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LA VERITE! - Page 3

  • Incendie de Notre-Dame: la piste criminelle vraiment improbable?

    Voilà quatre ans que s’embrasait le monument le plus prestigieux de l’histoire de France. C’était le lundi saint, premier jour de la Semaine Sainte, le 15 avril 2019.

    Retour sur 2010: un petit groupe de visiteurs franchit la porte dérobée, à l’intérieur de la cathédrale, pour prendre l’escalier qui mène au sommet des tours ainsi qu’au chemin de ronde. Surprise: le guide qui les accueille n’a rien d’un catho: un look afghan, avec un accoutrement interrogateur. Il ne manquait que les kalachnikovs!

    Toujours est-il que le barbu semblait connaître parfaitement la géographie des lieux. D’où la question: comment se retrouvait-il dans cette fonction? Qui l’avait recruté? L’archiprêtre Monseigneur Chauvet ou bien l’une de ces nombreuses associations qui font visiter les monuments historiques avec l’accord du diocèse? Si tel est le cas, il doit bien y avoir une trace quelque part de ces personnes habilitées à monter dans les tours avec du public! Et l’on ne peut s’empêcher de se poser la question suivante: les autorités de Notre-Dame auraient-elles été infiltrées à leur insu?

    Cette hypothèse n’est pas si farfelue: non loin de Notre-Dame, la préfecture de police avait été infiltrée par un islamiste qui, de surcroît, travaillait dans un service chargé du renseignement: Mickaël Harpon. La tuerie a eu lieu à peine six mois après l’incendie de Notre-Dame!

     

    https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/police/attaque-a-la-prefecture-de-police-de-paris/

     

    Après deux ans d’enquête, la brigade criminelle de la police judiciaire de Paris a conclu que l’incendie de Notre-Dame de Paris n’était pas d’origine criminelle, corroborant l’hypothèse avancée dès le lendemain du drame, le 16 avril 2019, par Rémy Heitz, procureur de la République de Paris: "rien ne va dans le sens d’un acte volontaire" avait-il déclaré.

    Quatre ans après l’incendie, l’enquête devrait se solder par un non-lieu. En effet, le 17 août 2022, Le Canard Enchaîné rapporte les propos d’un magistrat du parquet: "Le dossier va être classé car il nous est impossible de savoir si c’est la piste du mégot ou celle du court-circuit électrique qui est la bonne (…) S’il y avait eu des victimes, la situation serait différente, il y aurait des mises en examen. Mais, là, que voulez-vous, il n’y a que des dommages matériels".

    Cela arrangera bien tout le monde et surtout l’État propriétaire des cathédrales de France et qui est aussi son propre assureur. Aussi, certains voient-ils, dans cet empressement à clore l’enquête, un véritable scandale d’État!

     

    https://lechiffon.fr/incendie-de-notre-dame-enquete-sur-un-mensonge-detat/

     

    Mais ce n’est pas parce que les indices sont difficiles à trouver que la piste criminelle doit être écartée. Il est bien connu dans les affaires criminelles, dont les séries télévisées nous abreuvent, que le feu permet de faire disparaître les indices! Mais est-ce pour autant une raison pour capituler?

    EN EFFET, TROIS ELEMENTS QUESTIONNENT:

    La recrudescence des attaques contre les lieux de culte chrétiens: l’Observatoire continental rapporte qu’en 2018, 1063 attaques contre des églises ont été recensées.

    http://www.observateurcontinental.fr

    On se souvient du départ de feu visant les portes de l’église Saint-Sulpice, moins d’un mois avant le drame de Notre-Dame de Paris, le 18 mars 2019. L’on se souvient encore de l’attaque incendiaire de la cathédrale de Nantes du 18 juillet 2020.

    Un projet d’attentat a visé Notre-Dame de Paris, le 4 septembre 2016: une Peugeot était retrouvée par des policiers à proximité de la cathédrale Notre-Dame à Paris, avec six bonbonnes de gaz à l’intérieur. Le drame avait alors été évité de justesse.

    L’IRRUPTION DE VISITEURS IMPROBABLES DANS LA CATHÉDRALE

    Certes, à raison d’une moyenne de 30 000 visiteurs par jour, il est difficile d’assurer une sécurité sans faille, malgré la mise en place, peu avant l’incendie, d’un vaste système de vidéosurveillance autour de la cathédrale.

    Notons cependant que:

    – le 2 janvier 2016, neuf Femen viennent profaner le lieu de culte pour " fêter " le départ de Benoit XVI!

    – en 2018, des adolescents sont montés par les échafaudages pour se filmer en train d’escalader, en toute impunité, le toit de la cathédrale.

    https://www.dhnet.be/actu/monde/2019/04/17

    https://youtu.be/VOW3ShO_DJQ

    On peut les voir escalader des grilles et atteindre, très facilement, des lieux normalement inaccessibles au public. "Sans jamais être inquiétés l’espace d’un instant, ils y passent même la nuit pour attendre le lever du soleil".

    Sans parler de guides venus de nulle part, comme celui qui avait étonné le groupe de touristes de 2010!

    LES INCOHÉRENCES DE LA PISTE DE L’ACCIDENT

    En l’absence d’indices matériels sérieux, on limite le débat à deux hypothèses: celle du mégot mal éteint et la défaillance de l’installation électrique. Inutile de dire que la première hypothèse relève du grotesque: un mégot ne peut suffire à enflammer des poutres en chêne vieilles de 850 ans!

    Si une défaillance électrique est possible, si l’alerte a tardé à faire intervenir les secours, la rapidité de la propagation de l’incendie interroge. C’est là que les choses se compliquent! Une entreprise était passée pour passer un produit insecticide sur les poutres. Sauf qu’il s’avère que ce produit était hautement inflammable. Certains pensent qu’on lui a substitué un produit pyrotechnique, à base de poudre d’oxyde de fer et d’aluminium. Ce qui expliquerait la coloration des flammes, le brusque échauffement et la rapidité de l’embrasement.

    Cette potion magique, qui libère une très grande quantité de chaleur, est d’ailleurs utilisée pour souder les rails de chemin de  fer. La suite, on la connaît: la forte température a eu pour conséquence de percer la toiture et de faire fondre les plaques de plomb qui la recouvraient. Or, il est de notoriété publique que les pompiers se sont interrogés sur la nature de l’incendie qu’ils avaient à combattre.

    Comment un produit insecticide a-t-il pu être remplacé par un produit pyrotechnique?

    Est-ce de manière accidentelle ou intentionnelle?

    Qui avait passé cette commande et pourquoi?

    Voilà une nouvelle question qui risque bien d’être au cœur des nouvelles investigations et qui, indirectement, réactive l’hypothèse d’un attentat, à défaut d’une erreur humaine.

    Il va de soi que la piste criminelle dérange: si elle se révélait fondée, elle mettrait à mal les services du renseignement qui auraient été incapables d’anticiper l’événement. Elle risquerait aussi de réactiver les tensions inter-ethniques qui divisent de plus en plus la France.

    En 2019, le souvenir des attentats du Bataclan n’est pas très vieux! Il faudrait alors relancer une opération de com’ du genre "vous n’aurez pas ma haine"… au risque cette fois-ci d’un flop général! Tous les moyens sont donc bons pour écarter cette piste. L’absence de preuves matérielles tombe à pic. Rien n’est plus simple, pour faire taire les mécontents, que de lancer une campagne de diabolisation: c’est exactement ce qui s’est passé, avec la complicité des médias aux ordres. Ceux-ci ne se sont pas privés, dès 2019, de crier au complotisme, au conspirationnisme, au racisme d’extrême drouate et aux fake news.

    Nicolas Dupont-Aignan est accusé de conspirationnisme par Libération (16 avril 2020). Jean-Marie Le Pen est accusé de verser dans la théorie du complot (RTL 1er mai 2019). André Bercoff, Jean Messiha et Fdesouche sont pointés du doigt par le journal Le Monde (2 novembre 2019).

    Faisant fi de toute déontologie, Libération accuse même Russia Today d’y voir un affrontement entre chrétienté et islam. Pourtant, à l’époque, d’après un sondage de l’IFOP pour la fondation Jean Jaurès et Conspiracy Watch, 46% des personnes interrogées doutaient de l’origine accidentelle de l’incendie.

    https://www.liberation.fr/politiques/2020/04/16/dupont-aignan-et-notre-dame-un-quasi-modele-de-complotisme_1785408/

    Est-il abusif d’exiger des enquêteurs qu’ils poursuivent leurs investigations sans négliger aucune piste, qu’ils questionnent les responsables ecclésiastiques sur les autorisations qu’ils ont accordées à leurs partenaires dans la gestion des visites, qu’ils vérifient les marchés passés avec les entreprises intervenantes?

    Tout un travail qui semble avoir été minimisé, voire ignoré, tant par les enquêteurs institutionnels que par les journalistes d’investigation. Notons au passage que le contenu de la plupart des enquêtes n’a jamais été divulgué au public. Secret défense ou raison d’État?

     

    Hector Poupon

  • La voiture électrique? non merci!

    Avis à ceux qui sont climato-sceptiques nous serions presque 15 millions. Ouf, je me sens moins seul !

    Mon point de vue sur le sujet n’a rien de scientifique car, je l’ai écrit moult fois, je ne suis pas scientifique. Je suis même d’une nullité crasse sur ces sujets, mais j’ai encore un peu de bon sens et je lis énormément. De plus, je ne suis plus un gamin et je sais que tout ce qu’on nous annonçait lorsque j’avais 20 ans ne s’est pas réalisé: les savants, les économistes, les prévisionnistes que j’ai entendu caqueter sur les plateaux-télé depuis un demi-siècle nous ont raconté des carabistouilles, des sornettes ou… des mensonges destinés à nous conditionner, voire à nous culpabiliser.

    L’homme a-t-il une influence sur le climat? Sans doute, mais pas forcément pour les raisons qu’on évoque généralement. Le problème vient de la démographie, du nombre, de la surpopulation de notre vieille planète.

    En 1949, l’année de ma naissance, la population mondiale était estimée à 2,6 milliards de personnes. Elle a atteint 8,2 milliards d’individus en 2024. Elle a plus que triplée en trois quarts de siècle. Notons cependant que l’explosion démographique la plus importante provient de l’Afrique et de l’Inde alors que les plus gros pollueurs sont les USA et la Chine.

    L’homme a aussi une influence sur le climat quand il se mêle volontairement de le changer. Nous savons que la NASA lance des sondes à des hautes altitudes qui sont équipées de bonbonnes de différents composés chimiques, dont du "Tri-methyl aluminum" (TMA), qui seraient parait-il, "absolument inoffensifs pour l’environnement ou la vie sur terre" (2).

    Composés chimiques grâce auxquels on fabrique de faux nuages à des altitudes comprises entre 80 et 400 kilomètres. On est très loin des cumulonimbus et cirrostratus classiques, qui ne montent pas aussi haut. Mais on sait aussi fabriquer de faux nuages "pour la bonne cause", par exemple pour faire pleuvoir sur des régions trop sèches. Des mauvaises langues prétendent que les inondations au Sénégal en septembre, ou celles du Sahara en octobre 2024, seraient dues à la main de l’homme. Je m’étonne qu’on n’aborde jamais ce sujet dans nos médias.

    Compte tenu de ce qui précède, on pourrait croire que, finalement, je ne suis pas climato-sceptique, d’autant plus que je ne nie pas que le climat change. En revanche, je conteste plusieurs choses à commencer par les moyens qu’on voudrait nous imposer pour parvenir à faire baisser le CO2 présent dans l’atmosphère.

    Depuis que les "Khmers verts" ont conquis quelques grandes villes, l’automobiliste et le motard sont invités à y rouler à… 30 km/heure, soit en gros la vitesse de pointe d’un vélo électrique. On en voit d’ailleurs de plus en plus, chevauchés par des "bobos", car cette engeance imbécile adhère, sans aucun esprit de rébellion, à la moindre ineptie, à condition que ce soit "bon pour la planète".

    Le panurgisme – la servilité moutonnière – est un des nombreux maux de notre époque. Les écolos sont obsédés par l’idée de faire disparaître le moteur à explosion. Ils avancent même une date proche: 2035 et même avant, si possible. Mais par quoi le remplacer? Par le moteur électrique: CQFD, c’est une évidence (3) ! Et il est très mal vu d’en douter!

    On nous serine que la voiture électrique, c’est la solution d’avenir et la seule voie pour sauver la planète. Et la France s’est engouffrée tête baissée dans le tout électrique sans discernement.

    Nos dirigeants ont enjoint les constructeurs de tout miser sur l’électrique. Bruxelles leur interdit de faire de la publicité pour les voitures qui ne sont pas électriques ou hybrides, alors même que nous étions devenus leaders en matière de moteurs thermiques. La suppression des motorisations essence ou diesel va tuer 50 à 100 000 emplois nets en France dans les années à venir. Accessoirement, on va encore détruire un secteur industriel sur notre sol. UN DE PLUS!!!

    Comme nous ne voulions pas laisser le marché des batteries à la Chine, nous avons misé sur "Northvolt". Or, l’année 2024 marquera un tournant dans l’histoire de cette entreprise promise à un destin de "champion européen des batteries".

    Ce géant suédois est en train de mourir à petit feu. Après une première restructuration et la suppression de 1600 postes il y a quelques semaines, "Northvolt " est à cours de trésorerie. La firme vient de se mettre sous la protection de la loi américaine sur les faillites. Aujourd’hui, sa dette culmine à 5,84 milliards de dollars (soit environ 5,58 milliards d’euros).

    En se mettant officiellement en redressement judiciaire, "Northvolt" espère se relancer en mettant la main sur 245 millions de dollars. Malgré cette situation délicate, le géant suédois assure que "les opérations continueront de se dérouler comme d’habitude, de la même manière que d’autres entreprises internationales qui ont utilisé le processus du Chapitre 11 pour réorganiser leurs obligations financières".

    "Northvolt" promet que les salaires des employés seront versés. L’entreprise ajoute qu’il ne "s’agit pas d’une procédure de faillite". Pour faire simple, c’est la dernière étape avant un éventuel sauvetage ou la fermeture définitive. Le gouvernement suédois a exclu d’apporter de nouveaux financements. L’avenir de la batterie européenne s’assombrit…

    Pour corser les choses, alors que les ventes de véhicules électriques augmentent, un autre problème vient ternir le tableau (4): l’assurance. De plus en plus d’assureurs tirent la sonnette d’alarme face aux coûts exorbitants des réparations, menaçant même de refuser certains modèles. Ils font face à un véritable casse-tête avec les voitures électriques.

    Les coûts de réparation atteignent des sommets en raison de deux facteurs: la complexité des batteries: leur remplacement peut coûter plusieurs dizaines de milliers d’euros, et les carrosseries en aluminium, plus légères mais aussi plus chères (voire impossibles) à réparer.

    À cela s’ajoute le manque de pièces détachées. Chez certains constructeurs, il n’est pas rare d’attendre trois mois pour une simple portière, ce qui rallonge la durée d’immobilisation du véhicule, et génère des frais supplémentaires. Face à cette situation, les assureurs n’hésitent plus à augmenter drastiquement leurs tarifs. Ils pointent du doigt la responsabilité des constructeurs. Leur politique de remplacement systématique de certaines pièces est particulièrement critiquée. Cette crise de l’assurance des voitures électriques est un rappel brutal: la transition vers une mobilité dite "plus verte" ne se fera pas sans heurts.

    En fait, qu’est-ce que les  "Khmers verts" et Bruxelles reprochent au bon vieux moteur à explosion? Ses émissions polluantes.

    Rappelons que la pollution résultant des hydrocarbures est à 98% le fait du chauffage, des camions, des avions de ligne et des navires marchands: cargos, méthaniers, paquebots de croisière, etc.

    Rappelons aussi que nous, Français, nous pesons 1% de la population mondiale et 0,8% des émissions de gaz à effet de serre. Autant dire RIEN, nada, que dalle!

    Ce qui explique, avant de conclure, mon climato-scepticisme qui ne concerne que MON pays.

    Arrêtons de culpabiliser et de taper au porte-monnaie du "Franchouillard". Notre éventuelle incidence sur les changements climatiques est équivalente de zéro. Si nous arrêtons de rouler au diesel, de nous chauffer au bois, de manger de la viande, etc. ça ne changera RIEN.

    Les industriels, comparses des écolos, invoquent la pénurie de pétrole à court terme. Or c’est un mensonge, un énorme bobard, que j’ai dénoncé dans des dizaines d’articles. Et puis, si nos dirigeants n’étaient pas incultes, ils sauraient que " l’opération Barbarossa " (5) visait à s’emparer des gisements de pétrole soviétiques pour alimenter la force mécanique du 3ème Reich. Les Allemands ont capitulé à Stalingrad le 2 février 1943. Durant la Seconde Guerre mondiale, leurs divisions de panzers, leurs escadrilles, bref toute leur énorme machine de guerre a utilisé du carburant… de synthèse.

    La solution n’est pas de l’éliminer le moteur thermique car il n’a cessé d’évoluer au fil des années. Il est parfaitement au point, solide, économique et, de surcroît, aisément recyclable. Grâce, par exemple, aux filtres à particules pour les diesel, aux huiles plus fluides, aux cylindres réduits pour les modèles à essence, les nouveaux moteurs ont un bon rendement énergétique, et ils demandent peu d’entretien. De plus, la France – que nos dirigeants se sont ingéniés à désindustrialiser depuis un demi-siècle – est encore leader sur le marché du moteur à explosion.

    Alors, pourquoi tuer une industrie dans laquelle la France a largement fait ses preuves?

    Sinon, on l’aura compris, pour obéir servilement au Nouvel Ordre Mondial ?

    Pour ma part, je n’ai ni les moyens ni l’envie de rouler en véhicule électrique. Je viens de remplacer ma vieille moto par une Moto-Guzzi 900 cc.

    J’aime le bruit et les vibrations des gros "V-Twin" qui me donnent l’impression d’avoir encore un peu de liberté ! Et puis, j’en ai marre qu’on me dise ce qui est bien et ce qui est mal. Messieurs les " maîtres-censeurs " (6), je vous emmerde !

    Éric de Verdelhan

    1)- Site "Compte CO2"

    2)- Les composés de baryum, de lithium et d’aluminium, sont utilisés pour colorer les feux d’artifice.

    3)- La première voiture électrique date de… la fin du 19e  siècle. La "Jamais Contente", véhicule électrique, conservée au Musée de la Voiture de Compiègne, est la première voiture à dépasser les 100 km/h en 1899!

    Si c’était la panacée, pourquoi l’avoir délaissée pendant plus d’un siècle?

    4)- Problème que je prédisais déjà en… 2009, comme quelques cadres de l’assurance qu’on traitait – déjà! – de pessimistes ou de passéistes.

    5)- L’invasion de l’URSS par l’Allemagne en juin 1941.

    6)- Référence à l’excellent livre d’Élisabeth Levy publié il y a 20 ans déjà!

  • Vous acheztez un véhicule d'occasion?

    Vers un malus masse et CO2 rétroactif pour les véhicules d’occasion?

    Dès le 1er janvier 2025, le malus CO2 et le malus masse pourraient s’appliquer à tout véhicule qui n’en a pas fait l’objet (c'est le cas des exonérations) et dont la première immatriculation est postérieure au 1er janvier 2015. Plus que jamais, l’automobiliste est considéré comme une vache à lait par le gouvernement.

    Par Frédéric Paya – Valeurs Actuelles

    La machine à taxe tourne décidément à plein régime au ministère de l’Économie et l’imagination des agents du ministère est sans limite. Sans doute faut-il voir là une tentative désespérée pour faire accroître les rentrées fiscales dans les caisses de l’État, plutôt que se lancer enfin dans une vraie réduction de la dépense publique. Ou d’user de circonvolutions sur un ralentissement de la progression.

    On sait, depuis longtemps, que l’automobiliste est une inépuisable "vache à lait", comme en témoigne, chaque année, l’alourdissement des malus CO2 et malus au poids et l’année prochain n’y changera rien. Ce sera toujours plus cher comme on peut le lire dans l’article 8. Prenons juste le barème CO2.

    Le montant maximum sera de 70 000 euros pour un véhicule émettant plus de 192 grCO2/km dès le 1er janvier 2025, il sera ensuite porté à 80 000 pour plus de 189 grCO2/km en 2026 et à 90 000 pour plus de 185 grCO2/km… Il s’agit ainsi "de renforcer le caractère incitatif à la transition énergétique du malus sur les émissions de CO2 applicable aux véhicules de tourisme des particuliers et des entreprise", peut-on lire.

    Cette année, les limiers de Bercy sont allés bien plus loin

    Mais cette année, les limiers de Bercy sont allés bien, bien plus loin… Leur dernière idée et pour cela, il faut lire l’article 9 du Projet de loi de finances? Il s’intitule Adaptation de la réfaction de la taxe sur les émissions de dioxyde de carbone et de la taxe sur la masse en ordre de marche pour les véhicules d’occasion. Tout à la fin, dans l’exposé des motifs est indiqué

    "Afin d’éviter les contournements et les distorsions sur le marché intérieur, le présent article prévoit, à compter du 1er janvier 2026, que tous les véhicules d’occasion pour lesquels le malus CO2 ou le malus masse n’a pas été prélevé lors de la première immatriculation seront soumis au malus s’ils font ultérieurement l’objet d’une immatriculation alors que les conditions de non-taxation ne sont plus remplies".

    Qui sera concerné? "La réforme s’appliquera uniquement aux véhicules d’occasion nouvellement immatriculés à compter du 1er janvier 2025, sous réserve qu’ils n’aient pas fait l’objet d’une première immatriculation antérieure au 1er janvier 2015", peut-on lire dans le PLF 2025. Toutefois dans sa grande mansuétude, l’administration fiscale tient compte de l’ancienneté du véhicule et publie un coefficient de décote qui est de 100% au bout de 181 mois. Bercy a décidé que cette taxe serait "nulle pour les véhicules dont la première immatriculation au sens de l’article L. 421‑5 est antérieure au 1er janvier 2015".

    Il se peut donc, comme le rapporte le site Turbo.fr, que pour autant que la première immatriculation n’ait pas donné lieu à un malus car son premier propriétaire entrait dans le cas des exonérations, le nouveau propriétaire aura à payer ce malus…

  • Les coûts cachés qui font monter la facture des pneus de voitures électriques

    Les véhicules électriques, souvent salués pour leur efficacité énergétique et leur faible impact écologique, peuvent néanmoins engendrer des coûts imprévus plus rapidement.

    Par valeursactuelles.com

    Certains conducteurs de voitures électriques ont été surpris de devoir remplacer leurs pneus après une utilisation relativement courte, une expérience inhabituelle comparée à leurs précédentes voitures à essence, comme le rapporte le journal britannique Telegraph. Un propriétaire de Volkswagen ID.3 a été choqué d’apprendre qu’il devait remplacer les pneus de sa voiture après seulement 7 500 miles (environ 12 000 km).

    Il a déclaré: "Je n’arrivais pas à y croire quand on m’a dit qu’il fallait les changer. Je suis assez âgé et j’ai eu des voitures toute ma vie. Je n’ai jamais eu à remplacer des pneus aussi tôt ; habituellement, c’était aux alentours de 25 000 miles. J’ai été stupéfait, car à 7 500 miles, les pneus sont pratiquement neufs. Ce coût inattendu suscite des frustrations, surtout alors que l’objectif des voitures électriques était de permettre des économies face à la hausse des prix de l’essence.

    UNE USURE DUE AU POIDS

    Furieux, il a quitté le garage Volkswagen pour consulter un mécanicien indépendant, espérant obtenir un autre avis. Malheureusement, le diagnostic est resté le même : les pneus arrière de sa Volkswagen ID.3 devaient être changés. "Je pense qu’il est important que les gens prennent conscience que les véhicules électriques usent beaucoup plus rapidement les pneus et qu’ils ne durent pas longtemps" a-t-il expliqué. "Quand je travaillais, je parcourais environ 45 000 miles par an. Si j’avais eu cette voiture à l’époque, j’aurais dû dépenser 300 livres sterling six fois par an juste pour remplacer les pneus arrière, ce qui aurait été extrêmement coûteux".

    Les véhicules électriques, plus lourds en raison de leurs batteries et souvent à propulsion, entraînent une usure plus rapide des pneus. Leur couple instantané, qui permet un démarrage rapide, sollicite davantage les pneus.

    Selon Michelin, l’usure des pneus est 20% plus rapide sur ces véhicules, et Goodyear estime même que cette usure peut atteindre 50%. Le conducteur joue également un rôle, car une conduite plus douce peut aider à prolonger la durée de vie des pneus.

  • Ras-le-bol de l’"escroc"-logie

    J'ose écrire que l’on a le droit d’être climato-sceptique et de critiquer ce que j’appelle "l’escroquerie écologiste".

    Ça fait des années qu’on nous culpabilise (et qu’on nous tape au porte-monnaie) en nous disant qu’il en va de la survie de la planète: nous, petits Blancs trop riches, embourgeoisés et trop bien nourris, serions seuls responsables du réchauffement climatique.

    Accessoirement, on oublie que vers l’an 1000, la terre a connu une période caniculaire. Les savants de l’époque y voyaient une prémonition de la fin du monde. En ces temps anciens, on croyait aux forces divines et on ne mettait pas le changement climatique sur le compte des pets de bovins, des poêles à bois, des centrales au charbon ou du diesel, et pour cause!

    Ras-le-bol, donc, de cette foutue "transition écologique" qui n’est qu’un prétexte pour nous saigner à blanc, nous piquer notre argent! Cette écologie punitive, on en a marre!

    Depuis un bon demi-siècle, on nous raconte n’importe quoi sur le devenir de notre planète:

    En 1974, par exemple, lors du premier choc pétrolier, on nous prédisait comme une fatalité inéluctable: "Dans 20 ans (soit en 1994) il n’y aura plus de pétrole". Nous sommes en 2024. (NDR; je m'en souviens très bien!)

    Notre consommation de pétrole a été multipliée en gros par dix depuis cette époque et nos réserves de pétrole sont cinq fois plus importantes qu’en 1974. Du pétrole – énergie fossile donc qui se régénère – il y en a partout ; sous les grands lacs africains, en Mer du Nord, sous la calotte arctique et même sous la région parisienne. Ce n’est pas une raison pour abandonner le nucléaire (dont les écologistes ne veulent plus) et pour ne pas favoriser les énergies de substitution (solaires, éoliennes ou autres), mais à condition de ne pas trouver là une occasion de taper le contribuable où ça fait mal: au porte-monnaie. Car le réchauffement climatique est un vrai problème mais l’homme y est-il vraiment pour quelque chose? Rien n’est moins sûr! Certains chercheurs pensent même le contraire.

    Les experts autoproclamés du GIEC ne nous parlent jamais des "paramètres de Milankovic", et quand un spécialiste de la climatologie vient à se montrer "climato-sceptique", on le vire comme un malpropre comme ce fut le cas pour Philippe Verdier (1), licencié du service public en 2015.

    Précisons, avant d’aller plus loin, que je suis totalement hermétique aux sciences et que je ne connais RIEN à la climatologie. En fait, je suis comme Ségolène Royal, Nicolas Hulot, Barbara Pompili, François de Rugy, Cécile Duflot, ou Marine Tondelier qui n’en savent pas plus que moi sur le sujet.

    Mais je ne m’érige pas en expert et en donneur de leçons. Je note que, dans le monde, il y a plusieurs centaines de VRAIS savants qui se déclarent ouvertement climato-sceptiques (2).

    Citons, chez nous en France, les plus titrés et/ou les plus connus:

    Claude Allègre, géochimiste, lauréat de nombreux prix. L’un des premiers à avoir soulevé la possibilité d’un réchauffement climatique: il pense que l’on ne connaît à peu près rien du rôle du CO2 d’origine humaine dans le réchauffement actuel et que d’autres facteurs sont bien plus importants: vapeur d’eau, formation des nuages, poussières et activité volcanique, etc.

    Hacène Arezki, géographe spécialisé en géographie physique, biogéographie et climatologie. Il nie, dans son livre "Climat, mensonges et propagande", la récente évolution climatique ainsi que l’hypothèse du rôle de premier plan joué par les gaz à effet de serre.

    Vincent Courtillot, géophysicien, docteur en physique, professeur à l’université de Paris VII et auteur de nombreux articles scientifiques dans "Science et Nature".

    Diane Douglas, paléo-climatologue, auteur et éditeur de plus de 200 rapports scientifiques. Pour elle, les facteurs naturels et non le CO2 dominent le climat.

    Jacques Duran, physicien, directeur de recherche CNRS, ancien vice-président chargé de recherche de l’université Pierre et Marie Curie (1986-1992) et auteur du site "pensée-unique.fr".

    Serge Galam, docteur en physique: il estime que la cause du réchauffement est inconnue et que le seul lien entre CO2 et réchauffement climatique est une coïncidence temporelle: "L’homme a été déclaré coupable simplement parce que pour l’heure on n’a pas trouvé d’autre coupable… ".

    Christian Gerondeau, polytechnicien, affirme qu’il n’existe aucun lien démontrable entre CO2 et température ("CO2: un mythe planétaire", Toucan, 2009). Il dénonce les contradictions et les manipulations des données par des groupes de pression comme le GIEC (qui n’est pas un groupe d’experts), sur le réchauffement climatique, et sur… le gaspillage de l’argent public.

    François Gervais, physicien, professeur émérite à l’université François Rabelais de Tours, médaillé du CNRS, estime que l’effet de serre du CO2 est à saturation, les activités humaines n’ont plus d’incidence sur le réchauffement. On a pris une conséquence pour une cause. Les fluctuations de température précèdent celles du CO2. Pour lui, le réchauffement climatique est naturel.

    Philippe de Larminat, expert en modélisation des processus, met en œuvre dans son ouvrage "Changement climatique", des modèles historiques pour prévoir les changements climatiques depuis 1500 ans. Ses résultats montrent l’absurdité des conclusions du GIEC sur l’influence humaine sur le changement climatique, ainsi que l’impossibilité de modéliser physiquement quelque chose d’aussi complexe que le climat.

    Jean-Louis Le Mouël, géophysicien, ancien directeur de l’Institut de Physique du Globe de Paris, médaille d’argent du CNRS, lauréat de la Flemming Medal, spécialiste du magnétisme terrestre. Il souligne que l’origine humaine du réchauffement climatique n’est qu’une hypothèse. Il estime que les rôles de l’activité solaire et du magnétisme terrestre sont sous-estimés.

    François Meynard, ingénieur physicien, enseignant en sciences humaines et sociales, a publié un livre intitulé "La légende de l’effet de serre". Il affirme que l’effet de serre est "une chimère informatique dénuée de fondement physique".

    Benoît Rittaud, maître de conférences à l’université Paris XIII, auteur de l’ouvrage "Le Mythe climatique ", parle d’une "pseudo-science" qu’il appelle "climatomancie: un art divinatoire visant à déduire du comportement humain l’avenir climatique de la Terre, dans l’idée de prescrire à chacun des actions de pénitence".

    Je m’arrêterai là, pour ne pas lasser mes lecteurs, mais je rappelle qu’il existe, dans tous les pays, quelques dizaines de chercheurs, de savants, d’ingénieurs, bref, de gens parfaitement crédibles et qui ne croient pas à la responsabilité de l’homme dans le réchauffement actuel. Je terminerai en citant Marcel Leroux, (décédé en 2008). Professeur émérite de climatologie à l’université Jean-Moulin – Lyon-III, il était directeur du laboratoire de climatologie, risques et environnement. Il résumait, en 2003, son point de vue sur la théorie du réchauffement climatique: "Le réchauffement global est une hypothèse issue de modèles théoriques et fondée sur des relations simplistes, qui annonce une élévation de la température, proclamée mais non démontrée. Les contradictions sont nombreuses entre les prédictions et les faits climatiques directement observés, l’ignorance délibérée de ces distorsions flagrantes constituant une imposture scientifique ".

    Alors, me direz-vous, à qui profite le crime ? J’ai bien une petite idée: en 1975, Giscard d’Estaing créait le "G7". Dans le discours inaugural de cette institution, il déclarait que les citoyens des pays industrialisés supportaient de plus en plus mal l’hyper-fiscalité (déjà!). Aussi cet esprit tordu proposait de sensibiliser les peuples à l’écologie. Culpabilisés, ils accepteraient d’être taxés pour la survie de la planète. Depuis, on constate que l’écologie punitive fonctionne à plein tube!

    Pendant des années, on nous a affirmé que le diesel polluait moins que l’essence, puis, alors que 70 à 80% des Français roulaient au diesel, on nous a dit le contraire. Honte aux gens (dont je suis) qui roulent au diesel! Nous serions responsables de… 40 000 morts pas an. D’où sortent ces chiffres ? Là encore, on nous prend pour des imbéciles. Deux études récentes, menées par des organismes indépendants, viennent de démontrer que le moteur diesel moderne, doté de filtres à particules, vannes, "AD-Blue", pollue… 30 fois moins que l’essence.

    Notre vieille planète a connu des périodes glaciaires suivies de périodes chaudes. N’est-ce pas, tout simplement, une évolution normale de la terre ? L’homme a-t-il la moindre responsabilité dans ce processus?

    Je n’en sais rien, mais une chose est indéniable: nous, Français, représentons 1% de la population du globe, et 0,8% des émissions de gaz à effet de serre.

    Ce n’est pas en nous saignant à coup d’impôts sur les ordures, de taxes de recyclage, de taxe carbone, de malus écologique, etc. qu’on réglera le problème. La seule " dépollution " qui soit dans nos cordes, c’est le nettoyage de cette classe politique aussi incapable qu’arrogante qui nous présure depuis un demi-siècle. Depuis 1974, la France n’a jamais connu un budget en équilibre. Nous laisserons à nos enfants une dette abyssale de 3 100 milliards d’euros ; un pays malade, livré à une immigration massive et incontrôlée ; des zones de non-droit où la police n’ose plus aller ; et les responsables de ce gâchis nous demandent de payer toujours plus d’impôts, de trier nos poubelles et d’abandonner nos vieilles voitures.

    Alors oui, débarrassons-nous des ordures. Je sais même par lesquelles commencer!

    Certains vont sans doute me trouver excessif. Que nenni! Disons que je me lâche tant que le climato-scepticisme ne tombe pas encore sous le coup de la loi.

    Éric de Verdelhan

    1)- Auteur du livre "Climat Investigation".

    2)- J’éviterai à mes lecteurs cette kyrielle de noms. On trouve ça sur internet, en cherchant un peu.

    1 seul chiffre à retenir: le CO2 représente 0,04% de notre atmosphère.

    L’humanité tout entière pourrait prendre l’avion tous les jours ou au contraire revenir à l’âge de pierre, il lui serait impossible d’avoir la moindre influence sur ces 0,04%!

  • Vacances en Espagne?

    Espagne: 102 cas de tularémie signalés dans la province de Palencia cette année

    En Espagne, dans la province de Palencia, dans le nord de l'Espagne, 102 cas de tularémie ont déjà été confirmés en 2024, ce qui représente pratiquement trois quarts des cas détectés dans la communauté autonome de Castilla y León, selon les données publiées le 8 novembre par le ministère de la Santé de la Junta de Castilla y León.

    Depuis la confirmation du premier cas en mars 2024, la province montre la plus forte incidence de l'épidémie, qui est étroitement liée à la prolifération du campagnol commun, une espèce qui est un vecteur de contagion.

    Les provinces de Burgos, León et Valladolid qui sont à une distance considérable de Palencia, sont les trois autres territoires de la région avec le plus grand nombre de cas (quatorze, dix et quatre, respectivement).

    Bien qu'elle n'ait pas atteint l'incidence de foyers aussi graves que ceux de 1997-98 et 2007, la tularémie est revenue cette année dans la communauté et, de manière plus marquée, dans la province de Palencia. Les travailleurs agricoles ont été les plus exposés, mais la simple exposition environnementale dans l'environnement rural a généré de nombreux cas, en particulier pendant la période estivale, lorsqu'il y a plus de monde dans les villages et plus d'activités de plein air (promenades dans la région, pêche, jardinage).

    Le pic de cas de tularémie s'est produit pendant la période de transition entre juillet et août, au moment où il y a davantage de personnes dans les zones rurales, mais depuis lors, un flux de cas positifs s'est poursuivi. Au cours du dernier mois, pratiquement un cas a été confirmé tous les trois jours dans l'ensemble de la communauté, ce qui est très éloigné des vingt cas qui ont été recensés au cours de la semaine 31, au milieu de l'été.

    Les rapports de la Direction générale de la santé publique de la Junta soulignent que les facteurs d'exposition sont liés aux activités telles que les travaux agricoles (fauchage et pressage de la paille, principalement), mais aussi au jardinage, au nettoyage des fossés et au contact avec les rongeurs.

    Les femmes représentent 20% des malades dont la moyenne d'âge est de 56 ans et trois mois (extrêmes 8 à  92 ans). Le groupe d'âge le plus touché est celui des adultes âgés de 55 à 64 ans, avec près d'un cas sur quatre (24,6%). Cependant, chez les hommes, le groupe d'âge le plus fréquent est celui qui précède immédiatement, de 45 à 54 ans.

    Source : Outbreak News Today

     

    La tularémie est due à l’infection par Francisella tularensis. Les lièvres et les tiques sont les principaux vecteurs en France. De gravité variable, sa déclaration est obligatoire.

    De 2002 à 2012, 433 cas ont été notifiés, d'âge médian 49 ans (2 à 95 ans) et de sexe-ratio H/F=1,83. L'incidence la plus forte était enregistrée en Poitou-Charentes. Les présentations cliniques les plus fréquentes étaient ganglionnaires (n=200 ; 46 %) et ulcéro-ganglionnaires (n=113 ; 26 %). Les expositions à risques les plus fréquentes étaient la manipulation de lièvres (n=179 ; 41 %) et les loisirs exposant à des aérosols (n=217 ; 50 %). Quatre-vingt-deux patients (19 %) rapportaient des morsures de tique. Dix clusters (39 cas) ont été détectés et une épidémie nationale durant l'hiver 2007/2008. Conclusions. La surveillance de la tularémie a montré sa capacité à détecter des clusters et épidémies. Les données colligées désignent les loisirs exposant à des aérosols comme source de contamination principale en France. (R.A.)

    https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-transmissibles-de-l-animal-a-l-homme/tularemie