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Science/Tech - Page 5

  • Après le vaccin, elle tombe dans les pommes

    Vaccin Pfizer: Tiffany tombe dans les pommes, “Le Monde” minimise…

    par Henri Dubost

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    Cette vidéo montrant une infirmière américaine s’écrouler après avoir reçu sa dose de vaccin anticovid Pfizer est devenue virale (sans mauvais jeu de mots):
    https://lesmoutonsrebelles.com/vaccin-pfizer-une-infirmiere-americaine-sevanouit-apres-avoir-recu-une-injection-contre-le-covid/

    Dans cet article:
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/12/21/attention-a-la-video-d-une-infirmiere-qui-s-effondre-apres-avoir-recu-le-vaccin-contre-le-covid-19_6064122_4355770.html

    le quotidien Le Monde vous explique que TOUT, absolument TOUT, est normal, et que si ce spectaculaire malaise vous interpelle quelque part, c’est que vous êtes complotiste.

    1. D’abord, nous rassure le quotidien vespéral, Tiffany Dover  – l’infirmière – n’a fait qu’un banal "malaise vagal" dont elle s’est rétablie "rapidement

    Ben oui: un malaise vagal, c’est somme toute banal dans un hôpital (vous apprécierez les rimes en "al"), avec un essaim d’infirmières et de médecins qui se précipitent pour vous porter secours.

    Evidemment, si l’infortunée donzelle avait vu trente-six chandelles en rentrant chez elle (vous apprécierez les rimes en "elle") au volant de sa voiture, la situation aurait été un peu moins cosy à gérer pour la jeune femme. Sans doute, mais pourquoi aller imaginer des situations aussi tordues alors que TOUT s’est bien passé, nous dit Le Monde" Les complotistes sont vraiment des gens pénibles…

    1. "Aux journalistes, [Tiffany Dover] a expliqué qu’elle souffrait d’une maladie provoquant des malaises à la moindre douleur ressentie " expliquent benoîtement les déco(nn)deurs du Monde, qui précisent que "ce n’était pas une surprise pour elle que cela se soit produit".

    Pas une surprise: "Donc ce stupéfiant évanouissement, au vu et au su des quatre coins de la planète, était plus que vraisemblable"

    Et nos journaleux vespéraux de nous expliquer gravement que: "Cet élément important ne figure pas dans la séquence qui circule en ligne, ni dans certains articles rapportant l’information".

    On imagine le médecin-commercial de chez Pfizer annoncer devant les caméras: " Alors voilà, mesdames-messieurs. On vous présente Tiffany Dover, une jeune femme qui souffre d’une maladie qui la fait tomber dans les pommes à la moindre douleur. Mais on va quand même la piquouzer en direct. D’acc, Tiff" Allez ! C’est parti… Attention, on pique, ça va faire mal ".
    Au fait, chers déco(nn)deurs, qu’est-ce donc que cette maladie "provoquant des malaises à la moindre douleur ressentie"

    " Vous ne vous êtes pas renseignés" Et vous ne vous êtes pas demandé non plus pourquoi le staff Pfizer s’est hasardé à piquouzer en public quelqu’un qui en souffre, au risque d’un fiasco planétaire" Débunkeurs, mais pas trop…
    3. Et Le Monde de poursuivre dans la même veine: " Présent sur place, Jesse Tucker, directeur du service des soins intensifs à l’hôpital de Chattanooga, précise qu’il n’y a aucune raison de soupçonner que cela serait dû au vaccin ". Aucune raison de soupçonner le contraire non plus, remarquez bien, chers déco(nn)deurs.

    Et merci à vous de nous apprendre incidemment que Tiffany, " qui s’est rétablie rapidement ", était quand même surveillée du coin de l’œil par le directeur des soins intensifs de l’hôpital. Difficile de croire qu’il était là tout à fait par hasard, non"

    1. La suite de l’article est du même tonneau: " Les données complètes publiées par Pfizer et Moderna, jugées rassurantes par les experts ont montré que les vaccins peuvent provoquer des effets indésirables fréquents (fatigue, courbatures, maux de tête) mais ils restent dans l’ensemble bénins ".

    On remarquera ce " LES experts ", alors qu’il y a quand même un certain nombre d’experts de par le monde qui se montrent assez dubitatifs sur l’innocuité du vaccin Pfizer:
    https://www.lci.fr/sante/les-effets-indesirables-du-vaccin-pfizer-sont-ils-vraiment-inhabituels-comme-le-dit-eric-caumes-2172522.html

    Sans parler de l’efficacité des vaccins anticovid en général:
    https://www.ladepeche.fr/2020/12/07/cest-surtout-de-la-publicite-affirme-le-professeur-didier-raoult-sur-le-vaccin-contre-le-covid-19-9243076.php

    Le Monde se garde bien de rappeler que l’on n’a aucune visibilité sur les effets à long terme du vaccin. Et pour cause: alors qu’il faut en moyenne 12 ans pour tester un vaccin:
    https://www.lecrips-idf.net/professionnels/dossiers-thematiques/dossier-VIH-vaccin/VIH-vaccin-essai.htm

    la commercialisation du vaccin-miracle Pfizer s’est faite tambour battant, en sautant quasiment toutes les étapes. Au point que les médecins vont devoir l’administrer " en aveugle ": ne pouvant s’appuyer sur des études scientifiques fiables, ils devront faire confiance aux dépliants publicitaires de la firme pharmaceutique.

    En cas d’accidents post-vaccinaux fâcheux, c’est le flou artistique le plus complet sur le chapitre des responsabilités:
    https://www.leparisien.fr/societe/vaccins-une-clause-de-non-responsabilite-pour-les-labos-cinq-minutes-pour-comprendre-la-polemique-10-12-2020-8413532.php

    Les laboratoires pourront toujours arguer du fait que les gouvernements leur ont " mis la pression " pour qu’ils commercialisent au plus tôt leur potion-miracle, et qu’ils ne sauraient donc être tenus pour responsables des effets secondaires qu’ils n’ont pas eu le temps de déceler.

    Ainsi dédouanés de toute responsabilité, ce ne sont donc pas les laboratoires qui dédommageront les patients atteints de pathologies directement dues aux vaccins, mais les Etats, donc les contribuables, donc les patients eux-mêmes. “Socialisation des risques, privatisation des bénéfices”…

    1. Et Le Monde de poursuivre: " Un vaccin avec de multiples effets secondaires graves observés en phases cliniques n’aurait jamais été mis en circulation ". Dans ces conditions, on aurait aimé que nos déco(nn)deurs nous expliquent pourquoi l’hexachloroquine (hydroxychloroquine)– dont certains " experts " viennent de découvrir les " effets secondaires graves ", n’est-ce pas" – était non seulement prescrit depuis plus de 70 ans dans le monde entier, mais en vente libre dans quasiment tous les pays. Débunkers, mais pas trop…
    2. " En France, reconnaît Le Monde, un dispositif de surveillance renforcé sera mis en place par l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) pour surveiller et informer des effets indésirables survenus après les injections de vaccin contre le (sic) Covid-19. Il sera prêt dès le début de la campagne de vaccination qui commencera fin décembre dans l’Hexagone ". En résumé: s’il y a de gros pépins post-vaccinaux, comme pour les médicaments Médiator, Distilbène, Vioxx:
      https://www.lelynx.fr/mutuelle-sante/soins/medicaux/medicament/top-5-plus-grands-scandales-pharmaceutiques-medicaments/

    pas grave ! L’Etat veille, qui compilera gentiment les plaintes des handicapés à vie ainsi que celles des veuves et des mères éplorées.

    * * *

    En tout cas, il y a un détail que vous ne trouverez pas dans l’article du Monde: en 2019, le média détenu très majoritairement par les oligarques Pigasse, Niels et Kretinski, a reçu 2,1 millions de dollars de la Fondation Bill Gates:
    https://www.mediapart.fr/journal/international/081019/la-fondation-gates-donne-19-million-d-euros-au-monde?onglet=full

    Bill Gates qui s’est – mais c’est un hasard – engagé à fond dans la promotion des vaccins Pfizer et Moderna, et qui dès 2015 prédisait – mais c’est un autre hasard – l’arrivée d’une pandémie mondiale de type coronavirus:
    https://usbeketrica.com/fr/article/quand-bill-gates-predisait-l-apparition-d-une-pandemie
    Concluons par ce dicton à l’adresse de nos chers déco(nn)deurs du Monde: "Dis-moi quelle est la main qui te nourrit, je te dirai ce que valent tes discours"
    Henri Dubost

     

  • Un mystérieux monolithe en métal découvert sur la colline de Pech-David

    INFO ACTU TOULOUSE. Après de nombreuses découvertes partout dans le monde, un étrange monolithe en métal a fait son apparition à Toulouse, mercredi 9 décembre 2020. Explications.

    Après les Etats-Unis, la Roumanie, les Pays-Bas et plusieurs endroits en France, c’est au tour de Toulouse. Un mystérieux monolithe en métal a fait son apparition, mercredi 9 décembre 2020, sur la colline de Pech-David.

    Des riverains ont alerté la rédaction d’Actu Toulouse vers 17 heures de cette étrange installation apparue au niveau de la base de loisirs de Pech-David. Le monolithe est magnifiquement exposé, laissant apparaître la ville de Toulouse en contrebas.

    Une inscription gravée sur le métal

    S’agit-il d’un canular? L’œuvre d’un artiste adepte de land art? Ou faut-il chercher une autre explication?

    Seul indice, une inscription gravée sur le métal et qui ravira sans aucun doute les amateurs d’énigme:  12 – 13 / 06 43°34’22.7″N 1°22’46.3″E.

    Des découvertes similaires partout dans le monde

    Ces derniers jours plusieurs monolithes sont apparus un peu partout dans le monde et interrogent. Le 18 novembre 2020, un monolithe constitué de cinq prismes droits à base triangulaire a été découvert dans le désert de l’Utah (USA). Le 1er décembre, une œuvre du même type s’est dévoilée aux habitants de la petite ville de Piatra-Neamt en Roumanie.

    Depuis, d’autres monolithes ont été repérés aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et en France, dans les Deux-Sèvres le 5 décembre puis au Havre ce mercredi 9 décembre 2020.

    Dans plusieurs cas, le mystère a été élucidé comme à Exireuil dans les Deux-Sèvres où il s’agissait de l’œuvre d’un chaudronnier…

     

  • Je remets ce post: appel important à la population française!

    APPEL du professeur Paul Trouillas, Neurologue à LYON.

    Impossible de poser cet appel: honte aux propriétaires ....

    STOP!

    “Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs“.

    Article 35 de la Constitution du 24 juin 1793

     

     

  • Le courage! sentiment inconnu aujourd'hui...

  • On se pose des questions

    1) Pourquoi ne nous communique-t-on pas les vrais chiffres des décès dus au seul coronavirus?

    2) Pourquoi ne "mettons-nous pas le paquet" sur la recherche de soins adaptés à la maladie à son origine? Pourquoi ne parle-t-on jamais des solutions existantes et expérimentées qui ont donné ou peuvent donner des résultats: antibiotiques, corticoïdes, cortisone, interféron, artemisia etc.? Pourquoi la mise en œuvre du protocole hydroxychloroquine associée à un antibiotique (qui a fait ses preuves pour enrayer l’attaque virale de la covid-19, avant déclaration de son infection) a-t-elle été écartée au profit d’un remdésivir, seul remède reconnu officiellement mais qui n’apporte rien?

    3) Pourquoi nous parle-t-on sans arrêt des tests et de vaccin en se détournant des traitements avant mise sous respirateur par intubation?

    4) Pourquoi les circulaires sur l’administration du procédé euthanasique du Rivotril ont-elles été publiées au détriment de l’utilisation des places vides dans les hôtels pour aménagement des respirateurs artificiels avec rappel du ban et de l’arrière-ban de tous les soignants possibles, y compris les médecins libéraux et militaires?

    5) Pourquoi le plan de prévention et de lutte contre le risque de pandémie, proposé par l’ex-ministre de la santé de M. Douste-Blazy, le 13 octobre 2004, a-t-il été abandonné, sans raison valable?

    6) Pourquoi nous fait-on miroiter l’apport d’un vaccin contre la covid dans les mois qui viennent alors que l’on sait que la mise au point définitive d’un vaccin opérationnel et agréé demande entre 3 et 9 ans?

    7) Pourquoi n’a-t-on pas publié les résultats des effets secondaires possibles (notamment infections bactériennes) de masques portés sur le visage pendant des heures, voire ré-utilisés pendant des jours?

    8) Pourquoi ces mesures de confinement incohérentes (un seul exemple: boucheries et boulangeries restent ouvertes alors que leur fréquentation est multipliée par 10 voire 100 par rapport aux magasins de vêtement ou aux librairies) ont-elles été prises? Pourquoi un gouvernement peut-il prétendre connaître quels sont les besoins essentiels à satisfaire de chacun d’entre nous?

    9) Pourquoi les frontières n’ont-elles pas été fermées pour au moins 6 mois?

    10) Pourquoi empêche-t-on les gens d’aller se promener en plein air (forêt, campagne, bord de mer, campagne) sans regroupement et en respectant les gestes, dit “barrières”, ou encore d’aller cultiver leur jardin?

    11) Dans l’examen de la balance coût/risque, pourquoi s’acharner à sauver coûte que coûte quelques dizaines de milliers de morts par un endettement colossal? Qui remboursera cette dette quand l’économie de la France sera exsangue (20% d’un PIB de 2 500 milliards = 500 milliards, soit pour 500 000 décès 1 000 000 d’euros ou pour 50 000 décès 10 000 000 d’euros le coût du décès !)?

    12) Enfin, si l’OMS indique que le masque permet de protéger le porteur en bonne santé (c’est ce qu’assure Véronique Merle, médecin hygiéniste au CHU de Rouen et professeure de santé publique, à actu.fr: "Je ne sais pas d’où vient cette rumeur du masque chirurgical qui ne protégerait que dans un sens. […] Le masque chirurgical, en papier ou en tissu, protège les autres… Mais aussi celui qui le porte!"), de deux choses l’une: ou cette affirmation de protection est exacte et alors il ne sert à rien de confiner l’ensemble de la population, dans la mesure même où chacun est désormais tenu de porter un masque dès qu’il sort de chez lui (transport, travail, magasin, air libre) ou elle est inexacte et il conviendrait dans ces conditions de mettre en place un confinement intégral, pourquoi ces demi-mesures ont-elles été prises?

    13) Pourquoi n’avons-nous jamais eu d’informations sur l’application du couvre-feu puis des confinements et re-confinements aux "territoires perdus de la République"?

    14) Pourquoi ne parle-t-on jamais des difficultés des personnes portant des lunettes à devoir supporter un masque étant donné l’embuage des verres qui gêne considérablement la vue?

    Voir plus bas, mon astuce*

     

    15) Pourquoi aucun député n’a-t-il posé aucune question prioritaire de constitutionnalité (QPC)  des inégalités de traitement, en matière de confinement, des différents types de commerce?

    Patrick Verro

    source:

     

    MON ASTUCE

    Lorsque je mets le masque, je tourne la bride sur elle-même avant de la poser derrière l'oreille d'un part et j'appuie bien le masque sur le visage pour bien l'appliquer (voir photo)

    Je n'oublie pas bien sûr AVANT de plier le barrette avant de poser le masque sur le nez sinon, chaque fois que vous parlez, le masque descend....

    On ne met pas son masque sur le menton (bactérie), on le laisse pendre sur une oreille et on attrape le cordonnet pour le remettre en place

    Vous éviterez ainsi de mettre des virus sur vos mains

    On passe ses mains au gel AVANT la pose et APRÈS avoir retiré le masque

  • Bon à savoir

    Les services de messagerie populaires sont extrêmement peu sûrs et compromettent vos données personnelles

    Le SMS, ça vous dit quelque chose? Chez la plupart d’entre nous, ce terme (acronyme de "Short Message System") est déjà logé dans une case mémoire lointaine, et pour cause, on ne l’utilise plus ! Depuis l’arrivée des applications de messagerie gratuite telles que WhatsApp, Telegram ou Messenger de Facebook, nous communiquons désormais uniquement via ces dernières, le bon vieux SMS étant devenu obsolète. Mais ces nouvelles façons de communiquer ne sont pas sans risque pour vos données personnelles. Récemment, des chercheurs de l’Université technique de Darmstadt et de l’Université de Würzburg, montrent que les services de messagerie mobile populaires exposent des données personnelles via des services de découverte qui permettent aux utilisateurs de trouver des contacts à partir de numéros de téléphone de leur carnet d’adresses.

    Lors de l’installation d’une application de messagerie mobile comme WhatsApp, les nouveaux utilisateurs peuvent instantanément commencer à envoyer des messages à leurs contacts existants en se basant sur les numéros de téléphone stockés sur leur appareil. Pour ce faire, les utilisateurs doivent autoriser l’application à accéder à leur carnet d’adresses et à le télécharger régulièrement sur les serveurs de l’entreprise dans le cadre d’un processus appelé "découverte de contacts mobiles". Ce processus étant, une fois autorisé, totalement invisible.

    Une étude récente menée par une équipe de chercheurs du Secure Software Systems Group de l’université de Würzburg et du Cryptography and Privacy Engineering Group de l’université technique de Darmstadt, révèle que les services de découverte de contacts actuellement déployés menacent la vie privée de milliards d’utilisateurs.

    En utilisant très peu de ressources, les chercheurs ont pu réaliser des attaques pratiques sur les services populaires WhatsApp, Signal et Telegram. Les résultats de ces expériences démontrent que des utilisateurs malveillants ou des pirates informatiques peuvent collecter des données sensibles à grande échelle et sans restrictions notables en interrogeant les services de découverte de contacts pour obtenir des numéros de téléphone aléatoires.

    Des modèles de comportement précis pour récolter des informations plus ciblées

    Pour cette étude approfondie, les chercheurs ont interrogé 10% de tous les numéros de téléphone portable américains pour WhatsApp et 100% pour Signal. Ils ont ainsi pu recueillir des données personnelles (méta) couramment stockées dans les profils d’utilisateurs d’applications de messagerie, notamment des photos de profil, des surnoms, des textes de statut et la date de la dernière connexion.

    Les données analysées révèlent également des statistiques intéressantes sur le comportement des utilisateurs. Par exemple, très peu d’utilisateurs modifient les paramètres de confidentialité par défaut, qui pour la plupart des services de messagerie ne sont pas du tout respectueux de la vie privée. Les chercheurs ont découvert qu’environ 50% des utilisateurs de WhatsApp aux États-Unis ont une photo de profil publique et 90% un texte "À propos" public. Il est intéressant de noter que 40% des utilisateurs de Signal, dont on peut supposer qu’ils sont plus soucieux du respect de la vie privée en général, utilisent également WhatsApp, et que tous les autres utilisateurs de Signal ont une photo de profil publique sur WhatsApp.

    Le suivi de ces données dans le temps permet aux attaquants de construire des modèles de comportement précis. Lorsque les données sont mises en correspondance sur les réseaux sociaux et les sources de données publiques, des tiers peuvent également établir des profils détaillés, par exemple pour escroquer les utilisateurs. Pour Telegram, les chercheurs ont découvert que son service de recherche de contacts expose des informations sensibles même sur les propriétaires de numéros de téléphone qui ne sont pas enregistrés auprès du service.

    Les informations qui sont révélées lors de la découverte des contacts et qui peuvent être collectées par des attaques par crawling dépendent du fournisseur de services et des paramètres de confidentialité de l’utilisateur. WhatsApp et Telegram, par exemple, transmettent l’intégralité du carnet d’adresses de l’utilisateur à leurs serveurs.

     

    D’autres services de messagerie plus soucieux de la protection de la vie privée, comme Signal, ne transmettent que de courtes valeurs de hachage cryptographique des numéros de téléphone ou s’appuient sur du matériel sûr. Cependant, l’équipe de recherche montre qu’avec les nouvelles stratégies d’attaque optimisées, la faible entropie des numéros de téléphone permet aux attaquants de déduire les numéros de téléphone correspondants des hachages cryptographiques en quelques millisecondes.

    De plus, comme il n’y a pas de restrictions notables pour s’inscrire à des services de messagerie, tout tiers peut créer un grand nombre de comptes pour explorer la base de données d’une application de messagerie, à la recherche d’informations en demandant des données pour des numéros de téléphone aléatoires. "Nous conseillons vivement à tous les utilisateurs d’applications de messagerie de revoir leurs paramètres de confidentialité. C’est actuellement la protection la plus efficace contre les attaques par crawl que nous avons étudiées", conviennent le professeur Alexandra Dmitrienko de l’Université de Würzburg et le professeur Thomas Schneider du TU Darmstadt.

    Les prestataires de services améliorent leurs mesures de sécurité

    L’équipe de recherche a fait part de ses conclusions aux fournisseurs de services respectifs. En conséquence, WhatsApp a amélioré ses mécanismes de protection de sorte que les attaques à grande échelle puissent être détectées, et Signal a réduit le nombre de requêtes possibles pour compliquer le crawling. Les chercheurs ont également proposé de nombreuses autres techniques d’atténuation, notamment une nouvelle méthode de découverte des contacts qui pourrait être adoptée pour réduire encore l’efficacité des attaques sans nuire à la convivialité.

    Source: Encypto