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fille - Page 22

  • Arts divinatoires: une escroquerie à cinq millions (de victimes)

    Je rappelle que l'association INAD fait payer une forte adhésion aux voyants pour qu'ils soient reconnus “honnêtes“ et “sérieux“; c'est même une très forte somme!!!

    Ils m'ont a plusieurs reprises écrits pour me dire de prendre “leur protection“!!! Surtout, les voyants indiqués comme “sérieux“ sur leur site ne le sont que parce qu'ils ont payés une adhésion de plusieurs centaines d'euros par an… et, à renouveler tous les ans: Donc, prudence.

    Ne croyez pas votre “copine“ qui vous donne un numéro: vérifiez son degré d'intelligence avant de la croire! (désolée d'être abrupte… mais, j'ai tout entendu en 35 ans de métier!!!).

    Ils se disent voyants, marabouts, ou encore guérisseurs. Derrière leur description parfois amusante se cache une réalité bien plus trash : des dizaines de milliers de personnes victimes d'escroqueries. Enquête sur des gens qui ont les boules.

    Paris. Avril 1986. C’est décidé, Christine*a choisi de franchir le cap. Pour la première fois, elle va se rendre chez un voyant. Mère de quatre enfants, elle vient tout juste d’acheter un appartement avec son mari. Or, celui-ci vient tout juste de quitter le domicile conjugal. La situation lui donne encore la nausée. Et c’est avec une boule au ventre qu’elle foule le trottoir de la rue Faubourg Saint-Martin afin de rencontrer l’homme dont le cabinet figurait sur un magazine d’astrologie.

    Un mariage, un endettement

    Le voyant sort un jeu de tarot et lui demande une somme équivalente à 300 euros pour lui garantir " le retour de l’être aimé ". Ne pouvant concevoir une vie sans conjoint, elle ne se fait pas prier et le paie rubis sur ongle. Rebelote toutes les trois semaines à chaque consultation. Hasard ou coïncidence, son mari est de retour le 7 septembre. Sauf que le voyant oublie d’apporter une petite précision : le conjoint de Christine semble développer une indifférence totale à l’égard de sa femme. " Je n’étais plus qu’une étrangère pour lui ainsi que pour mes enfants ", confie Christine. La méthode de travail de son voyant a toujours été un mystère pour elle. " Il me répétait toujours qu’il travaillait en équipe et qu’il allait me la faire rencontrer. Cela ne s’est jamais produit. " Pourtant, le voyant la rassure et lui martèle que les sentiments de son mari sont toujours présents. Effectivement, un changement s’opère en début d’année 1987. " Il était beaucoup plus affectueux ", confirme Christine. Mais les années passent et sa situation économique se détériore fortement. Tant bien que mal, elle continue de payer chaque consultation. Et finit par demander le divorce en 2002.

    Comme Christine, ils espéraient trouver le conjoint parfait, le retour de l’être aimé, ou un  jour de fortune. Ils se sont retrouvés sans rien dans les poches. Mais les consultations de voyance n’ont rien d’insolite. Au contraire, elles se déroulent souvent de la même manière : créer l’angoisse chez le patient, le persuader qu’un envoûtement s’est abattu sur lui, camoufler la contrepartie financière en incantation et le tour est joué. Aujourd’hui, on ne compte plus le nombre de victimes de ces pratiques, qui prolifèrent depuis quelques années. Si l'INSEE répertorie " seulement  " 2 300 entreprises d'arts divinatoires, ce sont bel et bien des dizaines de milliers de voyants qui exercent en France en profitant des personnes seules ou psychologiquement fragiles.

    "Le monde de la voyance est composé de 70% à 95% de charlatans", estime Youcef Sissaoui, président de l’Institut national des arts divinatoires (INAD). Assis dans son vaste bureau, il passe ses journées à recenser toutes les escroqueries liées aux arts divinatoires. Sissaoui en dénombre plus de cinq millions en France, entre 2010 et 2014. "Les premières victimes sont les personnes seules, malades ou retraitées", poursuit le quinquagénaire. La technique est souvent la même : proposer une consultation téléphonique à un euro symbolique puis demander les coordonnées bancaires des clients. "Le téléphone est canal propice à la manipulation, notamment pour faire de la "magie cérémoniale", continue-t-il, en citant une expression répandue chez les marabouts. Selon lui, une consultation ne doit pas durer plus de dix minutes car le marabout connaît au préalable la raison de votre présence. " Il faut se méfier de celui qui demande impérativement de l’argent. C’est contraire à leur éthique ", avertit le président de l’association.

    Marie-Ange, Channel et Canal +

    Ces "brouteurs", comme il les appelle, on les retrouve en masse sur des plateformes en ligne telles que marabouts.com, Wengo ou Cosmoplace. Opérant par consultation privée, les forfaits peuvent grimper jusqu’à 700 euros par mois. " Ce qui n’empêche pas les gens de devenir addicts ", commente Youcef Sissaoui. Les plateformes dégagent des flux financiers énormes à l’image de Wengo qui s’est spécialisée dans le consulting et qui propose également  des services de voyance. "Suite à une très douloureuse séparation sentimentale, je suis tombée "dans le piège" de Wengo. Une addiction qui m'a coûté plus de 5 000 euros, sans compter les faux espoirs ", peut-on lire dans la rubrique " commentaires" du site de l’entreprise. On retrouve également des témoignages de la part d’anciens collaborateurs. "Travaillant sur cette plate-forme, je suis dégoutée de leur système qui profite de la détresse des consultants", affirme une voyante sur le site de l’INAD, assurant par la suite avoir quitté son job parce qu’elle refuse d’être perçue comme une escroc. "La voyance est une véritable vache à lait et sa pratique  anarchique, dépourvue d'éthique et de sens moral Wengo est une véritable vache à lait", estime Youcef Sissaoui. La plateforme, qui appartient au groupe Vivendi (et détient entre autres Canal +, ndlr), " agit comme un véritable lobby ", et procède " régulièrement à des abus depuis le départ de son ancien responsable Patrick Amiel " poursuit-il.

    Outre l’arnaque de la voyance en ligne, la consultation en cabinet compte parmi ses praticiens un bon nombre d’imposteurs. Victime d’une escroquerie de 19 000 euros, Sonia* a accepté de témoigner pour cafébabel. L’histoire débute le 29 avril, alors qu’elle se promenait dans un centre commercial de Créteil, " lorsqu’une femme d’un certain âge m’interpelle soudainement pour me dire qu’un sort a été jeté sur ma mère ", souligne-t-elle. Intéressée, elle paie trente euros pour en savoir plus.

    La voyante, qui prétend s’appeler Marie, lui annonce voir en elle un blocage lié aux hommes. Sonia n’étant pas mariée et n’ayant pas d’enfant y voit là un signe. Au fil de la discussion, la voyante annonce que le désenchantement de la mère coûterait 1000 euros. " Elle m’a mis en confiance et m’a rassurée en prenant mon numéro de téléphone. Elle me répétait de ne pas m’inquiéter et qu’elle allait bientôt me rappeler. " Sonia n’est pas totalement convaincue mais lui donne quand même 400 euros. Le soir même, la voyante adresse un coup de fil à sa cliente et la met en relation avec une collègue " Marie-Ange " qui parle mieux français. Elle propose alors à Sonia une consultation de voyance par téléphone. Les trois femmes conviennent d’un rendez-vous pour le lendemain. On demande à Sonia  d’apporter avec elle une liste de toutes ses affaires de valeur dans le but de réciter des prières avec. Aucune demande d’argent n’est formulée jusque-là. Quelques jours plus tard, les deux voyantes déclarent qu’une personne a voulu faire du mal à sa mère et a enterré quelque chose dans un cimetière. De plus, elle aurait dormi sur des biens de valeur pour que le sort se réalise. " Elles me demandent ensuite combien je peux donner pour sauver ma famille ", confie-t-elle. Marie-Ange prend les choses en main et révèle à Sonia qu’elle a pour habitude de collaborer avec la ville de Lourdes et notamment avec le père Antonio " qui m’a affirmé après l’avoir contacté trop tardivement qu’il ne faisait pas ce genre de choses ", regrette la jeune femme. Mais elle leur faisait confiance. " Ce sont des femmes assez âgées et elles sont croyantes. Je peux leur faire confiance ", se dit-elle, avant de leur annoncer qu’elle possède 19 000 euros sur son compte bancaire. C’est depuis ce jour que débute le harcèlement. " Elles m’appelaient tous les jours et me demandaient si j’avais fait les démarches pour retirer l’argent tout en m’interdisant d’en parler à qui que ce soit afin que la "guérison" puisse fonctionner ", confie-t-elle.

    Une fois l’argent donné (en liquide), une relation de confiance s’installe entre les trois femmes. "Elles m’ont même amenée au restaurant", s’étonne-t-elle. Les voyantes vont même jusqu’à lui demander des cartes bancaires. Encore une fois, Sonia fait confiance. À sa grande surprise, son compte en ligne affiche des factures liées à des enseignes plutôt atypiques pour le domaine de la voyance : Yves Rocher, Channel ou encore Hermès. Quelques achats plus tard la jeune femme décide de porter plainte. " J’ai gardé contact avec ces femmes, sous demande de la police. Aujourd’hui je suis interdit bancaire et j’ai plus de 20 000 euros de dettes ", raconte Sonia. Elle n’a pas pu livrer l’identité des arnaqueuses. La poursuite judiciaire est donc impossible.

    Lacunes juridiques

    "Il n’existe pas de contrôle, de surveillance des activités dans le domaine des arts divinatoires", atteste Youcef Sissaoui. En effet, jusqu'au 1er mars 1994, l'exercice de la voyance était un délit inscrit dans le Code pénal. Depuis l'abolition de cette loi, la voyance n'est pas contrôlée. " Les voyants utilisent toujours un nom d’emprunt afin d’éviter d’être poursuivi", poursuit le président de l’INAD en faisant référence à de nombreuses interventions réalisées auprès des différents gouvernements dans le but de les éclairer sur le sujet. Ne sachant pas quoi faire, Sonia décide de contacter l’INAD afin de demander conseil. L’association, qui compte des avocats parmi ses membres, aide les victimes à trouver des solutions en les accompagnant en justice. " On écrit un rapport au procureur de la République, puis on confie l’affaire à nos avocats. Cela passe ensuite par un procès si l’escroc refuse de rembourser", explique son président.

    Curieusement, quand on examine dans le détail le site de l’INAD, on s’aperçoit qu’il existe un annuaire de professionnels des arts divinatoires recommandés par l’institut lui-même. On y retrouve des voyants, des médiums, des guérisseurs, des numérologues, ou encore des tarologues. "Il n’y a pas d’arnaque possible. Chaque praticien s’est engagé sur l’honneur en signant la charte de déontologie", explique Youcef Sissaoui en assurant n’avoir aucun lien avec ces personnes. Selon lui, la charte aurait même été saluée par le ministère de l’Économie et des Finances, mais il regrette de ne pas recevoir de subventions de la part de l’institution. "On fait cela bénévolement. On reçoit uniquement les dons de nos adhérents", clarifie-t-il.

    Après le décès de son ex-mari, Christine a décidé de passer à l’action. Et c’est justement vers l’organisation de Youcef Sissaoui qu’elle s’est tournée. " J’ai gardé tous mes justificatifs de carte bancaire que j’ai  transmis par la suite à l’INAD ", révèle-t-elle avec fierté. Son président contacte aussitôt l’escroc et encourage la victime à porter plainte pour se faire rembourser. Victime de recel et d’abus de confiance de la part de son voyant, Christine vient d’envoyer la somme de 1060 euros à l’INAD afin d’essayer de se défendre. Au total, elle aura dépensé près de 20 000 euros en consultations depuis 2002, et 50 000 depuis sa rencontre avec le voyant trente ans auparavant. Habitué à lire l’avenir, il n’a cependant pas pu prévoir le sien : un procès est prévu à son encontre.

    http://www.cafebabel.fr/style-de-vie/article/arts-divinatoires-une-escroquerie-a-cinq-millions-de-victimes.html

     * Les prénoms ont été modifiés

  • Dans la série: la gôchiasse commence à avoir les yeux en face des trous!....

    Comment faire si votre logement est occupé par des squatteurs au retour des vacances?

    […] Un propriétaire rentre chez lui après des vacances lorsqu’il s’aperçoit que les serrures de son domicile ont été changées et que des gens habitent désormais chez lui. Comment peut-il reprendre possession de sa maison?

    La presse se fait souvent l’écho de ces affaires de squat. Dernière en date: à Nantes (Loire-Atlantique), ce mois-ci, un couple de retraités a découvert que treize personnes vivaient dans l’une de ses résidences annexes. Une situation incroyable mais "courante, surtout en périodes de vacances, durant lesquelles des logements peuvent rester vides", constate Karine Altmann, avocate au barreau de Paris. Étape par étape, la spécialiste du droit immobilier comment se débarrasser de ces "occupants sans droit ni titre".

    "Sont-ils dans les murs depuis plus de 48 heures ou pas ?" est la première question à se poser. Si les occupants sont présents depuis moins de deux jours, il faut réunir les documents qui prouvent que l’on est propriétaire (taxe foncière, acte de propriété, par exemple) et obtenir des voisins, du gardiens des attestations témoignant de la date d’arrivée des squatteurs. Son dossier monté, il faut se rendre au commissariat et les policiers procèderont à l’expulsion.

     

    Au-delà de 48 heures d’occupation, c’est une toute autre procédure, les occupants peuvent invoquer le droit au logement. En 2015, à Rennes (Ille-et-Vilaine), les "invités surprises" avaient placardé ce texte sur la porte d’un domicile squatté illégalement: " Ce lieu est notre domicile ainsi que notre résidence principale… Nous sommes protégés par la loi."

    Dans ce cas, le propriétaire doit se munir des mêmes attestations et justificatifs de propriété précédemment cités et déposer une requête auprès du tribunal de grande instance (TGI) du coin. Dans les 48 à 72 heures, le TGI désigne un huissier qui est habilité à entrer dans le logement squatté pour y prendre l’identité des occupants . "Il n’y a pas de procédure d’expulsion "contre X " ", précise Me Altmann. Il s’agit maintenant de prendre contact avec un avocat spécialisé qui engage une procédure d’expulsion auprès du tribunal d’instance qui doit fixer une date d’audience. En fonction de l’agenda du tribunal, cette étape peut prendre plusieurs semaines.

    "En général, le juge ordonne l’expulsion et n’accorde pas de délai car les occupants sont entrés illégalement". De même, le tribunal n’est pas forcé de prendre en compte la trêve hivernale qui court du 1er novembre au 31 mars, "car nous n’avons pas affaire au locataire classique muni d’un bail". C’est l’huissier accompagné du commissaire de police et d’un serrurier qui procède à l’expulsion.

    Ne pas procéder seul

    Dans tous les cas, Karine Altmann déconseille fortement de déloger ces occupants indésirables par la force. "D’abord, on ne sait pas à qui on a affaire. Ces gens sont peut-être armés." Sans compter que "si jamais il y a des violences pendant l’expulsion, les squatteurs peuvent porter plainte contre vous".

    Que risquent les squatteur? "Les occupants sans droit ni titre peuvent être condamnés à payer des indemnités", une indemnité d’occupation mensuelle, par exemple, explique Me Altmann. "Mais ils sont en général insolvables et le tribunal donne la priorité à l’évacuation du logement", conclut la spécialiste du droit immobilier.

    Le Parisien

     

  • Si je vous dis:

    1/ Il manque cruellement d’empathie pour les autres

    2/ Il n’a pas de remords et ne culpabilise pas

    3/ Il fait preuve de sang-froid

    4/ Il est égocentrique et narcissique

    5/ Il n’a pas de buts précis à long terme

    8/ Il est de nature impulsive et instable émotionnellement

    Il est une personne irritable, intolérante et colérique

    Il se désintéresse du monde et méprise les règles sociales

    9/ Il a des difficultés à maintenir ses relations

    10/ Il peut se révéler très sympathique, et feindre des sentiments très convaincants.

    Vous l’avez reconnu? Cet immature juvénile à la tête du pays …. Macron le présitante

  • A votre avis: pourquoi baisse-t-on les APL de 5 €/mois?

    Pour financer les HLM et les réfugiés!!!

    Le ministère du Logement va devoir économiser 225 millions d'euros sur les aides personnalisées au logement (APL), selon le projet de budget pour 2016 dévoilé mercredi.

    Ces mesures d'économies compenseront des dépenses supplémentaires prévues l'an prochain: 150 millions d'euros d'"aides à la pierre" (subventions aux bailleurs sociaux pour la construction de HLM) en plus, et 120 millions pour renforcer les capacités d'accueil des réfugiés, selon l'entourage de la ministre du Logement Sylvia Pinel.

    Les APL, très connues et octroyées sous conditions de ressources, sont aussi le principal poste de dépenses du ministère du Logement pour un montant de 15,5 milliards d'euros. Selon le projet de budget, elles seront rabotées de 225 millions en 2016 et de 314 millions en 2017 par trois mesures d'économies cible.

    Le patrimoine des bénéficiaires entrera dans le calcul du revenu fiscal de référence, et un loyer plafond sera fixé, à un niveau "très élevé", à partir duquel l'APL sera dégressive. Enfin les salariés de moins de 25 ans ne bénéficieront plus d'une dérogation qui leur était favorable: leur revenu annuel réel sera désormais pris en compte et non plus leur première fiche de paie.

    Environ 500.000 ménages, sur les 6,5 millions de bénéficiaires des APL, seraient concernés.

  • Et la prononciation? un désastre, un naufrage épouvantable!....

    La faute d'orthographe ou le nivellement par le bas du français

    Par Claude Duneton

    Le niveau du français a baissé ces dernières années. L'individu francophone ayant subi depuis deux ou trois générations «une mithridatisation au pédantisme». Le chroniqueur du Figaro Claude Duneton (1935-2012) analysait ce phénomène avec humour.

    Je faisais la queue devant les guichets du RER, à la gare du Nord, à Paris, lorsque j'avisai une pancarte bleue, posée sur un pied à la manière d'un instrument de musique, qui disait: «Patientez ici qu'un guichet se libère.» Bizarre formulation! Patienter n'est pas un verbe transitif: on ne patiente pas quelque chose, ou quelqu'un. On patiente cependant quelques minutes, mais on ne patiente pas son copain - on ne patiente pas qu'il arrive. On l'attend!

    La gare du Nord est une gare internationale, la plus achalandée de France paraît-il, avec près d'un million de voyageurs chaque jour. La foule canalisée par des sangles bleues parlait des tas de langues diverses, je me suis cru un instant projeté en pays étranger avec cette pancarte insolite où l'on avait substitué «patientez que» à l'ordinaire «attendez que»... Qui donc a écrit cette ânerie? Qui a fabriqué les pancartes (il y en avait plusieurs)? Qui les a installées devant les guichets? Sûrement pas le même employé.

    Il est curieux que dans une entreprise d'État de l'envergure de la SNCF il n'y ait personne qui sache suffisamment le français - des ingénieurs, des chefs de secteur, que sais-je? - pour faire corriger une erreur aussi grossière qui ne donne pas une haute idée du niveau d'instruction du personnel, pourtant recruté sur concours. Quelle gêne!

    Le seuil du tolérable s'est abaissé

    Faut-il voir là un exemple caricatural de ce que Pierre Merle décrit dans un livre comme étant du français mal-t-à-propos (L'Archipel)? Il désigne sous ce vocable emprunté aux liaisons mal placées que faisaient les anciens ignorants: «un français mal bâti, mal fagoté, perdant comme à plaisir sa grammaire, son orthographe, son légendaire sens des nuances et le reste, un français d'à-peu-près»?.. Il est parfaitement exact que le seuil de ce qui est tolérable s'est beaucoup abaissé au cours des quarante dernières années. L'idée même de faute de français s'est progressivement effacée à cause de la connotation moralisante du mot «faute», qui l'a fait bannir du vocabulaire des gens avisés dans une société où la notion de morale est finalement rendue suspecte.

    Toute «déviance» devient donc normale, ou même enrichissante selon certains: un mot pris pour un autre - chose qui, naguère, faisait sursauter l'auditeur - ne trouble plus personne, tant l'idée que rien n'a d'importance s'est répandue dans le public français. L'autre jour, une amie a entendu à la radio un journaliste dire sans se reprendre: «Le témoin a déclaré sans encombre»- il voulait dire sans ambages. Une autre personne expliqua lors d'une cérémonie qu'elle venait«pour le recueil», au lieu de «se recueillir»... On pourrait compter des centaines de ces distorsions lexicales dont nul ne fait plus cas. C'est ce que Pierre Merle appelle benoîtement les fautes tranquilles ; «le garçon que je vous parle» ne fait plus réagir, pas plus que «la ville dont je suis allé».

    Du moment que l'on discerne ou devine le sens, quelle importance?

    L'auditeur sent bien (pour l'instant!) que quelque chose cloche, mais il ne s'estime plus autorisé à intervenir par crainte, le plus souvent, de se trouver politiquement indésirable. Et puis, du moment que l'on discerne ou devine le sens, quelle importance? Vive l'évolution! s'écrient certains linguistes friands de nouveauté. Bien sûr, mais c'est de cette manière aussi qu'une langue évolue à petit feu vers sa fin...

    Il est malaisé d'analyser les raisons de cette résignation massive. À l'évidence, l'affaiblissement de l'enseignement lui-même, par abandon calamiteux des exercices de grammaire pratique, indispensables à la maîtrise du français, joue un rôle déterminant. Les grammairiens ont laissé la place aux «linguistes», qui sont des gens que tout amuse et instruit. Les linguistes sont comparables à des amateurs d'émotions fortes qui regardent un enfant se noyer sans faire un geste pour lui porter secours, tant le mécanisme de la noyade - l'enfant crie, fait des gestes désordonnés - leur paraît fascinant à observer.

    Il y a, à mon avis, une lente érosion du sens des mots et des phrases que l'on peut attribuer à l'habitude qu'ont prise les gens normalement lettrés de ne plus chercher à comprendre dans le détail. Pourquoi? Parce que depuis un demi-siècle on a trop abusé du charabia pseudo-scientifique, qui s'est propagé comme un chancre mou dans tous les domaines de la vie courante. L'individu de langue française subit depuis deux ou trois générations une mithridatisation au pédantisme. À force de ne comprendre qu'à moitié, il s'est empoisonné le cerveau!

    .... et le goubli-boulga de mélange de mots anglais dans notre langue par ces gauchiards de nournaleux copiés-collés de sous-cultures et autres mecs de télé barbus pour ne pas qu'on les prennent pour des lopettes -et c'est raté?

     

     

     

  • Petit à petit, la vérité sort du trou où on la planquée....

    Italie: un général explique comment régler la crise des migrants en quelques jours

    Le général Vincenzo Santo a condamné le silence et l’inaction des gouvernements italiens et a appelé à une réponse militaire et efficace à la crise des migrants qui touche durement la péninsule italienne.

    Atlantico: Qu’est-ce qui explique la réaction de ce général italien ?

    Alexandre Del Valle: Rappelons juste pour nos lecteurs la déclaration très claire du général de général de corps d’armée (Air) Vincenzo Santo, qui a d’un seul coup détruit le mythe majeur des lobbies immigrationnistes selon lequel le phénomène des migrations massives et incontrôlées des migrants clandestins serait une fatalité.

     Dans les colonnes des quotidiens de droite Il Libero et Il Giornale, il a déclaré qu’il suffirait " d’utiliser l’armée pour la mission qui est à l’origine de sa création, celle de défendre nos frontières. Il est tout à fait possible de mettre le holà à cette immigration désordonnée et massive. En quelques jours, l’armée italienne pourrait y mettre fin".

    Cet important officier supérieur italien, devenu très populaire, qui fut tout de même le numéro deux de l’OTAN en Afghanistan, n’hésite pas à jeter un pavé dans la marre en affirmant que les Européens et notamment la marine italienne a parfaitement les moyens de "contrôler la côte libyenne sans y poser le pied", d’autant que "la zone à contrôler est très petite (…).

    Selon lui et d’après nombre d’experts, ceci passe parle simple blocage des navires des différentes ONG étrangères qui aident objectivement les passeurs africains et mafieux. Il s’agit de les empêcher de pénétrer dans les eaux libyennes, pendant que les formes spéciales italiennes et pourquoi pas d’autres pays "captureront les trafiquants et les feront condamner" ce que mêmes les autorités libyennes demandent.

    Là où ce général choque, c’est lorsqu’il ose dire que l’Italie doit redevenir souveraine et ne plus attendre les autorisations des organismes internationaux (Europe, ONU, etc) et que sa marine ne doit plus respecter la souveraineté nationale de la Libye ou d’un autre pays dès lors que ces pays violent la souveraineté de pays européens chaque fois qu’un bateau déverse dans les ports italiens des masses de personnes arrivées de façon illégale et dont la très grande majorité sont des immigrés économiques africains subsahariens et pas du tout des réfugiés politiques syriens ou libyens ou même irakiens.

    Je reviens d’un long séjour en Italie et je peux vous dire que si un général italien de ce calibre est sorti si brutalement de sa réserve c’est que l’opinion publique italienne est à bout.

     […] En fait, ces ONG immigrationnistes souvent liées à des fondations d’extrême-gauche allemandes, hollandaises, anglosaxonnes ou à la galaxie OPEN Society du milliardaire George Soros, sont des alliés objectifs des passeurs criminels qui exploitent les migrants. En effet, si ces passeurs font payer aux migrants des milliers d’euros pour les faire gagner les côtes italiennes, le fait que ces riches ONG recueillir sur leurs bateaux privés des migrants à peine partis des ports libyens, sans communiquer avec la Marine italienne, constitue un extraordinaire appel d’air migratoire illégal et un formidable encouragement pour les réseaux criminels de passeurs. On doit en effet rappeller que grâce aux systèmes de communication et aux radars très sophistiqués de ces bateaux affrétés par des ONG, les lobbies immigrationnistes qui organisent les secours en mer illégaux à la barbe des autorités italiennes jusqu’aux ports de Sicile ou des Pouilles, communiquent directement avec les passeurs qui leur disent où ils s’apprêtent à laisser périr leurs barques surchargées.

    Ces bateaux des ONG ne demandent pas d’autorisations aux autorités italiennes ou maltaises et ils font ainsi débarquer depuis des années des centaines de milliers de clandestins de façon illégale. En termes clairs, notre courageux général a rappelé que l’Italie a été dirigée ces dernières années par des irresponsables qui ont toléré ce laxisme total et ont fait que les ports italiens sont devenus les réceptacles de tout ce qui est clandestin en Méditerranée, ceci sur demande des autres pays européens et de la Commission européenne qui ne parviennent pas à s’entendre sur une politique migratoire concertée, ferme et sur un partage du cout financier qui repose hélas sur les seuls pays dits de "première arrivée" (Italie, Grèce, principalement).

    […] Atlantico