l’enquête ayant trait au loyalisme de l’intéressé a été mal réalisée*. Sa naturalisation n’aurait donc dû avoir lieu s’il a une mauvaise estime de la France dans l’ensemble.

    Il peut encore renoncer à la nationalité française selon le Code civil, quand il dispose d’une autre nationalité, si d’aventure, il venait à regretter son choix. Pourquoi Danièle Obono ne le fait-elle pas? La peur de manquer des 21800 euros que coûte un député à la nation selon "contribuables et associés"?

    http://www.contribuables.org/2006/04/combien-coutent-nos-elus

    Les familles de Laura, Mauranne, Hervé Cornara, Jessica Schneider, Jean-Baptiste Salvaing, entre autres milliers de morts, blessés et victimes de la délinquance et du terrorisme favorisés par des politiques publiques trop peu efficaces auraient des raisons sérieuses d’hésiter à dire " Vive la France "

    https://ripostelaique.com/le-vrai-bilan-des-attentats-musulmans-en-france-2015.html

    Mais elles devraient néanmoins le dire. Car quand la France, personne juridique, prend une décision ponctuelle irresponsable, malheureuse, injuste, ce n’est pas la France naturelle, celle de la Déclaration de 1789, qui agit, c’est la France artificielle, celle qui se trouve entre les mains de dirigeants qui agissent mal et qui n’exploitent par les potentialités de textes qui permettent de se prémunir contre le terrorisme et la délinquance en contrebalançant la reconnaissance des droits de l’homme par la nécessaire sauvegarde de l’ordre public au service de la sécurité du citoyen.

    La France comme personne juridique n’est rien d’autre qu’un budget auquel des victimes d’une défaillance de l’action étatique peuvent parfois demander de l’argent; des fonctionnaires leur salaire etc. Il s’agit d’une personne morale, une fiction juridique  (https://fr.wikipedia.org/wiki/Personne_morale). Cette France-là n’a rien de réelle, c’est une fiction, on ne peut donc souhaiter qu’elle vive ou qu’elle ne vive pas ! On peut dénoncer telle ou telle politique menée par un dirigeant français, mais cela ne remet pas en cause l’idée de France.

    Que des Africains en veuillent à la France pour sa politique coloniale, libre à eux (malgré l’opinion contraire:

    http://resistancerepublicaine.eu/2017/06/23/liberte-dexpression-nique-la-france-alors-je-peux-niquer-lafrique-daniele-obono/

    Mais alors, s’ils considèrent que même l’octroi de la nationalité française, à leur demande, et d’un poste de député, à leur demande, encore, ne suffit pas à réparer leur préjudice et leur retirer leur mauvaise opinion de notre pays, ils manquent de loyalisme vis-à-vis de la France. Ils sont de mauvaise foi dans leur démarche de naturalisation et ne peuvent être devenus français qu’en raison d’une négligence de l’administration dans la procédure de naturalisation. Ils ne peuvent pas devenir Français s’ils demeurent dans un rapport d’antagonisme avec la France, au risque, dans le cas contraire, de générer une fracture dans la société française avec, à l’issue, une guerre intérieure. Négligence à laquelle il peut être remédié grâce à la procédure de perte de la nationalité.

    La France durable, celle qui vit, celle dont on souhaite la vie en disant " vive la France ", ce n’est pas l’Etat français comme personne juridique responsable éventuellement de telle ou telle action ponctuelle décidée par tel ou tel pouvoir politique, c’est une image que l’on a de la France, celle d’avant 1789 ou celle d’après telle qu’elle a été façonnée par une culture préexistante, qui a marqué son empreinte dans les consciences et dont la France républicaine a gardé des traces de l’identité dans la mesure où c’était compatible avec les principes révolutionnaires.

    Alors oui, la France existe aussi comme sujet de droit international. L’action de cette France est relativement peu encadrée par les textes constitutionnels. C’est la France perçue de l’étranger. Mais quand on se comporte comme un Français et non en Gabonais, au sens de l’article 23-7 du code civil, quand on est interrogé sur " vive la France ", on ne pense pas d’abord à l’action de la France dans ses rapports avec son pays d’origine, à sa politique coloniale, mais d’abord à la France républicaine au service des citoyens français dont on est censé faire partie.

    Finalement, au vu de ses déclarations, on peut donc se demander si Danièle Obono ne continue pas à se comporter comme une Gabonaise tant sa naturalisation peut paraître artificielle et si elle n’a donc pas perdu sa nationalité, perte qu’il revient à un décret de constater le cas échéant. Cela n’a rien à voir avec du racisme, car Danièle Obono pourrait très bien être une patriote française noire, ce qu’elle n’est visiblement pas au vu de ses déclarations et non de sa couleur de peau.

    Proche de Marine le Pen, David Rachline a dénoncé ses propos:

    http://www.frontnational.com/2017/06/la-deputee-obono-veut-pouvoir-niquer-la-france-alors-quelle-quitte-les-dorures-de-la-republique

    On peut donc penser qu’un tel décret de perte de la nationalité aurait pu être pris si Marine le Pen était au pouvoir. Au contraire, ce discours n’est pas éloigné du discrédit jeté sur la France par Emmanuel Macron en déclarant que celle-ci avait commis un crime contre l’humanité en Algérie, ou encore qu’il n’y a pas d’art français, et donc on peut penser que ce dernier ne prendra jamais un tel décret.

    * décret n° 93-1362 du 30 décembre 1993

    article 36: "Toute demande de naturalisation ou de réintégration fait l’objet d’une enquête à laquelle procède l’autorité auprès de laquelle elle a été déposée par application des dispositions de l’article précédent.

    Cette enquête, qui porte sur la conduite et le loyalisme du postulant, est effectuée par les services de police ou de gendarmerie territorialement compétents. Elle peut être complétée par une consultation des organismes consulaires et sociaux".

    Cour administrative de Nantes, 19 janvier 2017: "il résulte du compte-rendu de l’entretien mené en préfecture le 3 août 2011 aux fins d’apprécier l’assimilation culturelle et l’adhésion aux valeurs républicaines de M. B…et de son épouse que celui-ci ignore les notion de démocratie, de laïcité ou le rôle d’un citoyen ; que, dans ces conditions, le requérant n’est pas fondé à se prévaloir de ce que la décision attaquée serait entachée d’erreur manifeste d’appréciation".

     

  • Rougeole 2017

    Sachez que la rougeole avait pratiquement disparue de notre pays et quelle revient en force depuis 2014!

    Pas de commentaires sur les responsabilités considérables des nouveaux militants anti-vaccins. Seulement les derniers chiffres officiels de Santé Publique France concernant la rougeole.

    Du 1er janvier au 31 juillet 2017, 387 cas ont été déclarés (pic épidémique au mois de mai, avec 113 cas déclarés).

    154 cas (40%) ont dû être hospitalisés, dont deux cas d’encéphalite et 31 cas de pneumopathies sévères.

    Un cas est décédé: une jeune femme âgée de 16 ans, sans antécédents médicaux, non vaccinée, décédée dans un tableau de détresse respiratoire aiguë et de défaillance multiviscérale.

    Plusieurs foyers épidémiques ont été observés dans des crèches, des établissements scolaires, une université, la communauté des gens du voyage ainsi que des structures de soins, services d’urgences hospitalières donnant lieu à des cas nosocomiaux. Hormis deux foyers situés en Moselle et Alsace, la majorité de ces foyers a été observée dans la moitié sud de la France.

    Les données montrent que l’âge médian des cas déclarés sur les douze derniers mois est de 13 ans (de un mois à 75 ans). Le taux d’incidence le plus élevé est observé chez les enfants de moins de 1 an, non ciblés par la vaccination et ne pouvant être protégés que si leur entourage est immunisé contre la maladie. " Ceci est très préoccupant car les complications (neurologiques ou pulmonaires notamment) sont plus fréquentes et sévères dans ce groupe d’âge ainsi que chez les jeunes adultes " souligne Santé Publique France.

    Aucun département n’est plus à l’abri

    On peut dire tout ceci autrement:  la France est toujours endémique vis-à-vis de l’infection rougeoleuse et n’est pas à l’abri d’une nouvelle épidémie d’ampleur importante. L’existence de cas déclarés dans la quasi-totalité des régions ne met pas les départements indemnes de rougeole aujourd’hui à l’abri d’une extension de la circulation virale dans un avenir proche. Et ceci est d’autant plus à craindre qu’aucun département n’atteint actuellement les 95% de couverture vaccinale à 2 ans pour les 2 doses de vaccin, taux requis pour permettre l’élimination de la maladie.

    Conclusion: les cliniciens doivent vérifier systématiquement, et, le cas échéant mettre à jour, le statut vaccinal vis-à-vis de la rougeole  de toute personne âgée d’au moins 12 mois et née après 1980. Selon le calendrier vaccinal en vigueur, toutes ces personnes devraient avoir reçu deux doses de vaccin trivalent (rougeole-oreillons-rubéole). De plus, vis-à-vis de l’entourage proche d’un patient atteint de rougeole, la mise en œuvre des mesures de prophylaxie post-exposition (vaccination ou immunoglobulines polyvalentes) est essentielle.

    Que doit faire le clinicien en cas d’opposition radicale au geste vaccinal?

    https://jeanyvesnau.com/2017/09/26/rougeole-quand-les-personnes-non-vaccinees-contaminent-des-enfants-ages-de-moins-dun-an/

  • Tatouages, détatouages, faux ongles… : comment réduire les risques pour la santé ?

    À la suite d’une séance thématique intitulée "Décoration du corps humain et risques pour la santé", l’Académie de pharmacie a récemment publié des recommandations destinées à réduire le risque d’effets indésirables et de complications liées aux pratiques comme le tatouage, le détatouage, la pose d’ongles synthétiques, le blanchiment dentaire, etc.

    Ces recommandations insistent sur le besoin d’information des publics, de formation de professionnels, de recherche toxicologique et épidémiologique, ainsi que sur l’importance du contrôle et de la traçabilité des produits employés.

    Ces recommandations insistent en particulier sur le flou qui existe autour de la composition des encres de tatouage les plus récentes, ainsi que leur traçabilité. Outre le fait que ces encres peuvent rendre impossible le détatouage au laser, une étude récente a montré que, au-delà du derme, leurs particules les plus fines se fixent dans les ganglions lymphatiques où elles provoquent une désorganisation cellulaire.

    Les bonnes pratiques de tatouage permettent de limiter, mais non supprimer, les risques d'effets indésirables, immédiats ou à long terme (illustration).

    Les bonnes pratiques de tatouage permettent de limiter, mais non supprimer, les risques d'effets indésirables, immédiats ou à long terme

    Un Français sur 10 est tatoué (et 20 % des moins de 35 ans)

    En juin 2017, l'Académie de pharmacie s'est penchée sur la tendance actuelle qui pousse les Français à modifier leur corps à des fins décoratives, "pour séduire ou exprimer sa personnalité". La mode influe aussi sur les choix des motifs (exemple: tatouages maoris inspirés par les images des rugbymen maoris, tatouages visant à reproduire ceux d'une célébrité, etc.).

    On estime que 10% de la population française est tatouée (20% chez les moins de 35 ans), avec plus de 4 000 salons en activité.

    La pratique du tatouage cosmétique (maquillage permanent) s'est également répandue.

    Analyse d'autres pratiques à visée décorative en vogue aujourd'hui

    Au-delà des tatouages, l'Académie a fait le point sur les conséquences sanitaires de pratiques aussi diverses que le piercing, le blanchiment des dents ou la pose d'ongles synthétiques.

    Cependant, elle n'a pas abordé le blanchiment de la peau, autre pratique qui se répand et peut être source d'effets indésirables et de complications.

    Les effets indésirables et les complications des tatouages ont fortement diminué

    Les complications des tatouages sont beaucoup moins fréquents depuis qu'une modification du Code de santé publique, parue en 2008, impose aux artistes tatoueurs (et pierceurs) de suivre trois journées (21 heures) de formation sur l'hygiène et les règles d'élimination des déchets d'activités de soins à risque infectieux et assimilés (DASRI).

    Des risques d'allergies et des infections sont cependant toujours signalées

    Environ 6% des 7 millions de Français tatoués ont fait l'expérience d'effets indésirables, toutes sévérités confondues. Les complications encore observées sont essentiellement des allergies (en particulier aux encres rouges) et des infections (avec une recrudescence des infections à mycobactéries atypiques).

    Sur l'élévation du risque de cancer de la peau possiblement associée au tatouage, régulièrement mise en avant, l'Académie précise qu'entre 1950 et 2012, seulement 54 cas ont été reportés ce qui n'en fait pas un sur-risque évident, ni majeur s'il existe.

    Composition réelle des encres de tatouage, la grande inconnue

    Plus que le risque d'infection, les membres de l'Académie de pharmacie insistent sur le flou qui existe sur la composition des encres de tatouage (en particulier en ce qui concerne les encres de couleur et les conservateurs).

    Des encres récemment apparues sur le marché du tatouage peuvent contenir des laques, des plastiques, etc., mais n'indiquent que rarement leur composition.

    Quid d'un éventuel effet cancérigène des nanoparticules d'encre?

    Une étude post-mortem allemande, publiée dans Nature Scientific Reports en septembre 2017 (après les recommandations de l'Académie de pharmacie), a montré que les plus petites particules contenues dans les encres migraient de façon permanente dans les ganglions lymphatiques drainant la région tatouée, ce qui soulève des questions quant aux effets à long terme de ces particules. 

    Pour arriver à ce résultat, les chercheurs allemands ont utilisé les techniques de fluorescence aux rayons X pour rechercher la présence de particules d'encre de tatouage dans des ganglions lymphatiques de personnes tatouées décédées.

    Confirmant des observations macroscopiques anecdotiques, cette étude a retrouvé des particules fines, voire de l'ordre de taille des nanoparticules, dans les sinus capsulaires des ganglions lymphatiques drainant la région tatouée.

    Ces particules de pigments organiques, de métaux lourds ou d'oxyde de titane, avaient entraîné une réorganisation cellulaire locale habituellement observée lors de phénomènes d'inflammation cutanée. L'impact sanitaire de cette observation reste à préciser.

    Le détatouage, dont la demande augmente proportionnellement avec la fréquence des tatouages, n'est pas toujours possible

    L'Académie de pharmacie précise que, contrairement à une idée répandue, tous les tatouages ne peuvent pas être enlevés par traitement laser (erbium, QS 1064 nm, etc.).

    En particulier, le détatouage n'est pas efficace sur les encres de couleur turquoise ou orangé, ni sur les tatouages les plus profonds ou les plus denses.

    De plus, il est plus difficile de faire disparaître des tatouages de couleur effectués avec des encres récentes, comme celles contenant des laques.

    Les tatouages superficiels à l'encre bleue ou noire peuvent être enlevés en quelques séances, mais des traces brunes subsistent parfois.

     Les ongles de synthèse peuvent aussi provoquer des complications, nécessitant des précautions spécifiques

    La pose de faux ongles est devenue populaire, avec des ongles de divers matériaux fixés par une grande variété de colles. Souvent la pose de ces ongles nécessite le durcissement de substances à l'aide d'une lampe UV.

    L'Académie de pharmacie rappelle que cette pratique (et en particulier la dépose de ces ongles pour les changer) peut provoquer des troubles: dermite de contact, paresthésies, décollement de la tablette unguéale, infections, etc.

    De plus, des brûlures superficielles des mains ont été observées avec des lampes UV non conformes aux normes européennes.

    Sur les conséquences sanitaires de la pose d'ongles, l'Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé (ANSM) a publié une liste de précautions qui rappelle que les personnes âgées de moins de 16 ans, les femmes enceintes et le personnel soignant doivent s'abstenir de cette pratique.

    Des recommandations en termes d'information des personnes souhaitant se faire tatouer

    Dans ses recommandations, l'Académie de pharmacie insiste sur la nécessité d'informer les personnes qui sollicitent ces décorations sur les bonnes pratiques (recours à un professionnel) et sur les conséquences qu'elles peuvent avoir (difficulté à détatouer, comportement dans le temps des différentes couleurs d'encre, risque en terme d'exposition au soleil, etc.).

    Cette information devrait être délivrée par les professionnels aux clients potentiels, mais aussi aux adolescents par le biais des enseignants, animateurs, parents, etc.

    Des actions de formation devraient être mises en place auprès de ces professionnels, ainsi que des actions de vulgarisation vers les publics concernés.

    Des recommandations concernant la déclaration des effets indésirables et la traçabilité des produits

    L'Académie de pharmacie recommande aussi d'améliorer la connaissance de la composition des produits utilisés (encres, colles, etc.), leur contrôle et leur traçabilité, ainsi que de favoriser systématiquement la déclaration d'effets indésirables par les professionnels et les clients, sur le modèle de ce qui est fait pour les médicaments.

     

    Les Académiciens souhaitent également que les professionnels et les publics soient avertis des dangers du recours à des produits non contrôlés disponibles sur internet (encres bon marché, kits de pose d'ongles, kits de blanchiment des dents, etc.).

    Enfin, l'Académie regrette qu'ait été supprimé, en janvier 2016, le CAP de styliste ungulaire exigé pour l'inscription des boutiques posant des faux ongles à la Chambre de commerce.

    Et des recommandations concernant des pistes de recherche

    Enfin, l'Académie de pharmacie exprime son souhait de voir davantage d'activités de recherche autour de l'impact sanitaire des pratiques de décorations du corps, dans les domaines de l'anthropologie, de la toxicologie, de l'identification et de l'évaluation des risques, ou en termes de connaissance des produits utilisés.

    Par Stéphane KORSIA-MEFFRE - Vidal News

  • Assez de repentance!

    dehors les débiles!

    Il n’y a pas de descendants des esclaves, castrés, de la traite arabo-musulmane pour demander repentance

    Il y avait longtemps que l’on n’entendait plus la voix de Louis-Georges TIN, président du CRAN (Conseil Représentatif des Associations Noires).

    Il s’adresse aujourd’hui à la France.

    Non pas pour dénoncer le comportement criminel des descendants de ces esclaves noirs tout récemment, à Saint-Martin notamment, mais pour exiger que l’on débaptise en France tous les lieux et édifices rendant hommage à Jean-Baptiste Colbert qui, selon lui, serait le principal responsable de l’esclavage atlantique puisque auteur de ce " monstrueux " code noir, présenté à l’Assemblée Nationale.

    Il souhaite que certaines "statues de la honte" soient remplacées par ceux ayant lutté contre l’esclavage et le racisme.

    Ne sait-il pas qu’en tout premier lieu ceux qui ont lutté contre l’esclavage sont la France et les Français ?

    Que l’esclavage fut aboli en France en 1848, entraînant l’abolition également à l’Algérie et à la Tunisie ?

    Alors que l’Arabie Saoudite ne l’a aboli qu’en 1962, la Mauritanie en 1980 et qu’il se poursuit toujours de nos jours dans certains territoires musulmans qu’il connait parfaitement !

    Qu’il me soit permis de rappeler à Louis-Georges TIN la véritable histoire de l’esclavage.

    S’il est vrai que l’esclavage peut être considéré comme un crime contre l’humanité il ne faudrait tout de même pas se tromper de coupable pour ce crime. Il s’agit en tout premier lieu des Arabes et non des européens, comme nous allons le démontrer!

    La traite négrière n’a pas été une invention de l’Europe, loin s’en faut et quoi que certains en pensent!

    Ce sont les Arabo-musulmans qui sont à l’origine de cet esclavage et ce sont les seuls qui l’ont pratiqué dès le 7e siècle et jusqu’au vingtième, donc durant près de 1300 ans et cela n’a pas cessé de nos jours !

    Alors que la traite atlantique n’a duré que de 1660 à environ 1800.

    Durant des siècles seuls les captifs africains furent soumis aux traitements abominables que leur réservaient les arabo-musulmans.

    Avec la complicité des " roitelets " noirs qui vendaient leurs sujets, le continent noir a été saigné à blanc durant 13 siècles et ce sont des millions d’esclaves noirs qui furent enlevés. Les femmes âgées et les vieillards étaient massacrés, les autres garrottés et retenus par un collier de fer qui creusait les chairs tout au long de ce trajet interminable pour ces malheureux au cours duquel les pertes dépassaient les 20%.

    Nombreux furent les esclaves réservés à la surveillance des harems et ils subissaient au préalable le supplice de la castration. Les autres étaient affectés, pour les plus chanceux, à des tâches domestiques ou agricoles, pour les plus malchanceux, si c’était possible, au travail forcé dans les mines de sel et d’or.

    Les Arabes exigeaient que les esclaves n’aient pas de descendance en terre d’Islam et cela expliquait la castration des noirs, tout d’abord, puis, plus tard, des européens. Il ne fallait pas qu’ils se reproduisent et les chances de survies à ce supplice effroyable étaient plus que minimes, 70 à 80 % mouraient et cela explique qu’il n’y ait aucun descendant de ces esclaves, noirs ou européens, pour réclamer justice.

    Quant aux "femelles", les plus belles remplissaient les harems et les autres rejoignaient le troupeau des bonnes à tout faire ou gardiennes de troupeaux de chèvres.

    Le grand historien arabe Ibn-Khaldoum, écrivait: "Les seuls peuples à accepter l’esclavage sont les nègres et cela en raison d’un degré inférieur d’humanité. Leur place était plus proche du stade animal".

    Après les dizaines de millions de nègres ce fut le tour des européens : 8 à 10 millions de victimes de cette barbarie.

     

    Il n’y a jamais eu de mouvements abolitionnistes dans le monde arabo-musulman. L’Arabie Saoudite n’a officiellement aboli l’esclavage qu’en 1962, la Tunisie et l’Algérie en 1846 et la Mauritanie en 1980.

    C’est dans l’objectif de mettre fin à cette piraterie et de libérer les esclaves que la France a conquis cette terre qui ne s’appelait pas encore Algérie en 1830.

    ll ne s’agit nullement de faire l’apologie de l’esclavage mais d’un simple constat.

    Cette mise au point faite sur le sujet concernant l’origine de la traite négrière, intéressons-nous à présent à la traite atlantique.

    Si le commerce négrier fut au long de ces treize siècles bien plus dévastateurs que la traite atlantique, vous l’avez compris : c’est d’abord par sa durée, par son ampleur et par sa cruauté. Ils n’existent plus de descendants, ni noirs, ni blancs.

    En revanche,  les descendants d’esclaves commercialisés par les européens se comptent par millions et peuvent revendiquer et exiger repentance et indemnisations et cela ils le doivent à la facilité de reproduction non seulement acceptée par leurs maîtres blancs mais même encouragée, non pas pour des raisons humanitaires bien évidemment, mais uniquement économiques et financières.

    En définitive, les européens, accusés à tort, sont loin d’être les responsables de la misère, de la pauvreté et des retards de développement actuels de l’Afrique.

    En les privant d’une liberté qui les aurait sans doute vu mourir avant trente ans, soit d’épidémies, soit à l’issue de guerres tribales, l’esclavage leur a permis de survivre. Ils ont fondé des familles, eurent de nombreux enfants qu’ils ont pu élever et leur population s’est développée et s’est multipliée. Ils sont aujourd’hui près de cent millions sur notre planète Terre.

    Bien sûr ils ont été exploités, bien sûr ils ont travaillé dur, bien sûr ils n’étaient pas "libres", mais le résultat de tous ces "bien sûr" c’est le peuple noir américain actuel et les descendants d’esclaves résidant dans les DOM-TOM, en Amérique du Sud et partout dans le monde.

    Alors je pose la question: Qui devrait réclamer repentance au nom de l’esclavagisme?

    Les descendants des Africains de la traite atlantique ou ceux des esclaves "noirs" et "blancs" de la traite arabo-musulmane?

    Il est vrai que personne ne réclame justice et repentance pour ces derniers et pour cause!

     

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  • il y a des coups de pied au cul qui se perdent!!! des millions même....

    Destiné aux écoliers, il promeut l’écriture « inclusive » ou « genrée » qui féminise tous les noms. On y lit que « grâce aux agriculteur.rice.s, aux artisan.e.s et aux commerçant.e.s, la Gaule était un pays riche ».

    Les professeurs des écoles contactés sont sûrs d’eux: il s’agirait d’une première. Le manuel Magellan et Galilée Questionner le monde, destiné aux élèves de CE2 et publié en mars 2017 par Hatier, promeut «l’écriture inclusive», défendue par certaines féministes. Ceci consiste à inclure le féminin, entrecoupé de points, dans tous les noms, comme dans «mes ami.e.s». Dans la partie de ce manuel consacrée à l’histoire, on peut donc lire:

    «Les agriculteur.rice.s au fil du temps», «Les artisan.e.s au fil du temps» ou encore «Les savant.e.s» et «Les puissant.e.s». On y apprend que «grâce aux agriculteur.rice.s, aux artisan.e.s et aux commerçant.e.s, la Gaule était un pays riche».

    Il s’agit de cesser «d’invisibiliser les femmes», défendent les promoteurs de cette écriture. À leurs yeux, «le masculin l’emporte sur le féminin», et cette règle de grammaire instituée au XVIIe siècle, abusive selon eux, n’aurait plus lieu d’être.

    C’est Alexandre Fiebig, professeur de physique-chimie qui a débusqué le lièvre via un spécimen numérique et qui l’a posté sur un groupe Facebook d’enseignants. Ironiques, ces derniers s’interrogent. De tels artifices ne risquent-ils pas d’introduire des confusions de déchiffrage et de compréhension? Surtout auprès d’enfants si jeunes? Sans compter que cette écriture militante n’a pas grand sens à l’oral. Et qu’elle n’est pas demandée par les programmes scolaires.

    En page de garde, l’éditeur assume, expliquant avoir choisi d’appliquer les recommandations du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes datant de 2015. Il a veillé à «équilibrer autant que possible le nombre de femmes et d’hommes présentés», à accorder les noms de métiers, de titres, de grades et de fonctions, «en utilisant l’orthographe préconisée, comme artisan.e», ou encore à utiliser l’ordre alphabétique lors d’une énumération de termes identiques au féminin et au masculin afin de ne pas systématiquement mettre le masculin en premier: par exemple, les femmes et les hommes.

    «Tout ceci contribue à une éducation à l’égalité entre tous», estime-t-il. Chez Hatier, une salariée confirme l’édition de ce livre, expliquant que «dans ce milieu très féminin de l’édition scolaire, nous avons pris l’habitude de communiquer entre nous, depuis cette année, via l’écriture inclusive, notamment dans nos mails. La maison y est attachée.» On s’y prête notamment un «manuel d’écriture inclusive», édité par une agence de communication en 2016, lequel promeut l’usage du «point médian», semblable au trait d’union, «mais plus discret»: «musicien·ne·s», «motivé·e·s». Tout un programme.

    Le Figaro

  • A l'automne, les marronniers…

    Dans les médias, un “marronnier“ est un sujet récurrent d'actualité: rentrée des classes, saison du ski, ponts du mois de Mai…. quand l'imagination est –souvent- en berne, les journaleux peuvent trouver dans un marronnier un article tout fait (il leur suffit de changer quelques dates ou terme de l'article balancé de l'an passé!).

    Donc, revoilà le marronnier du calendrier de la rentrée scolaire offert à mémé avec la photo du petit dernier…. ou des avant-nés!

    J'ai fais un long article sur ce sujet et, par le jeu de l'actualité de tous mes articles, il se retrouve sur cette page de mon blog.

    http://www.josyanejoyce.com/archives3/index.html

    Allez-y, c'est très utile. Vous saurez ainsi comment ne pas “retarder“ votre héritier(e) dans ses études… (vu la conjoncture, dans la stagnation, voire la régression de son QI).

     

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