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Opinions - Page 10

  • Éoliennes: pourquoi leurs infra-sons sont cachés

    Dans le cas des mesures des infra-sons, l’industrie éolienne utilise une propagande (Bernays 1928) similaire à celle que les cigarettiers ont pu se permettre durant 70 ans. Pour mettre fin aux mensonges des cigarettiers, il a fallu qu’un de leurs biologistes rende public un de leurs très anciens rapports qui mesurait avec précision l’augmentation des cancers du poumon chez les fumeurs. Il aura fallu attendre 70 ans une réaction utile! Le tabac rapporte beaucoup d’argent…

    À proximité des éoliennes, la puissance des infra-sons est largement nocive. Et quand on sait que, contrairement aux sons qui sont absorbés par le milieu, les infra-sons ne sont absorbés ou atténués par RIEN d’autre que la distance, car la  distance croissante ajoute au volume de matière mis en vibration, on peut imaginer les dégâts sur l’organisme humain. Ces dégâts sont possibles sur plusieurs kilomètres!

    Précisons que les infra-sons des éoliennes – sons de moins de dix cycles par seconde et donc inaudibles – rendraient sourds sur-le-champ tous les passants qui les entendraient, qui subiraient leur puissance si c’étaient des sons émis dans les fréquences audibles.

    L’exploit le plus brillant des fabricants d’éoliennes est d’avoir réussi à éviter sur toute la planète qu’un pays fixe des normes contrôlées en matière d’infra-sons des éoliennes… malins comme les cigarettiers!

    En 1985, la Belgique a même décidé de fixer des normes pour toutes les vibrations et elle l’a fait… Sauf pour les infra-sons.

    Les infrasons des éoliennes sont totalement différents de ceux dans lesquels les citadins sont habituellement plongés: ils sont toujours les mêmes et, donc, si un de vos organes internes entre en vibration et frotte d’autres organes, cette vibration est permanente, ce qui est très rarement le cas dans le milieu urbain de comparaison.

    Le Dr. Steven Crazier (1) constate que 20% des gens se plaignent. Si un mal atteint 20% de la population, n’est-il pas temps d’enquêter? Et en attendant, un moratoire sur la multiplication des éoliennes s’impose.

    Même le respect des normes en matière de sons audibles des éoliennes (45dbA) n’est jamais contrôlé dans la réalité. Et certaines formes de mortalité liées aux éoliennes et mesurées en 2017 par Eric Zou (2) grâce à son analyse de registres de population aux USA, sont parfaitement ignorées des responsables.

    Il y a des centaines de milliers d’éoliennes et de fumeurs. Le nombre ne rend pas la cigarette sans danger, pas plus que les éoliennes et leurs infra-sons. L’autorisation officielle d’enquêter m’a été refusée par la ministre de la Santé, Maggie De Block, vers 2014.

    Claude Brasseur       

     

    (1) International Conferences on Wind Tuirbine Noise (11e Edition of the) Copenhagen, Denmark – 10 to 13 June 2025)

     (2) Eric Yongchen Zou: " The Impact of Wind Farms on suicide ". Wind Turbine Syndrome

     

  • Trump analysé par quelques psychiatres américains…

    Depuis son entrée sur la scène politique mondiale, Donald Trump suscite fascination, rejet, inquiétude ou admiration. En 2017, le psychothérapeute américain John Gartner avait lancé une pétition pour demander la destitution du président américain, atteint selon lui d’un “narcissisme malfaisant”: “Nous, spécialistes de la santé mentale, croyons que Donald Trump est atteint d’un trouble de la santé mentale qui le rend psychologiquement inapte à exercer ses devoirs de président des Etats-Unis"

    Ce professeur de psychiatrie à l’université John Hopkins de Baltimore considère que Trump “présente tous les symptômes d’un trouble de la personnalité antisocial. Les personnalités antisociales mentent, exploitent et violent les droits d’autrui et n’éprouvent ni remords ni empathie à l’égard de ceux à qui ils font du mal. Nous avons de nombreuses preuves”.

    Le spécialiste décrit Trump comme un individu “impulsif, irritable et agressif” qui “viole à la fois les lois et les normes sociales”, en plaçant notamment “des membres de sa famille à des postes-clés" (c’était vrai lors de son premier mandat: son gendre Jared Kushner était haut conseiller du président). Le Dr. Gartner se veut volontiers alarmiste: "C’est comme si un enfant en colère et dérangé jouait avec l’arme nucléaire".

    On se demande ce que l’homme de l’art a pu écrire sur Joe Robinette Biden, manifestement atteint de gâtisme galopant, et dont il y a tout lieu de parier que l’entourage Clinton-Obama se jouait comme d’une marionnette

    Selon le psychologue canadien Robert D. Hare, spécialiste reconnu, la psychopathie se caractérise par un ensemble de traits mesurés à travers la PCL-R (Psychopathy Checklist-Revised), une échelle en 20 critères évaluant des dimensions telles que la manipulation, l’absence de remords ou de culpabilité, un égoïsme marqué et égocentrisme extrême ou encore des comportements antisociaux ou impulsifs. À partir des critères définis par les médecins, analysons si Trump possède vraiment les traits de personnalité typiques des psychopathes.

    La culture populaire a largement véhiculé des archétypes du psychopathe: le PDG sans scrupules, le tueur en série qui n’éprouve aucun sentiment… Patrick Bateman dans American Psycho en est le parfait exemple.

     

    Selon John Gartner, Trump semble répondre à plusieurs critères du trouble de la personnalité narcissique, défini dans le DSM-V (manuel diagnostique des troubles mentaux), à savoir: un besoin constant d’admiration, une exagération de ses réussites, une dévalorisation de ses opposants et une difficulté à accepter la critique.

    UN MANQUE D’EMPATHIE: Trump a souvent été critiqué pour son ton méprisant ou moqueur, que ce soit face à des adversaires politiques, des femmes ou des personnes en situation de handicap. Cette attitude pourrait suggérer une absence d’empathie, l’un des critères de la psychopathie.

    MENSONGES ET MANIPULATION: les médias américains l’ont souvent affirmé: Trump a tenu de fausses affirmations durant sa présidence. Ses arrangements fréquents avec la vérité pourraient relever d’un comportement manipulateur, bien que ce critère seul ne suffise pas à diagnostiquer une psychopathie.

    Si ces éléments ont poussé des spécialistes de la santé mentale à identifier Trump comme une personne présentant un trouble de la personnalité antisocial, il est nécessaire de rappeler qu’en psychiatrie, on ne diagnostique pas un patient sans évaluation clinique. Pour rappel, l’American Psychiatric Association condamne ce type d’analyse publique depuis la célèbre "Goldwater Rule" adoptée en 1973: elle interdit aux psychiatres membres de commenter publiquement l’état mental d’une personnalité publique sans lui avoir fait subir d’évaluation formelle.

    Trump semble cumuler plusieurs traits de personnalité narcissique et présente sans doute une faible tolérance à la frustration, un besoin constant de validation, une impulsivité marquée et une propension à manipuler l’opinion. Mais cela ne fait pas pour autant de lui un psychopathe au sens clinique. Il est clair que ses traits de personnalité narcissiques sont exacerbés.

    L’étiquette de "psychopathe" est un raccourci souvent utilisé de façon abusive. En l’état, rien ne permet de conclure scientifiquement que Trump souffre d’un trouble de la personnalité antisocial. Aussi, la psychopathie implique un déficit émotionnel profond, une froideur affective presque biologique, difficilement compatible avec certaines de ses réactions très émotionnelles: ses colères publiques, son ressentiment, son besoin extrême de loyauté… Finalement, le profil psychologique de Donald Trump nous fascine surtout parce qu’il sort des normes habituelles de la communication politique.

    Mise à part la "grosse" bombe MOAB sur l’Afghanistan au cours de son premier mandat, et le pilonnage des infrastructures nucléaires des mollahs lors de la récente guerre des 12 jours, Trump est le moins va-t-en-guerre des présidents américains. Des faits à porter à son crédit.

    On rappellera par ailleurs l’analyse portée il y a 8 ans par le psychiatre italien Adriano Sagatori sur Emmanuel Macron. Une analyse en tout point confirmée par ce que nous savons aujourd’hui du personnage et de son action catastrophique à la tête de l’Etat français

    Henri Dubost

     

  • Les fonds de pension étrangers dictent la politique énergétique de la France

    Depuis quelques années, des fonds de pension internationaux accentuent leur présence dans les énergies renouvelables en France. Par exemple, CPP Investments (Canada Pension Plan) a acquis 49 % des parts dans Éolien Maritime France, aux côtés d’Enbridge et EDF Renouvelables, finançant trois parcs éoliens offshore (Saint Nazaire, Fécamp, Courseulles sur Mer), pour un investissement initial de 80 M€, avec 120 M€ supplémentaires prévus, et potentiellement plus de 150 M€ de plus sur les projets suivants: cppinvestments.com+10cppinvestments.com+10offshorewind.biz+10.

    À Fécamp, le parc de 497 MW, dont CPP est copropriétaire, fournit de l’électricité à environ 770 000 personnes: cppinvestments.com.

    https://www.pwc.com/gx/en/issues/business-model

    https://www.reuters.com/business/finance/who-owns-frances-debt-why-it-matters-2024-06-26/?utm_source=chatgpt.com

    Ces montants ne sont pas anecdotiques: ce sont des investissements à long terme – avec des attentes de rentabilité via des tarifs garantis, souvent indexés sur des cadres réglementaires incitatifs.

    LES MÊMES FONDS DÉTIENNENT LA DETTE FRANÇAISE.

    Clé du système: ces grands investisseurs ne sont pas seulement actionnaires d’actifs renouvelables, ils sont également créanciers de la France. Environ 50 % de la dette publique française est détenue par des non-résidents, parmi lesquels se trouvent des fonds de pension, des assureurs et des hedge funds .

     

    https://www.reuters.com/business/finance/who-owns-frances-debt-why-it-matters-2024-06-26/?utm_source=chatgpt.com

     

    Banques non françaises, investisseurs institutionnels et hedge funds sont les plus gros porteurs. En période de volatilité politique ou économique, ces acteurs peuvent réduire fortement leurs avoirs, faisant grimper les taux d’intérêt exigés par le marché.

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  • Réforme de l'audio-visuel français

    La situation financière du service public.

    En 2024 le budget fut de 4,024 milliards d’€ contre 3,8 milliards un an avant. C’est sans contestation possible un puits sans fond pour des résultats médiocres si on regarde les audiences qui n’évoluent nullement dans le bon sens. Depuis la suppression de la redevance audio-visuelle en 2022, c’est la TVA qui finance donc tous les Français. Rien n’a donc changé pour les Français. C’est un puits sans fond où se perdent des milliards d’€ chaque année. D’ailleurs c’est officiel, le déficit voté sera de 41,2 millions d’€ pour le budget 2024.

    C’est pas grave, comme dirait l’autre "c’est Nicolas qui paye".

    S’agissant de la répartition des fonds, on note que France TV reçoit 2,57 milliards d’€, Radio France 622 millions d’€, et l’INA 108 millions d’€. Montants dilapidés dans des émissions et des salaires indécents. Certaines émissions d’Élise Lucet sont facturées 400.000€. Élise Lucet touchant 25.000€/mois de salaire. Quant aux sociétés de production privées, elles siphonnent ces budgets et s’en mettent plein les poches. Jusqu’à la PDG Delphine Ernotte 27.000€/mois + 78.000€ de bonus annuel en fonction des résultats. Un rapport sénatorial de 2023 a dénoncé " des dépenses non maîtrisées et des salaires élevés ". Pour la cour des Comptes 191 cadres touchent plus de 120.000€ bruts par an et 547 salariés touchent plus de 96.000€ bruts par an. Et pourtant, malgré ces salaires mirobolants, les audiences sont faméliques, sanctionnant un manque de qualité que le public voit bien.

    À cela s’ajoute un manque flagrant de neutralité dans les programmes. En mai 2024, l’institut Thomas More a publié un rapport accablant, analysant plus de 200 émissions sur une période donnée, de France TV et Radio France, ils relèvent un déséquilibre criant (que l’ARCOM n’a pas jugé utile de relever)… 25% des invités étaient de gauche, 21% de la macronie et seulement 4% de la droite, alors que tous les sondages le disent: la droite est majoritaire en France.

    Quant au contenu des émissions, 68% des débats privilégient des positions progressistes contre 12% pour des opinions conservatrices. On voit bien que sur le service public, il n’y a pas de pluralisme mais de la propagande.

    Et la PDG n’est nullement choquée par cette situation, elle qui affirmait le 5 juillet 2023 devant une commission parlementaire, sous serment, " on ne représente pas la France telle qu’elle est mais telle que nous voudrions qu’elle soit ". On ne peut pas être plus clair.

    Quant aux journalistes vedettes, ils font de même, tel Patrick Cohen qui, après avoir déclenché une monumentale polémique en réécrivant l’histoire du meurtre de Thomas à Crépol, recommence en mentant à propos du meurtre d’Élias par deux racailles, qui auraient dû être en prison, en déclarant " Elias a refusé de donner son téléphone " alors que c’est totalement faux. Sans parler de l’émission honteuse de C5 qui a assassiné une seconde fois la pauvre Lola. Enfin, on n’oubliera pas de souligner l’ignoble émission pseudo-scientifique " Sommes-nous tous racistes? " réalisée dernièrement sur la France2 pour démontrer qu’en France, le racisme est partout.

    France TV et Radio France sont d’infâmes outils de propagande et n’ont plus rien à voir avec une information honnête et objective. C’est indiscutable.

    En vérité, que cette pseudo-réforme ait une suite ou pas n’a guère d’importance. Si elle était passée, ce n’aurait été qu’une réforme à l’eau très tiède. Ce qu’il faut, c’est un vrai coup de pied dans la fourmilière. Il faut privatiser entièrement tout ce secteur afin qu’un juste équilibre économique devienne la règle et que ceux qui la transgressent soient virés sans autre forme de procès au lieu de les laisser se gaver sur le dos du pays.

    De plus, politiquement, il est plus que temps qu’on mette un terme à ce " service public de l’information " qui n’est qu’un système de propagande digne de l’URSS de Staline. Que les journalistes redeviennent des professionnels qui informent sans travestir les faits ni les opinions. Sans propagande, mais avec objectivité.

    Bernard GERMAIN

  • Les B2 de Trump ne suffiront pas, seule la chute des mollahs ramènera la paix

    Le triomphalisme que Trump affiche à grand renfort de superlatifs pour commenter les frappes américaines en Iran ne doit abuser personne. Le businessman nous fait son habituel show hollywoodien dès qu’il s’agit de vanter le retour de la grande Amérique.

    C’est en effet plus glorifiant que l’humiliante débandade de Kaboul face aux talibans. Aussi bien les Israéliens que les Américains viennent de réaliser deux très belles opérations aériennes qui consacrent le savoir-faire et la supériorité technologique de ces deux armées. Je ne connais aucune aviation européenne capable de lancer un raid aérien de plus de 200 avions sur un territoire ennemi situé à          2 000 km de distance. Bravo à tous.

    La guerre en Ukraine et l’offensive contre l’Iran prouvent une fois de plus que l’Europe est devenue un nain militaire après 35 ans passés à récolter les dividendes de la paix. Le droit international n’est plus qu’un paillasson. Ce qui compte, c’est la force, surtout avec des entités terroristes ou des États qui les financent.

    Quant à la France, qui a divisé son format des armées par plus de deux depuis la chute de l’URSS, elle est à ce jour incapable de faire la guerre au-delà de quelques opex face à des va-nu-pieds. Les discours martiaux de Macron ne sont donc que poudre aux yeux. La France est ruinée et n’est pas près de consacrer 3 % de son PIB, 90 milliards, à sa défense. Elle préfère partager les 1000 milliards de son budget social avec toute la planète. C’est un choix irresponsable mais elle achète la paix sociale plutôt que sa sécurité.

    DES FRAPPES INDISPENSABLES MAIS INSUFFISANTES

    Les bombardements successifs sur les installations nucléaires iraniennes ont indéniablement occasionné de très gros dégâts et largement compromis le programme nucléaire des mollahs. Du moins à court terme.

    Mais de là à annoncer un anéantissement total des sites nucléaires, cela me paraît présomptueux, même si la précision des monstrueuses bombes de 13 tonnes larguées par les bombardiers B2 sont prévues pour creuser la tombe des savants iraniens le plus profondément possible. L’uranium enrichi a dû être évacué en lieu sûr.

    Les Iraniens ne sont pas des idiots et si ces bombes pénètrent à 80 mètres de profondeur avant d’exploser et de tout détruire, certains sites restent inaccessibles.

    Quand vous creusez un tunnel de plusieurs centaines de mètres sous une montagne, ce ne sont pas 80 mètres de roches ou de béton qu’il faut percer mais toute la montagne.

    Les sites de Fordo, Natanz et Ispahan ont sans aucun doute subi des dégâts hors du commun, mais je ne crois pas qu’ils soient irréversibles. À ce jour, personne ne connaît le bilan réel des frappes. Le message politique passé par Netanyahou et Trump aux mollahs est à mon avis plus important que le bilan des dégâts. La théocratie chiite ne vacille pas encore mais elle est déstabilisée.

    Il y a des années que les Iraniens ont disséminé et enfoui leur installations. Il n’est pas certain que tous les sites soient connus des Israéliens. Ce sont les plus accessibles qui ont été ciblés.

    C’est ainsi que l’Iran disposerait d’autres installations situées sous une autre montagne et encore plus profondément enterrées. Un site invulnérable, construit sous une montagne qui s’élève à près de 1600 mètres au-dessus du niveau de la mer, et qui dépasse de près de 800 mètres le mont Fordo.

     

    https://www.lefigaro.fr/international/iran-kuh-e-kolang-gaz-la-cette-autre-montagne-qui-pourrait-accueillir-un-nouveau-site-nucleaire-souterrain-20250623

     

    "Selon David Albright, de l’Institut pour la science et la sécurité internationale, cité par le New-York Times, un tel site muni de centrifugeuses modernes permettrait à l’Iran de se doter de dix-neuf armes nucléaires en trois mois".

     

    Seul un changement de régime à Téhéran mettra fin à la menace nucléaire

    Il n’y a aucune illusion à avoir. Quel que soit le succès des frappes, les mollahs ont une telle haine d’Israël qu’ils ne stopperont jamais leur programme nucléaire. Ils auront le soutien du Pakistan musulman pour le relancer.

    Téhéran, loin de capituler comme le demande Trump, vient de frapper une base américaine au Qatar, sans grands dégâts. Une riposte soigneusement calibrée qui n’a rien d’une escalade. A priori, c’est la carte politique visant à déstabiliser le régime iranien qui devrait prendre le relais de l’opération militaire.

    Le peuple iranien rêve de se débarrasser du joug des mollahs, tout autant que le peuple israélien, mais il est clair que le système est parfaitement verrouillé par les Gardiens de la révolution. La traque des opposants est sans pitié.

    À ce jour, seul Netanyahou a annoncé la couleur: il vise la fin du programme nucléaire, la destruction de l’outil militaire et le renversement du régime chiite. Trump, quant à lui, a annoncé qu’il ne ciblait que les installations nucléaires mais pas le régime en place.

    C’est donc le peuple iranien et le Mossad qui détiennent la clé du problème…

    C’est Netanyahou qui a raison. Tout compromis avec les mollahs ne serait qu’un répit. Un recul pour mieux sauter. Les peuples d’Israël et d’Iran méritent de vivre en paix et de renouer les liens d’amitié qui prévalaient au temps du Chah entre les deux pays.

    Et il ne peut y avoir de paix avec un régime qui finance le terrorisme.

     

    Jacques Guillemain

  • Les climato sceptiques sont des grands malades,

    mais je ne fais pas de politique!

    Ainsi parlait un certain Guillaume Séchet, monsieur Météo sur BFM TVMacron. Outré que des climato-réalistes lui remontent les bretelles sur les Réseaux sociaux, où il ne peut pas faire son kéké comme sur son plateau, avec l’appui du gouvernement et de l’ARCOM.

    Il paraît que ce mec fait la pluie et le beau temps depuis seize ans sur la chaîne la plus pourrie du PAF et du bourre-pif. C’est la première fois que j’entends parler de lui. Célèbre mais pas trop. Juste ce qu’il faut pour être admiré par sa concierge et son chat.

    J’ai épluché son CV. Les médias menteurs le présentent comme un grand scientifique. Il a une maîtrise de géographie et un diplôme d’écologie. Il n’y a rien de déshonorant dans ce cursus. Mais on est loin d’un Ph.D ou d’un titre d’ingénieur. Après, il s’est intéressé à la météorologie, comme je m’intéresse à l’astronautique. Puisque cela en fait un spécialiste du climat, je peux me dire cosmonaute.

    Le gars est assez satisfait de lui et pas mal sectaire. Les deux vont ensemble. Il considère que les gens qui doutent du prétendu réchauffement climatique ont atteint un niveau de bêtise à peine croyable. Alors, compliment pour compliment, je lui retourne que la météo à la télé est réservée aux journaleux débutants, aux bimbos bien roulées, et aux vieux trop nuls pour faire autre chose.

    Rester scotché pendant seize ans dans cette niche n’est pas une preuve de compétence ni d’ambition. À cinquante six balais, son cas est plié. Son avenir derrière lui. Se faire passer pour une victime des fachos pourrait être un baroud d’honneur. Avec peut-être l’espoir de rebondir?

    On m’a insulté, le monde devient fou!

    Déstabilisé et courroucé, le pépère pousse un énorme coup de gueule contre la politisation des sujets écologiques et climatiques, qu’il qualifie de "scientifiques". La Tondelière, Greta, Aymeric Caron et Claire Nouvian sont en effet de grands savants. Des Nobel en perspective. Experts en climatologie, en virologie covidienne, en géopolitique orientale et en exégèse coranique.

    Le Séchet ignore-t-il que le GIEC est un organisme politique fondé en 1988 par Margaret Thatcher et Ronald Reagan. Pour mettre au pas les mineurs britanniques trop souvent grévistes au goût de Margaret, et faire accepter l’énergie nucléaire à une opinion publique réticente…

    Et pour Ronald, donner une impulsion afin de sortir du marasme économique par des innovations, incitant les financiers à investir dans des secteurs à défricher en quête de nouveaux profits, conformément aux principes de destruction créatrice de Schumpeter. Pour faire simple, on casse tout et on reconstruit sur les décombres. Ainsi naquit le capitalisme ripoliné en vert.

    Ce Séchet a-t-il oublié les forfaitures de ses maîtres? Quand Al Gore, après avoir abusé de ses pouvoirs de vice-président des USA pour vendre des " crédits-carbone", droits de polluer en novlangue, menaçait les climato-réalistes d’un nouveau procès de Nuremberg! Encourageant sur son réseau de télé privée un lobby réchauffiste regroupant quelques énergumènes du GIEC, à faire campagne pour la création d’un crime mondial de climato-scepticisme! Mais ce n’était pas de la politique.

    Il a été entendu par l’ARCOM une officine au service des Macronescu, dont aucun des membres ne possède de bagage scientifique, et qui a décidé, en violation de l’article 34 de la Constitution, de créer un nouveau délit de désinformation climatique afin de sanctionner les médias qui ne rabâchent pas la doxa. Au nom d’un consensus sur le climat qu’ils sont les seuls à voir. Puisque 35.000 scientifiques de haut niveau ont signé l’Oregon Petition dénonçant les sordides magouilles climatiques.

    Réaction classique des gens proches du pouvoir qui veulent remplacer par une répression aveugle leur absence d’arguments. Comme si la science se démontrait à coups d’anathèmes et d’excommunications lors de procès en sorcellerie menés par des inquisiteurs fanatiques.

    La pire crainte des climato frénétiques est de trouver en face d’eux des debaters d’un niveau suffisant pour réfuter leurs allégations. Comme feu Frederick Seitz, physicien de classe internationale et président de l’Académie des Sciences des USA qui disait:

    "Il n’existe aucune preuve scientifique convaincante indiquant que les émissions de dioxyde de carbone, de méthane ou d’autres gaz à effet de serre causent ou causeront, dans un avenir prévisible, un réchauffement catastrophique de l’atmosphère de la Terre et une rupture de son climat".

    Pauvre Séchet, tu ne fais pas le poids. Tu as raté une belle occasion de te taire. On t’ignorait. Maintenant, les vilains-méchants fachos t’ont dans le nez. Ça craint pour toi!

    Tout est parti d’une intervention de Séchet, le 15 juin, sur le réseau social X. Se croyait-il encore sur Twitter dont je fus exclu pour avoir refusé de reconnaître mes torts, condition exigée pour garder mon compte. Pourquoi aurais-je plaidé coupable et demandé pardon, alors que je citais à l’appui de mes propos, des universitaires et des chercheurs climato-réalistes cent fois plus compétents que les CenSSeurs. Des vrais savants auxquels la réalité a donné raison. Mais ce n’était pas politique.

    Le pauvre Séchet qui n’a pas la carrure pour la baston dénonce une avalanche d’insultes, en réponse à son annonce de la vague de chaleur saisonnière, tout à fait normale, qui a atteint la France. Blessé dans son ego, il a préféré supprimer son post. Pour nous punir en nous privant de sa prose.

    S’il était vraiment météorologue, au lieu de donner dans le catastrophisme, il aurait rassuré les gens. En relativisant. En rappelant qu’en l’an 994, Hugues Capet régnant, l’absence prolongée de pluies assécha les fleuves et les lacs, asphyxiant les poissons. La chaleur enflamma des forêts avec leur gibier et anéantit les prairies, les moissons et les troupeaux. Une reconstitution modélisée de ces phénomènes extrêmes conclut à des températures dépassant 42°C pendant au moins 5 à 6 semaines. Les clercs de l’époque évoquent une " chaleur infernale " pendant 3 mois!

    Des canicules qui duraient, tarissant puits et fontaines, faisant des fleuves de simples ruisseaux, détruisant les récoltes tandis que les humains et le bétail mouraient de soif puis de faim, on en connut 8 majeures jusqu’en 1682. Les plus meurtrières furent celles de 1540 et de 1636 qui tua 500.000 Français.

    Le climat se dérégla à nouveau en 1694, en 1718 et 1719 avec 700.000 morts, puis 1767, 1778, 1803, 1817, 1825, 1842, 1858, 1875, 1893. Avec des pics de mortalité et de chaleur pour lesquels il serra difficile d’incriminer les camions, les avions et les centrales à neutrons.

    Plus près de nous, la canicule de 1911 avait asséché les étangs, transformé les rivières en rigoles, brûlé les moissons et exterminé les troupeaux, faisant plus de 40.000 morts chez les humains.

    Versez votre larmichette, face à la violence et à la haine, Guillaume Séchet se dit contraint à l’autocensure et dénonce les attaques en ligne à propos de ces sujets qui sont de plus en plus à la mode. La faute à qui? Mais il ne fait pas de politique.

    Il ne lui vient pas à l’idée qu’un nombre croissant de gens en ont ras le bol de la dictature des maîtres penseurs, dont l’arrogance n’a d’égale que l’incompétence. Le réchauffisme est un des volets de leurs lubies dominatrices avec le covidisme, la russophobie, l’anti-sémitisme au nom de l’anti-racisme, l’européisme et l’immigrationnisme.

    Il se trouve qu’en bon petit soldat de la dictature qui s’expose à découvert, Séchet sert de bouc émissaire à des personnes qui canalisent sur lui non pas leur haine mais leur ressentiment d’être toujours pris pour des imbéciles par les cuistres donneurs de leçons du cirque politico-médiatique. Même s’il a été débordé par des trolls velus qu’il qualifie de " nids de guêpes ", auxquels il a eu l’imprudence de répondre, entrant dans leur jeu. Peut-être parce qu’à la télé, il a toujours le dernier mot?

    Christian Navis

    https://climatorealist.blogspot.com/