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Opinions - Page 12

  • A ceux et celles qui n'aiment pas la France…

    Macron arrivé au pouvoir par opportunité, n’est qu’un ignorant (comme la plupart des individus qui l’entourent).

    Ce personnage est un grand névrosé, imbu de lui même, arrogant et cynique. Il n’a aucune conscience des conséquences de ce qu’il dit, car il n’a aucune compréhension en terme d’ethno psychologie et zéro connaissance en ce qui concerne le psychisme et les mentalités

    ethniques et culturelles des peuples du monde. Les idéologies et doctrines mondialistes actuelles dominées par la fausse morale sont d’une superficialité suicidaire qui entrainera tout l’occident dans une régression civilisationnelle sans précédent.

    Le pacte de Marrakech est une ignominie qui a été voulue et pensée par Macron seul et imposée au monde (aux signataires) dans le seul but de faire déferler sur la France une immigration totalement incontrôlée, brutale, invasive et criminelle de remplacement des populations françaises de souche, de préférence la classe moyenne.

    Par sa bêtise, (qui n’est plus à démontrer), par son orgueil et ses ambitions démesurées, par son amour de l’argent et du pouvoir, par son mépris de la vie et par sa totale inhumanité, Macron a mis en péril la vie des peuples de nombreux pays dans le seul but de faire passer en France une loi visant à la détruire sous une déferlante de populations halogènes sauvages et incultes (se dit des peuples qui, vivant dans une nation, y sont minoritaires et qui, tout en conservant leur langue et leur culture, coexistent en refusant de s’intégrer à la nation qui les accueille).

     

    " À Marrakech (Maroc) lundi 10 décembre 2018, 150 États étaient présents pour la signature du pacte mondial " pour des migrations sûres, ordonnées et régulières. " Le texte est censé aider les États à gérer les flux migratoires à l’échelle internationale, à lutter contre les facteurs de migration et contre les trafics. Sur le papier, il y a plus d’intentions que d’obligations. " Son objectif est de sceller la volonté des États de coopérer ", a précisé Louise Arbour, représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU pour les migrations. Il n’y a ni quotas ni obligations d’accueillir, mais les États s’engagent à favoriser l’emploi et l’intégration des migrants, et à leur garantir l’accès à une protection sociale. "

    Les pays non signataires ou abstenus :

    L’Autriche, l’Australie, l’Italie, la Bulgarie, le Chili, la Croatie, les États-Unis, Israël, la Hongrie, la Pologne, la Serbie, la Slovaquie, la République dominicaine, la Tchéquie et la Suisse ne signent pas le pacte. L’Estonie, le Danemark et les Pays-Bas ne sont pas présents à Marrakech.

    "Migrations sûres, ordonnées et régulières", cela pourrait faire rire si ce n’était aussi triste et que cela ne mettait les nations occidentales en danger de mort…

    Une immigration sûre et ordonnée grâce au pacte de Marrakech… ???!!! :

    Avec le pacte de Marrakech et l’UE, toute paix sera désormais impossible en Europe.

    Ce qui entraîne, bien sûr, la nécessité de sortir très rapidement de l’Union européenne, d’abolir le pacte de Marrakech, d’interdire la pratique de l’islam, d’expulser des millions d’immigrés musulmans ou non vers leurs pays d’origine ou vers le Sahara par parachutages massifs.

    (...)

    Il sera alors peut-être possible de tenter de redresser notre pays, de lui redonner sa chance d’être de nouveau une nation digne et fière de son passé, de son présent et de son avenir.

    Ce sera long, car les dégâts sont très profonds.

    Pour cela, il nous faudrait Zemmour, car c’est le seul à aimer la France et à avoir une vision saine et normale de ce qu’il est nécessaire de faire pour sauver la France.

    Tous les autres ne sont que des voyous et des racailles qui nous ont tous conduits, depuis des décennies, à cette situation dramatique et que seul l’argent public et le pouvoir intéressent, mais sûrement pas le sort de notre pays ni de son peuple.

    Laurent DROIT

  • Relaxé... mais escroc quand même!

    Jugé pour avoir vendu une "fausse" raquette de "son" Roland-Garros 1983, Yannick Noah relaxé

    Yannick Noah a été relaxé jeudi 7 avril 2022 par le tribunal de Versailles dans une affaire l’opposant à un fan qui pensait avoir acheté une raquette utilisée par l’ancien tennisman lors de la finale victorieuse de Roland-Garros en 1983.

     […]

    En 1986, lors d’une vente aux enchères organisée par TF1 au profit de l’association Care France, Yannick Noah a vendu une raquette, qu’il dit avoir utilisée pendant la finale 1983 de Roland-Garros gagnée trois ans auparavant.

    Un passionné de tennis, Pierre R., décédé en novembre 2020, l’a achetée 12.000 francs, soit près de 2.000 euros, sur la base d’une attestation manuscrite signée par Yannick Noah.

    Mais fin 2016, l’acquéreur décide de la vendre et la fait donc expertiser pour connaître sa valeur. Un spécialiste de l’étude Drouot lui indique alors que cette raquette de la marque Coq sportif n’a jamais été utilisée par le tennisman lors de cette édition de Roland-Garros.

     Une action "irrecevable" car "prescrite"

    L’homme, puis sa fille et son épouse, ont donc saisi le tribunal de Versailles pour que soit engagée la responsabilité de Yannick Noah pour avoir réalisé un faux document, et la responsabilité contractuelle de Care France, bénéficiaire de la vente aux enchères. Ils demandaient 35.000 euros de préjudice.

    Le tribunal de Versailles, qui a jugé en février cette affaire, a déclaré jeudi cette action "irrecevable" car "prescrite", la vente ayant été réalisée 33 ans avant la saisine du tribunal.

    […]

    L’article dans son intégralité sur Paris Normandie

     

    Le pseudo "Préféré des français" pendant 30 ans !

  • Macron: gonflé!

    Macron : "Qu’on regarde les cinq ans qui s’achèvent!" D’accord, regardons!

    Nathalie MP Meyer

    Puisque M. Macron nous y invite si aimablement jetons un œil sur les cinq ans écoulés.

    Incroyable déclaration d’Emmanuel Macron devant les journalistes convoqués la semaine dernière pour assister à la présentation de son programme présidentiel pour 2022-2027 :

    Qu’on regarde le quinquennat qui s’achève ! Ce que j’ai fait n’a jamais existé dans notre histoire politique contemporaine.

    Pour la modestie, on repassera. Mais puisque M. Macron nous y invite si aimablement, tout en esquivant la confrontation directe avec ses concurrents autant que les pratiques de la Vème République le lui permettent, jetons un œil sur le quinquennat écoulé.

    Du côté de l’autosatisfaction permanente, force est de constater que le niveau est resté au plus haut.

    En 2017, le très jupitérien Macron s’auréolait déjà d’une « pensée complexe » qui ne pouvait se satisfaire du jeu ordinaire des questions-réponses avec les journalistes. Plutôt se mettre en scène face à un Laurent Delahousse tout sourire-tout serpillère et commencer à broder sur le thème de l’homme jeune, 39 ans à peine, sorti de nulle part, sans parti politique, et qui accède à l’Élysée par la vertu de ses seules puissantes qualités. Commentaire du nouveau président à l’époque :

    La France a stupéfié l’Europe et le monde par son choix de mai dernier.

    En 2022, rebelote.

    Même pratique, même rhétorique. Après l’entretien de décembre dernier sur TF1 et LCI, mélange plus ou moins habile de faux regrets et de vraie promotion satisfaite, voici à nouveau cette certitude gonflée de vantardise d’avoir chamboulé de fond en comble le petit train-train politique qui prévalait jusqu’alors.

    Ce qui “n’a jamais existé dans notre histoire politique contemporaine“ et dont lui, Macron, a été le précurseur glorieux, le premier praticien à succès, c’est d’avoir été élu sans antériorité politique et d’avoir ensuite été capable de réunir des ministres et des parlementaires de toutes les sensibilités autour d’un programme clair.

    Comme si les transhumances politiques d’un Castaner (ex-PS) ou d’un Le Maire (ex-LR), d’un Le Drian (ex-PS) ou d’un Castex (ex-LR) étaient une nouveauté en politique ! Ça s’appelle aller à la gamelle, mais bien sûr, on peut préférer parler de recomposition du paysage politique français ; c’est incontestablement plus flatteur même si cela reste cousu de fil blanc. Voir Éric Woerth, ex-LR récemment converti aux promesses macroniennes : tout ce qu’il a dit pendant cinq ans contre la politique budgétaire du gouvernement s’est évanoui d’un seul coup devant les sondages.

    Une mauvaise gestion des finances publiques

    En tant que président de la Commission des Finances de l’Assemblée nationale, Éric Woerth est pourtant bien placé pour savoir à quel point Emmanuel Macron a laissé les finances publiques dériver dans la dépense, les déficits et la dette.

    À entendre le ministre de l’Économie Bruno Le Maire (ex-LR) et son ministre délégué aux Comptes publics Olivier Dussopt (ex-PS) roucouler sans fin dans les médias sur la fabuleuse croissance de 7 % et sur le taux de chômage descendu à 7,4 % en 2021, on pourrait facilement s’imaginer que l’économie française se porte à merveille.

    La pandémie de Covid-19 a certes porté un coup terrible à de nombreux secteurs, nous disent-ils avec une mine dûment attristée, mais par bonheur, la politique économique menée depuis 2017 ainsi que les mesures de soutien prises dès mars 2020 et le plan de relance à 100 milliards adopté ensuite ont permis de retrouver le niveau d’activité de 2019 dès l’automne 2021. Bref, bilan impeccable. Que demande le peuple ?

    Ce joli tableau souffre néanmoins de quelques omissions de taille.

    Tout d’abord, covid ou non, notre taux de chômage reste élevé au sein de l’Union européenne. Ensuite, la croissance de 7 % en 2021 succède à un recul du PIB de 8 % en 2020. Y voir un effort extraordinaire du gouvernement et des Français est simplement absurde. Outre la part de rebond mécanique après les mises à l’arrêt administratives de nombreuses activités, il faut se rappeler que tous ces « bons résultats » ont été obtenus par du « quoi qu’il en coûte » financé à crédit.

    Comme le disait Woerth lui-même, la dépense publique a augmenté, non seulement du fait des mesures d’urgence et de relance mais également du fait de la dérive constante des dépenses ordinaires. Trop facile de n’incriminer que la malheureuse conjoncture covid (et maintenant les aides et sanctions liées à la guerre en Ukraine). Il existe en France une tendance à la dépense forcenée et désordonnée qu’Emmanuel Macron n’a nullement enrayée, bien au contraire.

    Ce dont la Cour des comptes, pointant une accentuation malsaine du déficit structurel, s’était fait l’écho dans ses commentaires sur le Projet de loi de finances pour 2022 :

    Résultat, le véritable bilan budgétaire du quinquennat se résume selon moi à un seul chiffre, celui de la dette publique. De 2254,3 milliards ou 98 % du PIB à fin 2017, elle est passée à 2834,3 milliards au 3ème trimestre 2021, soit 116,3 % du PIB. Autrement dit, une augmentation qui frôle les 600 milliards d’euros sur cinq ans (et 460 milliards depuis la fin de 2019) :

    Ne nous y trompons pas, ces considérations sur les comptes publics ne sont pas « que techniques ». Ajoutées à notre célèbre corpus d’obligations et d’interdictions, elles reflètent directement notre espérance de prospérité et de liberté. Un État dépensier à hauteur de 55,4 % de son PIB comme l’était la France avant le covid et a fortiori à hauteur de 61,6 % du PIB comme elle l’est actuellement (chiffre 2020) est un État qui étouffe la création de richesse et qui s’est largement substitué à ses citoyens dans l’organisation de leur vie la plus personnelle.

    Au-delà du régalien qu’on attend de lui, il s’est immiscé de façon insensée dans l’éducation, la santé, les retraites, l’énergie, l’agriculture, la gestion sociale des entreprises… – tous domaines qu’il est une fois de plus question de réformer tant leur situation actuelle tourne au désastre. Pour ne citer qu’un exemple absolument frappant, quoi de plus aberrant que d’entendre Emmanuel Macron vouloir réintroduire davantage d’heures de mathématiques au lycée au bout de cinq ans d’un mandat placé par moult discours plus intello-ampoulés les uns que les autres sous le signe startupeur de l’innovation, de la transition numérique et de la french tech !

    Un assaut sur les libertés publiques

    Les libertés publiques elles-mêmes ont été soumises à rude épreuve depuis cinq ans, révélant combien Emmanuel Macron en a une approche étroite et foncièrement liberticide.

    D’un côté, on l’a vu monter au créneau pour les défendre, comme dans son hommage à Samuel Paty, cet enseignant décapité pour avoir utilisé des caricatures du prophète Mahomet lors d’un cours sur la liberté d’expression. Mais d’un autre côté, on l’a vu prendre prétexte des Lumières pour tomber lui-même dans « l’obscurantisme » qu’il prétend combattre, et grignoter, que dis-je, amputer consciencieusement nos libertés au nom… de la défense des valeurs des démocraties libérales !

    Qui, si ce n’est Emmanuel Macron, s’est évertué depuis son accès au pouvoir à inscrire les états d’urgence et les situations d’exception dans le droit commun ? Qui a tenté en catimini de faire de même avec l’état d’urgence sanitaire ?

    Qui a introduit une loi contre les fake news ? Qui a rêvé de faire advenir une sorte de service public de l’information ? Qui a voulu contrôler la liberté d’expression sous le gentil prétexte de faire reculer la haine ? Qui a prétendu limiter la liberté d’informer sous le non moins gentil prétexte de protéger nos forces de l’ordre ? Qui a obtenu l’élargissement des possibilités de fichage des activités politiques, des appartenances syndicales et des données de santé au nom de la sécurité intérieure ?

    Qui a expliqué noir sur blanc dans les pages du Parisien qu’il avait très envie « d’emmerder » la « toute petite minorité qui est réfractaire » aux vaccins, allant jusqu’à dénier aux non-vaccinés le statut de citoyen ? Et finalement, qui vient de lever le pass vaccinal par pur opportunisme électoral ?

    Tout ceci n’est pas follement emballant.

    Oh bien sûr, quand on voit que les intentions de vote pour la seconde place de l’élection présidentielle tendent maintenant à se concentrer autour de Marine Le Pen pour l’extrême droite et Jean-Luc Mélenchon pour l’extrême gauche, on a du mal à voir en quoi ces alternatives (et toutes les autres, au demeurant) constitueraient un franc progrès vers un peu plus de libéralisme.

    Mais mon propos ici n’est pas de dire pour qui ou contre qui il faudrait voter. Il est d’analyser ce que signifie chaque vote au regard de ma perspective libérale. Il est de souligner l’importance du couple prospérité-liberté. Il est de congédier tous les constructivismes. Il est d’inviter chacun à se montrer plus exigeant avec les élus et les prétendants à l’élection. Avec l’espoir qu’une candidature vraiment respectueuse des droits des individus émergera un jour.

  • Place d’Armes organise la Grande Marche de la fierté française le 26 mars

    (Le Salon Beige)

    Ancien officier de Gendarmerie passé par l’infanterie, Jean-Pierre Fabre-Bernadac, est diplômé de criminologie et de criminalistique. Écrivain et chroniqueur, il est à l’origine de la célèbre « Lettre à Macron » des militaires français, dont de très nombreux généraux, et il est le Président-fondateur de Place d’Armes, qui organise la Grande Marche de la fierté française le 26 mars prochain à Paris

    Le Salon Beige lui donne aujourd’hui la parole afin qu’il nous présente cette initiative.

    L’association Place d’Armes que vous avez fondée est la suite logique de la fameuse « Lettre des généraux » qui a provoqué tant d’émois en France au printemps dernier. Pouvez-vous rapidement nous reparler de cette lettre, de sa médiatisation hallucinante et des suites de cette affaire nationale?

    Cette lettre qui en réalité s’appelait “Lettre aux gouvernants” nous a permis de recueillir à travers deux sites : “Place d’Armes” et “Les amis de Place d’Armes” plus de 120 000 signatures ! Or ce nombre élevé n’a pas plu à tout le monde. Ainsi Mélenchon puis certains membres du gouvernement nous ont traité de factieux et ont même voulu, comme Mélenchon, porter plainte contre nous. Hélas pour eux le Procureur de Paris a indiqué qu’il n’y avait pas matière à poursuivre. Suite à ces insultes et à la non réponse de l’actuel président nous avons créé “L’Association Place d’Arme”.

    C’est cette association qui appelle le 26 mars à Paris à un rassemblement pour la 1re “Marche de la Fierté Française”.

    Le 26 mars prochain, date de sinistre mémoire pour tous les patriotes, vous allez donc organiser une grande Marche de la fierté française à Paris, dont l’objectif est une fois encore d’interpeller le Président en poste, sans doute les candidats à sa succession, et tous les médias. Présentez-nous cette Marche et vos objectifs.

    Cette marche est une première tentative d’union “Armée Nation” utilisant pour cela la mobilisation des anciens militaires additionnée à celle les civils. Le défilé se passera de la manière suivante : Les anciens militaires (tout grade confondu) avec drapeaux, blessés en opération, fils et filles de harkis défileront en premier. Les civils suivront derrière avec une banderole explicative. Les seuls drapeaux tolérés pour cette marche sont nos trois couleurs et les emblèmes régionaux. Nous avons proposé à la Préfecture un parcours qui va de Denfert-Rochereau (avec le lion symbole de la résistance de Belfort en 1870) jusqu’aux Invalides (face au tombeau de Napoléon).

    Horaire de départ : 14h, arrivée vers 15h30. Podium avec plusieurs discours et enfin des questions précises touchant le domaine militaire mais aussi civil aux candidats à l’élection présidentielle.

    Nous attendons beaucoup de militaires, mais aussi beaucoup de civils et nous les incitons fortement à nous rejoindre. N’oublions pas qu’un militaire est un civil à qui l’Armée a remis pour un temps plus ou moins long un uniforme pour une mission.

    L’Europe est en état d’alerte maximum face à une guerre dans laquelle les USA tentent de nous entraîner, malgré nous, et la crise ukrainienne nous montre dramatiquement que la France ne serait sans doute plus en état de se défendre, comme vous le déploriez dans votre lettre. Quel est votre sentiment face à ce conflit qui a explosé aux portes de l’Europe, et que pourrait-on ou devrait-on faire aujourd’hui?

    La première des choses est de tout faire pour que la paix intervienne le plus vite possible. Si la France était neutre et non liée à l’OTAN elle aurait pu organiser une vraie grande conférence pour la paix dans laquelle son rôle majeur aurait été affirmé.

    La deuxième chose est de faire très attention aux va-t-en-guerre irresponsables, style BHL. Certes la Russie a envahie l’Ukraine mais d’une part, les intérêts géostratégiques et politiques de la France ne sont pas concernés dans ce conflit, et d’autre part, n’oublions pas que l’Armée russe c’est plus de 6 000 chars alors que notre armée en a peine 400 qui souvent sont loin d’être en bon état. De la même manière, l’effectif total des opérationnels de l’Armée de Terre peut tenir dans le stade de France (80 000 personnes). On voit bien la disproportion des forces. De plus les pays de l’Union Européenne ne possèdent pas d’autres armées efficaces en dehors de l’Armée française.

    Croyez-vous que les plus de 100 milliards que les Allemands vont allouer à leur Armée sont prévus pour une défense européenne commune? Bien évidemment que non, elle concerne avant tout la protection du peuple allemand.

    Combien attendez-vous de participants à votre Marche et, concrètement, quelles sont les consignes que vous souhaitez donner pour tous nos lecteurs qui voudront vous rejoindre à Paris le 26 mars?

    Difficile de donner un chiffre car “Place d’Armes” n’existe que depuis peu de temps, et n’est pas particulièrement médiatisé. Mais nous en espérons plusieurs milliers. Surtout n’oubliez pas que ce sera la première fois depuis la Libération que des ex militaires vont défiler dans les rues sans avoir pour but de rejoindre un monument aux morts. Ce sera un témoignage historique et symbolique de la plus haute importance.

    A un mois du premier tour d’une élection présidentielle vitale pour la France, quel est votre message aux futurs candidats à l’élection présidentielle et aux futurs députés?

    Nous sommes très sceptiques, comme une majorité de Français, sur les partis et leurs représentants. Comme je vous l’ai annoncé, nous allons, à la fin de cette marche, poser des questions essentielles aux principaux candidats à l’élection présidentielle, et nous attendrons et exigerons de la part de ces politiques des réponses claires.

    En conclusion je voudrais souligner que mourir pour son pays fait partie des risques pris par les militaires. Ainsi suite à la guerre d’Indochine, à la guerre d’Algérie et dans une moindre mesure aux guerres livrées en Afghanistan et au Sahel par l’armée française, ce sont près de 70 000 soldats qui sont tombés pour le drapeau français. Or ces morts sont dus aussi à des atermoiements des politiques ou à des changements d’orientation diplomatiques obligeant à des changements tactiques non prévus dans la manœuvre rendant préjudiciables la bonne marche des opérations.

    C’est aussi en leur mémoire et au nom de leur sacrifice que nous marcherons le 26 mars prochain.

    Source

  • Plus les jours passent, plus on s'aperçoit de la pourriture au sein de nos élites

           #McKinseyGate : “La personne responsable au sein de McKinsey de contracter les marchés avec l’administration française est un proche d’Emmanuel Macron” (MàJ)

     

    Matthieu Aron, auteur d’une enquête sur l’influence des cabinets de conseil, explique comment McKinsey a pris le contrôle de l’État grâce à Emmanuel Macron, sa proximité avec le responsable du groupe en France et sa vision du monde en PowerPoint et en “process“.

    Marianne: Pourquoi le cabinet de conseil McKinsey est-il accusé par une commission d’enquête du Sénat de ne pas payer ses impôts en France?

    Matthieu Aron: Le Sénat a mis au jour un système d’optimisation fiscale mis en place par McKinsey France. Un montage fiscal de frais facturés via la maison mère de McKinsey dans le Delaware, aux États-Unis. Ce mécanisme est légal, mais le problème est que le groupe ne paye pas d’impôts en France, tandis que son chiffre d’affaires a atteint les 330 millions d’euros. “Le cabinet McKinsey est bien assujetti à l’impôt sur les sociétés en France mais ses versements s’établissent à zéro euro depuis au moins 10 ans“, dénoncent les sénateurs. C’est pour cette raison qu’ils ont saisi les enquêteurs de Bercy.

    “La personne responsable au sein de McKinsey de contracter les marchés avec l’administration française est un proche d’Emmanuel Macron“.

    Mais on retrouve plus globalement ce cabinet de conseil dans de nombreux secteurs : économie, défense, santé, éducation. Un marché qui dépasse les 18 millions d’euros a notamment été passé avec Bercy en 2021 pour identifier des coupes budgétaires de l’État français. Et le même Bercy ne s’est pas rendu compte, à ce moment-là, que McKinsey ne payait pas ses impôts, c’est tout de même extraordinaire… Dans l’éducation, les sénateurs ont mis au jour un contrat de plus de 500 000 euros pour lequel McKinsey était chargé réfléchir au “métier d’enseignant de demain“. Or en quoi un consultant de McKinsey a-t-il plus de compétences qu’un inspecteur d’académie ou un chercheur pour penser “l’enseignement de demain“?

    (…)

    “Emmanuel Macron? C’est l’idole des consultants! Tout simplement parce qu’il est comme eux. Au ministère de l’Économie, il les fait déjà rêver. Il s’habille comme eux, il pense comme eux, il connaît leurs codes, les fondements de leurs métiers… “. Alain Minc nous a livré ce diagnostic en octobre 2021, lorsque nous l’avons interrogé sur le rapport singulier du chef de l’État avec les “infiltrés“. Il faut revenir au logiciel d’Emmanuel Macron en 2017 pour comprendre. Il conçoit le monde comme les consultants, avec une approche très pragmatique, qui ne se veut pas idéologique, même si elle l’est aussi. Une manière de concevoir le monde par des « process », une approche stylistique qui ressemble un peu à une approche PowerPoint.

     (…) Marianne

    21/03/2022

        «Cabinet de conseil McKinsey, le scandale» : l'édito de @PascalPraud dans #HDPros pic.twitter.com/FSTnuhlA3k

        — CNEWS (@CNEWS) March 21, 2022

        Le rapport accablant sur les cabinets de conseil au cœur des services de l'État – @croissandeau pic.twitter.com/b5M4lN8QhE

        — BFMTV (@BFMTV) March 21, 2022

       

  • Depuis le temps que je vous le dis….

    Être de gauche rend intolérant et peu généreux? C’est la conclusion de ces chercheurs

    Alexis Vintray - contrepoints        

    Loin des idées reçues, ce sont plutôt les socialistes qui font preuve d’intolérance selon différentes études universitaires. Pourquoi?

    Les personnes de gauche et, plus généralement, les interventionnistes de tout bord, sont les premiers à revendiquer les valeurs de tolérance et de générosité. En particulier pour cette dernière valeur, le fait de vouloir utiliser l’État à des fins sociales est présenté comme gage de générosité. Les politiques sociales sont bonnes par nature, les autres égoïstes.

    Pourtant, comme le montrent les études universitaires, ce sont les gens de gauche – ou, il faudrait absolument préciser, les étatistes – qui sont les moins tolérants et les moins généreux.

    L’intolérance, une valeur de gauche?

    "L’intolérance est une maladie contagieuse car elle contamine toujours ceux qui la combattent" disait Raymond Aron. La phrase pourrait s’appliquer à la gauche française qui a fait de la lutte contre l’intolérance un de ses chevaux de bataille. C’est particulièrement sensible en 2021 avec le virage woke et identitaire pris par cette même gauche.

    Pourtant, à en croire Anne Muxel, sociologue et directrice de recherches au Cevipof, cette gauche se révèle largement moins tolérante que la droite.

    Anne Muxel a mené une étude sociologique pour voir comment les personnes de droite et de gauche réagissaient face à des personnes proches ne partageant pas leurs idées. Le constat a été sans appel: les personnes se disant de droite se montrent beaucoup plus tolérantes que celles se déclarant de gauche. Ce qui explique cette plus grande tolérance de la droite, c’est sa culture de la liberté, et donc l’influence libérale, à en croire Anne Muxel dans son ouvrage Toi, moi et la politique, amour et conviction.

    La sociologue résumait ainsi les conclusions de ses travaux sur France Inter:

        “Ça a été une surprise pour moi dans la mesure où les valeurs de tolérance, de respect de la différence, du respect de l’autre font partie d’une culture en tout cas revendiquée par la gauche. Pourtant il y a une plus grande difficulté pour les personnes qui se classent à gauche d’accepter la divergence politique dans la sphère privée… […] La culture de la droite suppose la liberté, la liberté de l’autre de penser, de vivre et d’être comme il veut. Cela suppose une plus grande ouverture“.

    La forte corrélation étatisme et racisme

    Ces travaux français trouvent un complément avec l’étude américaine de James Lindgren, célèbre juriste à la Northwestern University. Dans ce papier, l’auteur s’intéresse aux motivations des tenants de la redistribution et des anticapitalistes (" What Drives Views on Government Redistribution and Anti-Capitalism: Envy or a Desire for Social Dominance? " , mars 2011, Northwestern Law & Economics Research Paper No. 06-10 & 29). Les conclusions sont édifiantes: plus on est raciste, aigri, solitaire ou peu généreux, plus on est en faveur de la redistribution des richesses et de l’anticapitalisme.

    Plus précisément, James Lindgren a analysé 25 années de données du National Opinion Research Center, l’un des centres de recherche en sciences sociales les plus respectés aux États-Unis. À partir de ces données, il a tenté de corréler idées économiques et politiques avec le racisme ou l’intolérance. À chaque fois, une même corrélation, nette: plus on est raciste et intolérant, plus on favorise la redistribution et plus on hait le capitalisme libéral. La corrélation n’est évidemment pas parfaite (qui affirmerait une relation aussi basique?) mais il existe un lien fort et récurrent. Même si l’on prend en compte l’éducation, le revenu, l’âge ou le sexe, le lien persiste entre socialisme et racisme/intolérance.

    LE SOCIALISME REND AIGRI?

    Autre conclusion intéressante de l’étude, les socialistes semblent être plus aigris: les tenants les plus ardents d’une politique de redistribution ont jusqu’à trois fois plus de risque que la moyenne d’avoir été en colère dans la semaine précédant le sondage.

     

    De même pour la tristesse, la solitude ou la mélancolie. À l’inverse, les opposants à la redistribution ont quatre fois plus de chance de déclarer être heureux ou satisfaits! Les socialistes (au sens de tenants de la redistribution à nouveau) déclarent en outre que leurs colères, outre qu’elles sont plus nombreuses, sont aussi plus longues. Ils admettent deux fois plus que la moyenne qu’ils ont répondu à cette colère en planifiant une vengeance.

    Pour parfaire le tableau, socialistes et anticapitalistes se disent moins heureux, avoir moins de mariages heureux, être moins satisfaits de leur situation financière ou de leur emploi, et ce même en corrigeant des différences de revenu, sexe, etc. Enfin, socialistes et anticapitalistes déclarent bien moins que les opposants aux politiques sociales de redistribution avoir un comportement altruiste ou donner régulièrement à des SDF. En résumé, radins, racistes et intolérants les socialistes et les anticapitalistes, à en croire cette étude académique!

    Ces résultats d’une étude sociologique se retrouvent sans surprise confirmés par l’étude de la générosité respective des personnes de droite et de gauche.

    La générosité, une valeur libérale, et non étatiste ou " de gauche "

    Arthur Brooks est docteur en économie, spécialiste des sciences sociales et d’économie comportementale. Dans Who really cares (Basic Books, 2006), il étudie les comportements respectifs des conservateurs et des liberals américains (gauchistes en anglais) en matière de générosité1.

    Ces deux positions ont une traduction concrète dans le comportement des individus qui s’en revendiquent2: ceux qui " pensent que le gouvernement devrait mener une politique de redistribution plus forte " donnent… nettement moins à des associations ou aux moins fortunés que ceux qui veulent réduire le rôle de l’État. Cela alors que les premiers ont un revenu supérieur de 6% aux seconds.

    Là encore, c’est la culture individualiste qui explique en grande partie cette différence de générosité en fonction des opinions politiques. Ceux qui font confiance à l’individu et non à l’État pour aider autrui donnent plus. Ceux qui en appellent à l’action de l’État donnent nettement moins et se reposent sur les autres pour aider les moins fortunés. Ils n’ont aucun droit à revendiquer la notion de générosité dont ils parlent mais qu’ils ne mettent pas en pratique.

    On retrouve exactement le même schéma pour le don du sang: les gens de droite donnent nettement plus souvent leur sang que les gens de gauche. Si les gens de gauche et du centre donnaient autant que ceux de droite, il y aurait 45% de don du sang en plus aux États-Unis selon Brooks! (" If liberals and moderates gave blood at the same rate as conservatives, the blood supply of the United States would jump about 45 percent. ")

    Une autre comparaison intéressante qui vient à l’appui des conclusions d’Arthur Brooks est celle entre les États-Unis et le Canada. Comme l’écrit Martin Massse (depuis le Canada):

        On pourrait croire qu’une société comme le Québec, où les mots solidarité, équité et compassion sont sur toutes les bouches, une société qui " résiste au vent froid de droite qui souffle sur le reste du continent " comme se plaisent à nous répéter nos politiciens défenseurs du " modèle québécois ", est un endroit où les individus font preuve d’une plus grande générosité qu’ailleurs. Comparés à ces Anglos matérialistes et individualistes du reste du continent, ne sommes-nous pas une grande famille généreuse et tricotée serrée?

        Eh bien non. Comme des sondages et études le montrent année après année, les Canadiens sont moins généreux que les Américains, et les Québécois sont les moins généreux des Canadiens. Ils sont donc les Nord-Américains qui contribuent le moins aux œuvres de charité. Une étude du Fraser Forum de décembre 2000 (Canadian & American Monetary Generosity) qui compare tous les États américains et provinces canadiennes en termes de générosité (nombre de donateurs et montants donnés) place les provinces au bas de la liste. C’est l’Alberta, paradis du conservatisme et de la fiscalité minimale au pays, qui fait meilleure figure. Le Québec est bon dernier.

        Cette réalité n’est pas si surprenante et l’explication en est fort simple. Le contribuable québécois doit supporter l’État le plus lourd sur le continent et est forcé de contribuer au financement d’un tas de programmes sociaux pour les plus démunis, dont un Fonds spécial de lutte contre la pauvreté. Logiquement, il se dit qu’il fait déjà sa part. Pourquoi donner une seconde fois à des œuvres privées, alors qu’on est déjà obligé de donner pour des programmes publics?

        Les Québécois ne sont pas plus égoïstes que les autres Nord-Américains, ils agissent de façon rationnelle dans le contexte socialiste qui est le leur. Les Albertains aussi, eux qui sont les moins taxés au pays. Ils se sentent logiquement plus responsables et contribuent donc plus à des œuvres privées.

        Le résultat est cependant loin d’être le même sur le plan de la moralité. Les donateurs privés peuvent prétendre être véritablement généreux: c’est leur argent à eux qu’ils donnent, de façon libre et volontaire. Au contraire, la charité publique n’est qu’une vaste tromperie socialiste. Ceux qui y contribuent sont forcés de le faire. Et ceux qui s’en attribuent le mérite, nos gouvernants, ne sont en réalité que des bandits de grand chemin et des hypocrites.

    CONCLUSION: ETRE DE GAUCHE REND INTOLERANT ET RADIN?

    Le lecteur l’aura compris, ce n’est pas tant le fait d’être de droite ou de gauche qui rendrait intolérant, radin, etc. selon moi. Les lecteurs de cet article qui seraient les plus à droite auraient ainsi tort de se réjouir de croire pouvoir attaquer ainsi le camp adverse

    Il serait en effet bien plus opportun de parler d’étatisme versus libéralisme, de société fermée vs société ouverte. De ceux qui attendent tout du Léviathan ou de ceux qui prennent leur destin en main. De ces choix découlent largement notre attitude au quotidien, dont la générosité. Soit on demande à d’autres d’être généreux pour soi, soit on l’est pour soi-même.

    À force de demander à l’État de tout faire, on finit par ne plus rien faire pour l’autre par soi-même. Aller vers toujours plus de socialisme et d’étatisme, c’est aller vers une société fermée. Le socialisme et l’étatisme, qu’ils soient de droite ou de gauche, ne mènent qu’à une société de personnes intolérantes et repliées sur elles-mêmes.

    Aller vers une société ouverte implique de responsabiliser l’individu, de cesser de tout confier à l’État pour rendre le pouvoir à celui qui en est la source: l’individu. Comme certains le disent bien, " je n’ai pas trahi mon idéal socialiste en devenant libéral ". Tout individu de bonne foi qui veut réellement l’épanouissement de l’individu dans une société ouverte et tolérante ne peut vouloir qu’une société de liberté.

    Lire aussi:

    1. Il faut noter que l’essentiel des conservateurs américains se retrouvent dans la défense du capitalisme libéral, ce qui n’est pas le cas de la droite française.

    Plus précisément, les convictions politiques sont un des trois facteurs qui influent sur la générosité des individus, avec la religion et la structure familiale.