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Insolite - Page 4

  • Ils sont fous, ces Canadiens???!!!

    Canada: un lycéen arrêté pour avoir dénoncé la théorie du genre!!!

    "J’ai dit qu’il n’y avait que deux sexes et que vous étiez né soit un homme soit une femme, et cela m’a causé des ennuis".

    Josh Alexander est un jeune Canadien âgé de 16 ans. Il n’est pas près d’oublier sa scolarité à l’école secondaire (l’équivalent d’un lycée français) Saint-Joseph, un établissement catholique à Renfrew, en Ontario.

    Son tort? Avoir remis en cause la théorie du genre en classe. Il a défendu sa position en argumentant qu’en accord avec l’enseignement catholique et la Bible, il n’y a que deux genres, masculin et féminin — et que, par conséquent, les hommes biologiques ne devraient pas être autorisés à entrer dans les toilettes des femmes.

    Grand mal lui en a pris, ses opinions l’ont fait suspendre: fin novembre, l’école a décidé d’interdire son accès à Josh. Le 6 février, celui-ci a voulu retourner en classe et a été accueilli par le directeur adjoint de l’établissement assisté de deux policiers locaux, qui ont interpellé le jeune homme pour pénétration illégale dans l’enceinte d’un lycée dont il ne faisait plus partie.

    Il a été escorté, sans menottes, jusqu’au véhicule de police. Un avocat représentant le lycéen a déclaré que l’école ne le laissera plus assister aux cours tant qu’il n’acceptera pas "de cesser d’utiliser l’ancien prénom d’un étudiant transgenre, et de ne plus participer à deux cours de l’après-midi car ces cours sont suivis par deux étudiants transgenres qui désapprouvent les croyances religieuses de Josh".

    En réponse à cette polémique, Josh Alexander a déclaré au National Post que les étudiants transgenres qui rejettent ses opinions devraient peut-être réfléchir au fait qu’ils fréquentent une école catholique, ou du moins une école qui se dit catholique.

  • Non mais, on rêve!!!!!!

    La Norvège s’accuse d’avoir participé au racisme dans le monde!!

    “Comment la Norvège a rendu le monde plus blanc.” Voilà l’intitulé du projet de recherche NorWhite de l’université de Bergen en Norvège, que révèle Fdesouche. Un projet par ailleurs financé à hauteur de plus d’un million d’euros par le gouvernement. Et ce, à quelle fin ? Expliquer que les Norvégiens ont contribué au racisme en diffusant la “blanchité” dans le monde par le biais du colonialisme et de la peinture.

    Le document de présentation décrit la “blanchité” comme " l’une des principales préoccupations sociétales et politiques actuelles ". L’objectif est donc d’aborder " un champ de bataille distinctement différent avec la politique de la blanchité dans l’art et l’architecture ". Très simplement, ces chercheurs expliquent que les chimistes norvégiens ont révolutionné la peinture blanche en 1916, la dotant de bien meilleures couverture et opacité que celle qui était utilisée jusqu’alors. Ce qui a eu pour conséquence que de nombreux bâtiments du pays ont été peints en blanc brillant… et prouverait donc que la blanchité a été imposée comme une valeur supérieure. 

    En introduction, les chercheurs affirment: "La blanchité n’est pas seulement une condition culturelle et sociétale liée à la couleur de la peau, aux privilèges et à l’exclusion systématique, mais elle se matérialise partout autour de nous ", et poursuivent : " Bien que la Norvège ne soit pas une puissance coloniale conventionnelle, ce projet montrera comment le pays a joué un rôle de premier plan au niveau mondial dans l’établissement du blanc comme couleur supérieure.

    " Voilà, maintenant vous le savez, de votre maison peinte en blanc à l’apartheid, c’est de la faute de la Norvège.

     

  • Ce crétin de ministre: plus sinistre que ministre !

  • Totalement fous!

    Allemagne : un Monet aspergé de purée par des militants écologistes

    L’art est-il responsable de tous les maux de la société ? A priori, non. Mais les écologistes les plus extrêmes ont décidé, pour d’obscures raisons, de faire payer aux musées leur contribution à “l’appropriation culturelle” et au “barbarisme politique”. Après Londres et le saccage d’un tableau de Van Gogh, ils ont réitéré ce week-end leur expédition punitive. Cette fois-ci, la cible de leur courroux était le musée Barberini de Potsdam, en Allemagne.

    Leur acte est une nouvelle fois prémédité. Grimés en ouvriers de chantier, deux militants du groupe de désobéissance civile Letzte Generation se glissent entre les visiteurs.

    Brusquement, ils déversent des seaux de purée sur une toile du maître français Claude Monet, les Meules. Ce chef-d’œuvre de l’impressionnisme est réduit à une grosse tâche grasse, dégoulinant sur les moulures du cadre.

    Les deux activistes se précipitent ensuite dans le carré consacré à la toile, se collent les mains puis mettent un genou à terre, en s’écriant: "Les gens meurent de faim, de froid, les gens meurent. Nous vivons une catastrophe climatique. Et tout ce dont vous avez peur, c’est de la soupe de tomate ou de la purée de pomme de terre sur un tableau".

    Affligeant.

    Tellement CONS!

  • Pauvre France!

    Charles Demassieux a évoqué dans un article l’état de sidération mentale dans lequel le mot "ludique" a jeté une majorité d’élèves de la filière pro lors de la récente épreuve de philosophie du baccalauréat. Le baccalauréat de français – une épreuve qui se déroule en fin de classe de Première – de cette année n’est pas de nature à redonner le moindre optimisme quant à l’avenir de notre langue. L’épreuve de "commentaire" –  en filière générale – qui s’appuyait sur un texte jugé trop difficile – voire incompréhensible – par beaucoup de candidats, a déchaîné un torrent d’insultes à l’encontre de… l’auteur du texte, Sylvie GERMAIN, laquelle n’est en rien responsable du fait que les inspecteurs généraux aient choisi de soumettre un extrait d’un de ses romans à la sagacité des élèves, ni du manque de maîtrise crasse de la langue française par iceux. 

    Les élèves qui passaient le baccalauréat de français avaient classiquement affaire à trois sujets, dont deux sujets de dissertation:

     

    Sujet A:

    Œuvre : Victor Hugo, Les Contemplations, livres I à IV. Parcours : les mémoires d’une âme. Les livres I à IV des Contemplations ne sont-ils qu’un chant intime ? Vous répondrez à cette question dans un développement organisé en vous appuyant sur les livres 1 à 4 des Contemplations, sur les textes que vous avez étudiés dans le cadre du parcours associé, et sur votre culture personnelle.

     

    Sujet B :

    Œuvre: Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal. Parcours: alchimie poétique : la boue et l’or. Dans L’Art romantique ("Théophile Gautier", 1869), Baudelaire écrit : "C’est un des privilèges prodigieux de l’Art que l’horrible, artistement exprimé, devienne beauté […]". Ce propos rend-il compte de votre lecture des Fleurs du Mal ? Vous répondrez à cette question dans un développement organisé en vous appuyant sur Les Fleurs du Mal, sur les textes que vous avez étudiés dans le cadre du parcours associé, et sur votre culture personnelle.

    On conçoit qu’un élève qui, dans le courant l’année scolaire, a insuffisamment travaillé les œuvres dont il est question (en l’occurrence, cette année, Les contemplations de Victor Hugo et Les fleurs du mal de Charles Baudelaire) laisse soigneusement de côté ces deux sujets de dissertation – laquelle, qui plus est,  réclame une certaine aisance dans l’expression écrite – et se rabattent sur le "commentaire composé" (appelé plus simplement " commentaire de texte " depuis une paire d’années).

    Cette dernière épreuve est d’ailleurs désormais plébiscitée par la quasi-totalité des candidats, lesquels " s’appuient " sur un texte tout écrit, qu’il s’agit pour eux, comme l’indique l’intitulé de l’épreuve, de " commenter ". Beaucoup d’élèves, choisissant par défaut cette épreuve, se contentent d’une simple paraphrase – voire d’un simple résumé – du texte proposé, alors qu’il s’agit d’en faire une analyse précise, en en dégageant l’intérêt et la spécificité. Un ajout de références littéraires liées à des lectures personnelles de l’élève est naturellement le bienvenu, à condition naturellement qu’elles servent à une meilleure mise en valeur du texte à commenter.

    Aux deux sujets de dissertation – un art devenu trop difficile pour une grande majorité de lycéens – s’ajoutait cette année un texte de Sylvie GERMAIN, à commenter. Un auteur sans doute inconnu de la quasi-totalité des élèves de Première, bien qu’elle ait obtenu le Prix Goncourt des lycéens en 2005 pour son roman Magnus. Mais le commentaire de texte, contrairement aux sujets de dissertation, ne nécessite pas la moindre connaissance de l’œuvre de l’auteur. Voici l’énoncé de l’épreuve de commentaire:

    Objet d’étude: Le roman et le récit du Moyen Âge au XXIe siècle

    Vous commenterez le texte suivant:

    Sylvie GERMAIN (née en 1954), Jours de colère, Chants, "Les frères", 1989 [NdA : Prix Femina de cette année-là]. Situé dans un passé indéterminé, le roman de Sylvie Germain Jours de colère prend place dans les forêts du Morvan. Le texte suivant est extrait d’un chapitre intitulé "Les frères". Il présente les neuf fils d’Ephraïm Mauperthuis et de Reinette-la-Grasse :

    "Ils étaient hommes des forêts. Et les forêts les avaient faits à leur image. À leur puissance, leur solitude, leur dureté. Dureté puisée dans celle de leur sol commun, ce socle de granit d’un rose tendre vieux de millions de siècles, bruissant de sources, troué d’étangs, partout saillant d’entre les herbes, les fougères et les ronces. Un même chant les habitait, hommes et arbres. Un chant depuis toujours confronté au silence, à la roche. Un chant sans mélodie. Un chant brutal, heurté comme les saisons, – des étés écrasants de chaleur, de longs hivers pétrifiés sous la neige. Un chant fait de cris, de clameurs, de résonances et de stridences. Un chant qui scandait autant leurs joies que leurs colères.

    Car tout en eux prenait des accents de colère, même l’amour. Ils avaient été élevés davantage parmi les arbres que parmi les hommes, ils s’étaient nourris depuis l’enfance des fruits, des végétaux et des baies sauvages qui poussent dans les sous-bois et de la chair des bêtes qui gîtent dans les forêts ; ils connaissaient tous les chemins que dessinent au ciel les étoiles et tous les sentiers qui sinuent entre les arbres, les ronciers et les taillis et dans l’ombre desquels se glissent les renards, les chats sauvages et les chevreuils, et les venelles que frayent les sangliers. Des venelles tracées à ras de terre entre les herbes et les épines en parallèle à la Voie lactée, comme en miroir. Comme en écho aussi à la route qui conduisait les pèlerins de Vézelay vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Ils connaissaient tous les passages séculaires creusés par les bêtes, les hommes et les étoiles.

    La maison où ils étaient nés s’était montrée très vite bien trop étroite pour pouvoir les abriter tous, et trop pauvre surtout pour pouvoir les nourrir. Ils étaient les fils d’Ephraïm Mauperthuis et de Reinette-la-Grasse".

    ***

    Les amoureux de Giono (Les grands chemins, Le chant du monde, Rondeur des jours, L’homme qui plantait des arbres…) remarqueront une certaine similitude, tant dans le style que dans l’inspiration panthéiste, entre Sylvie Germain et l’écrivain de la Haute Provence.

    Ce texte n’a pas été du goût de nombre d’élèves. Le vocabulaire ("bruissant", "saillant", "pétrifiés", "gîter", "venelles", "frayer"…), des références incompréhensibles dans une France totalement déchristianisée: "Comme en écho aussi à la route qui conduisait les pèlerins de Vézelay vers Saint-Jacques-de-Compostelle. "ainsi que le prénom hébraïque – Ephraïm – du père de la fratrie, ont dû dérouté une majorité de lycéens, plus à l’aise dans le rap et sa cinquantaine de mots-clés, toujours les mêmes, et dans un antisémitisme devenu banal, et que ne renieraient pas certains députés de la NUPES fraîchement élus. Sur les réseaux sociaux, insultes et horions ont fondu sur Sylvie Germain, coupable d’écrire dans une veine poétique et d’évoquer un enracinement identitaire auquel les élèves venus d’autres contrées du globe sont radicalement étrangers, voire hostiles.

    ***

    "Je ne suis qu’un prétexte, je ne me sens pas concernée personnellement. Je suis plutôt inquiète du symptôme que cela révèle" a déclaré Sylvie Germain dans un entretien au Figaro Etudiant. Ajoutant : " C’est grave que des élèves qui arrivent vers la fin de leur scolarité puissent montrer autant d’immaturité, et de haine de la langue, de l’effort de réflexion autant que d’imagination, et également si peu de curiosité, d’ouverture d’esprit. Le passage à analyser n’était pas délirant, le vocabulaire était accessible, mais certains se contentent d’un vocabulaire si réduit, riche seulement en insultes et en invectives, que tout écrit un peu élaboré leur est un défi, un outrage".

    "Ils veulent des diplômes sans aucun effort, se clament victimes pour un oui pour un non et désignent comme persécuteurs ceux-là mêmes qu’ils injurient et menacent" conclut l’infortunée auteur à laquelle on me permettra de manifester toute ma sympathie.