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Savoir - Page 4

  • L’État de droit contre la démocratie et les libertés

    Le mythe de "l’État de droit" est devenu l’arme préférée de ceux qui entendent neutraliser la volonté populaire. Derrière cette formule en apparence rassurante se cache un appareil juridique et judiciaire au service du politiquement correct, de la censure idéologique et de l’élimination des oppositions non conformes, comme par exemple Pierre-Edouard Stérin, violemment attaqué depuis quelques mois.

    Sous couvert de garantir la légalité, les juges déforment les textes, interprètent la loi à rebours de son esprit, et criminalisent la dissidence. Les institutions prétendument impartiales se muent en instruments de répression contre les forces réellement alternatives.

    Ce texte de Jean-Yves Le Gallou, président de Polémia, se divise en deux volets. Le premier montre comment le droit électoral, autrefois outil démocratique, est devenu un piège bureaucratique destiné à verrouiller le système. Le second démonte le faux consensus autour de " l’État de droit ", cette imposture moderne qui érige l’arbitraire judiciaire en dogme intouchable. Il est temps de dénoncer cette supercherie. Il est temps de restaurer la primauté du politique sur le juridique.

    FINANCEMENT DES CAMPAGNES ELECTORALES: LE DROIT CONTRE LA DEMOCRATIE

        Une nouvelle ingérence de la justice politique

        La justice s’immisce à nouveau dans le processus électoral, cette fois en remettant en cause les prêts accordés par Pierre-Édouard Stérin. Il convient de replacer cela dans son contexte.

        Le cadre juridique d’origine (années 1990)

        Le financement des campagnes repose alors sur trois piliers:

        – Un plafond de dépenses;

        – Un remboursement public à hauteur de 50%;

        – L’obligation de centraliser toutes les opérations dans un compte de campagne.

        Un dispositif initialement simple et démocratique

        Les banques jouent le jeu. Certaines, comme la Société de banque et d’expansion, créent des prêts spécifiques, préfinançant la part remboursable sans autre garantie qu’une assurance mutualiste équivalente à 5% du prêt. Le système fonctionne d’autant mieux que la CNCCFP fait preuve de souplesse.

        Une dérive progressive dès les années 2000

        Les guides comptables s’épaississent (jusqu’à 150 pages) et deviennent incohérents. Les candidats doivent s’entourer d’experts. Les banques se montrent réticentes. Les juges s’en mêlent avec excès de zèle. L’accès au financement devient un parcours d’obstacles.

        Une dépolitisation du processus électoral

        La candidature devient une épreuve comptable, juridique et judiciaire. Plus un candidat est indépendant, moins il est toléré. C’est là l’objectif implicite: étouffer la pluralité sous la norme.

        Le droit s’érige contre la démocratie.

    "ÉTAT DE DROIT": LA GRANDE SUPERCHERIE LIBERTICIDE

        Une invocation systématique et abusive

        Toute surinterprétation de textes généraux par les juges, toute condamnation d’une personnalité dissidente est saluée mécaniquement par les tenants du politiquement correct. On invoque alors "l’État de droit".

        Une violation du principe fondamental de liberté

        Ce concept, présenté comme protecteur, piétine en réalité une règle cardinale: la loi pénale est d’interprétation stricte. C’est le fondement même de la sécurité juridique en matière de libertés.

        Une extension constante du champ pénal

        Concernant la liberté d’expression (lois Pleven et consorts, DSI, harcèlement), l’interprétation est systématiquement extensive, au mépris du principe de stricte légalité.

        Des règles appliquées arbitrairement

        Le financement de la vie politique subit le même traitement: interprétations extensives, appréciations fluctuantes, et rejet systématique du doute au détriment des mis en cause.

        Une dérive judiciaire dénoncée dès hier

        François Mitterrand l’avait pressenti: les juges menacent la démocratie.

        L’" État de droit ", dans sa version actuelle, n’est plus une garantie: il est devenu une arme liberticide. Il faut le nommer pour ce qu’il est: une supercherie.

    Jean-Yves Le Gallou

     

    https://www.polemia.com/

  • Un chercheur de l’Inserm sur la loi Duplomb:

    ON NE CONNAIT RIEN, OU PRESQUE, SUR L’ACETAMIPRIDE

    Si on demandait aux un million et demi de pétitionnaires contre la loi Duplomb ce qu’ils connaissent de l’acétamipride, on obtiendrait une série de lieux communs avec pour dénominateur commun: "C’est hyper dangereux". L’Express est allé demander son éclairage à un toxicologue, directeur de recherche de l’Inserm, Xavier Coumoul.

    Pour savoir s’il faut ou non réintroduire l’acétamipride, nœud des tensions autour du texte législatif voté début juillet par les députés, ce spécialiste ne préconise qu’une seule chose: étudier les données, s’en remettre aux études, rien qu’à elles. L’expert regrette que les travaux sur les risques pour les écosystèmes ou la santé humaine ne soient pas davantage mis en avant.

    Xavier Coumoul: "Pour comprendre les enjeux scientifiques autour de ce texte législatif, il est nécessaire de préciser de quoi on parle. La loi Duplomb regroupe une série de mesures à destination des agriculteurs, dont une en particulier suscite le débat. Le texte prévoit notamment une réintroduction très contrôlée, et limitée dans le temps, d’un pesticide appelé acétamipride, très efficace pour protéger les cultures des insectes. Ce produit ne pourra être utilisé que jusqu’en 2033, et à titre exceptionnel".

    "L’acétamipride appartient à la famille des néonicotinoïdes. Ce sont des produits de synthèse qui imitent la nicotine, et qui détraquent le système nerveux des insectes. En 2018, la France a décidé d’interdire leur épandage, en raison, entre autres, de leur toxicité sur les écosystèmes, et de l’émergence de plusieurs signaux d’alerte sur la santé humaine. Or, et c’est tout le problème, la Commission européenne, pourtant saisie par les autorités françaises, n’a pas jugé justifié d’élargir cette mesure à l’ensemble de l’Union européenne. Cette situation a créé une concurrence qu’on peut qualifier de déloyale, entre les agriculteurs français et les autres exploitants".

    "L’acétamipride a, évidemment, un effet nocif sur les insectes, notamment ceux qui parasitent les cultures, c’est pour cette raison qu’il a été développé. Il est certes difficile d’établir avec exactitude les effets du recours aux pesticides sur la faune et la flore, mais, ce qui est certain, c’est que ce n’est jamais sans conséquence, étant donné les forts liens d’interdépendance entre les différentes espèces du règne animal".

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  • La France peut s’en sortir si les Français le veulent

    "Pour faire de grandes choses, il faut de grands hommes et ceux-ci ne le sont que parce qu’ils ont choisi de l’être". Ch. de Gaulle

    Après un discours d’une affligeante banalité qui ne pouvait que satisfaire ses amis (s’il lui en reste) et mécontenter ses adversaires, le Premier ministre n’a pas renversé la table et son propos sur la nécessité absolue de redresser nos finances était très circonstanciel. Cependant il a soigneusement évité de parler de ce qui est, à mes yeux, le plus important.

    Sur ce grand malheur qui nous frappe, nos hommes politiques nous doivent un certain nombre d’explications et notamment sur les raisons historiques qui nous ont conduits à cette situation catastrophique. Comment, d’une situation florissante du début des années 70, pouvons-nous nous retrouver aujourd’hui devant un tel désastre?

    Existe-t-il une ou plusieurs causes qui auraient pu produire de tels effets sans que personne n’ose les dénoncer?

    Le moment est venu d’expliquer aux Français ce qui s’est passé et pourquoi cela a été fait.

    LA MAIN QUI DONNE EST AU-DESSUS DE CELLE QUI REÇOIT

    Napoléon Bonaparte avait une sorte de méfiance instinctive vis-à-vis des banquiers. Lorsqu’il décida, après le coup d’État et sur l’insistance de banquiers belges privés, de créer la Banque de France le 18 janvier 1800 et de donner à celle-ci le privilège de l’émission de la monnaie sous forme de billets de banque, il assortit ce privilège qu’il donnait aux propriétaires de cette nouvelle banque privée de l’obligation de garantir sur l’or la valeur de ces billets, s’assurant ainsi qu’ils ne pourraient pas émettre pour leur profit des billets sans contre-partie. Il est vrai qu’il connaissait l’histoire et le fonctionnement de la Banque d’Angleterre créée en 1694 par des banquiers allemands et hollandais que Guillaume d’Orange avait appelé à son secours. Ils pouvaient, eux, émettre un certain nombre de billets sans contre-partie. Il a dit, à propos des banquiers:

     "Lorsqu’un gouvernement est dépendant des banquiers pour l’argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement, qui contrôlent la situation, puisque la main qui donne est au-dessus de la main qui reçoit ".

    De 1800 à 1914, le "Franc Napoléon" connut une stabilité parfaite et sa valeur resta inchangée.

    La Banque d’Angleterre veut mettre au pas les colons américains

    Quelques années auparavant, Benjamin Franklin avait séjourné en Angleterre et avait notamment rencontré le gouverneur de la Banque d’Angleterre. Celui-ci lui avait demandé quelle était la raison de la prospérité des colonies d’Amérique. Franklin lui répondit que les colons utilisaient une monnaie locale (local script) et qu’elle était émise en fonction des besoins du commerce et de l’industrie, sans qu’il y ait le moindre intérêt à verser à qui que ce soit.

     

    Quelques années plus tard, la Banque d’Angleterre imposa sa monnaie aux colons, provoquant famine, chômage et disette. Jefferson alla jusqu’à y voir la raison majeure de la révolte qui se termina par la guerre d’indépendance en 1776.

    Pour revenir à l’actualité, alors que de Gaulle a toujours veillé à maintenir l’indépendance et la souveraineté de la France, nos dirigeants politiques ont progressivement abandonné, au nom de la construction européenne, tous les attributs essentiels de notre souveraineté dont l’un des principaux était notre droit de "battre monnaie".

    Alors que de Gaulle avait réussi, entre 1958 et 1969, à remettre la France à flot, ses successeurs ont patiemment détricoté, souvent dans le dos du peuple français, tout ce qui aurait pu nous éviter de connaître la situation actuelle.

    Ce fut la loi du 3 janvier 1973, qui interdisait à l’État de se financer directement auprès de la Banque de France sans payer d’intérêts, nous obligeant ainsi à emprunter de l’argent aux banques privées, naturellement contre un intérêt payable par les contribuables.

    Puis ce fut le traité de Maastricht en 1992, instituant une monnaie unique contrôlée exclusivement par la BCE, malgré le fait que l’Union européenne ne remplissait aucun des critères définis par Robert Mundell dans son essai sur les zones monétaires optimales. Le cumul de ces décisions ne pouvait que nous conduire au désastre actuel mais, assez étrangement, nos gouvernants préfèrent invoquer d’autres causes.

    Les faits sont têtus

    NOTRE DETTE PUBLIQUE S’ELEVE AUX ENVIRONS DE 3300 MILLIARDS D’EUROS. (Certains disent: 3800 milliards)

    En 1972, la dette française était autour de 40 milliards de francs (6 milliards d’euros). Nous n’avons connu, depuis Georges Pompidou, que des années déficitaires. Il est tout bonnement incroyable qu’aucun des présidents successifs n’ait jamais remis en perspective l’augmentation exponentielle de notre dette et la perte de notre souveraineté monétaire. Il fallait à tout prix imposer le fédéralisme européen, lui-même appartement témoin de la mondialisation future. Pourtant, les faits sont là. La loi de 73 devait nous obliger à la rigueur budgétaire mais a surtout servi à enrichir les banquiers, comme Bonaparte l’avait prévu. L’euro devait nous apporter la prospérité en faisant de l’Union européenne la première puissance économique mais très vite il s’est retourné contre nous par l’absence des critères de Mundell et n’aura été, finalement, que l’agent d’un fédéralisme qui n’a jamais pu être achevé en raison du réveil progressif des peuples européens.

    Devant un tel résultat, le bon sens élémentaire impose de changer de direction de tirer les conclusions d’un tel échec.

    Une constatation s’impose: créer de l’argent à partir d’une dette n’est pas viable à terme. Le système dit des réserves fractionnaires garantit l’enrichissement des banques qui créent la monnaie à partir de rien mais condamne les contribuables à la servitude éternelle. En 2024, la charge de la dette était de 60 milliards d’euros et nous allons probablement devoir payer plus de 100 milliards en 2026. Il faut arrêter ce massacre. L’intérêt de nos créanciers n’est pas le remboursement du capital car il ne leur a pratiquement rien coûté, si ce n’est du papier et de l’encre, voir une simple ligne d’ordinateur. Par contre, les intérêts que nous leur payons doivent être gagnés à la sueur de notre front. On nous prête de l’argent qui vient de nulle part et qui s’apparente à de la fausse monnaie et nous devons nous saigner à blanc pour payer les intérêts sans que nous puissions y faire quoi que ce soit.

    Sommes-nous éternellement condamnés, tel le mythe de Sisyphe qui s’épuisait à faire grimper la colline à son rocher jusqu’à ce qu’il redévale la pente et recommence indéfiniment?

    S’IL Y A UNE VOLONTE, IL EXISTE UN CHEMIN

    Cette phrase de De Gaulle devrait être méditée par tous ceux qui aspirent à nous gouverner. La France a déjà connu des situations financières beaucoup plus critiques. D’autres pays également. À chaque fois, ceux qui s’en sont les mieux sortis ont toujours appliqué les mêmes règles.

    C’est le plus urgent. Sans elle, il ne peut y avoir de souveraineté ni d’indépendance pour la nation. Sans elles, nous sommes condamnés à la servitude et Bonaparte le savait parfaitement.

    RETABLIR UNE MONNAIE STABLE

    C’est la seconde nécessité. Là encore, de Gaulle avait montré la voie dans son propos de 1965 sur le retour à l’étalon-or et on ne voit toujours pas ce qui pourrait le remplacer. Ce n’est pas par hasard que la plupart des banques centrales rachètent de l’or à tour de bras.

    Naturellement, tout ceux qui ont aliéné leur carrière à l’euro-mondialisme vont être vent debout contre de telles propositions qui réduiraient à néant tous leurs efforts. Mais la décision ne devrait-elle pas appartenir au peuple français et à lui seul?

    Existe-t-il en France un digne successeur du général de Gaulle et les circonstances exceptionnelles que nous connaissons vont-elles le conduire à se révéler?

    L’avenir nous le dira…

    Jean Goychman

  • Bayrou demande aux retraités des efforts

    pour mieux arroser les " Chances pour la France"

    Pendant qu’on demande aux retraités de faire des efforts, on inonde une fois de plus les "quartiers difficiles" des mannes de l’État, puisées entre autres dans les poches miraculeuses des retraités en question. On parle aussi de repousser encore l’âge de départ à la retraite, faute de jeunes actifs suffisants. Des retraités qui arrivent tout juste à survivre pour beaucoup.

    Ce qui ne pose aucun problème de conscience à ceux qui prétendent baisser leurs pensions et, à charge pour eux de capitaliser – selon les vœux ultra-libéraux d’Édouard Philippe –, s’ils en ont les moyens évidemment!

    Mais qui a mis en place le dégoût des enfants dans l’esprit des jeunes de chez nous? Qui les a déconstruits au point qu’ils ne savent plus s’ils sont garçons ou filles, incapables dans ces conditions de fonder une famille? Qui raconte que faire des enfants c’est polluant? Qui considère que l’avortement est un moyen contraceptif comme un autre? Etc. AUTANT DE DELIRES WOKISTES VISANT A REMPLACER UN PEUPLE PAR UN AUTRE.

    Cette demande d’efforts à sens unique – qui sonne comme une exigence – intervient dans un contexte économique désastreux, certes, mais pour une grande part à cause de la diversité sans cesse alimentée de nouveaux migrants coûtant "un pognon de dingue" et que des gauchistes bien de chez nous vont jusqu’à aller pêcher en pleine mer, comme l’association SOS Méditerranée, soutenue ouvertement en 2024 par le Conseil d’État, déclarant à son propos et avec un "humour" indéniable: "Dans une décision rendue le 13 mai 2024, le Conseil d’État estime que SOS Méditerranée peut être subventionnée par des collectivités locales, car son action n’est pas “de nature politique "…!

    Ce ne sont donc pas les Noces de Cana auxquelles on convie les Français mais plutôt les Noces de sang, pour reprendre le titre d’une célèbre pièce de théâtre de Federico García Lorca. Noces qui pourraient, dans un avenir prochain, inciter ces les retraités à ripailler avec la mort en allant gentiment se faire euthanasier pour cause d’inutilité.

    Imaginez un peu, une société aussi "idéale" que celle de L’Âge de cristal, ce film des années 1970 réalisé par Michael Anderson où, dans une société hyper-contrôlée, la limite d’âge était fixée à trente ans afin d’éviter la surpopulation. Toutes choses qui ne concerneraient pas la diversité, sinon ce serait "raciste"…!

    Revenons à notre époque pourrie par le wokisme où tout droit être mis en place pour faciliter l’épanouissement délinquant et meurtrier d’une certaine catégorie de la population, à savoir celle qui sévit dans les cités et au-delà, maintenant qu’elle sait que la justice la protège en muselant notamment les forces de l’ordre, le sort réservé au policer Florian M le prouve incontestablement ainsi que la mansuétude intolérable à l’égard des casseurs du week-end dernier.

    Et François Bayrou ne déroge pas à la règle de soumission à la religion de l’Autre, lui qui a réuni à Montpellier (Hérault) un "comité interministériel de la ville" pour proposer une énième série de mesures visant à aider des quartiers qui ne désirent en réalité qu’une chose: le chaos, sauf quelques rares exceptions qui, dès qu’elles le peuvent, fuient ces mêmes quartiers.

    Cette petite sauterie diversitaire ministérielle se déroulait le 6 juin, jour anniversaire du Débarquement allié en Normandie. Serait-ce un signe pour nous dire, à nous Français de souche et de cœur, qu’un autre débarquement est en cours pour mettre fin à notre présence chez nous?

    Parmi les ministres il y avait la gauchiste aux beaux yeux et bon teint Juliette Méadel, ministre déléguée chargée de la ville, autrement dit une planque dorée pour cette politicienne professionnelle qui, elle aussi, profite abondamment du fruit du travail des retraités que son gouvernement entend pressurer.

    "La priorité de ce comité interministériel est de mettre plus de moyens dans l’éducation et dans la santé", a ainsi doctement expliqué la ministre, ajoutant: "Le maître-mot est la prévention. On préviendra si on s’occupe enfin du destin des enfants et des adolescents".

    Mais ma brave dame, ça fait des décennies qu’on essaie de prévenir à grands coups de dizaines de milliards, qui auraient été plus judicieusement employés ailleurs puisque, quoi que l’on fasse, le but totalement assumé de ces "jeunes" est la démolition du pays dans lequel ils vivent et qu’ils ne considèrent pas comme le leur pour la plupart.

    Dans le même temps, on laisse les gamins des provinces profondes dans le dénuement le plus total parce qu’avec ceux-là on ne risque rien: ils ne provoquent pas, pour le moment, d’émeutes et subissent leur sort avec résignation. "LES AUTRES ET JAMAIS LES NOTRES", telle est la devise en vigueur depuis des décennies en France. Devise que des traîtres à leur Nation appliquent un peu partout sur le territoire, via des associations parasites subventionnées par les deniers de l’État, donc des actifs et des retraités!

    Sauf que la France est une poudrière qui, tôt ou tard, explosera, mettant un terme à cette gabegie. Il suffirait aux ministres d’aller visiter la France des "riens" pour qu’ils prennent la mesure de l’épuisement et la colère de ces oubliés, dont le désespoir pourrait les conduire au pire un jour prochain.

    Voici le défi "pour la survie de notre pays", messieurs-dames ministres, et certainement pas l’adoubement de cités qui sont un repère de trafics, d’intégrisme religieux et terrorisme, les fait l’attestent. Mais a-t-on encore le droit d’énoncer les faits dans ce pays sous tutelle judiciaire d’ultragauche?

    En attendant, et comme pour s’excuser, après avoir inauguré un commissariat sur place, Bayrou est allé rendre visite à la population musulmane d’un quartier et ce, le jour de la fête l’Aïd-el-Kébir, quand les moutons sont égorgés dans des conditions sanitaires et morales – voir la souffrance animale indéniable que cela entraîne – qu’on ne tolérerait pas ailleurs.

    Et Fdesouche de rapporter les propos d’un habitant dudit quartier visité par Bayrou, regrettant sa venue ce jour-là: “C’est un peu notre Noël à nous, c’est dommage que ça tombe ce jour-là”, regrettait cette semaine un Pailladin désireux de présenter au chef du gouvernement l’image la plus positive de son quartier, très éloignée des caricatures qui ont pu lui être associées et qui le sont parfois encore. "Que craignait donc cet habitant, que la réalité ne soit pas conforme aux mensonges d’État?

    Ainsi va la France, à la dérive et oublieuse des siens en idolâtrant ceux qui la haïssent en les gavant de l’argent public au mépris de la réalité…

  • La Commission européenne fait le jeu du sucre ukrainien

    100 000 tonnes de sucre ukrainien importées sans droit de douane pour la campagne en cours: pendant que Bruxelles ouvre grand ses portes au sucre ukrainien produit avec des pesticides interdits dans l'Union européenne, nos sucreries ferment et les revenus s'effondrent.

    La filière sucre française doit composer avec un nouveau contingent d'importation ukrainien pour la campagne en cours.

    Une décision qui passe sous les radars médiatiques mais qui porte encore un coup à l’agriculture française. L’Union européenne vient d’annoncer un nouvel accord de libre-échange avec l’Ukraine autorisant l’importation de 100 000 tonnes de sucre ukrainien sans droits de douane – un volume cinq fois supérieur aux quotas d’avant-guerre.

     " La pilule est amère ", réagit le syndicat des producteurs français de betteraves sucrières qui s’attendait à un quota deux fois inférieur. Ce tsunami sucrier représente " l’équivalent de la production d’une sucrerie de l’Union européenne ", s’alarme Guillaume Gandon, vice-président de la Confédération Générale des Betteraviers (CGB).

    Les chiffres sont implacables. Depuis l’ouverture du libre marché européen à l’Ukraine en 2022, vingt sucreries ont mis la clé sous la porte dans l’UE, dont six en France. Plus d’un million de tonnes de betteraves ukrainiennes ont déferlé sur le continent, provoquant une chute vertigineuse des cours et des volumes. Fin 2022, les cours ont atteint un plus haut à 950 euros la tonne contre 540 euros actuellement.

    L’Aisne, premier département producteur de betteraves français

    La France paie le prix fort de cette concurrence déloyale. Les surfaces récoltées ont chuté de 12% dès 2022 par rapport à leur moyenne 2018-2021. Humiliation suprême: après avoir longtemps dominé la production sucrière européenne, la France s’est fait ravir la première place par l’Allemagne en 2023.

    Dans l’Aisne, premier département producteur de betteraves français, le découragement atteint son paroxysme. Le territoire a déjà vu ses surfaces s’effondrer après l’interdiction des néonicotinoïdes – décidée par la France dans le sillage d’une directive européenne – qui avait conduit à des rendements catastrophiques face aux infestations de pucerons impossibles à traiter.

    Le paradoxe est saisissant. Pendant que les agriculteurs français se plient aux normes environnementales les plus strictes, leurs concurrents ukrainiens bénéficient d’un passe-droit. Les betteraves ukrainiennes sont produites avec " l’utilisation de 30 produits phytosanitaires interdits en Europe ", dénonce Guillaume Gandon. Sans compter les soupçons sur les filières parallèles ukrainiennes qui importeraient du sucre illégal depuis la Bulgarie -certains évoquent même du sucre russe- avant de le réexporter vers l’Union européenne…

    Un cadeau empoisonné qui sacrifie l’agriculture familiale française sur l’autel de la géopolitique

    Cette concurrence faussée ne profite qu’à " une dizaine d’agro-holdings, structures commerciales de plusieurs milliers d’hectares, généralement détenues par des capitaux étrangers ", fulmine le vice-président de la CGB. Les plus grosses fermes ukrainiennes sont détenues notamment par des Américains et des Britanniques.

    Les agriculteurs français paient cash cette politique du deux poids, deux mesures. Leurs revenus se sont effondrés de 18,6% en 2024 selon les comptes nationaux de l’agriculture publiés le 3 juillet. Pendant ce temps, Bruxelles continue d’ouvrir ses vannes à une production ukrainienne qui ne respecte aucune des contraintes imposées aux producteurs européens. Un accord qui révèle l’hypocrisie d’une Union européenne prête à sacrifier ses propres agriculteurs au nom d’une solidarité à géométrie variable.

    Par Marie de Greef-Madelin – Valeurs Actuelles

     

  • La France vit son crépuscule

    Les peines infligées à Marine Le Pen, à d’autres cadres du Rassemblement national et au Rassemblement national lui-même sont le résultat d’une politisation croissante de la justice en France, du deux poids deux mesures qui découle de cette politisation, d’une volonté d’abattre le Rassemblement national et d’éviter qu’il accède au pouvoir, et même si une procédure d’appel conduit à un nouveau procès en 2026, le résultat peut être similaire. Même s’il ne l’est pas, il restera une salissure et des moyens de l’utiliser, et il est absolument vraisemblable que Marine Le Pen ne sera jamais élue à la présidence de la République. Il en va de même pour Jordan Bardella. La présidence en 2027 reviendra sans doute à un homme médiocre qui gérera le déclin. Édouard Philippe?

    Ce qui se passe n’est que la suite du processus qui a permis d’éliminer François Fillon de la vie politique et d’installer Macron pour une décennie à la tête de la France, avec les superbes résultats que l’on sait.

    Le traitement présentement réservé à Nicolas Sarkozy fait partie du processus (je n’ai jamais voté Sarkozy, mais ce qu’on lui fait subir est répugnant et indigne). Le traitement réservé à Éric Zemmour (deux condamnations en une semaine pour des motifs dignes de ceux utilisés dans une " démocratie populaire " d’Europe de l’Est avant 1991) fait aussi partie du processus.

    La justice française tout entière fait partie du processus. C’est une justice de classe, une justice politique, une justice de gauche au service de la gauche qui condamne selon l’appartenance politique et, de plus en plus souvent, selon l’appartenance religieuse ou ethnique.

    L’état de l’information en France ne peut être dissocié du processus. Très peu de grands médias s’écartent d’une pensée unique qui prévaut dans quasiment tous les domaines: la politique étrangère, l’économie, l’environnement, la gestion du pays. CNews, Europe1, les médias du groupe Bolloré offrent un discours différent. Ils sont pour cela dans le viseur des gardiens de l’ordre installé, et ont tout intérêt à être prudents. La mise à mort de C8 a indiqué ce qui peut se produire encore et a été un avertissement à tous les médias qui sont sous la coupe de l’Arcom. Des médias de moindre audience tiennent aussi des discours différents, TV Libertés, Radio Courtoisie, Ligne droite, Sud Radio pour une partie de ses programmes. Cela permet de dire que la liberté de parole dans le secteur audiovisuel existe encore, mais dès lors que les neuf dixièmes de l’information dans ce secteur relève de la pensée unique, cela signifie que la liberté de parole dans le secteur audiovisuel existe, oui, à dose infinitésimale. Et dans la presse écrite, c’est la même chose. La différence entre ce qu’on peut lire dans Le Figaro et dans Libération lorsqu’il s’agit des États-Unis ou d’Israël est très mince.

    Qui tient l’information tient la direction politique du pays, et sous des apparences de pluralisme préservé, l’information est largement tenue.

    L’état économique de la France est effroyable. La France est le pays le plus taxé et le plus réglementé du monde développé, et s’ajoutent les décisions monstrueuses prises au nom du dérèglement climatique anthropique qui n’existe pas. Les économistes qui osent dire la vérité sur le sujet existent, mais sont peu invités dans les grands médias, et avoir choisi, ce qu’a fait Macron, un ministre de l’Économie socialiste, Éric Lombard, l’homme qui dit que les entreprises françaises, qui font peu de profits, doivent faire moins de profits encore, n’arrange strictement rien.

    Tous les indicateurs économiques pour la France sont au rouge vif, ce qui devrait être un signal d’alarme, mais le gouvernement bancal et hétéroclite que Macron a donné à la France par une manœuvre sordide (les Français ont hélas consenti à la manœuvre) est incapable de voir un signal d’alarme et pratique l’aveuglement. Seul Bruno Retailleau semble compétent au sein de ce pathétique bateau ivre, et on peut se demander souvent pourquoi il ne quitte pas le bateau.

    Mais l’économie n’est qu’un détail, car la violence est là, partout ou presque. Les égorgements au couteau sont si nombreux qu’on ne les compte plus. Il en va de même pour les viols sur la voie publique. Il est impossible de nommer ce qui se passe et d’évoquer la religion des criminels sans risquer de se retrouver au tribunal et peut-être en prison.

    L’immigration musulmane qui ne s’intègre pas se poursuit, et nul ne cherche à l’arrêter car ceux qui pourraient l’arrêter ne gouvernent pas et ne gouverneront jamais: ils seront privés de victoire, oui. Et il se trouvera toujours des gens, lobotomisés par les grands médias, pour dire qu’ils doivent être privés de victoire.

    Je pourrais ajouter ce qui concerne la politique étrangère, et parler de Macron qui prend la pose destructrice du guerrier face à la Russie alors que la France n’a plus d’armée digne de ce nom, mais se couche devant l’Algérie et se rend en Égypte pour demander à Israël un cessez-le-feu et tenter de sauver le Hamas. Quel odieux personnage!

    J’aimerais porter un regard positif sur la France, oui, j’aimerais vraiment. J’aimerais trouver quelque part une lueur d’espoir. Je dois constater avec une immense tristesse qu’il n’y en a, pour l’heure, pas une seule.

    Il reste de beaux paysages, un art culinaire. Pas grand-chose d’autre.

    Au cours des neuf années qui se sont écoulées depuis que j’ai quitté la France, je suis revenu à Paris deux fois, une semaine à chaque fois. Je n’ai pu m’empêcher de penser que je revenais dans un pays au crépuscule. Et je suis rentré chez moi, à Las Vegas, avec une infinie tristesse.

    Guy Millière pour Dreuz.info