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Savoir - Page 5

  • De plus en plus de policiers agressés hors service

    La gendarmerie nationale publie chaque année son rapport concernant la délinquance, les vols, les viols et la criminalité organisée en France. Ce rapport est difficilement lisible (volontairement) pour les non-initiés.

    L’expert de l’IPJ, le criminologue Xavier Raufer, a pris connaissance de ces rapports et il les résume régulièrement, indiquant qu’il s’agit d’une source (Institut pour la Justice)

    Selon lui, il s’agit d’un document révélant une criminalité en très importante progression car il permet de constater l’origine des criminels, et les crimes qu’ils commettent, répertoriés par territoires, métropoles, couronnes et périphéries.

    Il le résume ainsi: " En France métropolitaine, les bandits autochtones ont pratiquement disparu. Actuellement ils sont remplacés par des Magrébins d’origine nord-africaine. "

    Dans ces rapports, la délinquance est totalement répertoriée: cambriolages des résidences principales et secondaires, garages, exploitations agricoles, pillage de carburant, vols de véhicules, vols à la roulette, vols avec violences ou à main armée, dans les commerces, les bijouteries, trafic de drogue, d’êtres humains, de faux-documents, etc. (les agressions sexuelles et les viols sont comptabilisés à part)

    Voici la liste des auteurs, relevée dans ces rapports, par Xavier Raufer:

    *Groupes criminels issus des cités dont les membres sont des " immigrés " maghrébins ou africains.

    *Groupes criminels issus des pays de l’Est.

    *Gens du voyage.

    Xavier Raufer constate que le caractère laxiste de notre système pénal est connu au-delà de nos frontières et qu’il attire la délinquance étrangère.

    Ses carences amènent de plus en plus de délinquants étrangers chez nous.

    Ils sont renseignés sur le manque de place dans nos prisons: Plus de 73.000 détenus pour 59.848 cellules.

    La France compte environ 15.000 détenus en surnombre et cela malgré les promesses du candidat Emmanuel macron, de construire 15.000 places de prison durant son quinquennat.

    Or, il s’est exprimé récemment devant l’Ecole Nationale d’Administration Pénitentiaire, réduisant sa promesse électorale à 7000 places…en 5 ans. (Et nous les attendrons en vain !)

    Le secrétaire général adjoint, du syndicat Unité Magistrats, Marc Lifchitz, estime que 41% des peines d’emprisonnement ferme concernent des récidivistes et des réitérant que la justice connaît parfaitement, en tenant compte que, nombre d’individus condamnés pour la première fois, ont déjà, en réalité, plusieurs délits ou crimes à leur actif.

    Les criminologues l’ont constaté depuis longtemps, 50% des crimes et délits sont commis par environ 5% des délinquants et, bien évidemment, ils sont d’accord pour affirmer que la prison est bien le dernier recours de la justice.

    "Faire ainsi marche arrière sur la construction des places de prison c’est envoyer un message d’encouragement pour tous les délinquants attirés par le système laxiste de la justice française".

    Et, surtout, des "bases de loisirs" que sont devenues un bon nombre de prisons françaises où les condamnés ont la possibilité de poursuivre leurs activités criminelles, possèdent un "portable", de la drogue et même des armes (Livrés par drones à domicile) et se voient offrir une possibilité d’évasion lors de certaines "promenades" organisées à l’extérieur des murs.

    Ce rapport de la Gendarmerie (qui restera confidentiel, bien sûr) fait savoir ce qui se passe réellement dans les quartiers nord de Marseille, la périphérie parisienne et lyonnaise, la campagne champenoise ou même les villages bretons.

    Il est grand temps que notre justice s’oblige à "faire peur" aux délinquants et criminels des autres pays avant qu’ils ne se multiplient davantage sur notre sol et fassent de la France la médaille d’Or européenne de la criminalité.

    Tout récemment, Xavier Raufer s’élevait une nouvelle fois contre le trucage des chiffres de la criminalité qui sont offerts par le ministère de l’Intérieur et demandait à Gérald Darmanin "d’être honnête".

    De nombreux policiers et gendarmes "hors service" se font attaquer par des bandes de voyous. Je pose la question: Pourquoi ces policiers ne sont-ils pas armés alors que la loi les autorise à " porter " leur arme " hors service" (Ministre de l’Intérieur Gérard Collomb)  et que cette loi n’a jamais été remise en cause?

    "Un policier agressé par plusieurs individus a le droit à une légitime défense".

    Manuel Gomez

  • Quelle catastrophe, ces juges rouges

    Toulouse (31): un squatteur de piscine se blesse gravement et devient tétraplégique. Il attaque en justice la copropriété pour négligence, qui devra prouver que l’entretien de la piscine était aux normes…

    Les propriétaires de piscines ont de quoi avoir des sueurs froides.(…) Même si votre logement est squatté, vous devez le rénover, s’il est mal entretenu, selon une décision du Conseil constitutionnel qui avait fait grand bruit jusque dans les couloirs de l’Assemblée nationale, il y a un peu plus d’un an. (…)

    Chaque été, des individus n’hésitent pas à squatter [des piscines] (…). Ils en profitent «de manière bruyante», se plaignent les voisins scandalisés. Le squat peut durer le temps d’une simple baignade mais il peut virer au cauchemar pour la copropriété. C’est arrivé à Toulouse (31) où un individu s’est blessé gravement après avoir squatté une piscine. Aujourd’hui, il est tétraplégique et a attaqué en justice la copropriété…pour négligence.

    Le Figaro Immobilier

    … ou comment se faire du fric grâce à des avocats pourris…

  • Les races n’existent pas, mais les races supérieures, si!

    Dire qu’on croyait que les races n’existaient pas. Les racistes, si! Mais les races, non… Certains même, pour convaincre les esprits les plus obtus – ô combien! – voudraient d’ailleurs que cette vérité soit inscrite dans la Constitution française, Ve du nom… Pourquoi pas?

    Mais hélas, trois fois hélas! notre Constitution indique dans son article premier que la France se doit d’" assure(r) l’égalité de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion "… c’est ballot!

    Les races n’existent pas, mais non, mais non! Mais à l’évidence, la ou les race(s) supérieure(s), elle(s), oui… La preuve par l’histoire.

    De Léon Blum, dont on reparle un peu ces jours derniers avec le Nouveau Front populaire (lui, c’était le modèle original de 1936) qui déclarait dans un discours à l’Assemblée nationale du 9 juillet 1925: "Nous admettons qu’il peut y avoir non seulement un droit, mais un devoir de ce qu’on appelle les races supérieures, revendiquant quelquefois pour elles un privilège quelque peu indu, d’attirer à elles les races qui ne sont pas parvenues au même degré de culture et de civilisation", en passant par Adolf Hitler et son désormais obligatoirement exécré régime national-socialiste qui considérait que la race aryenne constituait la catégorie supérieure de l’humanité… jusqu’aux Jeux de la XXXIIIe Olympiade de cet été 2024 et son humanoïde nouveau, l’existence d’une supériorité raciale, changeant au gré des régimes, des coutumes, des mœurs et des exigences politiques, ne fait pas de doute.

    Le metteur en scène Thomas Jolly, désigné directeur artistique des cérémonies, nous a ainsi offert un grandiose spectacle pour nous en convaincre ; seuls des esprits chagrins peuvent en critiquer le fond, la forme et le coût, oubliant que lorsqu’on veut prouver, c’est comme lorsqu’on aime, on ne compte pas (surtout l’argent du contribuable, diront des esprits non plus grincheux mais alors là, franchement discourtois!).

    Ainsi donc, grâce à Thomas Jolly, le monde entier a découvert – pour ces quelques milliards d’habitants qui l’ignoraient encore – la nouvelle race supérieure de l’humanité: des êtres dégenrés, de préférence obèses, aux chevelures décolorées, dandinant du croupion et moulés dans des tenues autrefois réservées à ces gens de petite vertu qui aguichaient le chaland sur le bitume des rues de Paname, voire, pour les plus bucoliques, dans les allées du Bois de Boulogne.

    Avec cette cérémonie d’ouverture, on était fort loin donc des stéréotypes tant admirés par l’humanité d’antan et plus encore aux antipodes de cette " pseudo-culture musculaire " prônée par Pierre de Coubertin, rénovateur des JO et fondateur du Comité international olympique (CIO) dont " les pionniers de la sociologie du sport, Jean-Marie Brohm en tête, dézinguent ses “idées réactionnaires”", comme l’a rappelé Pierre Godon dans un article de Franceinfo (" Pourquoi Pierre de Coubertin, père des Jeux modernes, n’est vraiment pas prophète en son pays ").

    Concluons que moins les races existent, plus on en parle… À croire que, contrairement au diable, la plus grande ruse des races est de vous persuader qu’elles existent!

    Philippe Randa

  • Tour de France : il est interdit d’embrasser sa femme

    L’histoire prêterait à sourire et même rire. Mais voilà, l’absurde a déjà de loin dépassé toute logique et, accompagné de la démagogie la plus folle, poursuit ses ravages dans notre société.

    La dernière expression en date de la déliquescence insensée de notre civilisation à laquelle de mauvais génies nous contraignent résume à elle seule l’idiotie permanente qui nous entoure.

    Pour bon nombre de nos compatriotes et moi-même, heureux et fiers franchouillards que nous sommes, piaffant d’impatience à l’approche de cette compétition plus que centenaire incarnée au sens premier du terme, véritable morceau de bravoure virile, anthologie de la souffrance physique, la Grande Boucle, puisque tel est son nom, renvoie à une certaine histoire de la France.

    Je me souviens de mon grand-père installé devant son poste de télévision, journal du jour sur la table, ouvert à la page sport cycliste, stylo à la main et notant les classements d’étape, général, etc. Pour rien au monde, cet homme n’aurait manqué une étape du Tour de France, seule distraction qu’il s’accordait pendant trois semaines d’une année remplie à travailler dans les champs puis plus tard à faire son jardin jusqu’au soir de sa vie.

    À l’heure où les technologies nous apportent de façon instantanée culture, divertissement, voyage, il est difficile d’imaginer l’importance de cette épreuve dépassant largement le cadre sportif en invitant quotidiennement au voyage dans toute la France ceux qui ne pouvaient pas se déplacer, ceux pour qui les vacances restaient une utopie. Les paysages de notre beau pays se succédaient, la montagne et ses cols impossibles, les bords de mer bretons, aquitains, méditerranéens, les bocages vendéens, normands et puis Paris, sa Tour Eiffel, ses Champs-Élysées consacrant tous ces champions, ces forçats de la route, dixit Albert Londres.

    Le Tour, c’est aussi une ambiance. Folle. Il n’est qu’à voir et prendre peur pour ces damnés du bitume, dans les cols, se frayant péniblement un chemin, cernés par la masse joyeuse, criarde, rougie par le soleil et le pinard saucisson, encourageant ces héros… ses héros.

    En famille… Eh oui, toute la famille est conviée au spectacle éphémère de ces quelques instants de coups de pédale, de cet effort suintant la sueur et le courage. Enfants et grands, frères, sœurs, épouses et maris se retrouvent en communion pour accueillir cette caravane du Tour distribuant petits cadeaux et préparant l’arrivée d’un peloton multicolore sur des machines rutilantes aux guidons à cornes et autres cintres route. Une ambiance quoi…

    Alors comment ne pas exprimer notre tristesse la plus profonde en apprenant par quelle imbécillité crasse des organisateurs peu soucieux de cette histoire, de cet héritage laissé par des anciens, ont cru indispensable de sanctionner un coureur, Julien Bernard, qui, croyant certainement encore à cette petite magie, celle qui fait briller les yeux des enfants, a cru bon de s’arrêter pour embrasser sa femme et son enfant, de se laisser aller à cette communion entre un public et ses acteurs authentiques.

    Nous y voyons un amour, celui pour sa famille, celui pour son public. Ils y voient un comportement déplacé. La démagogie destructrice LGBT a encore frappé.

    Dans l’indifférence générale.

    Patrice MAGNERON - Président IDNF

    VIVE  LA  FRANCE!

  • Les Insoumis jusqu'à la lie

    Par Édouard Roux – Valeurs Actuelles

    Jeudi 19 juillet. Dans l’après-midi, les députés ont dû élire le président du perchoir (le patron de l’Assemblée nationale). Or, lors des votes, quelques scènes ont fait grand bruit. Le benjamin de l’Assemblée, Flavien Termet (député RN), se poste à côté de l’urne, comme le veut la tradition: un à un, les élus déposent religieusement leur vote et doivent serrer la main du gamin.

    Or, comme deux ans auparavant, les Insoumis (hormis les pestiférées Autain et Simonnet; l’ont-elles fait deux ans auparavant? Je ne voudrais surtout pas être mauvaise langue), ont, fièrement, refusé la main tendue. Le Marseillais, Sébastien Delogu - 1m90 de bêtise -, a, lui, fait un quasi tête contre tête avec le jeune Ardennais.

    Alors que le benjamin de l’Assemblée, Flavien Termet (RN), lui tend la main, Delogu la refuse, se colle à lui en bombant le torse, tout en le toisant de haut en bas et lui lance : " t’es fada ou quoi? T’es un fou toi".  Un geste d’intimidation qui n’est pas sans rappeler le comportement des racailles.

    Un courage incroyable de la part de l’ex-voiturier de Mélenchon, reconverti en essuie-glaces du Hamas; un geste de résistance incroyable, une virilité folle. Ses compères soumis ont tous justifié leurs actions en traitant le jeune Termet de “facho”, et hurlant à l’extrême-droite.

    Ces séquences ridicules, gênantes, ce bizutage ringard, pathétique a, une nouvelle fois prouvé une chose : les Insoumis sont des ennemis de la démocratie. Une belle brochette avariée. La bêtise crasse

    Et aussi, même hebdo

    L’élection à la présidence de l’Assemblée nous a encore donné à voir, c’était couru, l’indigne irrespect de la France Insoumise pour l’institution, ses membres et ses électeurs. "J'assume de préférer le chifoumi à porter des casquettes nazies" s’est crânement justifié François Piquemal, qui avait par ce geste esquivé la main innocente du benjamin de l’Assemblée Nationale, au moment de glisser son bulletin dans l’urne.

    "Je viens d’une ville qui s’appelle Toulouse et qui a l’antifascisme chevillé au corps", a indiqué l’insoumis,

    menteur, JE SUIS DE TOULOUSE, rien à foutre de ces gen-foutres!

    osant comparer son acte puéril à "la résistance au régime de Vichy".

    Moins rigolarde fut l’attitude de Sébastien Delogu, qui toisait, avec son verbe de racaille, son jeune collègue Flavien Termet. La période pousse au cynisme, il est vrai. Souhaitons donc, comme pour l’état de finances publiques, que le pire de ce dont est capable ce parti se revendiquant du meilleur, s’expose pleinement aux yeux des Français, et vite. Ils n’en seront que plus rapidement vaccinés.

  • La république des coquins

    Il est insupportable de recevoir des leçons de morale du parti présidentiel. J’avais envisagé de vous donner le "top 10" des affidés et des larbins de Macron mis en examen ou condamnés. En fait c’est impossible tant ils sont nombreux. Souvenez-vous, il y a sept ans, l’avorton, candidat à la magistrature suprême, nous promettait de "gouverner autrement". Il disait vouloir introduire de la "moralisation" dans la vie publique; il nous annonçait même une "République  exemplaire". Vaste foutaise! Escroquerie intellectuelle et morale!

    Arnaque et mensonge éhontés!

    Depuis sept ans, la Macronie va de scandale en scandale. Rappelons-en quelques-uns:

    Au tout début du premier mandat de Macron, en 2017, trois membres du "MoDem", le parti (de traîtres) du crétin des Pyrénées, sont nommés à des postes importants: Bayrou à la Justice, Cruella de Sarnez aux Affaires européennes et la grosse mère Goulard aux Armées. En juillet 2017, le parquet de Paris ouvre une information judiciaire pour "abus de confiance, recel d’abus de confiance et escroqueries" pour des soupçons d’emplois fictifs d’assistants au Parlement européen. Les trois démissionnent dès le mois de juin. Sylvie Goulard a été mise en examen le 29 novembre 2019. Le 4 décembre 2019, Sarnez est mise en examen pour "détournement de fonds publics".

    Le 6 décembre 2019, c’est le tour de Bayrou. "Une douzaine de responsables du MoDem ont été mis en examen dans cette affaire", peut-on lire dans "Les Échos". Le 5 février 2024, "François Bayrou est relaxé" au bénéfice du doute ". Mais huit autres prévenus, dont cinq ex-eurodéputés, sont condamnés à des peines de dix à dix-huit mois de prison avec sursis, des amendes de 10 000 à 50 000 euros et à deux ans d’inéligibilité avec sursis.

    Le MoDem est condamné à 350 000 € d’amende, dont 300 000 € ferme" lit-on dans "Le Monde".

    En résumé, le MoDem a profité illégalement de fonds européens pour rémunérer des permanents. Les eurodéputés et les trésoriers du parti étaient au courant de la combine… mais pas forcément Bayrou; mon œil! On nous prend pour des billes.

    Le crétin des Pyrénées est pourtant un champion de la moraline à deux balles!

    – À l’été 2020, la plantureuse Lætitia Avia, députée, vice-présidente et porte-parole de LREM était visée par une enquête pour "harcèlement moral". Cinq de ses anciens assistants l’accusaient d’humiliations, de harcèlements et d’abus de pouvoir. Le 5 juillet 2023, elle a été condamnée à six mois de prison avec sursis et deux ans d’inéligibilité (pour "harcèlement moral");

    – En mai 2023, Anne-Christine Lang, ex-députée du parti présidentiel, a été condamnée à trois ans d’inéligibilité et 60 000 € d’amende pour "détournement de fonds publics". Elle a reconnu avoir utilisé une partie de son indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) à des fins personnelles. Des "dépenses à hauteur de 44 650 €, sans lien avec son mandat de député";

    – L’ancien maire de Sarcelles et député MoDem, François Pupponi, a été condamné à 5 000 € d’amende et 29 000 € de dommages et intérêts, en janvier 2022, pour " abus de biens sociaux et faux et usage de faux". L’élu a fait appel de cette décision.

    – Ministre délégué, Alain Griset a été condamné, fin 2021 "six mois de prison avec sursis et trois ans d’inéligibilité avec sursis pour déclaration incomplète de son patrimoine". Un "oubli" de 171 000 €. En appel, il a été condamné à quatre mois de prison avec sursis;

    – "Harcèlement moral, non-paiement d’heures supplémentaires, manquement à l’obligation de sécurité" ont été reprochés à Sira Sylla, députée LREM de 2017 à 2022. Le 6 septembre 2022, elle était reconnue coupable par le Conseil des prud’hommes de Rouen. Elle a été condamnée à verser "près de 80 000 € à la victime dont 20 000 € d’heures supplémentaires impayées, 20 000 € pour les faits de harcèlement moral et près de 21 000 € de dommages et intérêts pour le licenciement";

     

    – Jacques Krabal, député de 2012 à 2022 – sous l’étiquette du PRG puis de LREM – a été condamné en novembre 2021 à la suite d’une plainte pour "travail dissimulé et harcèlement moral" de son ancien directeur de cabinet.

    En septembre 2021, Pierre Cabaré, député LREM est condamné pour "licenciement sans cause réelle et sérieuse" d’un collaborateur. Fin 2019, il a fait l’objet d’une enquête préliminaire de la PJ de Toulouse pour harcèlement sexuel et moral. Sa suppléante (et assistante parlementaire), a porté plainte pour agression sexuelle;

    – En février 2021, la députée LREM Sandrine Josso a été condamnée à un an d’inéligibilité pour n’avoir pas présenté ses comptes de campagne. D’après "Mediapart": "En 2018, Sandrine Josso a demandé à son assistante de lui prêter 10 000 € en contractant un crédit à la consommation. Elle ne l’a pas remboursée. La justice a ouvert une enquête pour "abus de confiance";

    – Le député Benoît Simian, élu LREM, a fait l’objet d’une enquête "pour harcèlement moral par conjoint… dans le cadre d’une "séparation houleuse" assortie de "plaintes croisées" pour violences", d’après "Sud Ouest". En juin 2022, Benoît Simian a été condamné à huit mois de prison avec sursis. Il doit également verser 5 000 € à son ex-compagne et a interdiction de s’approcher d’elle pendant un an. Toutefois, il échappe à une peine d’inéligibilité… Il fait aussi l’objet d’une enquête judiciaire pour harcèlement à l’encontre d’une collaboratrice;

    – Le 31 août 2017, M’Jid El Guerrab, alors député LREM, frappe violemment à coups de casque Boris Faure, du PS. Deux coups qui causeront un traumatisme crânien au socialiste. Pour sa défense, il accuse Faure d’"insultes racistes". Exclu du groupe LREM, il a été mis en examen pour violences volontaires avec arme. En mai 2022, il était condamné à trois ans de prison dont deux avec sursis et deux ans d’inéligibilité. Peine confirmée en appel en octobre 2023;

    – Jean-Paul Delevoye, celui que Macron avait nommé Haut-Commissaire aux retraites (et qui a mis deux ou trois ans pour accoucher d’une souris), a écopé de quatre mois de prison avec sursis et 15 000 € d’amende pour ne pas avoir déclaré plusieurs mandats – il en avait… treize – à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique;

    La liste est longue (et non exhaustive) donc je vais essayer d’abréger:

    – Stéphanie Kerbarh: condamnée pour "licenciement sans cause" d’un collaborateur;

    – Alexandre Benalla: "Six ans après le scandale… la décision de la plus haute juridiction judiciaire confirme la condamnation en appel d’Alexandre Benalla à trois ans de prison dont un an ferme, prononcée le 29 septembre 2023 par la cour d’appel de Paris" nous dit "Le Monde";

    – Jérôme Peyrat, condamné pour violences envers son ex-compagne à 3000 € d’amende avec sursis. Fidèle à l’idée macronienne de faire des violences faites aux femmes la "grande cause du quinquenna ", il est nommé conseiller politique auprès de Stanislas Guérini, le patron du parti…

    – Stéphane Trompille, condamné pour "harcèlement sexuel" " envers une ex-collaboratrice;

    – Mustapha Laabid, condamné à six mois de prison avec sursis, trois ans d’inéligibilité et 10 000 € d’amende pour "abus de confiance". Il a utilisé l’argent d’une association à des fins personnelles. Le montant du préjudice est de 21 930,54 €.

    N’oublions pas ceux qui sont (ou ont été) simplement mis en examen:

    – Damien Abad, ex-ministre (éphémère!). Il a été mis en examen pour tentative de viol sur trois femmes, en mai 2024;

    – Amélie Oudéa-Castera: "La ministre a été mise en examen en décembre dans l’enquête de la Cour de justice de la République après la plainte en diffamation de l’ex-patron de la Fédération française de football Noël Le Graët…  nous apprend "Libération";

    – Rachida Dati, mise en examen pour  corruption passive, trafic d’influence passif et recel d’abus de pouvoir" dans l’affaire des découvertes sur la gestion du patron de Renault-Nissan.

    Macron, quand il jouait les chevaliers blancs, nous assurait qu’un ministre mis en examen se devait de démissionner. Mais sa "moralisation" de la vie politique a consisté à nommer, en janvier 2024, une ministre de la Culture déjà mise en examen. Chapeau l’artiste!

    – Muriel Pénicaud: Une information judiciaire a été ouverte à son sujet pour des soupçons de favoritisme en juillet 2017. En octobre 2023, l’ex-ministre a été mise en examen pour "complicité de favoritisme", selon les informations du journal "Le Monde";

    – Alexis Kohler: Outre son rôle dans l’affaire Benalla, ce proche de Macron est embourbé dans une affaire de conflit d’intérêts. Il a été directeur financier (d’août 2016 à mai 2017) de l’armateur MSC, fondé par des membres de sa propre famille. Or, depuis 2010, il a aussi représenté l’Agence des participations de l’État auprès des Chantiers de l’Atlantique/STX France, dont MSC est client. Il siégeait également au conseil de surveillance du Grand Port maritime du Havre. Avec cette double (triple!) casquette, Alexis Kohler a ainsi pu conclure en 2011 des contrats entre MSC et le port du Havre. En clair, il aura eu le beurre, l’argent du beurre et la fille de la crémière;

    – Thierry Solère, un traître rallié à la Macronie. Début février 2019, le tribunal de Nanterre a ouvert une information judiciaire contre lui pour des soupçons de "fraude fiscale, manquements aux obligations déclaratives à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, détournement de fonds publics par dépositaire de l’autorité publique et recel, recel de violation du secret professionnel, trafic d’influence et recel… abus de biens sociaux et recel, abus de confiance et recel, financement illicite de dépenses électorales, détournement de la finalité de fichiers nominatifs, portant sur une période comprise entre 2005 et 2017". Fermez le ban!

    Non, pas tout à fait! En février 2022, il est mis en examen pour cinq nouvelles infractions. Il est notamment soupçonné d’avoir utilisé à des fins personnelles une partie de ses frais de mandat entre 2012 et 2019;

    – Richard Ferrand: encore un ministre éphémère. En juin 2017, le parquet de Brest ouvrait une enquête préliminaire sur son passé à la tête des "Mutuelles de Bretagne" de 1998 à 2012. Il aurait favorisé la société immobilière de sa compagne pour l’obtention d’un marché lors de la location d’un local commercial par les "Mutuelles de Bretagne".

    Il y a aussi, dans cette "République exemplaire" quelques affaires en cours sur lesquelles on ne peut pas s’attarder. Elles visent entre autres, Édouard Philippe pour "prise illégale d’intérêts, détournement de fonds publics, favoritisme et harcèlement morale" à la Mairie du Havre;

    Bruno Le Maire pour "faux en écriture publique";

    Agnès Firmin Le Bodo, sur les cadeaux de la multinationale "Urgo". Elle est soupçonnée d’avoir reçu "bouteilles de champagne, montres de luxe, etc. ".Des cadeaux qu’elle aurait omis de déclarer…;

    Marlène Schiappa pour "détournement de fonds publics par négligence, abus de confiance et prise illégale d’intérêts" dans l’affaire du "fonds Marianne". Ce fonds de 2,5 millions d’euros, créé en 2021 suite à l’assassinat de Samuel Paty, était destiné à des associations visant à "promouvoir les valeurs de la République et de lutter contre le séparatisme". Or, il semblerait que l’argent alloué ait surtout profité à des proches de la secrétaire d’État, à des fins de propagandes politiques.

    – Passons, très vite, sur Chrysoula Zacharopoulou qui fait l’objet de deux plaintes pour… viols;

    – Nathalie Elimas visée par une enquête sur des accusations de "harcèlement et de maltraitance au sein de son cabinet… Une demi-douzaine de personnes en seraient victimes";

    Laura Flessel qui a eu quelques démêlés avec le fisc; Roxana Maracineanu, épinglée dans la presse parce que, depuis 2012, elle occupait un logement social; Françoise Nyssen qui a fait réaliser des travaux "sans autorisation, ni déclaration au fisc" dans un immeuble classé, selon "le Canard Enchaîné"; etc.

    J’arrêterai là cet inventaire à la Prévert car moi – citoyen lambda – je fais la différence entre une "République exemplaire" et une association de malfaiteurs. Je n’ai pas beaucoup de sympathie pour la "Ripoux-blique" mais je la respecte quand elle est respectable.

    Ce n’est plus le cas et il serait temps de chasser l’avorton du pouvoir, à condition de ne pas le remplacer par pire que lui. Je ne souhaite à mon pays, ni Macron, ni le "Fronte Crapular".

    Cédric de Valfrancisque