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Opinions - Page 10

  • Découvrez les plus belles perles du bac 2022

    Comme chaque année, certains élèves se sont ainsi surpassés de manière insolite, soit par méconnaissance ou défauts de compréhension, soit par simple manque de relecture. Entre les lapsus improbables, les contresens qui induisent en erreur, mais aussi les réflexions personnelles discutables ou encore les hors-sujets rédhibitoires, il y en a pour tous les goûts dans les copies. Une sélection à la fois savoureuse et - il faut bien le dire - quelque peu consternante.

    SERIES TECHNOLOGIQUES

    Les deux sujets de dissertations de philosophie, proposés aux candidats des séries technologiques, en ont manifestement inspiré plus d'un, pour le meilleur et surtout pour le pire. Ainsi à la question "La liberté consiste-t-elle à n’obéir à personne?", un élève a choisi de répondre avec une audacieuse analogie -mais il aurait peut-être été préférable qu'il s'abstienne.

     

    "Par exemple, si je dis je refuse de prendre ce sujet de philosophie au surveillant qui me le donne, c’est que je suis libre de ne pas faire ce bac philo parce que j’en ai pas envie. Mais je suis raisonnable, alors je le fais, mais je perds ma liberté", a-t-il ainsi écrit, comme le révèle le Parisien. Imparable n'est-ce pas?

     

    L'un de ses camarades a préféré, lui, reprendre une célèbre devise pour illustrer son propos. Seulement voilà, ce dernier s'est rendu coupable d'une toute petite faute de rien du tout qui, hélas, change légèrement le sens de sa phrase, comme vous pouvez le constater. "Comme disaient les anarchistes: ‘ni dieu ni mètre’". Chacun aura évidemment rectifié.

     

    Le second sujet de dissertation demandait aux élèves s'il est juste de défendre ses droits par tous les moyens? Pour répondre, l'un des candidats épinglés a fait allusion à des événements récents, non sans un certain humour et avec un sens particulier de l'analyse. "Des gilets jaunes ont perdu un œil pour leur défendre leur droit, mais il n’ont pas pu faire ‘œil pour œil’ car les CRS avaient des casques ", écrit en effet l'intéressé.

     

    Un autre lycéen a quant à lui fait le choix de manier le proverbe mais un lapsus - sûrement révélateur - a donné à son argumentaire une tournure assez comique: "La faim justifie les moyens".

     

    Enfin, l'une des explications de texte consacrée à une œuvre de Diderot a fait naître une profonde réflexion philosophique chez l'un des candidats. Jugez plutôt: "Si je vois un éléphant rose et que mon voisin voit un éléphant gris, c’est qu’il y a un problème chez lui ou chez moi". C'est pas faux, comme dirait un certain... Perceval!

    SERIES GENERALES

    Les séries générales ne sont pas en reste et de nombreuses pépites sont à signaler. Illustration avec la copie de philosophie de ce lycéen qui a écrit que "Bétowen s’est livré à de bonnes pratiques artistiques", en réponse au sujet "les pratiques artistiques transforment-elles le monde?".

     

    Une élève nous explique, quant à elle, que "le maquillage est de l’art car dans l’émission ‘incroyable transformation’ la maquilleuse transforme le look des personnes moches".

     

    Deux autres candidats nous apprennent par ailleurs que "certaines rock stars, quand elles chantent ou crient, on dirait qu’elles jouissent", ou encore que "les artistes (ils) remuent la terre".

     

    Concernant le second sujet de philosophie ("Revient-il à l’État de décider de ce qui est juste?" ndlr), les deux réflexions ci-dessous ont particulièrement retenu notre attention:

    - "Si le président Macron décide quelque chose, c’est que c’est forcément juste, puisque c’est le président".

    - "Si je trouve juste de rompre avec ma petite amie parce qu’elle est agaçante et que je ne veux plus la subir, c’est à moi de décider, pas au juge".

     

    Quant aux jolies perles repérées dans les commentaires composés, les deux suivantes nous ont beaucoup fait rire, sans méchanceté aucune, bien sûr.

    - "La spychologie permet de mettre de l’ordre dans la tête"

    - "On sait très bien que l’univers a été créé par le big band".

     

    D’autres curiosités ont été recensées dans les copies, notamment par le magazine Marie France qui nous rapporte par exemple qu'un candidat a écrit, le plus sérieusement du monde, que "le gouvernement de Vichy siégeait à Bordeaux". Logique!

     

    Un autre élève a livré une définition pour le moins étonnante d'une croisade (on ne vous cache pas que c'est notre préférée) en expliquant qu'il s'agit d'un "voyage en bateau organisé par le pape".

     

    Une candidate a également affirmé que "la danse typique de l’Argentine" était "la paëlla". Les amateurs de tango apprécieront...

     

    Enfin, certains élèves, visiblement en délicatesse avec la géographie, ont répondu que la capitale de l'Espagne était "Mexico" ou... "Argentina"!

     

  • Le G7

    Nous sommes gouvernés par des criminels; Aux USA, les criminels sont ceux qu’on appelle là-bas “white collar crimes“.

    Des individus d’apparence respectable qui font justifier leurs sales coups par de prétendus experts, et les font exécuter par des fonctionnaires dociles, se donnant ainsi une apparence de légalité.

    En France, le masque est tombé avec le paltoquet mégalo qui, mauvais acteur ivre de pouvoir, ne se donne même plus la peine de faire semblant d’être honnête.

    https://en.wikipedia.org/wiki/White-collar_crime

     

    ÉCHOS DE LA RUINE FRANÇAISE

    Le Mozart de la finance dans ses œuvres :

    https://www.businessbourse.com/2022/07/02/charles-henri-gallois-emettre-des-obligations-indexees-sur-linflation-etait-dune-stupidite-sans-nom-encore-bravo-au-mozart-de-la-finance

     

  • L’école est morte.

    Cela a été décidé dans les années soixante.

        " Je suis un cancre des années 80. Un génie aujourd’hui "

        un internaute

     

    L’entretien de JP Brighelli avec Sud Radio, phrases clefs et commentaires

    L’école est morte. Cela a été décidé dans les années soixante.

    LA FABRIQUE DU CRÉTIN A ÉTÉ ORGANISÉE DEPUIS LES ANNÉES SOIXANTE

    Contrairement aux apparences et intentions affichées, ce système ne favorise pas les classes défavorisées. Elles sont acculturées volontairement, formées pour seulement consommer et en particulier Netflix, les jeux, la télévision, le canapé. Comme les médecins le sont également, le plan cancer prônant officiellement une " acculturation ".[1]

    Perte de la culture organisée par René Haby, directeur de l’enseignement scolaire sous de Gaulle, dès les années soixante. Il deviendra ministre de Giscard. La mise en place du collège unique coïncide avec la décision de regroupement familial (voir le chapitre qui y est consacré dans le livre de Brighelli).[2]

    MASSIFICATION VOULUE DE L’ÉCOLE

    Il faut tenter que " tous " soient à égalité, donc il est décidé en conscience de niveler par le bas. Notons que tous les ministres qui ont suivi ont poursuivi la descente en flèche des élèves à commencer par Jospin et Chevènement et la religion d’un bac pour 80 % de la tranche d’âge. Ils n’avaient pas expliqué qu’il s’agirait d’un " bac de papier "… Or plus on est défavorisé par son milieu, plus on aurait besoin d’une école qui instruit et de diplômes dont la valeur est indiscutée.

    Les ""élites" enfants de l’oligarchie au pouvoir se reproduiront en fréquentant les écoles privées, type École alsacienne ou les grands lycées parisiens comme Henri IV ou Louis-le-Grand [3]. Même eux, malheureusement, ces enfants d’élite théoriquement protégés seront "abîmés" par la culture woke qui envahit les universités (privant certains de conférences, car pas assez de "gauche") et qui tente d’effacer l’Histoire et le français, dénaturant de fait notre patrimoine et compromettant notre avenir.

    Sans passé, il n’y a pas de futur. Il faut lire sans aucun doute le livre de Michel de Jaeghere [4], la " compagnie des ombres, à quoi sert l’Histoire? " qui " remet les pendules à l’heure " si je peux me permettre cette expression populaire au temps des montres électroniques.[5]

    LES DISCOURS MENSONGERS SUR LE CLIMAT, MANTRA SCOLAIRE

    L’inculture des plus hauts dirigeants nous frappe de plein fouet parfois, dans des discours pourtant bien préparés. Les déclarations délirantes sur le " réchauffement climatique " répétant à loisir les arguments fabriqués du GIEC, organisme officiel qui ment effrontément sur le climat, comme l’OMS et les agences sanitaires internationales l’ont majoritairement fait sur le covid-19.

    Le mantra du jour, après la courte vague de chaleur et la tempête de Deauville, est "allez voter pour la planète" comme si Mélenchon ou Macron pouvaient résoudre le problème du climat. Alors que la France ne rejette que 1% du CO2 mondial, se place en 78e position de rejet de CO2, avec 4,1 tonnes émises par habitant en 2020, trois fois moins que les Américains, presque deux fois moins qu’en Allemagne et 50 % de moins que les Chinois.

    L’ÉCOLE N’INSTRUIT PLUS (l’élève doit s’instruire seul), MAIS TENTE D’INCULQUER LA NOUVELLE RELIGION ÉCOLOGISTE: ON FORMATE

    Nos jeunes ont été formatés depuis au moins trois décennies à l’école dès la primaire pour "défendre la planète" par des enseignants de bonne foi le plus souvent, mais obéissants au rectorat, et via des "visuels" imposés, des livres partisans.

    Sauver la planète qui nous survivra largement, paranoïaques que nous sommes. Comment aider? Ramasser les déchets sur les plages est une belle initiative, mais pourquoi leur raconter tant de mensonges élaborés par les lobbys, ce lobby politico-industriel dont nous prévenait le président des US au sortir de la guerre en 1946? Mais nous avons été mangés tout cru par l’idéologie au service des milliardaires et affidés.[6]

    Comme pour Big Pharma, les commentateurs autorisés et décideurs officiels de mesures écologiques sont souvent rémunérés pour mentir. Les représentants du GIEC,[7] pourtant censés défendre l’avenir de l’humanité, sont devenus les porte-paroles des lobbys comme celui de l’industrie photovoltaïque ou des éoliennes. Il est tellement triste de voir défiler la jeunesse pour "la planète" manipulée par des grandes ONG écologistes et en particulier les Verts allemands (et les Français au pied), et presque jamais demander la suppression des grands pollueurs comme les transferts intercontinentaux. Comme ceux de containers de la France à la Chine pour emporter le bois de France et le faire travailler en Chine et revenir ensuite. Comme les énormes paquebots de croisière qui polluent tellement même lorsqu’ils sont à l’arrêt [8] bien plus que votre voiture ancienne, qui n’a plus le droit d’entrer dans Paris où l’on arrache les arbres pour bétonner et mettre un gros pot de fleurs au milieu de la rue, " pour l’écologie ".

    Que dire du bilan écologique global des éoliennes si l’on tient compte de leur fabrication, leur transport, de leur construction gloutonne en béton, de leur faible rendement, de leur recyclage et de la remise en état du site?

    Globalement la motorisation électrique des voitures n’est guère plus écologique si l’on additionne l’extraction du lithium, de la fabrication des batteries, de leur durée moyenne de vie de 8 ans [9][10] et des problèmes de recyclage. La réglementation actuelle n’impose de recycler que 50% du poids de la batterie. Le reste est détruit, brûlé, voire enfoui ! Et comment disposer d’électricité en quantité suffisante sans centrales nucléaires? Nos amis allemands qui ont fait ce pari doivent remettre en route leurs centrales à charbon et plus encore depuis qu’ils reçoivent moins de gaz russe. Par quel miracle sont-elles devenues écologiques?

    Quant aux jets privés de ces messieurs qui se réunissent pour les grandes réunions-spectacles contre le réchauffement climatique, combien d’allers et retours en vieille voiture de la campagne à la petite ville locale consomment-ils?

    Et les tomates italiennes qui font des allers-retours en Hollande ou en Chine avant de revenir en boîte en Italie?

    Dans le genre formatage, on pourra développer ailleurs le conditionnement aux nouvelles "normes" des minorités agissantes avec l’enseignement des pratiques sexuelles à un âge où on fera mieux de jouer à la poupée ou au train électrique.

    LA DÉVALORISATION QUASIMENT ACHEVÉE DU BACCALAURÉAT

    JP Brighelli explique. Les copies ne parviennent plus aux correcteurs qui ne les voient que sur écran via le logiciel Santorin. Et ce logiciel a le pouvoir de corriger les notes automatiquement si la moyenne décidée par les dirigeants et entrée dans le logiciel n’est pas atteinte. Comme professeur, vous avez la consigne de ne pas mettre de notes inférieures à huit. La moyenne des épreuves tourne autour de 14 et les notes sont remontées à dessein. Il faut cacher la baisse généralisée du niveau (et le bac coûte neuf millions d’euros pour rien).

    J’ai déjà raconté que dès les années 80, correctrice de copies médicales pour le passage dans l’année supérieure [11], nous avions pour consignes de ne donner que des notes "correctes" aux étudiants carabins et de supprimer le zéro antérieurement utilisé pour éliminer un étudiant ayant "tué" un patient dans sa copie avec absence d’un diagnostic vital ou prescription d’une dose mortelle ou d’un traitement inapproprié (notre grande crainte du temps de nos propres épreuves deux décennies plus tôt).

    Mort virtuelle dans la copie, bien sûr, mais on a vu que tuer un malade n’est plus toujours virtuel, décret Rivotril du bien-aimé Édouard Philippe oblige. Tout est devenu dérisoire. Et ôter cette crainte majeure et fondamentale d’un futur médecin n’est pas forcément la meilleure idée pour ses futurs patients. On lit qu’il ne faut pas " vexer" l’élève, en médecine comme ailleurs…

    Un commentaire à la vidéo de sud radio de JP Brighelli sur YouTube:

    "en 1968, dans l’Aude, je corrigeais les épreuves écrites du BEPC. Un pingouin de l’académie est venu nous prévenir qu’il fallait 70% de reçus et que l’on “relèverait” aussi bas que nécessaire pour arriver à ce pourcentage. Il a ajouté que si l’on mettait un zéro il faudrait aller justifier cette note devant un “jury”. Quelques mois plus tard, je démissionnais de l’éducation nationale. " par JC Olive.

    Et Renaud Deene :

    "Un inspecteur en histoire géo m’a reproché de transmettre trop de connaissances : “vous êtes là pour transmettre des compétences. Pour les connaissances, ils ont internet”. Les bras m’en sont tombés, mais je continue à faire comme bon me semble. Ils ne peuvent rien contre la résistance passive"

    Enitram Lelou :

    C’est pareil pour l’oral d’anglais au bac, on donne minimum 10, car l’élève n’est pas vexé, mais n’a pas les points supplémentaires qui commencent à 11/20, +1, 12/20 +2, etc ".

    Le bac est devenu une extension du domaine du Bisounours. " La câlinothérapie est la mode ". Les jeunes vont malheureusement se heurter au mur de la réalité au bout de trois ans (bac + 3). Temps perdu, mais aussi fabrique de frustrés qui ne comprendront pas pourquoi ils ne trouveront pas de travail sauf au supermarché avec une licence de psychologie. Ce n’est pas une honte d’être caissier, mais ces jeunes qui ont tenté d’obtenir une licence à la fac attendaient d’autres débouchés. On les a trompés délibérément.

    Comme info, ils nous disent aussi que les élèves candidats au bac ne savent pas lire l’heure sur une horloge. Quelle misère !

    JP Brighelli nous parle de "ludique". Il pense que le mot gamers a remplacé le mot "joueurs" chez les jeunes comme beaucoup de vocabulaire français enterré. Donc rien de surprenant au fait qu’ils ne connaissent pas le français.

    Les élites elles-mêmes ont beaucoup baissé. Les pédagogues, pédagogistes, ont interdit depuis longtemps la récitation "par cœur". "La Fontaine" n’est pas connu même en classe préparatoire. Le fond n’est pas connu ou compris, car la présentation a été sortie de l’histoire. L’élève doit "inventer la culture". Moralité: il ne sait rien. On ne peut pas tout inventer. Jadis l’écriture avait été inventée pour transmettre les savoirs…

    Ce qu’on leur a dit sur une fable est tellement déshistoricisé que les sens profonds sont perdus même dans les classes de prépa littéraires.

    En ce qui concerne l’orthographe, trop souvent les jeunes ne font plus confiance aux adultes. Les inspecteurs déjà depuis plusieurs décennies ne voulaient pas qu’on l’enseigne:

    "d’ici 20 ans il y aura des correcteurs orthographiques, cela ne servira à rien de leur apprendre l’orthographe ", nous disait-on.

    Malheureusement quand on lit les bandeaux informatifs des chaînes télévisées chaque jour, on constate d’énormes fautes. On parle du stagiaire de BFM… mais que vaut le DRH?

    Le plus triste de cet entretien avec le professeur Brighelli est le pessimisme de notre enseignant qui ne voit pas un politique prendre de front cette situation évoluant depuis des décennies. " Processus lent, inexorable. "que confirme le classement Pisa qui estime qu’en France, le climat scolaire est l’un des plus dégradés au monde.

    L’ENSEIGNEMENT DE L’IGNORANCE

    Il faut lire: "l’enseignement de l’ignorance" selon Jean-Claude Michéa (que cite JP Brighelli également) et publié en 2006. On savait déjà…

    En résumé : En dépit des efforts de la propagande officielle, il est devenu difficile, aujourd’hui, de continuer à dissimuler le déclin continu de l’intelligence critique et du sens de la langue auquel ont conduit les réformes scolaires imposées, depuis trente ans, par la classe dominante et ses experts en "sciences de l’éducation". Le grand public est cependant tenté de voir dans ce déclin un simple échec des réformes mises en œuvre. L’idée lui vient encore assez peu que la production de ces effets est devenue progressivement la fonction première des réformes et que celles-ci sont donc en passe d’atteindre leur objectif véritable : la formation des individus qui, à un titre ou à un autre, devront être engagés dans la grande guerre économique mondiale du XXIe siècle.[12]

    "L’enseignement de l’ignorance est la finalité véritable de la scolarité dans les pays développés ", selon Jean-Claude Michéa. Il affirme dans "l’enseignement de l’ignorance" que l’école républicaine française a été transformée parce qu’elle était un des derniers lieux de résistance à l’esprit capitaliste, dans la mesure où elle transmettait le savoir et les vertus d’une société non soumise à la logique de l’intérêt. Il invite à se demander "Quels enfants allons-nous laisser à notre monde?" plutôt que "Quel monde allons-nous laisser à nos enfants ".

    "L’enseignement de l’ignorance est nécessaire à l’épanouissement du capitalisme. Jean-Claude Michéa voit “la crise de l’’École républicaine " comme un symptôme de la crise de la société moderne caractérisée par la destruction des familles, la décomposition des villages, des quartiers, et la disparition de la civilité. Cette crise est la conséquence de l’avènement de l’économie libérale par la suppression des obstacles au marché (religion, droit, coutume) et par la promotion de la mentalité de l’individu entièrement rationnel, égoïste et calculateur. Or, le capitalisme n’aurait pas pu se développer sans le socle moral préexistant, de telle sorte que la dissolution de ce socle risque de rendre la société invivable ".[13]

    "On pourrait dire, écrit le philosophe, que la réforme scolaire idéale, du point de vue capitaliste, est donc celle qui réussirait le plus vite possible à transformer chaque lycéen et chaque étudiant en un crétin militant"

    (L’enseignement de l’ignorance).

    D’après Jean-Claude Michéa, toutes les réformes intervenues depuis les années 1970 ont transformé les enseignants en animateurs et l’école en un lieu de vie ouvert à tous les représentants et à toutes les marchandises ".

    LA PHILOSOPHIE ABANDONNÉE

    Nous avons parlé ici lettres françaises, orthographe. Bien sûr la philosophie n’a pas été épargnée et les efforts de René Chiche ont été vains.

    Amazon. Fr —La désinstruction nationale —Chiche, René —Livres

    Citons le commentaire de son livre sur Amazon :

    "Professeur, j’hérite en Terminale d’élèves qui ne maîtrisent pas l’accord du participe passé, peinent à déchiffrer une phrase complexe et manient leur propre langue comme s’il s’agissait d’une langue étrangère, usant du “donc” et du “parce que” à la façon d’un joueur cherchant à deviner les numéros gagnants d’une loterie. En lisant leurs copies, j’ai trop souvent l’impression de me trouver devant des enfants malnutris, voire dénutris, à qui il faut d’abord donner une bouillie protéinée par — ce qu’ils ne sont pas en état d’avaler une nourriture plus consistante. Combien sont-ils en ce cas? Beaucoup trop. Une grande partie de mes élèves obtiennent leur baccalauréat alors qu’ils sont dans un état de quasi-illettrisme. Si l’on quittait jadis l’école primaire en sachant lire et écrire, on entre aujourd’hui à l’Université en éprouvant les plus grandes difficultés pour lire et en ne sachant plus du tout écrire.

    De cette catastrophe, tous sont complices : ministres de passage qui ne rendent jamais compte de leurs méfaits, chroniqueurs hors-sol qui les encensent du haut de leur ignorance, intellectuels qui ont abandonné la cause de l’école pour de vains, mais plus juteux bavardages, professeurs, aussi, qui distribuent sans conviction, uniquement pour qu’on leur “fiche la paix”, des notes auxquelles nul ne croit. La société tout entière semble indifférente au préjudice subi par d’innombrables jeunes gens qu’elle consent à voir priver de lettres et d’instruction pourvu qu’on les gratifie de diplômes en chocolat après leur avoir promis la “réussite” depuis le berceau. Le mensonge sur cette situation ne peut plus durer. J’ai donc décidé de révéler au public l’ampleur alarmante de la désinstruction nationale, d’en fournir des preuves et en indiquer les causes, dans la conviction qu’il nous est encore possible de nous relever collectivement de ce désastre ".

    LES MATHÉMATIQUES OUBLIÉES

    Malheureusement l’enseignement des mathématiques en est au même point de dégradation, voire de disparition. Notre amie K. Brandin tente régulièrement d’alerter, comme ses collègues en français ou en philosophie. Le dernier en date :
    Mathématiques au lycée  : un sauvetage en trompe-l’œil — Nouveau Monde (nouveau-monde.ca)

    " L’objectif de cette tribune est triple. Il s’agit tout d’abord d’une bouteille à la mer comme un encouragement solidaire à l’attention, puisqu’ils existent même s’ils semblent en voie d’extinction, de la poignée d’enseignants de l’éducation nationale que l’on pourrait qualifier de “résistants”. Ces profs exigeants, rigoureux et sincères qui aspirent simplement à pouvoir dispenser un enseignement digne, de qualité, celui dont ils ont parfois eu la chance de bénéficier ou tout simplement, celui dont ils rêvaient. Que mon statut d’indépendante, sa précarité sans doute, mais aussi la liberté de parole qu’il autorise comme celle de transmettre suivant mes convictions, permette de traduire tout haut ces souffrances qui s’expriment tout bas, trop bas.

    Je veux parler “de” et “à” ces profs ordinaires, jeunes ou vieux, mais devenus extraordinaires par la force des choses, car ils ont su conserver chevillés au corps, le devoir, la passion et le désir de transmettre “à leur tour” ou " en retour ".

    Ces mêmes profs qui, ces dernières années (décennies), ont été consciencieusement empêchés dans leur mission, voire dissuadés tant ils ont été stigmatisés, parfois même accusés d’être élitistes ou bien encore réactionnaires.

    Des profs bien conscients que leur métier ne consiste pas à élever des enfants entre les murs d’une école, mais seulement à les instruire, c.-à-d. à leur donner le goût de l’étude, du doute. Le goût des mots aussi et avec lui, la possibilité de la contradiction, de l’argumentation en même temps qu’une forme d’audace, une indépendance, une impertinence conjuguées à une autonomie de réflexion salvatrice. Autant de garanties pour l’avenir de décisions libres et éclairées. Sans compter, bien sûr, une certaine culture de la résistance à l’effort, fût-il ingrat.

    Bref, affûter les curiosités, armer les esprits pour mieux, à terme, désarmer les corps.

    À ce personnel dévoué, on a envie de dire : " peu importe l’effet moisson du pédagogisme, gardez la tête haute, au risque qu’elle dépasse et continuez de porter haut vos valeurs. "

    (…) Comme on a conduit, poussé à l’agonie le corps médical, comme on s’est accoutumé à son râle sans être capable de faire " société " en bloquant le pays (était-ce si difficile?) pour exiger sans délai la réintégration des soignants suspendus (suspendus ou plutôt " désintégrés "), on semble avoir convaincu d’immobilisme le corps enseignant qui tarde décidément à se révolter. Dans le même temps et suivant la même implacable logique puisque l’on ne change pas une équipe qui perd, on vient de faire exploser le corps diplomatique.

    " Au suivant ", comme disait Jacques Brel dans cette prostitution organisée de toutes nos valeurs. Mais il faut être honnêtes, ils nous avaient prévenus : " on va vous emmerder jusqu’au bout ; c’est ça la stratégie, parce que c’est notre projet. " Ils nous avaient prévenus et nous les avons reconduits.

    Peut-être les pays francophones et/ou des lycées français à l’étranger ont-ils continué à enseigner la langue, l’histoire, la littérature, la philosophie, les mathématiques? Nous sauveront-ils de l’inculture?

    DEUX REMARQUES SYMBOLIQUES

    ON OSE NOUS PARLER DE RÉCHAUFFEMENT ET D’ÉCOLOGIE

    "Quand l’homme arrêtera de bétonner de couper des millions d’arbres sans les remplacer. On a besoin des arbres pour respirer, pour obtenir de l’oxygène et de faire baisser la chaleur #canicule : “EN VILLE, PLANTER DES ARBRES EST LA SOLUTION LA PLUS INTÉRESSANTE POUR ÉVITER LA MONTÉE DES TEMPÉRATURES”, dit un tweetos.

    Pendant que les “élites ‘parisiennes continuent à couper… tout en se prétendant écolos.

     

  • Des parents  complètement fous...

    On devrait leur retirer leurs gosses!

    Voilà des enfants de 4 et 6 ans instrumentalisés par les idéologues du genre!

    Début juin 2022, une école catholique de Tours a interdit à deux petits garçons de 4 et 6 ans de venir en classe parce qu’ils portaient une jupe. Les parents ne comprennent pas la décision du centre diocésain… La direction diocésaine a tranché la question à l’issue d’une réunion avec les parents des deux garçons.

    Bernard Le Floch, directeur diocésain, reconnaît que le règlement intérieur de l’école Sainte-Jeanne-d’Arc ne stipule pas qu’il est interdit aux garçons de porter des jupes: "Un règlement n’est jamais exhaustif. En 40 ans de carrière, c’est la première fois que je suis confronté à une situation comme celle-là".

    Il ajoute qu’il n’aurait "jamais eu à l’idée d’écrire cette règle. Qu’on le veuille ou non, qu’on le regrette ou pas, nous avons encore aujourd’hui en France des codes sociaux et des codes vestimentaires. Au jardin d’enfant, au parc, ils s’habillent comme ils le souhaitent. Mais ici, nous demandons à ce que certaines règles soient respectées, c’est tout. Je n’ai pas à dire quoi que ce soit de la position des parents, c’est leur enfant.

    " Mais je tiens à ce qu’il y ait des codes malgré tout ".

    Dans la nuit du 12 au 13 juin, la façade de l’école Sainte-Jeanne-d’Arc a été recouverte d’affiches aux slogans féministes et de tags revendiquant que les petits garçons aient le droit de porter des jupes ou des robes s’ils le souhaitent. "Arrêtez de sexualiser nos enfants", "Je m’habille comme je veux, pas de sexisme dans nos écoles!", "Son corps, sa tenue, son choix". (Michel Janva, le Salon Beige)

    SAVOIR

    Le terme de transidentité exprime le sentiment de décalage des personnes transidentitaires entre la réalité de leur sexe biologique et leur sentiment d’identité psychosociale ou sentiment d’identité de genre.

    Des malades mentaux, quoi! (N.D.LA.R.)

    Cette notion englobe les sentiments des transsexuels qui ont subi une chirurgie ou un traitement hormonal aux fins de modification des caractères sexuels naturels par un processus médical pour se changer en transgenres, ce qui ne correspond plus au sexe biologique. (Cour de cassation, Haute Autorité de santé)

    En France, l’état civil est régi, non par des croyances transgenres ou transidentitaires, mais par les principes d’indisponibilité et d’immutabilité de l’état des personnes. L’indisponibilité de l’état des personnes est le principe légal selon lequel un individu ne peut disposer de manière pleine et entière de sa personnalité juridique, ni un tiers pour lui. L’immutabilité de l’état civil signifie que l’état civil est par principe immuable.

    Ce qui ne signifie pas que ces principes soient sans limites: un individu peut changer de situation matrimoniale, de nom, de sexe, de nationalité à condition que ce changement se fasse dans les conditions prévues par la loi et non du fait de sa seule volonté. Les principes d’indisponibilité et d’immutabilité n’ont pas de valeur constitutionnelle et ne s’opposent pas à la volonté du législateur.

    C’est pourquoi les changements de situation matrimoniale, de nom, de sexe et de nationalité entrent dans le cadre de ce que le droit nomme "mutabilité contrôlée" , selon des critères énoncés par la loi.

    En 2013 l’idéologie du genre fut imposée à tous par les socialistes LGBT au pouvoir et enseignée à des élèves très jeunes et sans défense dans le cadre du programme de prosélytisme LGBT: "ABCD de l’égalité" dans les écoles pour les tout petits, cela sous l’impulsion du ministère des Droits des Femmes !

    Mais c’est l’ensemble des hommes et des femmes que cette idéologie féministe LGBT a l’ambition de transformer avec notamment ses programmes de lutte contre les stéréotypes. Il est important de comprendre le fondement politique de cette idéologie féministe LGBT afin de mieux en refuser fermement la teneur. Cette idéologie se cache derrière la promotion de l’égalité et de la parité. Le mensonge est de libérer les femmes d’une hétéro-normativité qui aurait été inventée par les hommes pour exercer une domination sur les femmes.

    Cette idéologie féministe LGBT est caricaturale et porte la marque du féminisme radical promu par des lesbiennes parmi lesquelles Judith Butler est la plus connue.

    En clair, le programme: "ABCD de l’égalité " à l’école présente de fortes similitudes avec le Manifeste lesbien adopté en 1999 selon lequel: Le genre est une construction sociale. Il convient d’appréhender les relations sociales entre les sexes comme un rapport de pouvoir. La troisième idée au fondement de la démarche des études de genre est d’analyser ce dernier à l’intersection d’autres rapports de pouvoir. Faire croire que le genre est une construction sociale induit qu’en changeant l’éducation des enfants et l’environnement social d’une personne, on peut changer son genre.

    Dire que le genre est une construction sociale et réfuter la dimension biologique de la vie, c’est l’idée totalitaire que la société LGBT veut imposer avec un genre unique: mieux que l’égalité, l’uniformité!

    L’idéologie du genre invente une société imaginaire où la différence des sexes est gommée car cette différence serait source d’inégalités. De fait les idéologues du genre poursuivent un projet fanatique qui nie la vérité du réel. En voulant faire que " un homme et une femme " soient détachés du biologique et exclusivement construits par l’éducation, les idéologues du genre veulent faire croire que les filles ne font pas les mêmes métiers que les garçons car elles sont discriminées par une éducation et une société qui les défavorisent.

    Les idéologues du genre totalitaires ne veulent pas que les filles et les garçons puissent avoir des aspirations différentes. De là, les programmes gouvernementaux de lutte contre les stéréotypes à l’école, à l’université, dans l’entreprise et dans l’ensemble de la société. Pour déconstruire le réel, les idéologues ont affublé de l’étiquette " stéréotype de genre ", la féminité, la masculinité, la maternité, la paternité, la famille.

    Les militants du genre légitiment leur lutte subversive contre une société qu’ils jugent être entre les mains de mâles blancs hétérosexuels. La propagande LGBT des idéologues du genre est motivée par le déni du réel et par leur haine de la féminité, de la masculinité, de la maternité, de la paternité, et de la famille.

    Thierry Michaud-Nérard

    Source: L’idéologie du genre ou l’art de faire une guerre aux garçons, aux pères et aux hommes.

  • Gouvernement de coquins

    Le gouvernement Borne a repoussé la publication sur les comptes de l’an passé à après les législatives alors que la loi l’obligeait à la présenter avant le 1er juin

    LePanacheFrançais

     

    C’est officiel : le nouveau gouvernement vient d’enfreindre la loi. Plus exactement, l’article 46 de la loi organique relative aux lois de finances (Lolf) qui l’oblige à déposer avant le 1er juin le projet de loi de règlement de budget et d’approbation des comptes de l’année passée. Mais le texte n’a toujours pas été déposé. Un peu technique certes, mais de quoi déclencher l’ire de la commission des finances du Sénat.

    Cette dernière fustige une décision qui empêche «la représentation nationale de prendre connaissance des éléments d’exécution budgétaire et d’informer les Français sur le bon usage de leurs impôts et l’efficacité de l’action publique». Au ministère du Budget, on indique dans un premier temps que «ce texte sera déposé après les législatives à cause des contraintes de la réserve liée à cette année électorale».

    Mauvaise excuse

    Au Sénat, Claude Raynal, le président de la commission des finances, ne l’entend pas ainsi : «En aucune façon, ce texte n’est concerné par la période de réserve, il s’agit juste de sauter les législatives. Rien ne les empêcherait de le présenter aujourd’hui.»

    D’autant que tout est prêt, même les analyses de la Cour des comptes (qui vient d’ailleurs d’en reporter la présentation). […]

    Libération

    En ne déposant pas le texte avant le 1er juin, le gvt viole l’art 46, plus grave… en le repoussant après les législatives, il empêche les Français de savoir comment est utilisé l’argent public. Voulons nous un gvt qui refuse de rendre des comptes?

    https://t.co/HosIyIvwPc

    — Alain Houpert (@alainhoupert) June 2, 2022

  • Ils pillent la France, la preuve!!!

    Plus on fabrique de turbines, plus on est déficitaire, comment est-ce possible?", l’ancien site Alstom de Belfort serait dépouillé de ses profits par General Electric

    Après McKinsey, au tour de General Electric (GE) ! Le Parquet national financier est saisi d’une plainte contre l’Américain pour blanchiment de fraude fiscale, abus de confiance, recel, faux et usage de faux. La plainte a été déposée par Eva Joly le lundi 30 mai au nom des syndicats de la branche énergie de GE, ex-Alstom, avec le soutien des ONG Attac et d’Oxfam France. Révélations.

    " Plus on fabrique de turbines, plus on est déficitaire, comment est-ce possible ? " s’interrogeaient depuis des années les syndicalistes de General Electric Belfort. La réponse est désormais connue : elle figure dans la plainte déposée auprès du Parquet national financier (PNF) contre General Electric pour blanchiment de fraude fiscale, abus de confiance, recel, faux et usage de faux, au nom du Comité économique et social de la branche énergie de GE (Energy Products France, GEEPF) et des syndicats CFE-CGC et Sud-Industrie, par Eva Joly et le cabinet Baro Alto, ce lundi 30 mai.

    D’après des documents dont Marianne et LeTrois.info, un site d’information locale de Belfort, ont eu connaissance, la multinationale américaine est soupçonnée d’avoir eu la main lourde sur la délocalisation en Suisse et au Delaware (un paradis fiscal au cœur des États-Unis) de profits réalisés en France. Péché de gourmandise ? En tout cas, un gros paquet de factures. " De 2016 à 2019, GEEPF a été privé de gain à hauteur de 555,5 millions d’euros par suite de tarifications intragroupe inappropriées ", estime la plainte. Qui cingle : " GEEPF semble avoir été “dépouillée” de ses profits dans l’intérêt d’autres sociétés du groupe ".

    Pour ce faire, trois mécanismes auraient été massivement actionnés. Premier d’entre eux, la redevance de marque : le site de Belfort, qui fabrique les turbines, paie le droit d’utiliser la marque GE à une société localisée dans l’État américain du Delaware. Si le mécanisme est légal, le taux effectivement acquitté s’avère supérieur à celui stipulé dans le […]

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