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politique - Page 294

  • Les chiens, les charognards, les hyènes sont entrés en France!

    Envoyé par une amie

    :-(( - tristesse

    Mon amie dit:

    un truc: si vous ne comprenez pas pourquoi des gens font des choses aussi abjectes (parce que votre cerveau est incapable de trouver la réponse)

     demandez vous pourquoi, VOUS, vous ne le feriez pas... vous obtenez des réponses (parce qu'on ne pille pas un mort, parce qu'on le respecte..blabla...etc.. mille raisons. )

    Oui, mais nous, nous sommes des Français éduqués et catholiques de surcroit…. et si comme moi vous avez enfoncé votre religion au tréfond de votre passé, vous avez appris à l'école que la France est un pays catholique, Fille Aînée de l'Eglise. NDLR

    puis vous inversez les réponses... et la, vous comprendrez pourquoi certains font des choses abjectes

    La Prom’, le soir du 14-Juillet. Nadia, Daniel et Ludovic, membres de l’Union nationale des parachutistes, racontent une nuit en enfer. Une nuit à veiller les morts et à protéger les vivants.

    Nadia et Daniel ont 70 ans. Ludovic est handicapé. Deux bérets rouges et une femme de béret rouge. Le soir du 14-Juillet, ils sortaient de la Villa Masséna où ils avaient assisté au feu d’artifice avec les autres membres de la section de Nice de l’Union nationale des parachutistes.

    Et le camion de la mort est passé sur la Prom’. Ils étaient là, bérets rouges, chemises blanches, insignes. Ils étaient là. Et ils sont restés. Pour aider. Désespérément. Tenter de ramener à la vie les derniers souffles. Tenir la main à ceux qui s’éteignaient doucement. Veiller les corps. Protéger les vivants. Et les morts des charognards et des voyeurs. (…)

    Voici leurs témoignages.

    Daniel Ziegler et Nadia Mercier.

    Souvent la nuit, elle rêve qu’elle retient un camion fou avec ses mains. Elle n’y arrive pas… Elle se réveille. Et le cauchemar continue. Elle se souvient " les corps, les enfants, les charognards… ". Ils n’ont " pas réfléchi ". Ils sont restés " pour voir s’ils pouvaient aider, sauver des vies ". Et ils n’ont " trouvé que des morts, ou presque ". Leur histoire. Le 14-Juillet. Le feu d’artifice qui se termine.

    Nadia et Daniel l’ont regardé depuis la terrasse de la villa Masséna avec les autres membres de la section de Nice de l’Union nationale des parachutistes (UNP). Puis, ils sont descendus sur la Promenade. " On voulait aller écouter un peu de musique. Mais, arrivés au CUM, on avait mal aux pieds, on s’est dit qu’on allait rentrer. " Et " le camion est passé, les corps sautaient en l’air, ça a été rapide ".

    Daniel est un ancien para. Nadia, veuve d’un ancien para. Bérets rouges, corps et âme. " On n’a pas réfléchi, on est allés voir si on pouvait aider ", dit simplement Nadia. Elle a les mains qui tremblent. Les yeux qui brillent un peu trop. Il lui prend la main. Et son regard se noie.

    “Il y avait des corps disloqués partout, raconte Daniel. Au milieu, une femme était encore vivante. J’ai essayé de la réanimer. Un docteur, qui habitait en face, était là. Il m’a dit: ‘Arrêtez, c’est fini’… Elle est morte comme tous les autres, tous ces enfants… "

    "UN GARS A PRIS LA POUPÉE DE LA PETITE FILLE MORTE, JE ME SUIS BATTU…"

     "On a donné une couverture à un petit gosse blessé. Il était vivant. Dans les bras de son père ", se souvient Nadia. " De temps en temps, je venais et je lui caressais le dos. Il était froid. Son père s’est couché contre lui pour le réchauffer. Il est resté contre son fils bien longtemps après que le petit était mort… " Daniel ajoute: " C’était un de ces silences… Un silence de mort…"

    Mais, le pire, lâche Daniel. " C’était pas ça. Toute cette mort, toute cette douleur. C’était les charognards. Des gens tournaient autour des cadavres. Ils soulevaient les corps avec les pieds… Ils sont venus comme des mouches… "

    Ça l’a brisé, il peine à trouver les mots pour " cette petite fille qui était morte. Il ne lui restait que sa poupée. Une poupée rose à côté d’elle. Un gars est arrivé et a pris la poupée, je me suis battu pour la reprendre ". Il pleure.

    Alors, continue Nadia, "j‘ai pris la petite poupée et je l’ai glissé sous la couverture de survie, tout contre elle, pour qu’elle reste avec elle".

    Daniel s’est " battu plusieurs fois: un type a pris un portable à côté d’un corps. Je lui ai dit: ‘Lâche ça’. Ils sont arrivés à cinq. Ils ont fait tomber mon béret et ils ont pris le portable. Je n’avais pas peur, j’étais dans une colère…"

    Nadia a aussi essayé de les arrêter.

    " Des fois ils étaient trois ou quatre… Je leur disais: “’j'ai été porte-drapeau, si tu me frappes, tu frappes la France’… "Et, puis, il y avait "les gens qui venaient voir. Parfois avec leurs enfants". (…)

    Mardi après-midi, j'étais à l'hôpital Purpan pour faire une IRM; depuis le 1er étage, j'ai vu une femme poussant un bébé devant elle; je ne sais si c'était une fillette ou un garçonnet (vue de haut) mais l'enfant n'avait pas de chapeau sur la tête alors que le soleil occitan brûlait de tous ses feux! le cagnas,  comme d'habitude en été à Toulouse qui vide les neurones du plus intelligent... alors, les QI de merde..... pas étonnant que depuis 2007, la France a perdu plus de 10 points en QI moyen général!

    Voilà, c'est comme cela que commence l'éducation: de nos jours, on éduque plus des enfants, ont fait de l'élevage de marmaille... pour toucher les allocs et autres prébendes distribuées généreusement par notre si grand pays! 52 années de cotisation sécu pour une retraite de merde! apparemment, il y a des Français plus Français que d'autres dans le cher pays de mon enfance....

    http://www.nicematin.com/vie-locale/ils-ont-protege-les-morts-des-pilleurs-de-cadavres-leurs-temoignages-sont-poignants-68641

     

  • Ne vous laissez pas engluer dans la confiture médiatique actuelle!

    L’imam de Nice comprend les terroristes

    Abdelkader Sadouni, prédicateur sunnite, est un imam de Nice, installé dans le centre historique de la ville. Là se trouve une mosquée dans ce vieux quartier populaire de la cité transformé en une médina musulmane. Dans la rue, on rencontre continuellement des hommes barbus, à la longue robe blanche, chaussés de sandales. Tous les magasins d’alimentation vendent des produits hallal, les vieux magasins ont été transformés en centres pour les associations islamiques ou en librairies coraniques.

    L’imam, d’origine algérienne, y tient une boutique. Depuis de nombreuses années, Abdelkader Sadouni prêche la loi coranique en France, rapporte le quotidien italien Il Giornale.it qui l’a interrogé. Dans son magasin entrent fréquemment des groupes de fidèles pour acheter des produits rigoureusement islamiques ou obtenir un conseil.

    La communauté de Nice est sous tension depuis des jours, depuis l’ horrible attentat du 14 juillet. L’imam prodigue ses conseils de rester calmes et de continuer à propager la parole du prophète Mahomet : " Nous ne sommes pas concernés par ce qui est arrivé. Les responsables sont autres. " Il est très écouté à Nice et se vante d’avoir de bons rapports avec le ex-maire de la ville, Christian Estrosi.

    Nice est par ailleurs la capitale européenne des foreign fighters, c’est-à-dire des combattants européens, partis faire le djihad en Syrie, pour le compte de Daesh.

    Pour Abdelkader Sadouni, qui a répondu aux questions du journaliste italien, la faute de la radicalisation des jeunes musulmans et de leur départ en Syrie incombe à la France :

    " Il s’agit de personnes qui ont tout le confort et la nationalité française (…) Cela démontre l’échec des politiques françaises par rapport à l’islam. La discrimination des musulmans en France, les attaques islamophobes et l’interdiction de l’utilisation publique de symboles religieux sont les motifs qui poussent ces jeunes à se sentir exclus de la communauté nationale et à décider de partir pour s’unir à qui ils retiennent être comme eux. Selon moi, la situation des musulmans en France est le premier facteur qui pousse beaucoup de jeunes au combat. Tant que les mosquées seront si peu nombreuses, tant que leur construction causera des protestations, tant que les musulmans seront discriminés, alors ces réactions existeront. "

    En résumé, si on a bien compris l’imam, mise à part la pleurnicherie sur une discrimination factice, tant que la France reste un tant soit peu chrétienne et pas totalement soumise à l’islam, parsemée de mosquées et livrée aux symboles coraniques, ces attentats continueront ! Que la France s’intègre à l’islam et le problème sera résolu !

    Sadouni continue avec autant de culot :

    " Le problème de la communauté musulmane est qu’elle ne trouve pas d’espace à l’intérieur de la société française. La France est un pays laïc qui s’oppose à la promotion de la religion et de ses manifestations. Ainsi l’islam est mis dans un coin, les musulmans discriminés et attaqués parce qu’ils veulent pratiquer leur foi. Le problème ce n’est pas la communauté musulmane mais qu’elle n’a pas assez d’espace dans la société. "

    Et si le problème était bien plutôt que l’islam a trop de place dans la société française et européenne, qu’il y a trop de repas hallal dans les cantines, de mosquées salafistes, de barbus et de femmes voilées dans les rues, trop de revendications, en croissance continuelle, pour imposer la religion mahométane dans l’espace public et aux Français de souche. L’échec de l’intégration est patent et c’est plutôt une politique d’arrêt définitif de l’immigration qui aurait du être pratiquée depuis des décennies. D’ailleurs l’histoire contredit l’analyse de cet imam prétentieux : les communautés italiennes, portugaises, espagnoles, arrivées en Europe au début du XXe siècle, il est vrai de religion chrétienne, se sont intégrées et ont été assimilées par la société française, n’ont jamais parlé de discriminations, ont eu le désir et la volonté de devenir de vrais Français. A leur actif, aucun des actes barbares que perpétuent les djihadistes musulmans !

     

    Le problème est donc bien religieux : ces populations étrangères trop nombreuses soumises à la religion mahométane universaliste et antinomique à la culture et à la civilisation européennes et chrétiennes, hostile au christianisme et à tout ce qui s’y rapporte de près ou de loin, ne sont pas assimilables. Et encore moins par le laïcisme républicain.

    L’imam met d’ailleurs en garde fermement les Français que

    " la laïcité est un extrémisme qui tente de déraciner toutes les religions. Les chrétiens se sont adaptés, les musulmans ne le feront pas parce que ce serait une injustice. Si la laïcité continue à être appliquée comme elle l’est aujourd’hui alors le désir de s’unir aux musulmans qui combattent en Syrie restera très fort chez beaucoup de jeunes (…) Daesh représente une identité violente et forte, qui attire pour cela beaucoup de jeunes. Les personnes qui ne se sentent pas appartenir à l’Europe, sont en revanche attirées par leurs propres origines et par leurs propres racines religieuses. "

    Si l’on comprend bien le propos menaçant, Daesh devient donc une expression valable de l’islam pour s’opposer au laïcisme étatique, pour permettre aux musulmans de conserver leur foi face au marteau-compresseur de l’agnosticisme ! Extrémisme contre extrémisme, diable contre diable…

    Peut-on sur ce sujet de la laïcité lui donner tort, à l’imam de Nice ? La laïcité, et son corollaire conciliaire qu’est la liberté religieuse, ont tué la foi des Français et des occidentaux en général, ont annihilé leur anticorps spirituels, ont détruit leur fierté d’être chrétiens et occidentaux. Or jamais, les soi-disant valeurs laïques et le relativisme religieux ne seront une réponse adéquate aux aspirations spirituelles, surnaturelles, inscrites dans toutes les âmes. Par ailleurs, le monde décadent, matérialiste et athée actuel, fruit entre autre de cette laïcité pourrie, qui promeut le vivre-ensemble et toutes les déviances sexuelles, ne peut que répugner à tout homme qui  respecte son identité et recherche une appartenance dont il a besoin pour se construire. L’islam traditionnel et scrupuleux, avec son corpus doctrinal et pratique, son idéal universaliste, sa virilité, sa morale extérieure, son paradis naturaliste, séduit ces jeunes musulmans déracinés, déboussolés, déséquilibrés, désœuvrés et écœurés par la société nihiliste occidentale.

    Cependant la réponse au terrorisme et aux violences islamiques n’est pas, et ne sera jamais, dans une expansion de l’islam en terre européenne comme le suggèrent l’imam de Nice et malheureusement aussi de trop nombreux occidentaux, laïcs et religieux, à l’esprit corrompu par le politiquement et le religieusement corrects depuis des décennies ! La seule véritable solution, sous peine de voir la barbarie islamique s’étendre en Europe et la charia faire la loi en France dans un futur pas si lointain, ne peut être que dans un renouveau de l’esprit chrétien dans nos pays européens et un réveil de leur fierté identitaire et civilisationnelle, à transmettre aux jeunes générations, quelles que soient leur origine et leur religion.

    La lumière de la chrétienté face aux extrémismes islamique et laïc.

    Francesco de Villasmundo

    Source: medias-presse.info

  • Les juges rouges: ça suffit!

    Il faut que le parquet anti-terroriste ait la primeur sur le parquet des juges rouges fous qui libèrent les fous d'Allah...

     

    Remarquez, entre fous, ils se comprennent!

     

     

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  • Fonction publique: le gouffre financier des cotisations retraite des fonctionnaires

    Le régime de cotisations retraite des fonctionnaires est un gouffre financier pour l’ensemble des contribuables.

    Quand les fonctionnaires de l’État payent un euro de cotisation pour leur retraite, l’État employeur en paye près de neuf. Dans le secteur privé, ce rapport est de 1 à 1,6, soit six fois moins. Or, ce sont les contribuables qui paient les cotisations de l’État, au profit de fonctionnaires dont les pensions de retraites sont bien plus élevées que dans le privé. La liberté d’assurance de chacun doit guider une réforme vers plus d’égalité entre tous les régimes de retraite.

    Un taux de cotisations retraite des fonctionnaires très inférieur au privé

    Par rapport au salaire brut, le taux de cotisation des agents de l’État est de 9,94% en 2016, avant de converger en 2020 vers le taux actuel moyen de 11,15% des salariés du secteur privé. En moyenne, la cotisation de retraite à la charge des employeurs du secteur privé est de 16%. Mais la cotisation versée par les employeurs de fonctionnaires civils de l’État est cette année fixée au taux de 74,28 % et de 126,07 % pour les militaires !

    Par un tour de passe-passe, pour combler le gouffre que représente le régime de retraite de la fonction publique de l’État, il a été créé dans le budget de l’État un compte d’affectation spécial Pensions (programme 741), équilibré par l’ajustement des taux de contributions employeurs lors de chaque loi de finances, de façon à respecter apparemment l’exigence d’équilibre financier. Cette année, sur un total de ressources de leur régime de 52,785 Md€, les cotisations des agents publics représenteront seulement 5,660Md€ et la soi-disant cotisation employeur 46,300Md€. Si les cotisations employé et employeur étaient les mêmes dans le secteur public que dans le secteur privé, il manquerait 35,696Md€, soit plus de six fois le montant des cotisations des agents concernés.

    Ainsi et par la fiction d’une cotisation employeur vertigineuse, l’équilibre est assuré par une ponction sur le contribuable pour abonder un régime encore très privilégié en termes de calcul des pensions, d’âge de départ à la retraite… Les bénéficiaires de ce régime disposent d’une pension moyenne de 2079€ par mois contre 1 306€ par mois en 2013 dans le privé. On comprend pourquoi les fonctionnaires ne veulent pas d’alignement sur le privé!

    La réforme ne viendra pas de l’État et des ses fonctionnaires qui profitent du système. Mais la solution serait de donner progressivement à tous, fonctionnaires compris, leur salaire complet, charges comprises, et de laisser chacun s’assurer obligatoirement mais librement au près de la compagnie ou mutuelle de son choix.

    contrepoints.org

  • une femme insultée pour une robe trop courte

    Juvisy-sur-Orge (91):

    A Juvisy-sur-Orge, une passante a été "insultée en pleine rue par un individu estimant que sa robe n’était pas suffisamment couvrante". Elle a déposé une main courante. L’auteur des insultes, s’est révélé être un intérimaire, employé par la municipalité.

    Les faits se sont déroulés mercredi 20 juillet sur les coups de 14 heures, a rapporté le site Internet de l’hebdomadaire de l’Essonne. Accompagnée de son fils de 12 ans, cette jeune mère se trouvait alors dans le centre-ville de Juvisy-sur-Orge lorsqu’une personne s’en est pris à elle et à sa "robe toute simple. Une robe d’été parce qu’il faisait chaud", a précisé le cabinet du maire de la commune au Républicain. "Il a continué en la suivant alors même qu’elle lui disait de s’occuper de ce qui le regarde."

    Robin Reda, le (jeune) maire LR de Juvisy-sur-Orge, s’est alors exprimé sur son compte Facebook pour dénoncer l’incident survenu dans sa commune. "J’ai demandé des sanctions fermes", a-t-il écrit dans un message publié ce jeudi 21 juillet, avant d’affirmer que le contrat de l’intérimaire avait pris fin et de conclure: "L’intransigeance avec les valeurs de la République commence sur le terrain, soyons intraitables."

    Le Figaro

    Sanctions fermes? A porte,…et même plus, jetez-le hors de France!

     

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    Et celle-là, elle est assez à poil pour t'emmer.....?

     

  • La vérité!

    Akram Belkaïd: " Oui, il existe bien un sentiment anti-français chez nombre de Maghrébins de France "

    Extrait d’un article du journaliste algérien Akram Belkaïd sur l’attentat de Nice et ses conséquences, publié dans Le Quotidien d’Oran.

    Après le carnage de Nice, il convient donc d’être réaliste et de ne pas se leurrer: La France est bel et bien prise dans une séquence infernale dont on se demande avec angoisse quel sera le prochain épisode. [...]

    Car, ce qui prime, c’est l’effet produit au sein de l’opinion publique française.

    Au-delà de l’horreur et de la sidération (notons au passage l’usage intensif de ce dernier terme par les médias), il y a la colère et la certitude que tout cela a été accompli au nom de l’islam par un membre des communautés d’origine maghrébine.

    Les discours qui entendent mettre en garde contre tout amalgame, les critiques légitimes formulées vis-à-vis de la politique française au Machrek et les rappels sur le fait qu’un tiers de victimes étaient de confession, ou de culture, musulmanes n’y changeront rien ou presque. Petit à petit, des digues de raison se fissurent et s’installe l’idée que ces communautés abritent en leur sein de dangereux criminels susceptibles de passer à l’action à n’importe quel moment et par n’importe quel moyen, y compris le plus inattendu. [...]

     [...]

    Plus de vingt ans après [la mort de Khaled Kelkal], nous en sommes à un moment charnière où des enfants nés au milieu des années 1990 rejoignent les rangs de Daech et n’ont aucune hésitation à frapper leur pays natal. Et si rien de sérieux n’est accompli dans l’immédiat, on peut se demander ce qu’il en sera en 2025…

    Disons-le franchement, trop de gens font en sorte, ou acceptent, que leurs enfants se complaisent dans une sorte de défiance à l’égard de ce pays qui, quelles que soient ses insuffisances, les éduque, les soigne et leur donne les chances, aussi minimes soient-elles, qu’ils ne trouveront jamais dans la terre de leurs parents. [...]

    Oui, il existe bien un sentiment anti-français chez nombre de Maghrébins de France. Il est plus ou moins assumé et l’on pourrait même le dire " structurel " sans pour autant le qualifier de " haine " ou de " racisme " comme on peut le lire ou l’entendre dans des productions de droite ou d’extrême-droite.

    Bien sûr, cela ne signifie pas que ce sentiment va alimenter une vague d’attentats. Mais cela crée les conditions pour une atmosphère délétère où les condamnations ne sont pas aussi fermes qu’elles devraient l’être, où des excuses sont toujours émises pour relativiser les abjections commises par certains et où l’opinion publique attend en vain des manifestations, ou plutôt des expressions, de loyauté qui auraient l’avantage de rassurer (et de raisonner) nombre de gens pris par la panique. [...]

    Ils le disent eux-mêmes!