Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Insolite - Page 5

  • Cherchez pas docteur, c'est la tête! 

    Le Monde dénonce la "discrétion de l’Eglise catholique face à l’extrême droite" tout en rappelant que “dans notre société laïque, il ne s’agit pas pour des représentants d’un culte de donner des consignes de vote”

    Dans son éditorial, Le Monde reproche à l’Eglise catholique  sa "discrétion de l’Eglise catholique face à l’extrême droite"  tout en admettant que "dans notre société laïque, il ne s’agit pas pour des représentants d’un culte de donner des consignes de vote".

    Longtemps, l’Eglise catholique a semblé constituer un barrage à l’influence du Front national: plus les électeurs étaient pratiquants, moins ils votaient pour l’extrême droite. Ce n’est plus le cas. Quarante pour cent des catholiques se déclarant pratiquants réguliers (contre 32,4 % de l’ensemble des Français) ont voté pour l’un des trois candidats d’extrême droite présents au premier tour de l’élection présidentielle, selon un sondage de l’Ifop réalisé pour La Croix le 10 avril. Ils ont même été 16 % à choisir Eric Zemmour, contre 7 % de moyenne nationale.

    Certes, Mgr Eric de Moulins-Beaufort, président de la CEF, a été plus explicite dans son discours du 8 avril, regrettant que l’" Etat et notre société [aient] du mal à accueillir les migrants clandestins ou non". Il a aussi fait référence au cardinal Jules Saliège, archevêque de Toulouse sous le régime de Vichy, célèbre pour sa lettre de 1942 dénonçant publiquement les persécutions contre les juifs: "Les étrangers sont des hommes, les étrangères sont des femmes, écrivait-il. Ils sont nos frères comme tant d’autres. "

    Si les circonstances actuelles ne sont évidemment pas comparables, des formules aussi fortes seraient les bienvenues, alors que Marine Le Pen porte explicitement un projet visant à mettre au ban les étrangers et à institutionnaliser la discrimination. […]

    Dans notre société laïque, il ne s’agit pas pour des représentants d’un culte de donner des consignes de vote. Le pouvoir de prescription d’une Eglise catholique ébranlée par le scandale des abus sexuels dans ses rangs serait d’ailleurs limité. Déjà, lors du précédent duel Macron-Le Pen de 2017, le message des évêques avait été flou. Mais cette timidité contraste avec la netteté des positions antérieures. Dans les années 1990, les évêques rappelaient " l’incompatibilité [des thèses du Front national] avec l’enseignement de l’Eglise ". En 2002, ils appelaient à " résister à la peur, à la haine et au mépris ".

    L’Eglise catholique n’hésite pas à faire connaître et à défendre ses avis tranchés sur des sujets comme le mariage homosexuel, la gestation pour autrui ou l’euthanasie. Qu’elle ne le fasse pas clairement à un moment crucial où pourraient être remises en cause les valeurs d’égalité, de respect et de tolérance qui fondent notre société serait incompréhensible.

     

    Le Monde

     

    .

  • Et, ça veut être président de la République française, ce crétin?

    Quand des enfants apprennent au député européen EELV Yannick Jadot que la Bulgarie et la Roumanie sont dans l’UE ainsi qu’où se situent l’Estonie et la Lituanie (MàJ : “la géographie, j’ai toujours eu du mal”)

        "La géographie, j'ai toujours eu du mal", admet Jadot après avoir confondu l'Estonie et la Lituanie sur une cartehttps://t.co/Lb1aFwAPOi pic.twitter.com/9XlZhkHysa

     

        — BFMTV (@BFMTV) March 28, 2022

     

        Passage incroyable. Jadot député européen apprend dans l'émission "au tableau" que la Bulgarie et la Roumanie sont dans l'UE. Il ne sait également ps placer sur une carte la Lituanie et l'Estonie et ne connait ps leurs capitales. Mais il est pour une Europe fédérale! #AuTableau pic.twitter.com/C29bRg85rN

        — Arthur Cohen

  • Depuis le temps que je vous le dis….

    Être de gauche rend intolérant et peu généreux? C’est la conclusion de ces chercheurs

    Alexis Vintray - contrepoints        

    Loin des idées reçues, ce sont plutôt les socialistes qui font preuve d’intolérance selon différentes études universitaires. Pourquoi?

    Les personnes de gauche et, plus généralement, les interventionnistes de tout bord, sont les premiers à revendiquer les valeurs de tolérance et de générosité. En particulier pour cette dernière valeur, le fait de vouloir utiliser l’État à des fins sociales est présenté comme gage de générosité. Les politiques sociales sont bonnes par nature, les autres égoïstes.

    Pourtant, comme le montrent les études universitaires, ce sont les gens de gauche – ou, il faudrait absolument préciser, les étatistes – qui sont les moins tolérants et les moins généreux.

    L’intolérance, une valeur de gauche?

    "L’intolérance est une maladie contagieuse car elle contamine toujours ceux qui la combattent" disait Raymond Aron. La phrase pourrait s’appliquer à la gauche française qui a fait de la lutte contre l’intolérance un de ses chevaux de bataille. C’est particulièrement sensible en 2021 avec le virage woke et identitaire pris par cette même gauche.

    Pourtant, à en croire Anne Muxel, sociologue et directrice de recherches au Cevipof, cette gauche se révèle largement moins tolérante que la droite.

    Anne Muxel a mené une étude sociologique pour voir comment les personnes de droite et de gauche réagissaient face à des personnes proches ne partageant pas leurs idées. Le constat a été sans appel: les personnes se disant de droite se montrent beaucoup plus tolérantes que celles se déclarant de gauche. Ce qui explique cette plus grande tolérance de la droite, c’est sa culture de la liberté, et donc l’influence libérale, à en croire Anne Muxel dans son ouvrage Toi, moi et la politique, amour et conviction.

    La sociologue résumait ainsi les conclusions de ses travaux sur France Inter:

        “Ça a été une surprise pour moi dans la mesure où les valeurs de tolérance, de respect de la différence, du respect de l’autre font partie d’une culture en tout cas revendiquée par la gauche. Pourtant il y a une plus grande difficulté pour les personnes qui se classent à gauche d’accepter la divergence politique dans la sphère privée… […] La culture de la droite suppose la liberté, la liberté de l’autre de penser, de vivre et d’être comme il veut. Cela suppose une plus grande ouverture“.

    La forte corrélation étatisme et racisme

    Ces travaux français trouvent un complément avec l’étude américaine de James Lindgren, célèbre juriste à la Northwestern University. Dans ce papier, l’auteur s’intéresse aux motivations des tenants de la redistribution et des anticapitalistes (" What Drives Views on Government Redistribution and Anti-Capitalism: Envy or a Desire for Social Dominance? " , mars 2011, Northwestern Law & Economics Research Paper No. 06-10 & 29). Les conclusions sont édifiantes: plus on est raciste, aigri, solitaire ou peu généreux, plus on est en faveur de la redistribution des richesses et de l’anticapitalisme.

    Plus précisément, James Lindgren a analysé 25 années de données du National Opinion Research Center, l’un des centres de recherche en sciences sociales les plus respectés aux États-Unis. À partir de ces données, il a tenté de corréler idées économiques et politiques avec le racisme ou l’intolérance. À chaque fois, une même corrélation, nette: plus on est raciste et intolérant, plus on favorise la redistribution et plus on hait le capitalisme libéral. La corrélation n’est évidemment pas parfaite (qui affirmerait une relation aussi basique?) mais il existe un lien fort et récurrent. Même si l’on prend en compte l’éducation, le revenu, l’âge ou le sexe, le lien persiste entre socialisme et racisme/intolérance.

    LE SOCIALISME REND AIGRI?

    Autre conclusion intéressante de l’étude, les socialistes semblent être plus aigris: les tenants les plus ardents d’une politique de redistribution ont jusqu’à trois fois plus de risque que la moyenne d’avoir été en colère dans la semaine précédant le sondage.

     

    De même pour la tristesse, la solitude ou la mélancolie. À l’inverse, les opposants à la redistribution ont quatre fois plus de chance de déclarer être heureux ou satisfaits! Les socialistes (au sens de tenants de la redistribution à nouveau) déclarent en outre que leurs colères, outre qu’elles sont plus nombreuses, sont aussi plus longues. Ils admettent deux fois plus que la moyenne qu’ils ont répondu à cette colère en planifiant une vengeance.

    Pour parfaire le tableau, socialistes et anticapitalistes se disent moins heureux, avoir moins de mariages heureux, être moins satisfaits de leur situation financière ou de leur emploi, et ce même en corrigeant des différences de revenu, sexe, etc. Enfin, socialistes et anticapitalistes déclarent bien moins que les opposants aux politiques sociales de redistribution avoir un comportement altruiste ou donner régulièrement à des SDF. En résumé, radins, racistes et intolérants les socialistes et les anticapitalistes, à en croire cette étude académique!

    Ces résultats d’une étude sociologique se retrouvent sans surprise confirmés par l’étude de la générosité respective des personnes de droite et de gauche.

    La générosité, une valeur libérale, et non étatiste ou " de gauche "

    Arthur Brooks est docteur en économie, spécialiste des sciences sociales et d’économie comportementale. Dans Who really cares (Basic Books, 2006), il étudie les comportements respectifs des conservateurs et des liberals américains (gauchistes en anglais) en matière de générosité1.

    Ces deux positions ont une traduction concrète dans le comportement des individus qui s’en revendiquent2: ceux qui " pensent que le gouvernement devrait mener une politique de redistribution plus forte " donnent… nettement moins à des associations ou aux moins fortunés que ceux qui veulent réduire le rôle de l’État. Cela alors que les premiers ont un revenu supérieur de 6% aux seconds.

    Là encore, c’est la culture individualiste qui explique en grande partie cette différence de générosité en fonction des opinions politiques. Ceux qui font confiance à l’individu et non à l’État pour aider autrui donnent plus. Ceux qui en appellent à l’action de l’État donnent nettement moins et se reposent sur les autres pour aider les moins fortunés. Ils n’ont aucun droit à revendiquer la notion de générosité dont ils parlent mais qu’ils ne mettent pas en pratique.

    On retrouve exactement le même schéma pour le don du sang: les gens de droite donnent nettement plus souvent leur sang que les gens de gauche. Si les gens de gauche et du centre donnaient autant que ceux de droite, il y aurait 45% de don du sang en plus aux États-Unis selon Brooks! (" If liberals and moderates gave blood at the same rate as conservatives, the blood supply of the United States would jump about 45 percent. ")

    Une autre comparaison intéressante qui vient à l’appui des conclusions d’Arthur Brooks est celle entre les États-Unis et le Canada. Comme l’écrit Martin Massse (depuis le Canada):

        On pourrait croire qu’une société comme le Québec, où les mots solidarité, équité et compassion sont sur toutes les bouches, une société qui " résiste au vent froid de droite qui souffle sur le reste du continent " comme se plaisent à nous répéter nos politiciens défenseurs du " modèle québécois ", est un endroit où les individus font preuve d’une plus grande générosité qu’ailleurs. Comparés à ces Anglos matérialistes et individualistes du reste du continent, ne sommes-nous pas une grande famille généreuse et tricotée serrée?

        Eh bien non. Comme des sondages et études le montrent année après année, les Canadiens sont moins généreux que les Américains, et les Québécois sont les moins généreux des Canadiens. Ils sont donc les Nord-Américains qui contribuent le moins aux œuvres de charité. Une étude du Fraser Forum de décembre 2000 (Canadian & American Monetary Generosity) qui compare tous les États américains et provinces canadiennes en termes de générosité (nombre de donateurs et montants donnés) place les provinces au bas de la liste. C’est l’Alberta, paradis du conservatisme et de la fiscalité minimale au pays, qui fait meilleure figure. Le Québec est bon dernier.

        Cette réalité n’est pas si surprenante et l’explication en est fort simple. Le contribuable québécois doit supporter l’État le plus lourd sur le continent et est forcé de contribuer au financement d’un tas de programmes sociaux pour les plus démunis, dont un Fonds spécial de lutte contre la pauvreté. Logiquement, il se dit qu’il fait déjà sa part. Pourquoi donner une seconde fois à des œuvres privées, alors qu’on est déjà obligé de donner pour des programmes publics?

        Les Québécois ne sont pas plus égoïstes que les autres Nord-Américains, ils agissent de façon rationnelle dans le contexte socialiste qui est le leur. Les Albertains aussi, eux qui sont les moins taxés au pays. Ils se sentent logiquement plus responsables et contribuent donc plus à des œuvres privées.

        Le résultat est cependant loin d’être le même sur le plan de la moralité. Les donateurs privés peuvent prétendre être véritablement généreux: c’est leur argent à eux qu’ils donnent, de façon libre et volontaire. Au contraire, la charité publique n’est qu’une vaste tromperie socialiste. Ceux qui y contribuent sont forcés de le faire. Et ceux qui s’en attribuent le mérite, nos gouvernants, ne sont en réalité que des bandits de grand chemin et des hypocrites.

    CONCLUSION: ETRE DE GAUCHE REND INTOLERANT ET RADIN?

    Le lecteur l’aura compris, ce n’est pas tant le fait d’être de droite ou de gauche qui rendrait intolérant, radin, etc. selon moi. Les lecteurs de cet article qui seraient les plus à droite auraient ainsi tort de se réjouir de croire pouvoir attaquer ainsi le camp adverse

    Il serait en effet bien plus opportun de parler d’étatisme versus libéralisme, de société fermée vs société ouverte. De ceux qui attendent tout du Léviathan ou de ceux qui prennent leur destin en main. De ces choix découlent largement notre attitude au quotidien, dont la générosité. Soit on demande à d’autres d’être généreux pour soi, soit on l’est pour soi-même.

    À force de demander à l’État de tout faire, on finit par ne plus rien faire pour l’autre par soi-même. Aller vers toujours plus de socialisme et d’étatisme, c’est aller vers une société fermée. Le socialisme et l’étatisme, qu’ils soient de droite ou de gauche, ne mènent qu’à une société de personnes intolérantes et repliées sur elles-mêmes.

    Aller vers une société ouverte implique de responsabiliser l’individu, de cesser de tout confier à l’État pour rendre le pouvoir à celui qui en est la source: l’individu. Comme certains le disent bien, " je n’ai pas trahi mon idéal socialiste en devenant libéral ". Tout individu de bonne foi qui veut réellement l’épanouissement de l’individu dans une société ouverte et tolérante ne peut vouloir qu’une société de liberté.

    Lire aussi:

    1. Il faut noter que l’essentiel des conservateurs américains se retrouvent dans la défense du capitalisme libéral, ce qui n’est pas le cas de la droite française.

    Plus précisément, les convictions politiques sont un des trois facteurs qui influent sur la générosité des individus, avec la religion et la structure familiale.

  • L'insondable bêtise des politiques

    Interviewée, sur Radio J, par Frédéric Haziza, sur son projet de loi, fictif, quant à l’interdiction de la polygamie, en réponse aux inquiétudes de certains quant à leur libertés amoureuses, au lieu de répondre par une périphrase délicate, s’exprimant avec sa lourdeur ordinaire, Marlouna  a tenu à préciser: "On ne va pas s’interdire les plans à trois"…

    Et c’est cette élégance que le Grand Prix de l’humour 2021 a  salué parmi seize "petites phrases".

    Le Prix du Jury est attribué à Nicolas Dupont-Aignan pour sa déclaration: " Je suis fort chez les gens qui sont à la limite du vote".

    Le Prix du Jeu de " Miot " (en hommage à Jean Miot, créateur du prix) et le Prix Spécial du Jury sont attribués à Jean-Pierre Raffarin: " Quand la droite se durcit, elle se rétrécit".

    Le Prix de l’encouragement a été décerné à Audrey Pulvar: "Ce qui se passe avec les votes extrêmes et l’abstention, c’est la traduction concrète des effets du réchauffement climatique".

    Le Prix de la récidive a été dévolu à François Hollande: " Michel Barnier a un côté prince charmant pour les maisons de retraite".

    Le Prix Marcel Duchamp a été remis à  Roselyne Bachelot: "Comme disait mon grand-père, mieux vaut avoir des gens dans sa tente et qui pissent dehors que l’inverse". Élégantissime!

    Emmanuel Macron s’est vu décerner le prix Sigmund Freud, pour sa réponse à une agricultrice lors de sa visite d’une foire en Provence: "La réforme des retraites, on fera cela quand on tombera les masques".  Plus stupide que lui, tu meurs!

    Le Prix de la révélation de l’année a été attribué à Sandrine Rousseau: "Je vis avec un homme déconstruit et je suis super-heureuse".

    Enfin, le Prix des Internautes a été décerné, ex-æquo, à Jean Castex: "Moins nous alimentons les polémiques auto-portées, mieux nous nous portons",

    et au sénateur LR de Paris, Pierre Charon: "Xavier Bertrand voulait être hypersonique, il est subsonique, il n’a pas passé le mur du son".

    Le prix "Press club, humour et politique" avait été remporté en 2019 par Édouard Philippe. À la question de savoir si tout remontait à Matignon, le Premier ministre  avait alors répondu: " Non, seulement les emmerdes“.

    Du fait de l’épidémie de Covid-19, le prix n’avait pas été décerné en 2020.

    Le jury 2021 du Press Club, humour et politique, sous la présidence d’Olivier de Lagarde se composait de Brigitte Boucher (LCP-AN), Isabelle Bourdet (Press Club), Nicolas Charbonneau (Le Parisien Week-end), Hubert Coudurier (Le Télégramme), Michaël Darmon (I24News), Pierre Douglas, Florent Duprat (BSmart), Laurent Gerra, Christine Kelly (CNEWS), Gérald Leclerc (CNEWS), Patrice Romedenne (France TV), Frédéric Says (France Culture) et Christophe Schmidt (AFP).

    Tout ceci pourrait prêter à sourire. Toutefois, étant donné la répétition quotidienne des stupidités  et incongruités de nos politocards, c’est plutôt consternant. Tous ces gens sont nos salariés, très chèrement rémunérés, y compris les retraités Raffarin et Hollande… Oser proférer tant d’inepties, c’est grave, mais en faire à répétition, c’est pire!

    Ramassis mondain de propagandistes, organisant des débats de l’entre-soi, le Press Club a beau jeu de ricaner, une fois l’an, de ceux qu’ils servent, avec docilité, à longueur de colonnes et d’antenne.

    Mitrophane Crapoussin

  • Faire pisser Mirza, c'est pour mon papa…(chanson)

    Aurore Lalucq veut interdire aux hommes de pisser debout!

    GROTESQUES EN FURIE

    L’heure de gloire de la députée européenne Aurore Lalucq, qui vient de chez Benoit Hamon. 10 000 euros par mois pour raconter de telles conneries. Déjà évoquée mais digne d’un second séjour à l’étalonnage de la bêtise. Et puis tout de même, ce sourire… mon Dieu…

        " La nature a doté les hommes d’un immense avantage: celui de pisser debout " disait Philippe Fremeaux.

     

        Ou quand faire la queue aux toilettes est un sujet d’inégalité femmes/hommes. #LaMinuteLalucq#JournéeMondialeToilettes pic.twitter.com/fJbFT25RbZ

        — Aurore Lalucq (@AuroreLalucq) November 19, 2021

    Une parasite de plus.

     

    Dans les années 70, j'étais féministe, j'avais 20 ans: je réclamais seulement la pilule en vente libre et l'avortement…

    Aujourd'hui, les chiennes de féministes ont perdu la raison…

  • MDR

    A bac + 5, Il ne sait pas écrire "Mauriac" et n’en a jamais entendu parler!

    J’ai quelques innocentes petites manies, dont celle d’avoir toujours dans mes livres les quelques classiques incontournables que j’ai lus et aimés dans ma jeunesse: Maupassant, Zola, Dumas, Hugo, Montaigne, et puis Jules Verne et d’autres. François Mauriac par exemple.

    (félicitations: moi aussi. NdlaR)

    Ayant perdu "Le Nœud de vipères" dans un déménagement, je suis entrée hier dans une FNAC pour l’acheter en livre de poche.

    Ne l’ayant pas trouvé j’ai demandé à un jeune vendeur de m’aider. Sa première question a été: "comment vous écrivez Mauriac, Madame"?…

    J’ai sursauté, j’ai cru que les yeux me tombaient de la tête, et je lui ai dit du tac au tac: "comment ça, vous ne savez pas comment on écrit Mauriac?".

    Ce jeune, qui n’était même pas d’une inculte diversité, avec ses grands yeux bien bleus, m’a répondu, très calme: – Non, Madame. C’est la première fois que j’entends parler de ce monsieur!

    – La première fois? (J’en bégayais presque)…Et au lycée, au collège, jamais entendu parler?

    – Non! Jamais.

    – Mais c’est un grand auteur classique du XXe siècle! Écrivain engagé, prix Nobel de littérature…Vous pourriez au moins le connaître de nom.

    – Mais moi, Madame, je suis du XXIe siècle !…dit-il fièrement, balayant d’un beau geste plein de panache tout ce qui avait été écrit avant.

    – D’accord vous êtes du XXIe siècle, mais cela ne doit pas vous empêcher d’avoir lu quelques auteurs précédents! Sinon comment comprendre notre époque?

    (Pas possible: un vendeur de livres? NdlaR)

    – Oh moi, je lis surtout des mangas. Quelques rares polars, aussi. Très rarement. Vous avez déjà lu des mangas?

    – Euh non mais j’en connais de nom…

    – Ah vous voyez, ça vous manque! Vous devriez les lire, dit-il, d’un ton judicieux, comme si finalement c’était à lui de m’apprendre quelque chose.

    Je promis d’essayer les mangas, mais je n’en pensais pas moins.

    – Bon alors Mauriac ça s’écrit m, a, u, r, i, a, c.

    C’était, pour moi, surréaliste. Mauriac est décédé en 1970, ce n’est pas si ancien que cela! Cela ne remonte pas à Néanderthal! Le jeune vendeur a pris note très sérieusement. Il l’a commandé. J’étais étonnée qu’une grande Fnac n’ait que deux livres de Mauriac, "Thérèse Desqueyroux" et "Le livre de raison de Malagar".

    Je suis allée faire un tour dans la librairie (car on était, quand même, dans une librairie, avec c’est vrai pas mal de mangas et de BD). Puis je suis revenue vers lui et m’excusant, je lui ai demandé son niveau d’études. Je m’attendais un peu à un CAP de manutentionnaire…métier d’ailleurs très utile dans une librairie.

    Il m’a répondu qu’il avait un bac + 5, c’est à dire qu’il avait fait après le bac un DUT d’études commerciales, suivi de deux années d’études de création et gestion d’entreprise. Ce n’était pas la Sorbonne, mais quand même…

    Mais il m’affirma que jamais, au grand jamais, il n’avait entendu parler de Mauriac, nulle part, ni au lycée ni ailleurs. Bon, il reconnaissait qu’il ne s’était jamais intéressé à la littérature, que ça l’ennuyait profondément. Mais finalement il était plein de bonne volonté.

    Je concédai que Mauriac, ce n’est pas toujours très facile, ni très engageant, mais qu’il pouvait commencer par Maupassant, Zola. Il promit qu’il essaierait, un jour. Et je ne partis pas sans un petit couplet sur sa sortie "je suis du XXIème siècle", plaidant que quand même, les siècles qui nous ont précédés, ce n’est pas totalement inintéressant…Il était d’accord.

    Bref finalement il avait manqué à ce jeune une Education Nationale digne de ce nom. Une instruction qui se tienne, qui tente au moins de lui faire savoir que nous avons en France un patrimoine littéraire qui ne doit pas devenir un archipel totalement perdu à l’est de l'illettrisme, ou de l’ignorance, superbe (c’était son cas) ou honteuse.

    Une instruction qui, à défaut de l’avoir baigné dans la littérature, ou de lui en avoir au moins laissé une teinture, aurait donné à ce jeune au minimum la connaissance que la littérature existe, et le moyen de s’y intéresser un jour, si l’envie lui en prenait. Et davantage, si affinités.

    Si la littérature française ennuie à ce point un jeune, c’est qu’il n’a eu que de très mauvais profs, selon moi. Sans même oser parler de littérature étrangère.

    Comment ne pas s’inquiéter pour l’avenir de notre culture, si un jeune bac +5 de nos jours n’a jamais entendu parler de Mauriac? Ou alors convenons tout de suite que notre culture est morte. De profundis.

    Ne sachant même pas qui était Mauriac, c’est tout un pan de culture qui lui échappe.

    Comment alors goûter ce bon mot d’André Frossard, (dont il ne doit même pas soupçonner l’existence), essayiste, journaliste, académicien, qui rentre un jour de Rome et croise Mauriac dans le hall du Figaro. Mauriac demande à Frossard: "alors, Rome?".

    Réponse de Frossard: "un nœud de vicaires, mon cher, un nœud de vicaires!".

    Sophie Durand

     

    Source:

Blog d'une Française de FRANCE: vive la laïcité, vive la FRANCE et la République Française!