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Société - Page 7

  • 2 notes: Ce sont les djihadistes du Hamas qui tirent....

    sur la population de Gaza et pas Tsahal

    Un des derniers torchons nihilistes queeristes encore en survie prétend que sa photo censée illustrer une “famine” à Gaza a été en effet prise là-bas contrairement à ce qui a été dit ici et là; mais cela n’enlève rien au fait que “le Hamas tire sur les civils venus chercher de l’aide” et non pas l’armée israélienne sinon en sommation, ce qui ne va pas sans accidents (17% des morts de soldats israéliens viennent de tirs amicaux souligne l’ambassadeur israélien en France); qu’à cela ne tienne, ce genre de torchons faisant encore office de journaux financés par l’Etat et des financiers aux ordres, toujours à la recherche de “danseuses” pour bien se faire mousser dans les Salons, vont se ruer sur le moindre corps d’enfant affamé exprès par les djihadistes à l’instar des comprachicos qui comme l’avait étudié Victor Hugo dans "L’homme qui rit" mutilaient des enfants pour les vendre comme nains-bouffons.

    Qui se ressemble s’assemble, le cynisme des djihadistes tirant sur leur population (déjà vu à Sétif en 1945) va de pair avec le cynisme des nihilistes faisant office de “journalistes” entre deux séances de chemsex ou de cérémonies paganistes autour de Gaïa réitérant ainsi sous un autre angle la culture völkisch afin de créer façon Lyssenko la nouvelle “race” ou “variété” de cyborgs tentant de constituer l’alter-djihadisme ou le recyclage des enfants perdus du soviétisme en phase terminale en France avec le pourrissement de son faux Etat Providence (fabriquant de plus en plus de misère sans que ses “millionnaires” fassent le poids devant les milliardaires chinois et américains…) en enfants rois gâtés fabriquant Gaza en cause similaire à celle du Vietnam des années 60 avant qu’en 70 les boat-people (250.000 morts en mer) et le carnage génocidaire de Pol Pot au Cambodge avec deux millions d’assassinés (en conflit actuellement avec la Thaïlande) soutenu bec et ongles par les torchons de l’époque certes repentis aujourd’hui mais continuant la même ritournelle avec Gaza: chassez le naturel…

    Mic-mac invraisemblable où l’on voit des nantis sevrés par la semence publique se faire encore le porte-voix d’assassins sans foi ni loi soutenus aujourd’hui par le locataire de l’Elysée qui a beau clamer que sa solution suppose le désarmement des djihadistes sauf que ces derniers pourraient le confirmer derechef tout de suite là maintenant tout en rendant les derniers otages, mais que nenni! Ils continuent à exiger des libérations d’assassins le départ de l’armée israélienne afin de pouvoir à nouveau grâce à l’argent public récolté reconstruire leurs tunnels non seulement à Gaza mais aussi sur le territoire contrôlé par une “Autorité palestinienne” payant les familles d’assassins en compensation jusqu’à récemment (mais cela se fera autrement).

    Il est vrai que ce ne sont pas seulement les djihadistes qui bourrent le crâne de leurs enfants avec la haine d’Israël; cela se fait aussi bien en France et ailleurs en effaçant les millions de morts de la traite arabo-musulmane, de la colonisation djihadiste depuis sa fondation, du fait enfin que la majorité de l’immigration musulmane venant taper à la porte des pays judéo-chrétiens ne le font pas auprès des pays de même obédience, comme si Eurabia n’était pas une fiction complotiste mais une programmation s’étendant au monde entier avec la complicité de la nouvelle élite raciste au sens également métaphysique: créer une race globale de dominants ruminant leurs avantages acquis à l’ombre des atomes en pleurs planifiés pour 2030 afin de s’emparer des immenses richesses russes et de détruire ce bastion anti-queer, la guerre de Kiev (corrompu jusqu’à l’os) étant un prétexte pour l’enclencher…

    Mais de cela, et d’autres conflits sanglants (Boko Haram…) chut, circulez, il n’y a rien à voir…

    Lucien Samir Oulahbib

     

    LE HAMAS EST LE SEUL A NE PAS S’INQUIÉTER DE LA FAMINE ET DU "GENOCIDE" A GAZA

    Le dégoûtant imbécile-heureux à la tête du "machin" dit ONU, Antonio Guterres, a dénoncé vendredi dernier "l’explosion de morts et de destructions" à Gaza et "l’indifférence" et "l’inaction de nombreux membres de la communauté internationale".

    L’indifférence de qui?

    ???

    Qui est le plus indifférent aux souffrances des Gazaouis?

    Il n’y a que le Hamas qui l’est. Il est indifférent aux enfants qui meurent de faim, aux personnes qui succombent, aux destructions qui s’accumulent, aux dévastations qui jettent les gens dans la rue (façon de parler. Par la grâce du Hamas, il n’y a plus de rues à Gaza).

    Pourquoi tu ne veux pas le dire, minable Antonio Guterres? Tu as été hissé à un poste que tu ne mérites pas. Un poste qui ne devrait même pas exister. Le "Machin", dans sa totalité, non plus.

    Pourquoi tout le monde condamne Netanyahu et l’armée israélienne (le minable Macron en premier lieu), alors que personne ne parle de la responsabilité du Hamas?

    Tout le monde demande un cessez-le-feu à Israël, mais tout le monde sait qu’il suffit au Hamas de libérer les otages pour qu’il y ait un cessez-le-feu.

    Mais personne ne le dit.

    Messin’Issa

     

  • Macron aime s’encanailler, il a un faible pour les repris de justice

    S’accoquiner avec des gens douteux a toujours été un travers de nos politicards. Une dérive favorisée sinon encouragée par l’atonie des corps intermédiaires, la connivence des juges, l’apathie de l’opposition et le fatalisme des électeurs. Puisque, dans ce grand foutoir, tout le monde a quelque chose à se reprocher, autant en prendre son parti et faire avec.

    Je te tiens, tu me tiens, par la barbichette, la règle du jeu est simple.

    Depuis 2015, les gens avisés savent que les Macronescu ont été nominés " couple de l’année " par les crapules du Nouvel Ordre Mondial. Ce duo atypique avait un passé tellement trouble que c’était une aubaine pour des maîtres chanteurs. Disposant de la haute finance, de relais dans les égouts du pouvoir, de la justice et des médias, et d’hommes de main un peu partout, les banksters ont installé Fripounette aux commandes après des simulacres d’élections.

    Leur obligé sous surveillance constante ne risque pas de recouvrer une parcelle d’autonomie. Il suffirait à ses marionnettistes de confirmer des secrets inavouables sur ses paradis fiscaux, en comparaison desquels le sexe de Brichel ferait figure d’anecdote distrayante.

    Dès lors, un jeu pervers de pressions en cascades s’est instauré. De même qu’il est tenu en laisse par ses maîtres, Macrounette serre les liens ligotant ses propres loufiats. Des seconds rôles qui n’auraient jamais pu accéder aux coulisses du pouvoir dans un pays normal. Mais qui, une fois installés, en récompense de leur incompétence et leur veulerie, se laisseront à leur tour manipuler comme des poupées de chiffons.

    Et quoi de mieux que des délinquants avérés ou des crapules suspectées de malversations pour être soumis à leur maître?

    La liste est longue. Un véritable "who’s who" de la macronie. Dans lequel on ne retiendra que les plus célèbres. Parce que, si on recensait les sous-ministres, leurs conseillers, les députains, les commissions tête-de-con et les comités Théodule, un bottin y suffirait à peine.

    François Bayrou, à peine nommé ministre de la Justice en 2017, est démissionné. Il est accusé d’avoir favorisé des détournement de fonds au profit des assistants parlementaires européens du MoDem. Il sera relaxé en 2024 (la justice a pris son temps) et récupérera Matignon en récompense de son silence et de ses trahisons.

    Marine, dont les salariés étaient dans le même cas, sera lourdement condamnée et interdite d’élections. Parce que c’est un délit de faire de la politique en bossant pour un élu de drouâte. Quiconque traite de complotistes ceux qui dénoncent ce système deux poids, deux mesures est soit un crétin, soit une ordure, soit un peu des deux.

    Richard Ferrand, tout juste nommé ministre de la Cohésion des territoires (comprendre limitation des dégâts dans les enclaves étrangères hostiles), est débarqué en juin 2017. Il est accusé de conflits d’intérêts au temps où il présidait une mutuelle, à laquelle il avait loué des locaux appartenant à sa compagne. Cela débouchera sur une mise en examen en 2019, alors qu’il est président de l’Assemblée anti-nationale.

     

    Sa relaxe pour prescription des faits sera prononcée en 2022. C’est fou comme les dossiers peuvent traîner avec les huiles… Mais ses électeurs, moins indulgents que la justice, le débarquent cette même année 2022. Pour le consoler de ses tribulations, Macronescu lui offre la présidence du Conseil anti-constitutionnel en mars 2025.

    Gérald Moussa Darmanin, au printemps 2017 à peine nommé au Budget après avoir trahi la bande des LR, doit répondre d’accusations de viols. Avant de bénéficier d’un non-lieu qui sera validé par la Cour de Cassation en 2024. La justice, si prompte à traquer les délits d’opinion, ne se presse pas. Entre temps, le prévenu est devenu le ministre des juges après avoir été celui des flics.

    Sylvie Goulard, qui se souvient de cette figurante dans le carnaval du pouvoir? Ministre des Armées, elle quitte le gouvernement en juin 2017, dans la foulée de Bayrou, toujours dans l’affaire des assistants d’eurodéputés du MoDem. Un non-lieu sera prononcé en 2023. Rien de plus normal. Elle n’est pas une pestiférée d’extrême drouâte.

    Alain Griset, qui se souvient de cette doublure au théâtre des ombres chinoises? Ministre des PME, il est condamné en 2021 pour avoir minoré son patrimoine, et est démissionné dans la foulée. Peut-être les réserves qu’il a émises lors du grand débat national bidon de Fripounette ne sont-elles pas étrangères à sa disgrâce?

    Muriel Pénicaud, l’inoubliable ministre du travail de 2017 à 2020, a été mise en examen pour "complicité de favoritisme" en 2023 par une justice un peu lente, dans l’affaire Business France. On lui reproche l’organisation d’une soirée paillettes à Las Vegas en 2016 à la demande de Macronescu, alors ministre de l’Économie. Quelle boulette a-t-elle bien pu commettre pour que son patron ingrat la laisse tomber?

    Nathalie Élimas, que personne n’a oublié, fut secrétaire d’État chargée de l’Éducation prioritaire (comprendre civiliser les allogènes) de 2020 à 2022. Elle a été condamnée en juin dernier à dix mois de prison avec sursis pour harcèlement moral envers des membres de son cabinet… La cause est entendue, cette limace est une peau de vache. Mais quand on voit la gueule de son collègue Éric Lombard, l’ami des gros capitalistes, on se dit que ça ne doit pas être trop sympa de bosser avec lui.

    Damien Abad, nommé ministre des Solidarités en mai 2022, sera accusé de viols dont certains avec soumission chimique. Ce personnage sulfureux est écarté du gouvernement en juillet. Le Parquet refusera d’abord l’ouverture d’une enquête, avant de céder à la pression médiatique. Abad sera mis en examen en 2024 après qu’on ait révélé ses relations avec des ripoux lors de l’affaire des barbouzes de la DGSE.

    Caroline Cayeux, l’incomparable ministre des collectivités territoriales, est éjectée du gouvernement fin 2022. Elle est dans le collimateur de la justice pour avoir sous-estimé son patrimoine, et sous le coup d’une accusation de fraude fiscale. Une enquête préliminaire a été ouverte. On attend la suite… En rappelant la présomption d’innocence à laquelle elle a droit, mais qui ne bénéficie jamais aux patriotes ni aux souverainistes.

    Eric Dupond-Moretti, un gros morceau dans tous les sens du terme, était accusé d’avoir abusé de ses fonctions ministérielles pour régler des comptes personnels avec des magistrats. En novembre 2023, la Cour de justice de la ripoublique, composée des copains, des coquins et des requins, décide de la relaxe de celui qui était resté garde des Sots pendant toute la durée de la procédure.

    Olivier Dussopt, ministre du Travail, est impliqué fin 2023 dans une affaire de favoritisme et de corruption dans l’attribution de marchés publics. Chassé du gouvernement, il est relaxé par la même juge qui a évincé Marine de la course à la présidence. Il sera finalement condamné en appel pour les petits cadeaux qu’il a reçus… Il a rebondi en 2024 comme secrétaire général du parti Renaissance ex-LREM.

    Marlène Schiappa, autre poids lourd, grande copine de Brichel, auteur de romans porno et ministre à ses moments perdus, fut membre du gouvernement à différents postes de 2017 à 2023. Depuis, elle est dans le collimateur du Parquet national financier pour sa gestion discutable du " fonds Marianne " une officine de basse police chargée d’arroser des associations délatrices au prétexte de combattre la haine.

     

    Abandonnée par son caudillo, elle s’est vengée en révélant que le justiciable Jean-Michel T… ne risquait pas de se présenter au tribunal, vu qu’il était déjà mort. Peut-être cela a-t-il aidé à éclairer les juges?

    Rachida Dati est une opportuniste. Mais ni plus ni moins que les autres ministres. Intouchable parce que protégée au sommet de l’État depuis Sarko, jusqu’à ce qu’elle exprime ses vues sur la mairie de Paris.

    Renvoyée en correctionnelle ce mois-ci pour corruption et trafic d’influence, au côté de Carlos Ghosn, elle est soupçonnée d’avoir perçu 900.000 euros d’honoraires abusifs entre 2020 et 2022 pour des prestations d’avocat auprès d’une filiale de Renault-Nissan. En outre, elle est citée dans deux autres affaires, ses bijoux non-déclarés, et le dossier GDF-Suez. Ce dernier étant pour la bonne cause. Puisque même si c’était intéressé, elle a travaillé contre les énergies dites renouvelables.

    Il se murmure dans les hautes sphères que si Macronescu parvient à rester en place après 2027, il Kiev en encadrant les organismes d’État pourtant bien serviles, chargés de la lutte contre la corruption, pour les rattacher à l’Élysée où ces enquêteurs ne dépendront plus que de son bon vouloir.

    Christian Navis

    https://climatorealist.blogspot.com/

     

  • Aimez votre pays à haute voix, racontez-le,

    célébrez-le, servez-le, car le vent se lève…

    RL: Cher Guillaume Senet, avant d’entrer dans le vif du sujet, pourriez-vous vous présenter brièvement à nos lecteurs?

    Guillaume Senet: Je suis doctorant en droit, spécialisé dans les questions d’éthique publique. Ma thèse porte plus précisément sur les prises illégales d’intérêts, un sujet qui touche à la frontière entre le droit, la politique, et la responsabilité au service du bien commun. Depuis toujours, je suis passionné par l’histoire de France. Pas simplement pour la chronologie des faits, mais pour ce qu’elle dit de nous, pour la grandeur des figures qui l’ont forgée, et pour la beauté des œuvres qu’elle nous a laissées.

    Notre civilisation a porté en elle un souffle de génie: celui de Gutenberg et de l’imprimerie, de Léonard de Vinci et de l’harmonie des formes, de Vauban et de l’art militaire au service de la paix, de Colbert et du projet économique d’un État bâtisseur, mais aussi des bâtisseurs de cathédrales, des pionniers du chemin de fer, des ingénieurs de la Tour Eiffel, ou encore des esprits libres de l’Encyclopédie. Il y a dans notre histoire un trésor de savoir-faire, de foi, d’invention, d’équilibre, qu’il faut aujourd’hui redécouvrir.

    Mes études de droit m’ont permis d’approfondir cette passion à travers l’histoire des institutions, l’histoire du droit, des libertés publiques… autant de prismes qui donnent un éclairage singulier sur notre héritage. Le droit raconte l’évolution des mentalités, des rapports de force, des conceptions de la justice et de la société. Il révèle comment une nation se structure, se gouverne, et se pense elle-même.

    Ce parcours nourrit aujourd’hui un engagement plus large, culturel, intellectuel, collectif. J’essaie, à ma mesure, de participer à la transmission de cet héritage, non pas dans la nostalgie, mais avec le désir de bâtir du lien, de faire œuvre commune, de rendre visible ce qu’il y a encore de beau, de vrai et de grand dans notre pays.

    RL: Qu’est-ce qui vous a motivé à monter le spectacle historique Murmures de la Cité?

    Guillaume Senet: Ce qui m’a motivé à créer Murmures de la Cité, c’est d’abord une conviction simple: notre époque a besoin de récits partagés, de beauté vécue ensemble, et d’un enracinement joyeux. Nous avons besoin de renouer avec notre histoire, non pas de façon muséale ou figée, mais de manière vivante, incarnée, populaire. Murmures de la Cité est né de ce besoin de réconcilier les gens avec leur territoire, leur mémoire, leur culture, leur fierté aussi — au bon sens du terme.

    À travers le spectacle, j’ai voulu offrir un moment de cohésion, de souffle, de Transmission. Une fresque vivante, portée par des bénévoles de tous âges, qui montre que l’histoire n’est pas derrière nous, mais en nous.

    L’idée n’était pas simplement de faire revivre des épisodes du passé, mais de faire résonner des valeurs: le courage, la foi, la liberté, la paix, le sens du bien commun… Ces valeurs sont intemporelles, et elles parlent encore aux cœurs d’aujourd’hui. Enfin, il y a eu une envie très profonde de bâtir quelque chose ensemble, sur ce territoire, avec ses habitants, ses talents, ses ressources. Murmures de la Cité est un spectacle, oui, mais c’est aussi une aventure humaine, collective, enracinée et tournée vers l’avenir.

    Une manière, peut-être, de répondre au bruit ambiant par un murmure… mais un murmure qui touche, qui élève, et qui rassemble.

    RL: Malgré les attaques plus ignobles les unes que les autres, et injustifiées, de la part de ceux que nous n’hésiterons pas appeler les partisans de l’anti-France, le spectacle a été un franc succès et s’est joué à guichet fermé.

    Cela vous a-t-il encouragé à poursuivre l’aventure? Et si tel est le cas, pourriez-vous nous faire part d’éventuels projets ultérieurs?

    Guillaume Senet: Absolument. Le succès du spectacle Murmures de la Cité — malgré les attaques injustes, parfois ignobles, venues de ceux qui n’aiment ni notre histoire ni notre peuple — nous a profondément encouragés. Joué à guichets fermés, accueilli avec une ferveur incroyable par le public, ce spectacle a prouvé qu’il répondait à une soif réelle: celle de retrouver du sens, de la beauté, des racines communes. Il a réveillé des mémoires, redonné des couleurs au passé, et surtout, rassemblé dans une émotion partagée.

    C’est pourquoi nous ne comptons pas nous arrêter là. Dès les débuts de Murmures de la Cité, nous avons posé les bases de plusieurs projets complémentaires que nous souhaitons désormais développer pleinement.

    L’ACADÉMIE DE MURMURES DE LA CITE: TRANSMETTRE ET FAIRE GRANDIR

    Nous allons continuer à faire grandir l’Académie au service de la transmission. Elle propose des ateliers, des cycles de formation, des conférences, des moments de lien intergénérationnel. Elle vise à éveiller les intelligences, à nourrir les imaginaires, à transmettre l’histoire, la culture, les savoir-faire. Elle est ouverte à tous, sans distinction, avec cette ambition simple mais exigeante: former des esprits libres, enracinés, curieux, et tournés vers le bien commun.

    Et cette année, nous franchissons une étape décisive: plusieurs écoles, publiques et privées, nous ont sollicités pour intervenir dès septembre. Ce sera l’occasion de proposer des initiations pluridisciplinaires autour des arts du spectacle: équitation, escrime artistique, danse traditionnelle et contemporaine, théâtre, chant, mise en scène, gestuelle historique…

    C’est une chance unique pour de nombreux enfants qui n’ont pas accès à ces disciplines à la maison, ni même souvent dans leur environnement. Ce que nous voulons, c’est éveiller des vocations, révéler des talents, ouvrir des horizons. Dans un monde souvent sclérosé par l’uniformité, nous voulons redonner aux enfants le goût de l’enracinement joyeux, de l’effort noble, de l’expression belle.

    LE COMPTOIR COOPÉRATIF: VALORISER LES TALENTS LOCAUX

    Nous voulons aussi continuer à faire vivre le Comptoir coopératif, qui valorise les artisans, producteurs, éditeurs et créateurs locaux. Ce comptoir n’est pas un simple commerce: c’est un lieu de rencontre, un espace de lien, une vitrine des richesses de notre territoire. C’est un engagement au service du bien commun, une manière de soutenir l’économie locale, de faire circuler la confiance, les idées et les talents. Là encore, il ne s’agit pas de " se servir ", mais de servir ensemble, humblement et concrètement.

    LE SPECTACLE RECONDUIT ET ENRICHI

    Et bien sûr, nous reconduirons le grand spectacle historique, avec la volonté de l’enrichir encore. Le public a été bouleversé, émerveillé, ému — nous avons reçu des centaines de témoignages bouleversants. Nous voulons aller plus loin: creuser l’écriture, approfondir la mise en scène, élargir la participation. Ce spectacle est un creuset: il rassemble, il donne à chacun sa place, quelle que soit son origine, son histoire, sa croyance. Il n’est pas seulement un divertissement: c’est un acte de mémoire, de création et de fraternité.

    UNE DYNAMIQUE CONSTRUCTIVE, JAMAIS CONTRE, TOUJOURS POUR

    Nous ne sommes pas dans la réaction. Nous ne voulons pas être “contre”, mais pour. Pour le territoire. Pour la culture. Pour les gens. Pour l’avenir. Nos projets sont enracinés dans une démarche positive, constructive, patiente et fidèle. C’est cette dynamique du “murmure” qui nous guide: douce mais ferme, modeste mais déterminée, paisible mais tenace.

    Nous croyons à ce que nous faisons parce que nous le faisons avec les autres et pour les autres. Nous avons vu des enfants, des parents, des anciens, des bénévoles, des artistes, des ouvriers, des commerçants, des croyants et des non-croyants vibrer à l’unisson. Et cela, aucun slogan haineux n’y peut rien.

    Murmures de la Cité, ce n’est pas un spectacle. C’est un souffle. Une œuvre collective. Une promesse de lumière dans un monde souvent trop gris. Une main tendue à la France qui dort encore, mais qui ne demande qu’à se réveiller.

    RL: Lors de l’université d’été de SophiaPolis, dont vous êtes l’animateur, des activistes enragés de gauche ont déposé une pancarte menaçante à l’entrée de ladite université. Pouvez-vous nous en dire plus?

    Guillaume Senet: Une pancarte a été découverte à l’entrée du site ce lundi, premier jour de l’Université d’été, affichée ostensiblement, puis trois ce jeudi. Elles émanent de la section locale de la CGT et reprennent les méthodes désormais bien connues de certains militants d’extrême gauche: slogans diffamatoires, menaces voilées et amalgames haineux. Sur cette pancarte, nous étions accusés — je cite — d’être des " R-HAINE ", Racistes, Contre les droits des femmes, Menteurs, Voleurs, Amis du capitalisme.

    Nous répondons simplement, point par point:

        Racistes? Nous sommes héritiers d’une civilisation qui a toujours su accueillir, intégrer, transmettre. Une civilisation façonnée par le droit romain, l’Évangile et le travail.

        Contre les droits des femmes? Nous sommes respectueux, profondément, de la dignité propre des femmes, de leur rôle irremplaçable dans la famille, la société, la culture.

        Menteurs? Nous sommes chercheurs de vérité, toujours prêts à débattre, à nous corriger, à dialoguer avec sérieux.

        Voleurs? Nous ne vivons pas d’argent public (qui est l’argent du contribuable, qui travaille, construit, risque et fait vivre le territoire).

        Amis du capitalisme? Nous sommes amis des entrepreneurs, des artisans, des commerçants, de tous ceux qui créent, bâtissent, risquent et font vivre les territoires.

    Mais revenons au théâtre militant du jeudi. Alors qu’un membre de notre équipe observait calmement leur petite performance, il s’est vu violemment injurier par l’un des syndicalistes, qui lui a lancé un très progressiste: "Ta gueule grosse pédale"

    Ah, la tolérance! Le respect! Les valeurs de la gauche inclusive! Homophobie? Sans aucun doute. Mais venant de ceux qui s’autoproclament champions des minorités, cela glisse sur leur conscience comme une pancarte sur une palissade.

    Ajoutons que leurs affiches ont été agrafées à coups de très grosses agrafes directement sur des arbres, des végétaux. Oui, un arbre, à côté d’une haie… Une véritable agression contre la biodiversité.

    Faut-il parler ici de violence végétale, de saccage vert, de non-respect du droit des végétaux? Et pourquoi pas de violation de domicile chlorophyllien? Qui plus est, sur une propriété privée. Non seulement c’est une dégradation, mais c’est une atteinte directe à la flore locale. Viol du droit des végétaux? Agression contre un bosquet innocent? À ce stade, même le chêne du coin demande réparation.

    Mais la question n’est pas seulement celle du grotesque. Elle est aussi politique. Ce n’est pas un geste isolé de militants perdus, c’est une stratégie assumée d’intimidation. Il faut appeler les choses par leur nom: ces pancartes ne manifestent pas un simple désaccord, elles relèvent d’une tentative d’intimidation politique. Elles signifient: "Nous savons où vous êtes. Nous pouvons venir".

    Et elle s’inscrit dans un climat où certains élus, proches de ces mouvances, se sont permis de diffuser publiquement les noms, adresses et photos de domiciles particuliers, privés, sur des sites municipaux officiels. Certains élus locaux, qui devraient incarner la République, se sont faits délateurs, préférant la stigmatisation à la contradiction, la menace à l’échange. Ces méthodes relèvent d’un autre temps, celui de la surveillance idéologique, de la mise à l’index, des listes noires.

    Et ils ont l’audace de se prétendre antifascistes… quand ils en reprennent toutes les méthodes. Mais qu’ils sachent une chose: ils ne nous intimideront pas. Nous ne nous arrêterons ni de penser, ni de transmettre, ni d’aimer la France, ni d’en parler. Car s’il y a une haine dans cette histoire, elle n’est pas de notre côté. Et pendant qu’ils scandent des slogans, nous, nous créons du beau. Pendant qu’ils insultent, nous élevons. Pendant qu’ils abîment, nous bâtissons. Et cela, ils ne le supportent pas.

    RL: Cette même gauche vous a salis vous et toute l’équipe de Murmures de la Cité sans discontinuer, allant même jusqu’à vous accuser de complaisance avec le IIIe Reich, notamment les journaux L’Humanité et La Montagne. Pour avoir assisté à Murmures de la Cité le 13 juillet, en présence de monsieur le maire de Moulins, je peux affirmer que c’est un mensonge éhonté qui relève de la diffamation pure et simple. Envisagez-vous des poursuites judiciaires à ce propos?

    Guillaume Senet: Il est des calomnies qui salissent ceux qui les profèrent bien plus que ceux qu’elles visent.

    Oui, nous avons été diffamés, accusés des pires ignominies par une certaine presse militante — L’Humanité, La Montagne, La semaine de l’Allier, et d’autres relais politiques ou syndicaux proches de l’extrême gauche.

    Accusés de complaisance avec le IIIᵉ Reich, sans aucun fondement, sans aucune enquête sérieuse, sans jamais nous avoir interrogés, en mentant sur la réalité des représentations. Ce sont des accusations aussi graves qu’infamantes, qui relèvent d’une pure entreprise de démolition.

    Mais au fond, que nous reproche-t-on? De faire aimer la France? De mettre en lumière son histoire, sa grandeur, son âme? D’associer les habitants d’un territoire, de tous âges, de toutes origines sociales, dans un projet populaire et culturel? Ce spectacle, rappelons-le, a rassemblé plus de 2 000 spectateurs, affichant complet chaque soir, dans une ambiance profondément fraternelle avec plusieurs centaines de bénévoles. Il a été vu, approuvé et même chaleureusement salué par monsieur le maire de Moulins, présent le 13 juillet, et par de nombreux élus.

    Nous avons évidemment saisi un avocat, et envisageons des poursuites judiciaires pour diffamation. Il est temps de mettre fin à cette logique du mensonge et de la peur. Non pas par vengeance ou par agitation médiatique, mais par devoir de vérité et de justice. Nous devons cela non seulement à l’équipe de Murmures de la Cité, composée de bénévoles admirables, courageux, dévoués… mais aussi au public, à nos partenaires, et plus largement à tous ceux qui défendent la liberté de créer, de penser, de raconter. Nous ne céderons pas. Pas un pouce. Nous continuerons à agir, à transmettre, à bâtir. C’est notre manière à nous de répondre: non pas par la haine, mais par l’espérance. Non pas en s’abaissant au niveau de l’insulte, mais en nous élevant par l’honneur du service.

    RL: Vous êtes un catholique pratiquant. Aussi, les attaques que vous subissez, ainsi que vos collaborateurs, ne relèveraient-elles pas d’une certaine christianophobie?

    Guillaume Senet: Oui, il y a dans les attaques que nous subissons une forme évidente de christianophobie.

    Il faut avoir le courage de nommer les choses. Lorsqu’un projet culturel met en scène l’histoire de France dans sa profondeur spirituelle et catholique, qu’il évoque ses saints, ses rois bâtisseurs, ses cathédrales, ses traditions populaires, et qu’il est immédiatement taxé de “fasciste”, de “réactionnaire” ou d’“ennemi de la République”, il ne s’agit plus simplement de désaccord idéologique: il s’agit d’un rejet profond de tout ce qui touche à l’héritage chrétien de notre civilisation.

    Je suis catholique pratiquant, et je n’en fais pas mystère. Il n’est pas question ici de prosélytisme, mais d’enracinement. Le christianisme a façonné notre pays: son droit, son art, sa langue, sa vision de la dignité humaine. L’ignorer ou le mépriser revient à nier la France elle-même. Il y a aujourd’hui, dans certains milieux militants, une volonté délibérée de gommer cette mémoire, d’effacer toute trace du christianisme dans l’espace public — sauf à en faire une caricature ou un repoussoir.

    C’est une forme moderne de christianophobie culturelle. Et ce rejet ne touche pas que moi. Il s’abat sur toute une équipe bénévole, composée de croyants, d’agnostiques, de pratiquants d’autres confessions, tous unis par un même amour du patrimoine et un même désir de servir. Cela en dit long sur le sectarisme de certains de nos détracteurs.

    Mais nous ne nous laisserons pas intimider. La foi n’est pas une faiblesse. Elle est une force tranquille. Et elle nous pousse à continuer, non pas contre les autres, mais pour quelque chose de plus grand: la beauté, la vérité, la transmission.

    Nous croyons que l’art, la culture, la mémoire et la foi peuvent encore réconcilier, élever, guérir. Alors oui, il y a dans ces attaques un fond de christianophobie, mais cela ne nous arrêtera pas. Cela nous rappelle simplement pourquoi nous faisons ce que nous faisons.

     RL: Murmures de la Cité est un message d’espoir pour tous les amoureux de l’Histoire de France réelle et ils se sont sentis moins seuls grâce à ce merveilleux spectacle. Quel serait votre message à tous ces amoureux d’une France, non pas morte mais endormie, pour la réveiller précisément?

    Guillaume Senet: À vous, qui êtes venus de loin, parfois de très loin, pour assister à Murmures de la Cité. À vous, qui avez pleuré, qui avez chanté, qui avez prié, qui avez compris. À vous, qui avez vu danser devant vous la France charnelle, celle des paysans et des saints, des soldats et des bâtisseurs, des enfants et des mères. À vous, qui en sortant du spectacle, n’avez pas dit: c’était beau, mais: c’était vrai. À vous, nous voulons aujourd’hui dire merci. Et plus encore: nous vous passons le flambeau.

    Car la France n’est pas morte. Elle dort, peut-être. Elle souffre, c’est certain. Mais il suffit d’un chant, d’un flambeau, d’une veillée, d’un récit partagé, pour qu’elle se redresse. La France, ce n’est pas un territoire: c’est une âme. Et les âmes, parfois, se réveillent par une simple étincelle.

    Cette étincelle, nous avons tenté de l’offrir. À vous de l’emporter maintenant dans vos villages, vos écoles, vos familles, vos combats. À vous de rallumer les clochers, les mémoires, les feux de joie, les histoires du soir. Murmures de la Cité n’était pas une parenthèse enchantée. C’était un signal. Un acte de résistance joyeuse. Un appel au réveil des âmes.

    Alors à tous les amoureux de cette France invisible mais toujours vivante, nous disons: n’ayez pas peur. N’ayez pas honte. Aimez votre pays à haute voix. Racontez-le. Célébrez-le. Servez-le. Car le vent se lève.

    La France n’est pas une faute.

    La France n’est pas un accident.

    La France est une promesse. Et elle tient parole.

     (Propos recueillis par Charles Demassieux)

  • L’État de droit contre la démocratie et les libertés

    Le mythe de "l’État de droit" est devenu l’arme préférée de ceux qui entendent neutraliser la volonté populaire. Derrière cette formule en apparence rassurante se cache un appareil juridique et judiciaire au service du politiquement correct, de la censure idéologique et de l’élimination des oppositions non conformes, comme par exemple Pierre-Edouard Stérin, violemment attaqué depuis quelques mois.

    Sous couvert de garantir la légalité, les juges déforment les textes, interprètent la loi à rebours de son esprit, et criminalisent la dissidence. Les institutions prétendument impartiales se muent en instruments de répression contre les forces réellement alternatives.

    Ce texte de Jean-Yves Le Gallou, président de Polémia, se divise en deux volets. Le premier montre comment le droit électoral, autrefois outil démocratique, est devenu un piège bureaucratique destiné à verrouiller le système. Le second démonte le faux consensus autour de " l’État de droit ", cette imposture moderne qui érige l’arbitraire judiciaire en dogme intouchable. Il est temps de dénoncer cette supercherie. Il est temps de restaurer la primauté du politique sur le juridique.

    FINANCEMENT DES CAMPAGNES ELECTORALES: LE DROIT CONTRE LA DEMOCRATIE

        Une nouvelle ingérence de la justice politique

        La justice s’immisce à nouveau dans le processus électoral, cette fois en remettant en cause les prêts accordés par Pierre-Édouard Stérin. Il convient de replacer cela dans son contexte.

        Le cadre juridique d’origine (années 1990)

        Le financement des campagnes repose alors sur trois piliers:

        – Un plafond de dépenses;

        – Un remboursement public à hauteur de 50%;

        – L’obligation de centraliser toutes les opérations dans un compte de campagne.

        Un dispositif initialement simple et démocratique

        Les banques jouent le jeu. Certaines, comme la Société de banque et d’expansion, créent des prêts spécifiques, préfinançant la part remboursable sans autre garantie qu’une assurance mutualiste équivalente à 5% du prêt. Le système fonctionne d’autant mieux que la CNCCFP fait preuve de souplesse.

        Une dérive progressive dès les années 2000

        Les guides comptables s’épaississent (jusqu’à 150 pages) et deviennent incohérents. Les candidats doivent s’entourer d’experts. Les banques se montrent réticentes. Les juges s’en mêlent avec excès de zèle. L’accès au financement devient un parcours d’obstacles.

        Une dépolitisation du processus électoral

        La candidature devient une épreuve comptable, juridique et judiciaire. Plus un candidat est indépendant, moins il est toléré. C’est là l’objectif implicite: étouffer la pluralité sous la norme.

        Le droit s’érige contre la démocratie.

    "ÉTAT DE DROIT": LA GRANDE SUPERCHERIE LIBERTICIDE

        Une invocation systématique et abusive

        Toute surinterprétation de textes généraux par les juges, toute condamnation d’une personnalité dissidente est saluée mécaniquement par les tenants du politiquement correct. On invoque alors "l’État de droit".

        Une violation du principe fondamental de liberté

        Ce concept, présenté comme protecteur, piétine en réalité une règle cardinale: la loi pénale est d’interprétation stricte. C’est le fondement même de la sécurité juridique en matière de libertés.

        Une extension constante du champ pénal

        Concernant la liberté d’expression (lois Pleven et consorts, DSI, harcèlement), l’interprétation est systématiquement extensive, au mépris du principe de stricte légalité.

        Des règles appliquées arbitrairement

        Le financement de la vie politique subit le même traitement: interprétations extensives, appréciations fluctuantes, et rejet systématique du doute au détriment des mis en cause.

        Une dérive judiciaire dénoncée dès hier

        François Mitterrand l’avait pressenti: les juges menacent la démocratie.

        L’" État de droit ", dans sa version actuelle, n’est plus une garantie: il est devenu une arme liberticide. Il faut le nommer pour ce qu’il est: une supercherie.

    Jean-Yves Le Gallou

     

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  • Un chercheur de l’Inserm sur la loi Duplomb:

    ON NE CONNAIT RIEN, OU PRESQUE, SUR L’ACETAMIPRIDE

    Si on demandait aux un million et demi de pétitionnaires contre la loi Duplomb ce qu’ils connaissent de l’acétamipride, on obtiendrait une série de lieux communs avec pour dénominateur commun: "C’est hyper dangereux". L’Express est allé demander son éclairage à un toxicologue, directeur de recherche de l’Inserm, Xavier Coumoul.

    Pour savoir s’il faut ou non réintroduire l’acétamipride, nœud des tensions autour du texte législatif voté début juillet par les députés, ce spécialiste ne préconise qu’une seule chose: étudier les données, s’en remettre aux études, rien qu’à elles. L’expert regrette que les travaux sur les risques pour les écosystèmes ou la santé humaine ne soient pas davantage mis en avant.

    Xavier Coumoul: "Pour comprendre les enjeux scientifiques autour de ce texte législatif, il est nécessaire de préciser de quoi on parle. La loi Duplomb regroupe une série de mesures à destination des agriculteurs, dont une en particulier suscite le débat. Le texte prévoit notamment une réintroduction très contrôlée, et limitée dans le temps, d’un pesticide appelé acétamipride, très efficace pour protéger les cultures des insectes. Ce produit ne pourra être utilisé que jusqu’en 2033, et à titre exceptionnel".

    "L’acétamipride appartient à la famille des néonicotinoïdes. Ce sont des produits de synthèse qui imitent la nicotine, et qui détraquent le système nerveux des insectes. En 2018, la France a décidé d’interdire leur épandage, en raison, entre autres, de leur toxicité sur les écosystèmes, et de l’émergence de plusieurs signaux d’alerte sur la santé humaine. Or, et c’est tout le problème, la Commission européenne, pourtant saisie par les autorités françaises, n’a pas jugé justifié d’élargir cette mesure à l’ensemble de l’Union européenne. Cette situation a créé une concurrence qu’on peut qualifier de déloyale, entre les agriculteurs français et les autres exploitants".

    "L’acétamipride a, évidemment, un effet nocif sur les insectes, notamment ceux qui parasitent les cultures, c’est pour cette raison qu’il a été développé. Il est certes difficile d’établir avec exactitude les effets du recours aux pesticides sur la faune et la flore, mais, ce qui est certain, c’est que ce n’est jamais sans conséquence, étant donné les forts liens d’interdépendance entre les différentes espèces du règne animal".

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  • La France peut s’en sortir si les Français le veulent

    "Pour faire de grandes choses, il faut de grands hommes et ceux-ci ne le sont que parce qu’ils ont choisi de l’être". Ch. de Gaulle

    Après un discours d’une affligeante banalité qui ne pouvait que satisfaire ses amis (s’il lui en reste) et mécontenter ses adversaires, le Premier ministre n’a pas renversé la table et son propos sur la nécessité absolue de redresser nos finances était très circonstanciel. Cependant il a soigneusement évité de parler de ce qui est, à mes yeux, le plus important.

    Sur ce grand malheur qui nous frappe, nos hommes politiques nous doivent un certain nombre d’explications et notamment sur les raisons historiques qui nous ont conduits à cette situation catastrophique. Comment, d’une situation florissante du début des années 70, pouvons-nous nous retrouver aujourd’hui devant un tel désastre?

    Existe-t-il une ou plusieurs causes qui auraient pu produire de tels effets sans que personne n’ose les dénoncer?

    Le moment est venu d’expliquer aux Français ce qui s’est passé et pourquoi cela a été fait.

    LA MAIN QUI DONNE EST AU-DESSUS DE CELLE QUI REÇOIT

    Napoléon Bonaparte avait une sorte de méfiance instinctive vis-à-vis des banquiers. Lorsqu’il décida, après le coup d’État et sur l’insistance de banquiers belges privés, de créer la Banque de France le 18 janvier 1800 et de donner à celle-ci le privilège de l’émission de la monnaie sous forme de billets de banque, il assortit ce privilège qu’il donnait aux propriétaires de cette nouvelle banque privée de l’obligation de garantir sur l’or la valeur de ces billets, s’assurant ainsi qu’ils ne pourraient pas émettre pour leur profit des billets sans contre-partie. Il est vrai qu’il connaissait l’histoire et le fonctionnement de la Banque d’Angleterre créée en 1694 par des banquiers allemands et hollandais que Guillaume d’Orange avait appelé à son secours. Ils pouvaient, eux, émettre un certain nombre de billets sans contre-partie. Il a dit, à propos des banquiers:

     "Lorsqu’un gouvernement est dépendant des banquiers pour l’argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement, qui contrôlent la situation, puisque la main qui donne est au-dessus de la main qui reçoit ".

    De 1800 à 1914, le "Franc Napoléon" connut une stabilité parfaite et sa valeur resta inchangée.

    La Banque d’Angleterre veut mettre au pas les colons américains

    Quelques années auparavant, Benjamin Franklin avait séjourné en Angleterre et avait notamment rencontré le gouverneur de la Banque d’Angleterre. Celui-ci lui avait demandé quelle était la raison de la prospérité des colonies d’Amérique. Franklin lui répondit que les colons utilisaient une monnaie locale (local script) et qu’elle était émise en fonction des besoins du commerce et de l’industrie, sans qu’il y ait le moindre intérêt à verser à qui que ce soit.

     

    Quelques années plus tard, la Banque d’Angleterre imposa sa monnaie aux colons, provoquant famine, chômage et disette. Jefferson alla jusqu’à y voir la raison majeure de la révolte qui se termina par la guerre d’indépendance en 1776.

    Pour revenir à l’actualité, alors que de Gaulle a toujours veillé à maintenir l’indépendance et la souveraineté de la France, nos dirigeants politiques ont progressivement abandonné, au nom de la construction européenne, tous les attributs essentiels de notre souveraineté dont l’un des principaux était notre droit de "battre monnaie".

    Alors que de Gaulle avait réussi, entre 1958 et 1969, à remettre la France à flot, ses successeurs ont patiemment détricoté, souvent dans le dos du peuple français, tout ce qui aurait pu nous éviter de connaître la situation actuelle.

    Ce fut la loi du 3 janvier 1973, qui interdisait à l’État de se financer directement auprès de la Banque de France sans payer d’intérêts, nous obligeant ainsi à emprunter de l’argent aux banques privées, naturellement contre un intérêt payable par les contribuables.

    Puis ce fut le traité de Maastricht en 1992, instituant une monnaie unique contrôlée exclusivement par la BCE, malgré le fait que l’Union européenne ne remplissait aucun des critères définis par Robert Mundell dans son essai sur les zones monétaires optimales. Le cumul de ces décisions ne pouvait que nous conduire au désastre actuel mais, assez étrangement, nos gouvernants préfèrent invoquer d’autres causes.

    Les faits sont têtus

    NOTRE DETTE PUBLIQUE S’ELEVE AUX ENVIRONS DE 3300 MILLIARDS D’EUROS. (Certains disent: 3800 milliards)

    En 1972, la dette française était autour de 40 milliards de francs (6 milliards d’euros). Nous n’avons connu, depuis Georges Pompidou, que des années déficitaires. Il est tout bonnement incroyable qu’aucun des présidents successifs n’ait jamais remis en perspective l’augmentation exponentielle de notre dette et la perte de notre souveraineté monétaire. Il fallait à tout prix imposer le fédéralisme européen, lui-même appartement témoin de la mondialisation future. Pourtant, les faits sont là. La loi de 73 devait nous obliger à la rigueur budgétaire mais a surtout servi à enrichir les banquiers, comme Bonaparte l’avait prévu. L’euro devait nous apporter la prospérité en faisant de l’Union européenne la première puissance économique mais très vite il s’est retourné contre nous par l’absence des critères de Mundell et n’aura été, finalement, que l’agent d’un fédéralisme qui n’a jamais pu être achevé en raison du réveil progressif des peuples européens.

    Devant un tel résultat, le bon sens élémentaire impose de changer de direction de tirer les conclusions d’un tel échec.

    Une constatation s’impose: créer de l’argent à partir d’une dette n’est pas viable à terme. Le système dit des réserves fractionnaires garantit l’enrichissement des banques qui créent la monnaie à partir de rien mais condamne les contribuables à la servitude éternelle. En 2024, la charge de la dette était de 60 milliards d’euros et nous allons probablement devoir payer plus de 100 milliards en 2026. Il faut arrêter ce massacre. L’intérêt de nos créanciers n’est pas le remboursement du capital car il ne leur a pratiquement rien coûté, si ce n’est du papier et de l’encre, voir une simple ligne d’ordinateur. Par contre, les intérêts que nous leur payons doivent être gagnés à la sueur de notre front. On nous prête de l’argent qui vient de nulle part et qui s’apparente à de la fausse monnaie et nous devons nous saigner à blanc pour payer les intérêts sans que nous puissions y faire quoi que ce soit.

    Sommes-nous éternellement condamnés, tel le mythe de Sisyphe qui s’épuisait à faire grimper la colline à son rocher jusqu’à ce qu’il redévale la pente et recommence indéfiniment?

    S’IL Y A UNE VOLONTE, IL EXISTE UN CHEMIN

    Cette phrase de De Gaulle devrait être méditée par tous ceux qui aspirent à nous gouverner. La France a déjà connu des situations financières beaucoup plus critiques. D’autres pays également. À chaque fois, ceux qui s’en sont les mieux sortis ont toujours appliqué les mêmes règles.

    C’est le plus urgent. Sans elle, il ne peut y avoir de souveraineté ni d’indépendance pour la nation. Sans elles, nous sommes condamnés à la servitude et Bonaparte le savait parfaitement.

    RETABLIR UNE MONNAIE STABLE

    C’est la seconde nécessité. Là encore, de Gaulle avait montré la voie dans son propos de 1965 sur le retour à l’étalon-or et on ne voit toujours pas ce qui pourrait le remplacer. Ce n’est pas par hasard que la plupart des banques centrales rachètent de l’or à tour de bras.

    Naturellement, tout ceux qui ont aliéné leur carrière à l’euro-mondialisme vont être vent debout contre de telles propositions qui réduiraient à néant tous leurs efforts. Mais la décision ne devrait-elle pas appartenir au peuple français et à lui seul?

    Existe-t-il en France un digne successeur du général de Gaulle et les circonstances exceptionnelles que nous connaissons vont-elles le conduire à se révéler?

    L’avenir nous le dira…

    Jean Goychman