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Science/Tech - Page 3

  • Les climato sceptiques sont des grands malades,

    mais je ne fais pas de politique!

    Ainsi parlait un certain Guillaume Séchet, monsieur Météo sur BFM TVMacron. Outré que des climato-réalistes lui remontent les bretelles sur les Réseaux sociaux, où il ne peut pas faire son kéké comme sur son plateau, avec l’appui du gouvernement et de l’ARCOM.

    Il paraît que ce mec fait la pluie et le beau temps depuis seize ans sur la chaîne la plus pourrie du PAF et du bourre-pif. C’est la première fois que j’entends parler de lui. Célèbre mais pas trop. Juste ce qu’il faut pour être admiré par sa concierge et son chat.

    J’ai épluché son CV. Les médias menteurs le présentent comme un grand scientifique. Il a une maîtrise de géographie et un diplôme d’écologie. Il n’y a rien de déshonorant dans ce cursus. Mais on est loin d’un Ph.D ou d’un titre d’ingénieur. Après, il s’est intéressé à la météorologie, comme je m’intéresse à l’astronautique. Puisque cela en fait un spécialiste du climat, je peux me dire cosmonaute.

    Le gars est assez satisfait de lui et pas mal sectaire. Les deux vont ensemble. Il considère que les gens qui doutent du prétendu réchauffement climatique ont atteint un niveau de bêtise à peine croyable. Alors, compliment pour compliment, je lui retourne que la météo à la télé est réservée aux journaleux débutants, aux bimbos bien roulées, et aux vieux trop nuls pour faire autre chose.

    Rester scotché pendant seize ans dans cette niche n’est pas une preuve de compétence ni d’ambition. À cinquante six balais, son cas est plié. Son avenir derrière lui. Se faire passer pour une victime des fachos pourrait être un baroud d’honneur. Avec peut-être l’espoir de rebondir?

    On m’a insulté, le monde devient fou!

    Déstabilisé et courroucé, le pépère pousse un énorme coup de gueule contre la politisation des sujets écologiques et climatiques, qu’il qualifie de "scientifiques". La Tondelière, Greta, Aymeric Caron et Claire Nouvian sont en effet de grands savants. Des Nobel en perspective. Experts en climatologie, en virologie covidienne, en géopolitique orientale et en exégèse coranique.

    Le Séchet ignore-t-il que le GIEC est un organisme politique fondé en 1988 par Margaret Thatcher et Ronald Reagan. Pour mettre au pas les mineurs britanniques trop souvent grévistes au goût de Margaret, et faire accepter l’énergie nucléaire à une opinion publique réticente…

    Et pour Ronald, donner une impulsion afin de sortir du marasme économique par des innovations, incitant les financiers à investir dans des secteurs à défricher en quête de nouveaux profits, conformément aux principes de destruction créatrice de Schumpeter. Pour faire simple, on casse tout et on reconstruit sur les décombres. Ainsi naquit le capitalisme ripoliné en vert.

    Ce Séchet a-t-il oublié les forfaitures de ses maîtres? Quand Al Gore, après avoir abusé de ses pouvoirs de vice-président des USA pour vendre des " crédits-carbone", droits de polluer en novlangue, menaçait les climato-réalistes d’un nouveau procès de Nuremberg! Encourageant sur son réseau de télé privée un lobby réchauffiste regroupant quelques énergumènes du GIEC, à faire campagne pour la création d’un crime mondial de climato-scepticisme! Mais ce n’était pas de la politique.

    Il a été entendu par l’ARCOM une officine au service des Macronescu, dont aucun des membres ne possède de bagage scientifique, et qui a décidé, en violation de l’article 34 de la Constitution, de créer un nouveau délit de désinformation climatique afin de sanctionner les médias qui ne rabâchent pas la doxa. Au nom d’un consensus sur le climat qu’ils sont les seuls à voir. Puisque 35.000 scientifiques de haut niveau ont signé l’Oregon Petition dénonçant les sordides magouilles climatiques.

    Réaction classique des gens proches du pouvoir qui veulent remplacer par une répression aveugle leur absence d’arguments. Comme si la science se démontrait à coups d’anathèmes et d’excommunications lors de procès en sorcellerie menés par des inquisiteurs fanatiques.

    La pire crainte des climato frénétiques est de trouver en face d’eux des debaters d’un niveau suffisant pour réfuter leurs allégations. Comme feu Frederick Seitz, physicien de classe internationale et président de l’Académie des Sciences des USA qui disait:

    "Il n’existe aucune preuve scientifique convaincante indiquant que les émissions de dioxyde de carbone, de méthane ou d’autres gaz à effet de serre causent ou causeront, dans un avenir prévisible, un réchauffement catastrophique de l’atmosphère de la Terre et une rupture de son climat".

    Pauvre Séchet, tu ne fais pas le poids. Tu as raté une belle occasion de te taire. On t’ignorait. Maintenant, les vilains-méchants fachos t’ont dans le nez. Ça craint pour toi!

    Tout est parti d’une intervention de Séchet, le 15 juin, sur le réseau social X. Se croyait-il encore sur Twitter dont je fus exclu pour avoir refusé de reconnaître mes torts, condition exigée pour garder mon compte. Pourquoi aurais-je plaidé coupable et demandé pardon, alors que je citais à l’appui de mes propos, des universitaires et des chercheurs climato-réalistes cent fois plus compétents que les CenSSeurs. Des vrais savants auxquels la réalité a donné raison. Mais ce n’était pas politique.

    Le pauvre Séchet qui n’a pas la carrure pour la baston dénonce une avalanche d’insultes, en réponse à son annonce de la vague de chaleur saisonnière, tout à fait normale, qui a atteint la France. Blessé dans son ego, il a préféré supprimer son post. Pour nous punir en nous privant de sa prose.

    S’il était vraiment météorologue, au lieu de donner dans le catastrophisme, il aurait rassuré les gens. En relativisant. En rappelant qu’en l’an 994, Hugues Capet régnant, l’absence prolongée de pluies assécha les fleuves et les lacs, asphyxiant les poissons. La chaleur enflamma des forêts avec leur gibier et anéantit les prairies, les moissons et les troupeaux. Une reconstitution modélisée de ces phénomènes extrêmes conclut à des températures dépassant 42°C pendant au moins 5 à 6 semaines. Les clercs de l’époque évoquent une " chaleur infernale " pendant 3 mois!

    Des canicules qui duraient, tarissant puits et fontaines, faisant des fleuves de simples ruisseaux, détruisant les récoltes tandis que les humains et le bétail mouraient de soif puis de faim, on en connut 8 majeures jusqu’en 1682. Les plus meurtrières furent celles de 1540 et de 1636 qui tua 500.000 Français.

    Le climat se dérégla à nouveau en 1694, en 1718 et 1719 avec 700.000 morts, puis 1767, 1778, 1803, 1817, 1825, 1842, 1858, 1875, 1893. Avec des pics de mortalité et de chaleur pour lesquels il serra difficile d’incriminer les camions, les avions et les centrales à neutrons.

    Plus près de nous, la canicule de 1911 avait asséché les étangs, transformé les rivières en rigoles, brûlé les moissons et exterminé les troupeaux, faisant plus de 40.000 morts chez les humains.

    Versez votre larmichette, face à la violence et à la haine, Guillaume Séchet se dit contraint à l’autocensure et dénonce les attaques en ligne à propos de ces sujets qui sont de plus en plus à la mode. La faute à qui? Mais il ne fait pas de politique.

    Il ne lui vient pas à l’idée qu’un nombre croissant de gens en ont ras le bol de la dictature des maîtres penseurs, dont l’arrogance n’a d’égale que l’incompétence. Le réchauffisme est un des volets de leurs lubies dominatrices avec le covidisme, la russophobie, l’anti-sémitisme au nom de l’anti-racisme, l’européisme et l’immigrationnisme.

    Il se trouve qu’en bon petit soldat de la dictature qui s’expose à découvert, Séchet sert de bouc émissaire à des personnes qui canalisent sur lui non pas leur haine mais leur ressentiment d’être toujours pris pour des imbéciles par les cuistres donneurs de leçons du cirque politico-médiatique. Même s’il a été débordé par des trolls velus qu’il qualifie de " nids de guêpes ", auxquels il a eu l’imprudence de répondre, entrant dans leur jeu. Peut-être parce qu’à la télé, il a toujours le dernier mot?

    Christian Navis

    https://climatorealist.blogspot.com/

  • L'EMPLUME  DICTATEUR

    Notre-Dame de Paris: malgré la polémique et l’opposition de la Commission du patrimoine… des vitraux de Viollet-le-Duc, épargnés par l’incendie, vont bien être remplacés par des “contemporains”, conformément à la volonté d’Emmanuel Macron

    La commission nationale du patrimoine et de l’architecture (CNPA), opposée au projet de vitraux contemporains pour la cathédrale Notre-Dame de Paris, a “pris acte” de la volonté de l’exécutif de poursuivre le projet mais ne l’a pas “validé”, a clarifié le ministère de la Culture auprès de l’AFP samedi. (…)

    BFMTV

  • Etats unis: un homme immunisé

     

    après 200 morsures de serpent, une piste pour un anti-venin universel

    Par valeursactuelles.com

    Selon la BBC, ce samedi 3 mai, un Américain du nom de Tim Friede s’est retrouvé au cœur d’une recherche hors du commun. Les scientifiques ont pu isoler les anticorps présents dans son sang et s’en servir pour concevoir un antivenin universel. Pour parvenir à ce résultat, Tim Friede a enduré plus de 200 morsures de serpent et s’est administré environ 700 injections de venin, dans le but de rendre son sang capable de neutraliser la plupart des toxines produites par ces reptiles.

    Tim Friede s’est volontairement exposé aux morsures de serpents parmi les plus dangereux au monde, dont des mambas, des cobras, des taïpans et des bongares. Une double morsure de cobra l’a même plongé dans le coma. Il a expliqué les raisons de son engagement: " Je ne voulais ni mourir, ni perdre un doigt, ni manquer le travail. C’est simplement devenu une part de ma vie. Je me suis dit que je devais continuer aussi longtemps que possible, pour aider des gens vivant à des milliers de kilomètres, dans des régions où une morsure de serpent peut être fatale".

    Efficace Sur Treize Des Dix-Neuf Espèces Recensées

    Jusqu’à présent, les chercheurs utilisaient principalement des animaux pour produire des anti-venins. Ils injectaient de petites doses de venin à des animaux comme les chevaux, puis récoltaient les anticorps générés en réponse. Toutefois, cette méthode présentait des limites: les anticorps varient d’une espèce à l’autre et les toxines produites par les serpents diffèrent selon les espèces, rendant impossible la création d’un antivenin universel. L’approche de Tim Friede a permis de bouleverser cette méthode traditionnelle.

    Une équipe de chercheurs a donc eu l’idée de collaborer avec Tim Friede en analysant son sang. Ils y ont identifié de nombreux anticorps, dont deux ciblant des neurotoxines clés impliquées dans la défense contre les morsures de serpents. Grâce à ces découvertes, ils ont pu développer un antidote efficace contre treize des dix-neuf espèces de serpents élapidés venimeux recensées, et partiellement protecteur contre les six autres. Une avancée qualifiée de " sans précédent " par les scientifiques. À noter que les vipères, autre grande famille de serpents venimeux, ne sont pas concernées par cette étude.

    Tim Friede a partagé ses expériences sur YouTube, montrant en vidéo les morsures qu’il a subies et les réactions de son corps face au venin de certains des serpents les plus redoutés. Chaque année, les morsures de serpents venimeux provoquent environ 140 000 décès à travers le monde

  • C'est grave docteur? Oui

    Un nouveau virus apparenté aux virus Hendra et Nipah découvert aux USA

    Les virus Hendra et Nipah appartiennent à un genre viral de découverte relativement récente, baptisé hénipavirus, inclus dans la famille des Paramyxoviridae.

    Hendra a tout d’abord été isolé en 1994 en Australie sur des chevaux qui ont présenté des pneumopathies mortelles, puis sur des personnes en contact avec les chevaux malades, dont des vétérinaires: 7 ont été infectées et 4 sont décédées, dans un tableau associant des signes respiratoires initiaux, puis ceux d’une méningoencéphalite.

    On a montré que les chevaux avaient été contaminés par des contacts avec des chauve-souris, qui portent le virus sans manifester de signes de maladies. Depuis 1994, d’autres cas sporadiques d’infection de chevaux par le virus Hendra ont été observés, toujours en Australie.

    Le virus Nipah, découvert en Malaisie en 1998, a été responsable de plusieurs épidémies humaines restées heureusement limitées dans le Sud-est asiatique, avec une mortalité élevée, pouvant atteindre 100% dans certains épisodes. Des porcs ont également été infectés en grand nombre. La contamination se fait là aussi essentiellement par le contact avec des chauve-souris ou par la consommation de fruits souillés par leur salive ou leurs déjections. La transmission peut également se faire de porc à homme, et vice-versa, elle est parfois interhumaine. L’infection produit une encéphalite, parfois précédée de signes pulmonaires.

    Depuis la découverte de Hendra et Nipah, des recherches systématiques ont identifié une vingtaine de virus apparentés, présents chez des animaux porteurs sains, souvent des chauve-souris, sur tous les continents sauf l’Antarctique. Le virus Mojiang a provoqué la mort de trois mineurs en Chine, où un autre virus, Langya, a été isolé chez des musaraignes, le virus Ghanaian bat est présent en Afrique de l’Ouest, et le virus Cedar a été découvert en Australie.

    Une équipe australienne et américaine vient d’annoncer qu’elle a identifié un nouvel hénipavirus, baptisé Camp Hill, dans des échantillons de musaraignes à queue courte Blarina brevicauda capturées en Alabama en 2021. On ne connaît pas d’infection par le virus Camp Hill chez l’homme pour l’instant, mais la nature du virus et la très large répartition de la musaraigne font craindre la possibilité de contaminations à venir.

    1)brevicauda est par ailleurs souvent porteuse d’un autre virus potentiellement redoutable (le virus Camp Ripley, un hantavirus), et des cas de co-infection par les deux virus ont été observés.

    Référence

    R.H. Parry, K.Y.H. Yamada et coll. Henipavirus in Northern Short-Tailed Shrew, Alabama, USA.

  • Sur mon autre blog

     

    http://insoliteetdejante.hautetfort.com/archive/2025/03/28/cette-etudiante-a-cree-un-antivol-6541455.html

     

  • La voiture électrique? non merci!

    Avis à ceux qui sont climato-sceptiques nous serions presque 15 millions. Ouf, je me sens moins seul !

    Mon point de vue sur le sujet n’a rien de scientifique car, je l’ai écrit moult fois, je ne suis pas scientifique. Je suis même d’une nullité crasse sur ces sujets, mais j’ai encore un peu de bon sens et je lis énormément. De plus, je ne suis plus un gamin et je sais que tout ce qu’on nous annonçait lorsque j’avais 20 ans ne s’est pas réalisé: les savants, les économistes, les prévisionnistes que j’ai entendu caqueter sur les plateaux-télé depuis un demi-siècle nous ont raconté des carabistouilles, des sornettes ou… des mensonges destinés à nous conditionner, voire à nous culpabiliser.

    L’homme a-t-il une influence sur le climat? Sans doute, mais pas forcément pour les raisons qu’on évoque généralement. Le problème vient de la démographie, du nombre, de la surpopulation de notre vieille planète.

    En 1949, l’année de ma naissance, la population mondiale était estimée à 2,6 milliards de personnes. Elle a atteint 8,2 milliards d’individus en 2024. Elle a plus que triplée en trois quarts de siècle. Notons cependant que l’explosion démographique la plus importante provient de l’Afrique et de l’Inde alors que les plus gros pollueurs sont les USA et la Chine.

    L’homme a aussi une influence sur le climat quand il se mêle volontairement de le changer. Nous savons que la NASA lance des sondes à des hautes altitudes qui sont équipées de bonbonnes de différents composés chimiques, dont du "Tri-methyl aluminum" (TMA), qui seraient parait-il, "absolument inoffensifs pour l’environnement ou la vie sur terre" (2).

    Composés chimiques grâce auxquels on fabrique de faux nuages à des altitudes comprises entre 80 et 400 kilomètres. On est très loin des cumulonimbus et cirrostratus classiques, qui ne montent pas aussi haut. Mais on sait aussi fabriquer de faux nuages "pour la bonne cause", par exemple pour faire pleuvoir sur des régions trop sèches. Des mauvaises langues prétendent que les inondations au Sénégal en septembre, ou celles du Sahara en octobre 2024, seraient dues à la main de l’homme. Je m’étonne qu’on n’aborde jamais ce sujet dans nos médias.

    Compte tenu de ce qui précède, on pourrait croire que, finalement, je ne suis pas climato-sceptique, d’autant plus que je ne nie pas que le climat change. En revanche, je conteste plusieurs choses à commencer par les moyens qu’on voudrait nous imposer pour parvenir à faire baisser le CO2 présent dans l’atmosphère.

    Depuis que les "Khmers verts" ont conquis quelques grandes villes, l’automobiliste et le motard sont invités à y rouler à… 30 km/heure, soit en gros la vitesse de pointe d’un vélo électrique. On en voit d’ailleurs de plus en plus, chevauchés par des "bobos", car cette engeance imbécile adhère, sans aucun esprit de rébellion, à la moindre ineptie, à condition que ce soit "bon pour la planète".

    Le panurgisme – la servilité moutonnière – est un des nombreux maux de notre époque. Les écolos sont obsédés par l’idée de faire disparaître le moteur à explosion. Ils avancent même une date proche: 2035 et même avant, si possible. Mais par quoi le remplacer? Par le moteur électrique: CQFD, c’est une évidence (3) ! Et il est très mal vu d’en douter!

    On nous serine que la voiture électrique, c’est la solution d’avenir et la seule voie pour sauver la planète. Et la France s’est engouffrée tête baissée dans le tout électrique sans discernement.

    Nos dirigeants ont enjoint les constructeurs de tout miser sur l’électrique. Bruxelles leur interdit de faire de la publicité pour les voitures qui ne sont pas électriques ou hybrides, alors même que nous étions devenus leaders en matière de moteurs thermiques. La suppression des motorisations essence ou diesel va tuer 50 à 100 000 emplois nets en France dans les années à venir. Accessoirement, on va encore détruire un secteur industriel sur notre sol. UN DE PLUS!!!

    Comme nous ne voulions pas laisser le marché des batteries à la Chine, nous avons misé sur "Northvolt". Or, l’année 2024 marquera un tournant dans l’histoire de cette entreprise promise à un destin de "champion européen des batteries".

    Ce géant suédois est en train de mourir à petit feu. Après une première restructuration et la suppression de 1600 postes il y a quelques semaines, "Northvolt " est à cours de trésorerie. La firme vient de se mettre sous la protection de la loi américaine sur les faillites. Aujourd’hui, sa dette culmine à 5,84 milliards de dollars (soit environ 5,58 milliards d’euros).

    En se mettant officiellement en redressement judiciaire, "Northvolt" espère se relancer en mettant la main sur 245 millions de dollars. Malgré cette situation délicate, le géant suédois assure que "les opérations continueront de se dérouler comme d’habitude, de la même manière que d’autres entreprises internationales qui ont utilisé le processus du Chapitre 11 pour réorganiser leurs obligations financières".

    "Northvolt" promet que les salaires des employés seront versés. L’entreprise ajoute qu’il ne "s’agit pas d’une procédure de faillite". Pour faire simple, c’est la dernière étape avant un éventuel sauvetage ou la fermeture définitive. Le gouvernement suédois a exclu d’apporter de nouveaux financements. L’avenir de la batterie européenne s’assombrit…

    Pour corser les choses, alors que les ventes de véhicules électriques augmentent, un autre problème vient ternir le tableau (4): l’assurance. De plus en plus d’assureurs tirent la sonnette d’alarme face aux coûts exorbitants des réparations, menaçant même de refuser certains modèles. Ils font face à un véritable casse-tête avec les voitures électriques.

    Les coûts de réparation atteignent des sommets en raison de deux facteurs: la complexité des batteries: leur remplacement peut coûter plusieurs dizaines de milliers d’euros, et les carrosseries en aluminium, plus légères mais aussi plus chères (voire impossibles) à réparer.

    À cela s’ajoute le manque de pièces détachées. Chez certains constructeurs, il n’est pas rare d’attendre trois mois pour une simple portière, ce qui rallonge la durée d’immobilisation du véhicule, et génère des frais supplémentaires. Face à cette situation, les assureurs n’hésitent plus à augmenter drastiquement leurs tarifs. Ils pointent du doigt la responsabilité des constructeurs. Leur politique de remplacement systématique de certaines pièces est particulièrement critiquée. Cette crise de l’assurance des voitures électriques est un rappel brutal: la transition vers une mobilité dite "plus verte" ne se fera pas sans heurts.

    En fait, qu’est-ce que les  "Khmers verts" et Bruxelles reprochent au bon vieux moteur à explosion? Ses émissions polluantes.

    Rappelons que la pollution résultant des hydrocarbures est à 98% le fait du chauffage, des camions, des avions de ligne et des navires marchands: cargos, méthaniers, paquebots de croisière, etc.

    Rappelons aussi que nous, Français, nous pesons 1% de la population mondiale et 0,8% des émissions de gaz à effet de serre. Autant dire RIEN, nada, que dalle!

    Ce qui explique, avant de conclure, mon climato-scepticisme qui ne concerne que MON pays.

    Arrêtons de culpabiliser et de taper au porte-monnaie du "Franchouillard". Notre éventuelle incidence sur les changements climatiques est équivalente de zéro. Si nous arrêtons de rouler au diesel, de nous chauffer au bois, de manger de la viande, etc. ça ne changera RIEN.

    Les industriels, comparses des écolos, invoquent la pénurie de pétrole à court terme. Or c’est un mensonge, un énorme bobard, que j’ai dénoncé dans des dizaines d’articles. Et puis, si nos dirigeants n’étaient pas incultes, ils sauraient que " l’opération Barbarossa " (5) visait à s’emparer des gisements de pétrole soviétiques pour alimenter la force mécanique du 3ème Reich. Les Allemands ont capitulé à Stalingrad le 2 février 1943. Durant la Seconde Guerre mondiale, leurs divisions de panzers, leurs escadrilles, bref toute leur énorme machine de guerre a utilisé du carburant… de synthèse.

    La solution n’est pas de l’éliminer le moteur thermique car il n’a cessé d’évoluer au fil des années. Il est parfaitement au point, solide, économique et, de surcroît, aisément recyclable. Grâce, par exemple, aux filtres à particules pour les diesel, aux huiles plus fluides, aux cylindres réduits pour les modèles à essence, les nouveaux moteurs ont un bon rendement énergétique, et ils demandent peu d’entretien. De plus, la France – que nos dirigeants se sont ingéniés à désindustrialiser depuis un demi-siècle – est encore leader sur le marché du moteur à explosion.

    Alors, pourquoi tuer une industrie dans laquelle la France a largement fait ses preuves?

    Sinon, on l’aura compris, pour obéir servilement au Nouvel Ordre Mondial ?

    Pour ma part, je n’ai ni les moyens ni l’envie de rouler en véhicule électrique. Je viens de remplacer ma vieille moto par une Moto-Guzzi 900 cc.

    J’aime le bruit et les vibrations des gros "V-Twin" qui me donnent l’impression d’avoir encore un peu de liberté ! Et puis, j’en ai marre qu’on me dise ce qui est bien et ce qui est mal. Messieurs les " maîtres-censeurs " (6), je vous emmerde !

    Éric de Verdelhan

    1)- Site "Compte CO2"

    2)- Les composés de baryum, de lithium et d’aluminium, sont utilisés pour colorer les feux d’artifice.

    3)- La première voiture électrique date de… la fin du 19e  siècle. La "Jamais Contente", véhicule électrique, conservée au Musée de la Voiture de Compiègne, est la première voiture à dépasser les 100 km/h en 1899!

    Si c’était la panacée, pourquoi l’avoir délaissée pendant plus d’un siècle?

    4)- Problème que je prédisais déjà en… 2009, comme quelques cadres de l’assurance qu’on traitait – déjà! – de pessimistes ou de passéistes.

    5)- L’invasion de l’URSS par l’Allemagne en juin 1941.

    6)- Référence à l’excellent livre d’Élisabeth Levy publié il y a 20 ans déjà!