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Science/Tech - Page 4

  • Les coûts cachés qui font monter la facture des pneus de voitures électriques

    Les véhicules électriques, souvent salués pour leur efficacité énergétique et leur faible impact écologique, peuvent néanmoins engendrer des coûts imprévus plus rapidement.

    Par valeursactuelles.com

    Certains conducteurs de voitures électriques ont été surpris de devoir remplacer leurs pneus après une utilisation relativement courte, une expérience inhabituelle comparée à leurs précédentes voitures à essence, comme le rapporte le journal britannique Telegraph. Un propriétaire de Volkswagen ID.3 a été choqué d’apprendre qu’il devait remplacer les pneus de sa voiture après seulement 7 500 miles (environ 12 000 km).

    Il a déclaré: "Je n’arrivais pas à y croire quand on m’a dit qu’il fallait les changer. Je suis assez âgé et j’ai eu des voitures toute ma vie. Je n’ai jamais eu à remplacer des pneus aussi tôt ; habituellement, c’était aux alentours de 25 000 miles. J’ai été stupéfait, car à 7 500 miles, les pneus sont pratiquement neufs. Ce coût inattendu suscite des frustrations, surtout alors que l’objectif des voitures électriques était de permettre des économies face à la hausse des prix de l’essence.

    UNE USURE DUE AU POIDS

    Furieux, il a quitté le garage Volkswagen pour consulter un mécanicien indépendant, espérant obtenir un autre avis. Malheureusement, le diagnostic est resté le même : les pneus arrière de sa Volkswagen ID.3 devaient être changés. "Je pense qu’il est important que les gens prennent conscience que les véhicules électriques usent beaucoup plus rapidement les pneus et qu’ils ne durent pas longtemps" a-t-il expliqué. "Quand je travaillais, je parcourais environ 45 000 miles par an. Si j’avais eu cette voiture à l’époque, j’aurais dû dépenser 300 livres sterling six fois par an juste pour remplacer les pneus arrière, ce qui aurait été extrêmement coûteux".

    Les véhicules électriques, plus lourds en raison de leurs batteries et souvent à propulsion, entraînent une usure plus rapide des pneus. Leur couple instantané, qui permet un démarrage rapide, sollicite davantage les pneus.

    Selon Michelin, l’usure des pneus est 20% plus rapide sur ces véhicules, et Goodyear estime même que cette usure peut atteindre 50%. Le conducteur joue également un rôle, car une conduite plus douce peut aider à prolonger la durée de vie des pneus.

  • Ras-le-bol de l’"escroc"-logie

    J'ose écrire que l’on a le droit d’être climato-sceptique et de critiquer ce que j’appelle "l’escroquerie écologiste".

    Ça fait des années qu’on nous culpabilise (et qu’on nous tape au porte-monnaie) en nous disant qu’il en va de la survie de la planète: nous, petits Blancs trop riches, embourgeoisés et trop bien nourris, serions seuls responsables du réchauffement climatique.

    Accessoirement, on oublie que vers l’an 1000, la terre a connu une période caniculaire. Les savants de l’époque y voyaient une prémonition de la fin du monde. En ces temps anciens, on croyait aux forces divines et on ne mettait pas le changement climatique sur le compte des pets de bovins, des poêles à bois, des centrales au charbon ou du diesel, et pour cause!

    Ras-le-bol, donc, de cette foutue "transition écologique" qui n’est qu’un prétexte pour nous saigner à blanc, nous piquer notre argent! Cette écologie punitive, on en a marre!

    Depuis un bon demi-siècle, on nous raconte n’importe quoi sur le devenir de notre planète:

    En 1974, par exemple, lors du premier choc pétrolier, on nous prédisait comme une fatalité inéluctable: "Dans 20 ans (soit en 1994) il n’y aura plus de pétrole". Nous sommes en 2024. (NDR; je m'en souviens très bien!)

    Notre consommation de pétrole a été multipliée en gros par dix depuis cette époque et nos réserves de pétrole sont cinq fois plus importantes qu’en 1974. Du pétrole – énergie fossile donc qui se régénère – il y en a partout ; sous les grands lacs africains, en Mer du Nord, sous la calotte arctique et même sous la région parisienne. Ce n’est pas une raison pour abandonner le nucléaire (dont les écologistes ne veulent plus) et pour ne pas favoriser les énergies de substitution (solaires, éoliennes ou autres), mais à condition de ne pas trouver là une occasion de taper le contribuable où ça fait mal: au porte-monnaie. Car le réchauffement climatique est un vrai problème mais l’homme y est-il vraiment pour quelque chose? Rien n’est moins sûr! Certains chercheurs pensent même le contraire.

    Les experts autoproclamés du GIEC ne nous parlent jamais des "paramètres de Milankovic", et quand un spécialiste de la climatologie vient à se montrer "climato-sceptique", on le vire comme un malpropre comme ce fut le cas pour Philippe Verdier (1), licencié du service public en 2015.

    Précisons, avant d’aller plus loin, que je suis totalement hermétique aux sciences et que je ne connais RIEN à la climatologie. En fait, je suis comme Ségolène Royal, Nicolas Hulot, Barbara Pompili, François de Rugy, Cécile Duflot, ou Marine Tondelier qui n’en savent pas plus que moi sur le sujet.

    Mais je ne m’érige pas en expert et en donneur de leçons. Je note que, dans le monde, il y a plusieurs centaines de VRAIS savants qui se déclarent ouvertement climato-sceptiques (2).

    Citons, chez nous en France, les plus titrés et/ou les plus connus:

    Claude Allègre, géochimiste, lauréat de nombreux prix. L’un des premiers à avoir soulevé la possibilité d’un réchauffement climatique: il pense que l’on ne connaît à peu près rien du rôle du CO2 d’origine humaine dans le réchauffement actuel et que d’autres facteurs sont bien plus importants: vapeur d’eau, formation des nuages, poussières et activité volcanique, etc.

    Hacène Arezki, géographe spécialisé en géographie physique, biogéographie et climatologie. Il nie, dans son livre "Climat, mensonges et propagande", la récente évolution climatique ainsi que l’hypothèse du rôle de premier plan joué par les gaz à effet de serre.

    Vincent Courtillot, géophysicien, docteur en physique, professeur à l’université de Paris VII et auteur de nombreux articles scientifiques dans "Science et Nature".

    Diane Douglas, paléo-climatologue, auteur et éditeur de plus de 200 rapports scientifiques. Pour elle, les facteurs naturels et non le CO2 dominent le climat.

    Jacques Duran, physicien, directeur de recherche CNRS, ancien vice-président chargé de recherche de l’université Pierre et Marie Curie (1986-1992) et auteur du site "pensée-unique.fr".

    Serge Galam, docteur en physique: il estime que la cause du réchauffement est inconnue et que le seul lien entre CO2 et réchauffement climatique est une coïncidence temporelle: "L’homme a été déclaré coupable simplement parce que pour l’heure on n’a pas trouvé d’autre coupable… ".

    Christian Gerondeau, polytechnicien, affirme qu’il n’existe aucun lien démontrable entre CO2 et température ("CO2: un mythe planétaire", Toucan, 2009). Il dénonce les contradictions et les manipulations des données par des groupes de pression comme le GIEC (qui n’est pas un groupe d’experts), sur le réchauffement climatique, et sur… le gaspillage de l’argent public.

    François Gervais, physicien, professeur émérite à l’université François Rabelais de Tours, médaillé du CNRS, estime que l’effet de serre du CO2 est à saturation, les activités humaines n’ont plus d’incidence sur le réchauffement. On a pris une conséquence pour une cause. Les fluctuations de température précèdent celles du CO2. Pour lui, le réchauffement climatique est naturel.

    Philippe de Larminat, expert en modélisation des processus, met en œuvre dans son ouvrage "Changement climatique", des modèles historiques pour prévoir les changements climatiques depuis 1500 ans. Ses résultats montrent l’absurdité des conclusions du GIEC sur l’influence humaine sur le changement climatique, ainsi que l’impossibilité de modéliser physiquement quelque chose d’aussi complexe que le climat.

    Jean-Louis Le Mouël, géophysicien, ancien directeur de l’Institut de Physique du Globe de Paris, médaille d’argent du CNRS, lauréat de la Flemming Medal, spécialiste du magnétisme terrestre. Il souligne que l’origine humaine du réchauffement climatique n’est qu’une hypothèse. Il estime que les rôles de l’activité solaire et du magnétisme terrestre sont sous-estimés.

    François Meynard, ingénieur physicien, enseignant en sciences humaines et sociales, a publié un livre intitulé "La légende de l’effet de serre". Il affirme que l’effet de serre est "une chimère informatique dénuée de fondement physique".

    Benoît Rittaud, maître de conférences à l’université Paris XIII, auteur de l’ouvrage "Le Mythe climatique ", parle d’une "pseudo-science" qu’il appelle "climatomancie: un art divinatoire visant à déduire du comportement humain l’avenir climatique de la Terre, dans l’idée de prescrire à chacun des actions de pénitence".

    Je m’arrêterai là, pour ne pas lasser mes lecteurs, mais je rappelle qu’il existe, dans tous les pays, quelques dizaines de chercheurs, de savants, d’ingénieurs, bref, de gens parfaitement crédibles et qui ne croient pas à la responsabilité de l’homme dans le réchauffement actuel. Je terminerai en citant Marcel Leroux, (décédé en 2008). Professeur émérite de climatologie à l’université Jean-Moulin – Lyon-III, il était directeur du laboratoire de climatologie, risques et environnement. Il résumait, en 2003, son point de vue sur la théorie du réchauffement climatique: "Le réchauffement global est une hypothèse issue de modèles théoriques et fondée sur des relations simplistes, qui annonce une élévation de la température, proclamée mais non démontrée. Les contradictions sont nombreuses entre les prédictions et les faits climatiques directement observés, l’ignorance délibérée de ces distorsions flagrantes constituant une imposture scientifique ".

    Alors, me direz-vous, à qui profite le crime ? J’ai bien une petite idée: en 1975, Giscard d’Estaing créait le "G7". Dans le discours inaugural de cette institution, il déclarait que les citoyens des pays industrialisés supportaient de plus en plus mal l’hyper-fiscalité (déjà!). Aussi cet esprit tordu proposait de sensibiliser les peuples à l’écologie. Culpabilisés, ils accepteraient d’être taxés pour la survie de la planète. Depuis, on constate que l’écologie punitive fonctionne à plein tube!

    Pendant des années, on nous a affirmé que le diesel polluait moins que l’essence, puis, alors que 70 à 80% des Français roulaient au diesel, on nous a dit le contraire. Honte aux gens (dont je suis) qui roulent au diesel! Nous serions responsables de… 40 000 morts pas an. D’où sortent ces chiffres ? Là encore, on nous prend pour des imbéciles. Deux études récentes, menées par des organismes indépendants, viennent de démontrer que le moteur diesel moderne, doté de filtres à particules, vannes, "AD-Blue", pollue… 30 fois moins que l’essence.

    Notre vieille planète a connu des périodes glaciaires suivies de périodes chaudes. N’est-ce pas, tout simplement, une évolution normale de la terre ? L’homme a-t-il la moindre responsabilité dans ce processus?

    Je n’en sais rien, mais une chose est indéniable: nous, Français, représentons 1% de la population du globe, et 0,8% des émissions de gaz à effet de serre.

    Ce n’est pas en nous saignant à coup d’impôts sur les ordures, de taxes de recyclage, de taxe carbone, de malus écologique, etc. qu’on réglera le problème. La seule " dépollution " qui soit dans nos cordes, c’est le nettoyage de cette classe politique aussi incapable qu’arrogante qui nous présure depuis un demi-siècle. Depuis 1974, la France n’a jamais connu un budget en équilibre. Nous laisserons à nos enfants une dette abyssale de 3 100 milliards d’euros ; un pays malade, livré à une immigration massive et incontrôlée ; des zones de non-droit où la police n’ose plus aller ; et les responsables de ce gâchis nous demandent de payer toujours plus d’impôts, de trier nos poubelles et d’abandonner nos vieilles voitures.

    Alors oui, débarrassons-nous des ordures. Je sais même par lesquelles commencer!

    Certains vont sans doute me trouver excessif. Que nenni! Disons que je me lâche tant que le climato-scepticisme ne tombe pas encore sous le coup de la loi.

    Éric de Verdelhan

    1)- Auteur du livre "Climat Investigation".

    2)- J’éviterai à mes lecteurs cette kyrielle de noms. On trouve ça sur internet, en cherchant un peu.

    1 seul chiffre à retenir: le CO2 représente 0,04% de notre atmosphère.

    L’humanité tout entière pourrait prendre l’avion tous les jours ou au contraire revenir à l’âge de pierre, il lui serait impossible d’avoir la moindre influence sur ces 0,04%!

  • Extraits du grand bêtisier des écolo-réchauffistes

    "Les gens meurent de faim en Afrique parce que nous ne mangeons pas assez de produits naturels". Mathilde Panot, qui a la chance d’avoir un bon boucher halal car, visiblement, elle n’est pas trop dénutrie.

    "À pied, on rejette plus de CO2 qu’avec une voiture électrique. Ce n’est pas bon pour les ours polaires. Eva Joly, jugesse, écolotte, qui fut eurodéputée en 2009, sur la liste menée par le pédagogue Cohn Bendit.

    "On éteint la lumière pour faire des économies d’énergie et puis on envoie un mail un peu rigolo aux amis avec une pièce jointe et on consomme beaucoup plus d’énergie". Agnès Pannier-Runacher, énarque, ministre de la Transition écologique (2018-2024)

    "Le réchauffement climatique provoque une augmentation de la température cérébrale, ce qui explique la baisse du quotient intellectuel" a dit Sardine Rousseau qui n’a pas la clim chez elle.

    VOICI REVENU LE TEMPS DES ASTROLOGUES ROYAUX

    Al Gore, ex-vice président de Clinton, en 2009: "Dans cinq ans (en 2014), nous aurons un océan Arctique totalement libre de glaces".

    En 2021 Thomas Pesquet, astronaute: "Depuis la station spatiale internationale, j’ai vu le réchauffement climatique". Ça vaut Greta qui voyait et sentait le CO2.

    En 2021 toujours, la blonde ministresse Barbara Pompili se prend les pieds dans le tapis: "Je suis fière de mon vélo électrique qui ne pollue pas. Mais quand il n’y a pas assez de vent pour faire tourner les éoliennes, on doit bien allumer les centrales à charbon et au gaz".

    Le 26 septembre 2021, le LFI David Guiraud: "Si on ne fait rien d’ici 2030, on va avoir des villes sous l’eau et des pics de chaleur à 55°C". Ce grand scientifique qui prépare toujours sa licence de lettres n’a pas compris que Waterworld sauverait le monde. Tous dans le bain pour se rafraîchir! Sinon, à 55 °C, le cytoplasme humain ne survivrait pas.

    SALAUDS DE PAUVRES !

    Le bobo Yann Arthus-Bertrand, estampillé gauche caviar, assène sur Cnews le 31 octobre 2021: "Il n’y a pas de lobby qui nous oblige à manger de la viande industrielle qui détruit la planète, et qui détruit la vie sur terre. C’est nous-mêmes qui avons le pouvoir dans nos mains".

    Salauds de pauvres qui achètent de la viande à prix abordable à Carouf ou à L’hideul, ils participent à la destruction de la vie sur terre! Un bon boucher halal, y’a rien de tel pour manger sain et écolo!

    Avec la salade naturelle de Marine Tondelière, l’herbivore cheffesse d’Europe Écologie Les Verdâtres. La verdure cultivée selon ses critères "écolo citoyens" mettrait les concombres à 50 € le kilo, les tomates à 100 €, la botte de radis à 50 € et le kilo d’aubergine à 140 €.

    Selon "le Monde" du 9 novembre 2021, la neuvième journée de la COP 26 a été consacrée à l’étude de la situation plus vulnérable des femmes face au changement climatique. Ils doivent confondre "réchauffement climatique" et "bouffées de chaleur " à la ménopause.

    TOUS VEULENT ETRE PROPHETES DANS LEUR PAYS

    Le 12 octobre 2022, la première ministresse de Nouvelle-Zélande, Jacinda Ardern, annonce vouloir taxer les pets des vaches. Elle a convoqué un colloque de scientifiques pour leur demander de trouver une méthode anti-méthane. Et si elle montrait l’exemple en taxant ses propres pets! Ou à défaut en se mettant un bouchon…

    L’inénarrable Tondelière, encore elle, délire sur le plateau de C dans l’air le 9 juin 2023: "Les enfants qui naissent cette année, on ne peut pas leur garantir que la terre sera encore habitable dans trente ans". En effet, si on emmerde trop les Ruskofs, ça peut faire boum badaboum!

    Année 2023 fertile, puisque Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, prédit en juillet 2023: "L’ère du réchauffement climatique est terminée, place à l’ébullition mondiale". On sait au moins que, chez lui, ça chauffe tout le temps sous le casque.

    Ça vaut la déclaration de l’éminent covidologue, Olivier Véran, ministre à ses moments perdus, qui a annoncé le 4 octobre 2023: "Le réchauffement climatique, on en a la preuve, entraîne une recrudescence des punaises de lit". On se demande quelle mouche l’a piqué après le vaccin qui rend fou.

    14 décembre 2023: François Gemenne, politologue qui émarge au GIEC, conseiller politique de Nicolas Hulot et de Yannick Jadot, prétend que "les chats et les chiens sont des catastrophes pour la biodiversité et le réchauffement climatique". Il n’ose pas dire qu’il faudrait tous les exterminer, mais il est probable qu’il y pense.

    Comme Ceausescu et Kim Jong Un. Ils avaient condamné à mort les animaux de compagnie qui apportent souvent un soutien affectif aux enfants et moral aux malades.

    La docteur ès sciences pataphysiques Greta Thunberg a déclaré le 11 juin 2018: "Le changement climatique anéantira toute l’humanité d’ici cinq ans (2013) si nous continuons à utiliser des combustibles fossiles". Je roule toujours au diesel et le ciel ne m’est pas tombé sur la tête.

    Greta est un vrai génie. Passer directement du niveau cancre qui triple le CM1 à celui de chercheur post doctoral, par une translation quantique instantanée qui défie les lois de la physique, cela mérite le respect.

    Elle a publié il y a deux ans "Le grand livre du climat" dans l’indifférence générale. Parmi les "scientifiques" qui ont préfacé l’ouvrage, Naomi Klein, journaliste fémino-gauchiste canadienne, Margaret Atwood, romancière nonagénaire, l’économiste français Thomas Pinketty, célèbre pour avoir tabassé son ex, et la sous-ministresse socialotte, Aurélie Filippetti.

    ÉCOLOS POLLUEURS ET COMPLÈTEMENT GIVRES

    En Suède, le pays merveilleux mais glacial de la mongolienne inspirée où triomphe l’écologie militante, on dégivre les pales des éoliennes avec un mélange d’eau et de glycol chauffé grâce à un brûleur au fioul de 260 kW. Des hélicoptères volent ensuite vers les éolienne dont les pales sont givrées (y’a pas que les pales!).

    À chaque rotation, il faut 850 litres de ce mélange antigel pulvérisé, non récupéré, qui part ensuite dans la nature.

    Il n’y a pas que Choupinet qui ruine la France en engraissant des consultants américains, inutiles et hors de prix: le ministère de la Transition écologique a dépensé 44 millions d’euros pour des cabinets de conseil extérieurs, au 1er semestre 2022, en raison notamment de "prestations d’appui pour le déploiement de l’éolien en mer". Depuis, les chiffres ne sont plus publiés.

    OBJECTIF: terroriser les gens, et d’abord les jeunes, pour les inciter à voter pour l’extrême gauche qui va sauver le monde

    14 sept 2021: L’enquête climat réalisée par des chercheurs de l’université britannique de Bath auprès de 10 000 jeunes dans 10 pays révèle que 75% jugent le futur effrayant et 39% refusent de faire des enfants. Pas grave, l’invasion islamique pourvoira au déficit démographique.

    Pour égarer un peu plus les populations, les idiots utiles du catastrophisme prônent une décroissance idéologique. Le rapport Meadows "The limits to growth" (les limites de la croissance) prédisait en 1972 notre avenir avec ses modèles informatiques. Or les modèles ne recrachent que les données qu’on y entre et ne les traitent que selon les algorithmes qu’on y implémente. Ainsi on peut décider des résultats avant de commencer l’analyse.

    Tout était faux!

    Les réserves de 90 milliards de tonnes de pétrole seraient épuisées avant l’an 2000. Or elles représentaient 245 milliards de tonnes en 2021, soit 54 ans de consommation au rythme actuel, et la prospection continue. Mais Delphine Batho, partie à la dérive sans compas ni gouvernail, ex-ministresse de l’Écologie, soutenait 50 ans plus tard, en août 2021: "La voie de la décroissance est la seule possible".

    Pour feu Rajendra Pachauri, président du GIEC de 2002 à 2015: "S’il n’y a aucune action avant 2012, il sera trop tard". En effet, selon les prédictions de ce bouffon, les atolls du Pacifique ont été engloutis en 2020, et les glaciers de l’Himalaya ont tous fondu avant 2025.

    Que feront les dictateurs réchauffards lorsque les faits confirmeront que le climat global va vers un refroidissement général?

    Enfermeront-ils les vrais scientifiques dans des camps de rééducation pour les obliger à nier la réalité?

    Il neige dans le Sahara et des pluies diluviennes pourraient restaurer le Sahel vert d’il y a 10.000 ans, dont subsistent les gueltas et des peintures rupestres.

    C’est trop injuste pour les défenseurs de la Nature. Elle ne coopère pas!

    Christian Navis

    https://climatorealist.blogspot.com

  • Ils ont osé! délit de désinformation climatique

    En France, créer un nouveau délit est le monopole du Parlement mais ça ne les arrête pas...

    C'est dans l'article 34 de la Constitution: "La loi fixe les règles concernant (…) la détermination des crimes et délits ainsi que les peines qui leur sont applicables".

    Même si Macronescu s'est affranchi de la Constitution pendant la dictature sanitaire pour restreindre les libertés publiques et inventer des "contraventions" assorties de peines supérieures à celles des délits, cela ne confère pas à des officines non élues, sanitaires, médiatiques, climatiques ou autres, le droit de légiférer.

    Or là, en matière de réflexion critique sur le réchauffement climatique, l'ARCOM menace Sud Radio de sanctions pour avoir permis l'expression à l'antenne de propos climato-sceptiques.

    Ce verrouillage de l'info à sens unique est d'autant plus intolérable que les gens de l'ARCOM n'ont aucune compétence en la matière. Je ne suis renseigné sur le pedigree des cenSSeurs:

    Hervé Godechot journaliste à la télé d'État FR 3, spécialité économie, aucun bagage scientifique.

    Roch-Olivier Maistre sciences Po + ENA, haut fonctionnaire, aucune formation scientifique.

    Juliette Théry conseillère juridique spécialisée en droit de la concurrence, aucun bagage scientifique.

    Benoît Loutrel haut fonctionnaire, expert en économétrie, a travaillé dans des banques et à l'INSEE. Mathématicien, sa formation scientifique ne portait pas sur la climatologie.

    Anne Grand-d'Esnon, agrégée de lettres, docteur en philosophie, une thèse sur les violences sexuelles. Rien à voir avec la climatologie.

    Laurence Pécaut-Rivolier conseillère à la Cour de cassation, chambre sociale, rien à voir avec les climats.

    Denis Rapone, haut magistrat, conseiller à la chancellerie. "Personnalité qualifiée". En quoi? Certainement pas en climatologie.

    Antoine Boilley HEC qui a fait carrière à la télévision d'État. Aucune formation scientifique en physique de l'atmosphère.

    Bénédicte Lesage productrice de petits films bien pensants avec sa boîte " Mascaret " . Aucune qualification scientifique.

    Toutes les données concernant ces personnes ont été relevées sur le site de l'ARCOM qui invite à faire connaissance avec ses membres. Sans vergogne, ils reconnaissent être un de ces fromages de la ripoublique où l'on coopte les copines et les copains. Omniscients par définition. Puisque les hauts fonctionnaires et les journaleux main stream ont la science infuse dans tous le domaines. Mieux que Greta.

    Et comme l'interdiction ne suffit pas à museler les opposants, la sanction financière leur clouera le bec.

    Cette ignominie est un grand classique dans la France totalitaire, aggravé depuis que le dictateur Macronescu se mêle de tout et impose ses vues sur n'importe quel sujet. Si on parvient à le virer, il sera urgent d'assécher les assoces et de privatiser l'audiovisuel public.

    Comme dans bien des cas de délits d'opinion, et maintenant d'intention, la procédure est activée par une association hyper ultra gauchiste. Ici, Quotaclimat qui exige 20% de temps de parole dans les médias pour sauver la planète... Et en attendant, désinforme allégrement en prétendant sur son site que 82% des Français seraient d'accord avec eux sur l'urgence climatique.

    Les leaders de cette association n'ont aucun bagage scientifique dans le domaine où ils pontifient. Eva Morel sciences Po. Anne-Lise Vernières, collaboratrice parlementaire. Lola Morel sciences Po. Et un certain Jean Sauvignon, informaticien à la RATP et militant écolo.

    L'inquiétant est qu'ils se rengorgent sur Linkedin de leur victoire auprès de l'ARCOM, et font part de leur intention d'interdire ou de contrôler la parole sur tous les sujets climatiques. Ils disent: "C’est une première étape indispensable pour réguler la qualité de l’information environnementale dans l’audiovisuel français. "

    Et pour ceux qui n'auraient pas bien compris: " Si la désinformation climatique venait encore à se répéter, Sud Radio s’exposerait à une mise en demeure, puis à une sanction financière".

    Christian Navis

    https://climatorealist.blogspot.com/

  • Il fait chaud l'été, froid l'hiver

    Aux États-Unis, le premier amendement de leur Constitution garantit la liberté d’expression. Les réchauffards ont beau glapir qu’il s’agit d’un déni de faits sur lequel tous les scientifiques seraient d’accord… Les plus de 35.000 signataires de l’Oregon Petition, universitaires, ingénieurs et chercheurs du monde entier leur rentrent leurs mensonges dans la gorge.

    On ne peut bâillonner tous les hérétiques. Tout au plus les discréditer. En mettant en cause leurs compétences. Quand on sait que le GIEC a été dirigé par des gens qui n’avaient qu’une formation et une pratique très limitées en climatologie. Un ingénieur ferroviaire et un physicien atomiste auxquels ont succédé des laborantins et des petits profs. Le dernier en date serait un expert en énergies renouvelables.

    En Europe, et tout particulièrement en France où fleurissent les délits d’opinion, on voudrait vous faire rentrer les bonnes pensées dans le crâne à coups de marteau sur la tête. Interdits de séjour sur les médias audio-visuels, leurs éditeurs menacés de contrôle fiscal, leurs sites web caviardés ou fermés sans préavis, les climato-réalistes semblaient en mauvaise posture depuis le début du troisième millénaire.

    Les réchauffards s’en félicitaient cyniquement au moment de l’Accord de Paris de 2015 qui était censé nous donner le coup de grâce. Entre fermetures des labos, mises à la retraite d’office ou déclassement dans des bureaux des scientifiques fonctionnaires, seuls des électrons libres pouvaient continuer le combat pour dénoncer ces supercheries.

    Mais au désarroi des verdâtres qui fêtaient leur victoire idéologique, un retournement d’opinion s’est opéré. Les gesticulations du lunatique Macron pour capter quelques voix écolos ont déconsidéré le réchauffisme. La loi Climat Résilience de 2021 votée à la hâte a fait pschitt.

    Difficile de faire gober au plus grand nombre les fariboles du réchauffement quand les moyens de communication modernes montrent qu’il a neigé plusieurs fois dans le Sahara et en Arabie, que des otaries de l’Antarctique viennent batifoler dans les eaux de la Polynésie, que les glaciers de l’Himalaya n’ont pas fondu comme prévu, et que les atolls qui devaient être engloutis avant 2020, sont toujours là…

    Le bon sens semble reprendre ses droits malgré le matraquage des médias serviles. Pas besoin d’être titulaire d’un Ph.D pour comprendre qu’il est normal qu’il fasse froid l’hiver et chaud l’été, et que les cycles climatiques ont toujours existé, de façon naturelle, en fonction des variations d’intensité du soleil et des évolutions de l’orbite terrestre. Même si Greta croit que Milankovitch était un vendeur de bicyclettes.

    FINALEMENT, TOUT ÇA C’EST LA FAUTE DE L’EXTREME DROUATE!

    Un certain Christophe Cassou du CNRS (la planque des chercheurs qui ne trouvent rien), membre éminent du Gang International des Escrocs du Climat, s’est plaint d’avoir été critiqué par des climato-sceptiques sur le web. C’étaient des patriotes qui plus est.  Circonstance aggravante !

    Cet homme qui se dit ouvert à la discussion ne palabre que si on est d’accord avec lui. Toute argumentation susceptible de remettre en cause ses croyances est perçue comme une agression haineuse et violente. Pour ce militant "les attaques climato-sceptiques sont nauséabondes, délétères et puantes". On retrouve là toute la dialectique pavlovienne des gauchistes frénétiques. Entre secte et croyances aveugles.

    Sous divers aspects, le réchauffisme est une religion laïque comme le communisme au siècle dernier. Avec son dogme, ses rites, ses grand messes, son haut et bas clergé, ses ouailles, sa bureaucratie, sa sainte gourdasse, sa propagande, ses interdits alimentaires ("devenez végétariens pour sauver le monde") et son inquisition médiatique prompte à punir de la mort sociale les blasphémateurs et les hérétiques.

    Cette attitude ne favorise pas un débat scientifique, que les réchauffistes esquivent en traitant par l’anathème et l’excommunication leurs contradicteurs. On ne discute pas avec le diable!

     

    "REPORTERRE"  CELLULE GAUCHISTE RIPOLINEE EN VERT S’AFFOLE

    Ils se disent "indépendants". Mais ils défendent les escrolos violents qui nous bassinent. Soutiennent les opposants à Poutine, comme ils attaquaient naguère Bolsonaro. Et bien sûr prennent le parti du Hamas contre les Israéliens. Symptômes de la peste gauchiste qui veut donner des leçons au monde entier. Alors qu’ils ne représentent qu’eux-mêmes.

    C’est dire si j’ai été heureux de lire l’aveu dépité de ces crapules, reconnaissant leur échec. "Alors que les effets du changement climatique (fini le réchauffement?) sont de plus en plus couverts par les médias, les climato-sceptiques prospèrent".

    Ces prophètes de malheur admettent mal qu’un nombre croissant de scientifiques, en dehors du microcosme des subventionnés et des médiatisés, récupèrent les mêmes données satellite, croisent les mêmes statistiques et utilisent les mêmes algorithmes qu’eux… Et en tirent, par le raisonnement et le calcul, des conclusions diamétralement opposées.

    Lueur de réalisme dans ces esprits bornés, ils avouent que, selon un sondage IPSOS et Cevipof de 2023, la moitié des Français ne croient plus à la fable du réchauffement anthropique. Et cette lucidité est partagée par des chefs d’États comme Xi Jinping (Chine), Vladimir Poutine (Russie), Javier Milei (Argentine), Salman Al Saoud (Arabie), des leaders en orbite d’attente comme Geert Wilders (Hollande) et Trump (USA), et d’anciens présidents influents comme Jair Bolsonaro (Brésil).

    En outre, en Australie, aux USA, au Canada, en Finlande, en Norvège, une forte proportion de la population, jusqu’à 65%, ne gobe plus les fables du GIEC. Malgré la cenSSure de Google, YouTube, MSN, Chrome, Twitter, Facebook, au service des réchauffards… Le CO2 peut-il faire oublier la pédophilie de certains de leurs dirigeants, clients assidus de Jeffrey Epstein et autres salopards du même tonneau?

    Plutôt que de reconnaître leurs erreurs, les enfumeurs du GIEC voudraient punir les coupables de leur perte d’influence

    Les climato-réalistes reviennent de loin. Les brimades et exclusions des réseaux dont certains ont changé de nom comme des voyous après un mauvais coup ne sont rien à côté des menaces de quelques fous furieux menés par le fantasque ex vice-président US Al Gore.

    Cet autre "Mozart de la finance" qui, lors de la crise des subprimes a planté Goldman Sach de 10 milliards de dollars, renfloué sur des fonds fédéraux, voulait instaurer un crime contre l’humanité de climato-scepticisme. Avec une cour pénale façon Nuremberg pour condamner à la prison à vie tous ceux qui réfuteraient les élucubrations du GIEC.

    PREDICATEURS OU PREDATEURS, LES OBJECTIFS DES RECHAUFFISTES

    Les gens du GIEC racontent n’importe quoi pour satisfaire leurs sponsors. Ils en attendent des dividendes sous forme d’honneurs, de postes convoités, de crédits de recherche, de publications favorisées et bien sûr de rémunérations confortables. À ce tarif-là, ils justifient par tous les moyens trois objectifs principaux :

    D’abord assujettir les États-Nations à une plate-forme de décision mondiale, en commençant par des traités contraignants d’abandons de souveraineté, anticipant un gouvernement global aux ordres des conglomérats financiers. Avec au début des simulacres d’élections, sans que les dirigeants désignés soient responsables devant le peuple. Le tout enrobé d’une propagande menaçante que chacun doit reprendre en chœur s’il veut éviter l’exil intérieur.

    Ensuite détourner le regard des Occidentaux vers la menace fantôme du réchauffement cataclysmique, en occultant la menace réelle de l’invasion migratoire qui est en train modifier radicalement leurs équilibres sociétaux ainsi que leurs modes de vie… Tout en attirant au profit des banksters des foules de manœuvres aisément manipulables ou remplaçables, pour peu qu’on satisfasse leurs lubies religieuses.

    Enfin parachever une paupérisation généralisée compensée par un assistanat réduit au minimum vital destiné à rendre les gens encore plus dépendants et à enrayer toute velléité de contestation.

     

    Avec à la clé une restructuration économique destinée à favoriser la transition de l’économie réelle vers le monde de la finance pure... Sans se priver du bonus de la docilité des peuples muselés. Abrutis par les mass médias et assez soumis pour avoir subi, sans se rebiffer, les diktats expérimentés de façon concluante lors de la crise sanitaire provoquée.

    Christian Navis

    https://climatorealist.blogspot.com/

  • Les ARN utilisés comme vaccins ou traitements

    ... doivent encore être améliorés

    Il faut avoir fait de sacrées études pour comprendre cette note mais bon, on voit qu'il y a des effets secondaires reconnus et documentés

    L’utilisation d’ARN a été un progrès spectaculaire qui a permis, dans des délais très courts, la mise au point de vaccins efficaces contre la covid-19. A la suite de recherches menées depuis des années, dont celles des deux prix Nobel de médecine 2023, Katalin Karikó et Drew Weissman, qui ont démontré le potentiel de cette approche et permis de lever plusieurs obstacles, les laboratoires Moderna et Pfizer-BioNTech ont pu produire des vaccins dont l’antigène (en l’occurrence, la protéine S du virus de la covid-19) est remplacé par une chaine d’ARN capable de diriger la synthèse de la protéine dans les cellules des personnes vaccinées.

    Pour atteindre leur cible, les ARN sont encapsulés dans des nanoparticules lipidiques qui fusionnent avec la membrane cellulaire. La méthode a plusieurs avantages, qui ont été exposés dans une actualité du 22 novembre 2020. Elle permet en particulier de s’adapter rapidement à des antigènes modifiés ou nouveaux, puisqu’il suffit de modifier la séquence codante de l’ARN en utilisant toujours la même plateforme de synthèse.

    L’ARN utilisé dans les vaccins n’a pas tout à fait la même composition que les ARN produits naturellement dans les cellules des êtres vivants. En effet, bien que l’ARN ne soit pas normalement considéré comme antigène par notre système immunitaire, certains ARN peuvent être reconnus comme étrangers par des mécanismes de défense innés (système des récepteurs Toll-like).

    Ils déclenchent alors des mécanismes qui aboutissent à leur dégradation et à l’activation de processus inflammatoires, ce qui contribue à la protection contre certaines infections. Comme les ARN introduits dans les vaccins ont des séquences d’origine virale, il a fallu inventer un moyen de limiter les effets indésirables en relation avec des réactions de défense et d’éviter la dégradation des molécules pour leur laisser le temps de diriger la synthèse des protéines antigéniques.

    On s’est appuyé pour cela sur les travaux des deux prix Nobel, qui ont montré que le remplacement de l’une des quatre bases qui composent l’ARN, l’uridine, par une forme modifiée, la N1-méthylpseudouridine, améliorait la tolérance et la durée de vie des ARN artificiels. Les vaccins développés contre la covid-19 ont utilisé cette modification, ils ont été administrés à des centaines de millions de personnes, souvent plusieurs fois, et se sont montrés efficaces et très généralement bien tolérés.

    A côté des cas de myocardite-péricardite apparus surtout dans certains groupes de population (préférentiellement des hommes jeunes), restés rares (et moins fréquents après vaccination qu’après infection) et d’évolution généralement favorable, les effets indésirables ont été ceux habituellement rencontrés avec les vaccins, quelle que soit leur nature.

    L’étude qui vient de paraître dans Nature indique toutefois que des améliorations des ARN utilisés comme vaccins ou médicaments chez l’Homme pourraient être nécessaires et sont possibles (1). Les travaux publiés, commencés il y a plus d’un an, montrent que la modification de l’ARN utilisée dans les vaccins anti-covid peut être à l’origine d’altérations de la traduction, l’étape durant laquelle la machinerie cellulaire "lit" l’ARN pour synthétiser la protéine antigénique.

    Les résidus de méthylpseudouridine entrainent des décalages de lecture ("frameshifting") qui aboutissent soit à des interruptions de la synthèse, soit à la synthèse de protéines dont une extrémité est "aléatoire", en tout cas différente de celle qui était programmée. Bien que le phénomène soit minoritaire, inconstant et limité dans le temps, puisque tous les ARN finissent par être dégradés, il peut faire apparaître des protéines non attendues en quantité suffisante pour provoquer, elles aussi, une réponse immunitaire. Les auteurs de l’étude ont d’ailleurs mis en évidence, de manière inconstante, une réponse immunitaire de type cellulaire contre ces protéines issues du décalage de lecture, à côté de celle correctement dirigée contre la protéine S du virus, chez des individus ayant reçu le vaccin covid-19 de Pfizer.

    Malgré un recul important sur l’utilisation des vaccins à ARN et une surveillance soutenue, aucun effet indésirable n’a jusqu’ici pu être imputé au mécanisme mis en évidence. Toutefois, on peut penser que des conséquences pourraient se manifester en cas d’utilisation d’ARN modifiés en grande quantité, de façon prolongée ou répétée, comme cela pourrait être le cas dans d’autres applications que les vaccins. Des pistes sont déjà évoquées pour corriger le problème constaté, comme l’introduction de codons "stop" dans tous les cadres de lecture pouvant résulter d’un "frameshifting".

    Référence

    T.E. Mulroney, T. Pöyry et coll. N1-methylpseudouridylation of mRNA causes +1 ribosomal frameshifting