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Insolite

  • La langue de la République est le français

    Rappel a tous nos politiques…. Et autres incultes de la Nation!

    Monsieur le Président du Sénat,

    Madame la Présidente de l’Assemblée nationale,

    Mesdames et messieurs les Députés de la Nation,

    Mesdames et Messieurs les Sénateurs,

    Une révision de notre Loi fondamentale a introduit en 1992, dans l’article 2 de la Constitution de 1958, une disposition régalienne:

    " La langue de la République est le français ".

    Depuis le règne de François 1er et son ordonnance de Villers-Cotterêts (1539), la langue française a, sous tous nos régimes, puis la Francophonie organisée en 1970-1997 ("sommets" de Niamey à Hanoï), été au premier rang des politiques intérieure et extérieure de la France en matière de langue française et de Francophonie. Notamment en un brillant et efficace élan: de 1958 à 1974.

    Ces deux fondamentaux ont ensuite été, au fil des ans, négligés, oubliés, pour être enfin de plus en plus attaqués et partiellement détruits au cours des huit dernières années.

    Nos 31 associations françaises, créées en défense et promotion, se sont le 18 juin 2020 groupées pour réagir vigoureusement au sein du Haut Conseil international de la Langue française et de la Francophonie (HCILFF, cf. annexes 1 et 2), qui fait appel à vous par la présente lettre.

    Le Haut Conseil international, succédant en cela à Avenir de la Langue française, vous a d’abord, en 2023 et 2024, face à la désolante carence du pouvoir exécutif, proposé d’assumer le rôle de pouvoir législatif du Parlement dans deux domaines:

        Constituer – ce qui manque cruellement au Sénat comme à l’Assemblée nationale – deux groupes d’études en interaction qui formeraient en fait un "Réseau trans-partisan de parlementaires français pour la Langue française et la Francophonie";

        Transformer en proposition de loi notre esquisse de nouvelle loi Toubon très renforcée, à l’image de la loi 96 que les Québécois ont votée dès 2022.

    Cette esquisse, mise en bonne forme juridique par M. Olivier Gohin, professeur de droit public et constitutionnel à Paris-Assas, membre d’ALF et du Haut Conseil, a été envoyée en 2024 à de nombreux sénateurs et députés. Je la remets en annexe 6.

    Au niveau du pouvoir exécutif, après diverses lettres, discrètes puis ouvertes, au président de la République et à son gouvernement, notre principale réaction fut la lettre ouverte du 2 septembre 2024 rassemblant les actes très graves accomplis passivement et activement par M. Emmanuel Macron contre le statut et l’emploi de notre langue nationale, pourtant ancrés dans la Constitution et nos lois.

    Voyez (annexes 3, 4) la lettre ouverte et la liste des signataires officiels.

    Dans ces domaines culturels trop méconnus, y compris par une classe politique de plus en plus éloignée de la haute culture et du français, nous avons été parmi les premiers à évoquer par écrit un changement de président de la République, malgré notre grand respect des institutions.

  • La vérité sur les chemtrails

    La théorie des chemtrails est apparue aux États-Unis en 1996, en même temps que le développement du web où la parole d’un ignorant l’emporte sur celle d’un prix Nobel, s’il est relayé par une kyrielle d’ignares.

    En 1996, sept militaires de l’université de l’Air publient une étude faite à l’instigation de l’US Air Force. Intitulée "Le climat comme un multiplicateur de force". Après les déboires de l’agent orange au Vietnam, des hauts gradés voulaient voir comment l’armée pourrait maîtriser le climat en agissant sur les pluies, les tempêtes et le brouillard afin de s’assurer un avantage militaire tactique par des armes climatiques.

    Les premières recherches dataient de la guerre froide et reposaient sur le détournement d’une géo-ingénierie balbutiante d’avant WW2 pour réduire les grandes sécheresses du Midwest qui, en temps ordinaire, assure entre le quart et le tiers de la production des céréales aux USA. C’est à la suite de l’étude de l’Air Force que se propage sur les réseaux sociaux la certitude que le gouvernement crée des nuages artificiels à l’aide de produits chimiques avec des intentions maléfiques.

    Les incantations des grands sorciers supposées faire venir la pluie ont été remplacées par l’ensemencement des nuages avec la pulvérisation de neige carbonique et d’iodure d’argent pour initier la glace, et de chlorure de sodium ensuite pour agréger les gouttes. Avec des succès mitigés car les vents, le soleil, l’hygrométrie et les précipitations ne sont pas réductibles au déterminisme des équations.

    Bien évidemment, cette technique en grande partie gérée par des avions, moins souvent par des ballons ou des fusées, crée des nuages artificiels qui peuvent s’étirer dans un ciel bleu avec les vents en altitude. Des écolos au bagage scientifique succinct ont découvert il y a quelques années cette "nouvelle pratique" mise au point en 1946 (!) et l’ont déclarée dangereuse par manque de retours (sic).

    Des nuages de pluies provoquées avec une réussite aléatoire sont devenus des chemtrails, synonymes de crimes contre l’humanité dont les finalités font dérailler le train-train de la raison.

    Ces nuages, quand ils n’explosent pas en pluie, peuvent s’agréger en masses compactes susceptibles d’initier exceptionnellement des cumulonimbus générateurs d’orages et de tornades. Ceux-ci peuvent se former à des altitudes plus basses et rester dans le ciel plus longtemps que les traînées de condensation des avions.

    Selon les professeurs Tournesol qui les dénoncent, les chemtrails seraient constitués de particules de métaux lourds comme des sels d’aluminium ou de titane, des corpuscules de métaux alcalins comme le baryum, le strontium et le calcium, et des polymères microscopiques. Autant de produits nocifs pour la santé et l’environnement, provoquant la maladie d’Alzheimer ou de Parkinson et des problèmes respiratoires.

    La science expérimentale exige des preuves. Or les aéronefs envoyés recueillir des échantillons de cette pollution atmosphérique n’ont rien trouvé d’autre que de la vapeur d’eau. Quant aux maladies induites, les relations causales sont hypothétiques. Les malades examinés n’avaient pas dans leurs tissus des concentrations de ces métaux et polymères.

     

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  • Halloween symbolise le pourrissement moral de l’Occident

    "La laideur a ceci de supérieur à la beauté: elle dure" (Daniel Mussy).

    Aujourd’hui, je vais m’autoriser un coup de gueule contre une horreur, une ode à la laideur, à la vulgarité macabre, une démonstration hideuse, satanique, de la pourriture morale (et mentale) de l’Occident. Je veux parler – fût-ce avec colère – d’Halloween, cette fête malsaine qu’on voudrait nous imposer pour occulter et faire disparaître nos fêtes chrétiennes, la Toussaint et la Fête des morts, les 1er et 2 novembre de chaque année. Chasser le catholicisme est une lubie des francs-macs depuis la Révolution. Je suis bien obligé d’admettre, même si ce constat est douloureux, que ça a plutôt bien fonctionné. La France compte aujourd’hui entre 2 et 3% de catholiques pratiquants et l’islam est de loin, de très loin, la religion la plus importante, et surtout la plus pratiquée, dans notre pays.

    On connaît la propension de la France à suivre – avec quelques années de retard – toutes les inepties, les modes les plus débiles, les films les plus violents, les mœurs les plus dépravées ou les dérives "sociétales" les plus salaces qui nous arrivent massivement des États-Unis.

    Dans l’immédiat après-guerre, l’"American way of life" faisait surtout rêver les Français de droite. Les gentils cow-boys – venus nous libérer en 1944 – nous avaient apporté, entre autres, le café soluble, le frigidaire, le rock’n’roll, les westerns de John Wayne, les polars avec Humphrey Bogart, la plastique de Marilyn Monroe et le vertigineux "balcon" de Jayne Mansfield (qui aurait fait passer Gina Lollobrigida pour une planche à pain).

    Et puis, ces "Amerloques", c’était nos libérateurs; il était mal venu d’oser les critiquer. La France libérée, sous "plan Marshall", n’avait pas encore compris qu’elle avait été piégée par les accords de Bretton Woods.

    Et, naïve, elle ne réalisait pas non plus que l’"allié américain" – cet ami qui lui voulait du bien – travaillait en sous-main pour la chasser de son empire colonial. À l’époque, pour les gens de droite, l’ennemi, le mal absolu, c’était le communisme, la "peste rouge" incarnée par l’URSS… que tous nos intellectuels de gauche adulaient.

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  • Hausse d’impôts et taxes en tout genre:

    ils vont jusque dans le local poubelle!

    Que dire d'une taxe qui aura augmenté de plus de 300% en dix ans?

    Ça y est, le débat parlementaire sur le budget de l’État pour 2026 (projet de loi de finances) a commencé.

    Comme le veut la règle, les députés vont d'abord examiner les recettes ("ressources et équilibre"), après viendra l’examen des dépenses ("crédits des missions"). Un projet de budget qui "ambitionne de redresser les comptes publics", nous explique le site officiel Vie publique.

    Cela, d’une part, à travers une baisse des dépenses de l’État, hors Défense nationale, ce qui représenterait, toujours selon Vie publique, "les deux tiers de l’effort budgétaire total" - sans, d'ailleurs, en indiquer le montant.

    D’autre part, par une hausse des recette fiscales, "en particulier par un effort supplémentaire des contribuables les plus aisés à hauteur de 6,5 milliards d'euros et par la poursuite de la rationalisation des niches fiscales (la France en compte actuellement 474 pour un coût total de 85,1 milliard d’euros)", souligne Vie publique, la hausse des impôts pour les "plus aisés" étant, en quelque sorte, l’arbre qui cache la forêt des hausse d’impôts et de taxes qui vont frapper en 2026 à tous les étages, et ce, même jusqu’au local poubelle!

    UNE TAXE QUI AUGMENTE DE 62% EN CINQ ANS!

    En effet, il est question d’une hausse, au total, de plus de 19 milliards d’euros, ce que le député RN Jean-Philippe Tanguy a qualifié de "boucherie fiscale". Il y a les hausses qui vont faire mal tout de suite, directement sur la feuille d’impôt, comme par exemple le gel du barème de l’impôt sur le revenu et la fin de l’abattement fiscal de 10% pour les retraités (la double peine n’est pas faite pour les chiens), et puis, il y a ces augmentations plus discrètes, plus insidieuses, auxquelles pas grand monde ne comprend grand-chose, celles qui se répercuteront à l’automne 2026, lorsque les propriétaires recevront leur avis d’imposition de taxe sur le foncier bâti ou que les locataires découvriront le nouveau montant de leurs charges répercuté par le propriétaire.

    Ainsi, par exemple, il est question, dans ce projet de loi de finances (PLF) 2026, d’une augmentation de la TGAP jusqu’en 2030 de près de 62% (61,53%, pour être précis), en passant de 65 à 105 euros la tonne traitée. Tant qu’à faire...

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  • La taxe Zucman: beaucoup de bruit, très peu de recettes.

    Notre dette est plus préoccupante que jamais. La classe politique, de LFI au RN, n’a qu’un mot à la bouche: "augmenter les impôts".
    La nouvelle mode? La taxe Zucman!

    La mesure est désastreuse, le remède serait pire que le mal. Il est temps de le prouver.  Quelle est l’idée de Gabriel Zucman, cet économiste très à gauche, qui signe des tribunes de soutien à la NUPES de Mélenchon et que l’on voit partout sur les antennes du service public? Taxer chaque année 2% des patrimoines de plus de 100 millions d’euros. Il prétend que cela rapportera 20 milliards d’euros par an à l’Etat. Même si son chiffre était correct, notre déficit annuel est de 170 milliards d’euros, donc sa taxe ne résoudrait pas le problème.
    Mais surtout, ce chiffre est très LARGEMENT EXAGÉRÉ.
    D’après Philippe Aghion et 6 autres économistes (Le Monde, 9/09/25), les recettes de cet impôt atteindraient péniblement… 5 milliards d’euros, soit 3 fois moins que ce que nous dépensons chaque année dans l’aide au développement! Pour leur chiffrage, ces économistes s'appuient sur l'étude de Jakobsen (2024), qui montre que pour chaque euro d’impôt supplémentaire, l’adaptation des comportements aboutit à une perte de recettes fiscales de 74 centimes. Bref, la réalité se venge.

    Les contribuables s’adaptent. Les entrepreneurs lèvent le pied: pourquoi faire des efforts dont les fruits vous seront presque tous confisqués? Les contribuables se lancent dans une optimisation fiscale qui nous coûte cher, quand ils ne partent pas tout simplement vivre et travailler à l’étranger.
    Retenez, en règle générale, que trop d'impôt tue l’impôt: à partir d’un certain taux, plus on augmente les impôts plus les recettes fiscales baissent. C’est la courbe de Laffer.

    1. Zucman l’avoue lui-même: cette taxe a un objectif idéologique, bien plus qu’économique.
      M. Zucman le dit noir sur blanc dans son livre: “détruire une partie de l’assiette fiscale peut être l’intérêt de la collectivité”. Traduction: sa taxe n'a pas réellement vocation à rapporter de l'argent à l'Etat, mais uniquement à punir les riches.
      On s’étonnait, en effet, de voir la gauche la plus radicale, qui ne s’est jamais préoccupée de nos finances publiques, réclamer aujourd’hui une taxe au nom de la réduction des déficits. On apprend donc, quand on creuse un peu, que ce qui l’obsède, ce n’est pas le peu de recettes qu’une nouvelle taxe engendrera, mais le fait d’assouvir ses pulsions idéologiques.

    TAXER LES RICHES, ON LE FAIT DÉJÀ ET CELA N’A JAMAIS PERMIS DE RÉDUIRE LA DETTE.

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  • Les "animalistes" veulent interdire les salons d’animaux

    image générée avec une I.A. par moi

    Comme il est rituel maintenant, des associations dites "animalistes", c’est-à-dire qui défendent les "droits des animaux", s’opposent à la tenue des salons animaliers, notamment des chiens et des chats.

    Cela a été encore le cas lors du salon Univers du chiot organisé à Fontainebleau les 23-24 août (Le Parisien, 23 août 2025), lors du salon du chiot à Nantes les mêmes jours (Ouest-France, 12 août 2025), comme cela avait été le cas lors du salon Animal Expo au Parc Floral de Paris en septembre de l’année dernière (Le Parisien, 16 septembre 2024), lors du salon du chiot à Vannes les 8-9 février de cette année (Ouest-France, 6 février 2025) ou encore lors de celui de Chantilly les 2-3 août (Le Parisien, 3 août 2025), la liste n’étant évidemment pas exhaustive.

    Si nous ne doutons pas que ces réactions partent, au moins pour quelques-unes, de bons sentiments, il ne faut pas être naïfs pour autant, les "intentions" et l’idéologie sous-jacente étant claires.

    LES ANIMALISTES VEULENT EFFACER LES FRONTIERES JURIDIQUES ENTRE LES ETRES HUMAINS ET LES ANIMAUX

    L’association Projet animaux zoopolis (PAZ) s’indigne que ces salons fassent du "business sur l’élevage des chiens", alors que "les animaux ne sont pas des marchandises ni des attractions à exhiber dans un salon" et qu’il y a tant d’abandons dans notre pays.

    Le Parti animaliste a déploré que le salon de Nantes, "comme tant d’autres, encourage l’achat impulsif".

    La correspondante locale dudit parti a même osé: "Notre objectif est clair: mettre fin à ces foires animalières qui déshumanisent (sic) l’animal et le réduisent à un objet de transaction". Le Parti animaliste exige donc l’interdiction législative des salons de chiots sur l’ensemble du territoire.

    Il faut rappeler que, depuis 2014, la vente des chiens et des chats dans les animaleries est interdite; qu’un "certificat d’engagement et de connaissance" doit être signé avant tout achat d’animal de compagnie depuis 2022; que les animaux sont juridiquement des "êtres sensibles" depuis une modification du code civil, mais qu’ils ne sont pas dotés de la personnalité juridique car il ne s’agit pas d’êtres humains.

    La volonté limpide des animalistes, et plus largement des écologistes extrémistes ou autres "antispécistes", est d’effacer les frontières juridiques entre les êtres humains et les êtres "non-humains", avant sans doute de les effacer entre les êtres vivants et les êtres "non-vivants".

    Il s’agit, sur fond de bons sentiments et d’une comparaison implicite et plus qu’hasardeuse avec l’esclavage, d’une perversion de l’humanisme qui caractérise la civilisation occidentale.

    Il n’est dès lors guère surprenant que le Groupe communiste et citoyen de Paris se soit exprimé en février dernier "contre la marchandisation des animaux"…

    Jean-Philippe Feldman