Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Science/Tech

  • Les B2 de Trump ne suffiront pas, seule la chute des mollahs ramènera la paix

    Le triomphalisme que Trump affiche à grand renfort de superlatifs pour commenter les frappes américaines en Iran ne doit abuser personne. Le businessman nous fait son habituel show hollywoodien dès qu’il s’agit de vanter le retour de la grande Amérique.

    C’est en effet plus glorifiant que l’humiliante débandade de Kaboul face aux talibans. Aussi bien les Israéliens que les Américains viennent de réaliser deux très belles opérations aériennes qui consacrent le savoir-faire et la supériorité technologique de ces deux armées. Je ne connais aucune aviation européenne capable de lancer un raid aérien de plus de 200 avions sur un territoire ennemi situé à          2 000 km de distance. Bravo à tous.

    La guerre en Ukraine et l’offensive contre l’Iran prouvent une fois de plus que l’Europe est devenue un nain militaire après 35 ans passés à récolter les dividendes de la paix. Le droit international n’est plus qu’un paillasson. Ce qui compte, c’est la force, surtout avec des entités terroristes ou des États qui les financent.

    Quant à la France, qui a divisé son format des armées par plus de deux depuis la chute de l’URSS, elle est à ce jour incapable de faire la guerre au-delà de quelques opex face à des va-nu-pieds. Les discours martiaux de Macron ne sont donc que poudre aux yeux. La France est ruinée et n’est pas près de consacrer 3 % de son PIB, 90 milliards, à sa défense. Elle préfère partager les 1000 milliards de son budget social avec toute la planète. C’est un choix irresponsable mais elle achète la paix sociale plutôt que sa sécurité.

    DES FRAPPES INDISPENSABLES MAIS INSUFFISANTES

    Les bombardements successifs sur les installations nucléaires iraniennes ont indéniablement occasionné de très gros dégâts et largement compromis le programme nucléaire des mollahs. Du moins à court terme.

    Mais de là à annoncer un anéantissement total des sites nucléaires, cela me paraît présomptueux, même si la précision des monstrueuses bombes de 13 tonnes larguées par les bombardiers B2 sont prévues pour creuser la tombe des savants iraniens le plus profondément possible. L’uranium enrichi a dû être évacué en lieu sûr.

    Les Iraniens ne sont pas des idiots et si ces bombes pénètrent à 80 mètres de profondeur avant d’exploser et de tout détruire, certains sites restent inaccessibles.

    Quand vous creusez un tunnel de plusieurs centaines de mètres sous une montagne, ce ne sont pas 80 mètres de roches ou de béton qu’il faut percer mais toute la montagne.

    Les sites de Fordo, Natanz et Ispahan ont sans aucun doute subi des dégâts hors du commun, mais je ne crois pas qu’ils soient irréversibles. À ce jour, personne ne connaît le bilan réel des frappes. Le message politique passé par Netanyahou et Trump aux mollahs est à mon avis plus important que le bilan des dégâts. La théocratie chiite ne vacille pas encore mais elle est déstabilisée.

    Il y a des années que les Iraniens ont disséminé et enfoui leur installations. Il n’est pas certain que tous les sites soient connus des Israéliens. Ce sont les plus accessibles qui ont été ciblés.

    C’est ainsi que l’Iran disposerait d’autres installations situées sous une autre montagne et encore plus profondément enterrées. Un site invulnérable, construit sous une montagne qui s’élève à près de 1600 mètres au-dessus du niveau de la mer, et qui dépasse de près de 800 mètres le mont Fordo.

     

    https://www.lefigaro.fr/international/iran-kuh-e-kolang-gaz-la-cette-autre-montagne-qui-pourrait-accueillir-un-nouveau-site-nucleaire-souterrain-20250623

     

    "Selon David Albright, de l’Institut pour la science et la sécurité internationale, cité par le New-York Times, un tel site muni de centrifugeuses modernes permettrait à l’Iran de se doter de dix-neuf armes nucléaires en trois mois".

     

    Seul un changement de régime à Téhéran mettra fin à la menace nucléaire

    Il n’y a aucune illusion à avoir. Quel que soit le succès des frappes, les mollahs ont une telle haine d’Israël qu’ils ne stopperont jamais leur programme nucléaire. Ils auront le soutien du Pakistan musulman pour le relancer.

    Téhéran, loin de capituler comme le demande Trump, vient de frapper une base américaine au Qatar, sans grands dégâts. Une riposte soigneusement calibrée qui n’a rien d’une escalade. A priori, c’est la carte politique visant à déstabiliser le régime iranien qui devrait prendre le relais de l’opération militaire.

    Le peuple iranien rêve de se débarrasser du joug des mollahs, tout autant que le peuple israélien, mais il est clair que le système est parfaitement verrouillé par les Gardiens de la révolution. La traque des opposants est sans pitié.

    À ce jour, seul Netanyahou a annoncé la couleur: il vise la fin du programme nucléaire, la destruction de l’outil militaire et le renversement du régime chiite. Trump, quant à lui, a annoncé qu’il ne ciblait que les installations nucléaires mais pas le régime en place.

    C’est donc le peuple iranien et le Mossad qui détiennent la clé du problème…

    C’est Netanyahou qui a raison. Tout compromis avec les mollahs ne serait qu’un répit. Un recul pour mieux sauter. Les peuples d’Israël et d’Iran méritent de vivre en paix et de renouer les liens d’amitié qui prévalaient au temps du Chah entre les deux pays.

    Et il ne peut y avoir de paix avec un régime qui finance le terrorisme.

     

    Jacques Guillemain

  • Les climato sceptiques sont des grands malades,

    mais je ne fais pas de politique!

    Ainsi parlait un certain Guillaume Séchet, monsieur Météo sur BFM TVMacron. Outré que des climato-réalistes lui remontent les bretelles sur les Réseaux sociaux, où il ne peut pas faire son kéké comme sur son plateau, avec l’appui du gouvernement et de l’ARCOM.

    Il paraît que ce mec fait la pluie et le beau temps depuis seize ans sur la chaîne la plus pourrie du PAF et du bourre-pif. C’est la première fois que j’entends parler de lui. Célèbre mais pas trop. Juste ce qu’il faut pour être admiré par sa concierge et son chat.

    J’ai épluché son CV. Les médias menteurs le présentent comme un grand scientifique. Il a une maîtrise de géographie et un diplôme d’écologie. Il n’y a rien de déshonorant dans ce cursus. Mais on est loin d’un Ph.D ou d’un titre d’ingénieur. Après, il s’est intéressé à la météorologie, comme je m’intéresse à l’astronautique. Puisque cela en fait un spécialiste du climat, je peux me dire cosmonaute.

    Le gars est assez satisfait de lui et pas mal sectaire. Les deux vont ensemble. Il considère que les gens qui doutent du prétendu réchauffement climatique ont atteint un niveau de bêtise à peine croyable. Alors, compliment pour compliment, je lui retourne que la météo à la télé est réservée aux journaleux débutants, aux bimbos bien roulées, et aux vieux trop nuls pour faire autre chose.

    Rester scotché pendant seize ans dans cette niche n’est pas une preuve de compétence ni d’ambition. À cinquante six balais, son cas est plié. Son avenir derrière lui. Se faire passer pour une victime des fachos pourrait être un baroud d’honneur. Avec peut-être l’espoir de rebondir?

    On m’a insulté, le monde devient fou!

    Déstabilisé et courroucé, le pépère pousse un énorme coup de gueule contre la politisation des sujets écologiques et climatiques, qu’il qualifie de "scientifiques". La Tondelière, Greta, Aymeric Caron et Claire Nouvian sont en effet de grands savants. Des Nobel en perspective. Experts en climatologie, en virologie covidienne, en géopolitique orientale et en exégèse coranique.

    Le Séchet ignore-t-il que le GIEC est un organisme politique fondé en 1988 par Margaret Thatcher et Ronald Reagan. Pour mettre au pas les mineurs britanniques trop souvent grévistes au goût de Margaret, et faire accepter l’énergie nucléaire à une opinion publique réticente…

    Et pour Ronald, donner une impulsion afin de sortir du marasme économique par des innovations, incitant les financiers à investir dans des secteurs à défricher en quête de nouveaux profits, conformément aux principes de destruction créatrice de Schumpeter. Pour faire simple, on casse tout et on reconstruit sur les décombres. Ainsi naquit le capitalisme ripoliné en vert.

    Ce Séchet a-t-il oublié les forfaitures de ses maîtres? Quand Al Gore, après avoir abusé de ses pouvoirs de vice-président des USA pour vendre des " crédits-carbone", droits de polluer en novlangue, menaçait les climato-réalistes d’un nouveau procès de Nuremberg! Encourageant sur son réseau de télé privée un lobby réchauffiste regroupant quelques énergumènes du GIEC, à faire campagne pour la création d’un crime mondial de climato-scepticisme! Mais ce n’était pas de la politique.

    Il a été entendu par l’ARCOM une officine au service des Macronescu, dont aucun des membres ne possède de bagage scientifique, et qui a décidé, en violation de l’article 34 de la Constitution, de créer un nouveau délit de désinformation climatique afin de sanctionner les médias qui ne rabâchent pas la doxa. Au nom d’un consensus sur le climat qu’ils sont les seuls à voir. Puisque 35.000 scientifiques de haut niveau ont signé l’Oregon Petition dénonçant les sordides magouilles climatiques.

    Réaction classique des gens proches du pouvoir qui veulent remplacer par une répression aveugle leur absence d’arguments. Comme si la science se démontrait à coups d’anathèmes et d’excommunications lors de procès en sorcellerie menés par des inquisiteurs fanatiques.

    La pire crainte des climato frénétiques est de trouver en face d’eux des debaters d’un niveau suffisant pour réfuter leurs allégations. Comme feu Frederick Seitz, physicien de classe internationale et président de l’Académie des Sciences des USA qui disait:

    "Il n’existe aucune preuve scientifique convaincante indiquant que les émissions de dioxyde de carbone, de méthane ou d’autres gaz à effet de serre causent ou causeront, dans un avenir prévisible, un réchauffement catastrophique de l’atmosphère de la Terre et une rupture de son climat".

    Pauvre Séchet, tu ne fais pas le poids. Tu as raté une belle occasion de te taire. On t’ignorait. Maintenant, les vilains-méchants fachos t’ont dans le nez. Ça craint pour toi!

    Tout est parti d’une intervention de Séchet, le 15 juin, sur le réseau social X. Se croyait-il encore sur Twitter dont je fus exclu pour avoir refusé de reconnaître mes torts, condition exigée pour garder mon compte. Pourquoi aurais-je plaidé coupable et demandé pardon, alors que je citais à l’appui de mes propos, des universitaires et des chercheurs climato-réalistes cent fois plus compétents que les CenSSeurs. Des vrais savants auxquels la réalité a donné raison. Mais ce n’était pas politique.

    Le pauvre Séchet qui n’a pas la carrure pour la baston dénonce une avalanche d’insultes, en réponse à son annonce de la vague de chaleur saisonnière, tout à fait normale, qui a atteint la France. Blessé dans son ego, il a préféré supprimer son post. Pour nous punir en nous privant de sa prose.

    S’il était vraiment météorologue, au lieu de donner dans le catastrophisme, il aurait rassuré les gens. En relativisant. En rappelant qu’en l’an 994, Hugues Capet régnant, l’absence prolongée de pluies assécha les fleuves et les lacs, asphyxiant les poissons. La chaleur enflamma des forêts avec leur gibier et anéantit les prairies, les moissons et les troupeaux. Une reconstitution modélisée de ces phénomènes extrêmes conclut à des températures dépassant 42°C pendant au moins 5 à 6 semaines. Les clercs de l’époque évoquent une " chaleur infernale " pendant 3 mois!

    Des canicules qui duraient, tarissant puits et fontaines, faisant des fleuves de simples ruisseaux, détruisant les récoltes tandis que les humains et le bétail mouraient de soif puis de faim, on en connut 8 majeures jusqu’en 1682. Les plus meurtrières furent celles de 1540 et de 1636 qui tua 500.000 Français.

    Le climat se dérégla à nouveau en 1694, en 1718 et 1719 avec 700.000 morts, puis 1767, 1778, 1803, 1817, 1825, 1842, 1858, 1875, 1893. Avec des pics de mortalité et de chaleur pour lesquels il serra difficile d’incriminer les camions, les avions et les centrales à neutrons.

    Plus près de nous, la canicule de 1911 avait asséché les étangs, transformé les rivières en rigoles, brûlé les moissons et exterminé les troupeaux, faisant plus de 40.000 morts chez les humains.

    Versez votre larmichette, face à la violence et à la haine, Guillaume Séchet se dit contraint à l’autocensure et dénonce les attaques en ligne à propos de ces sujets qui sont de plus en plus à la mode. La faute à qui? Mais il ne fait pas de politique.

    Il ne lui vient pas à l’idée qu’un nombre croissant de gens en ont ras le bol de la dictature des maîtres penseurs, dont l’arrogance n’a d’égale que l’incompétence. Le réchauffisme est un des volets de leurs lubies dominatrices avec le covidisme, la russophobie, l’anti-sémitisme au nom de l’anti-racisme, l’européisme et l’immigrationnisme.

    Il se trouve qu’en bon petit soldat de la dictature qui s’expose à découvert, Séchet sert de bouc émissaire à des personnes qui canalisent sur lui non pas leur haine mais leur ressentiment d’être toujours pris pour des imbéciles par les cuistres donneurs de leçons du cirque politico-médiatique. Même s’il a été débordé par des trolls velus qu’il qualifie de " nids de guêpes ", auxquels il a eu l’imprudence de répondre, entrant dans leur jeu. Peut-être parce qu’à la télé, il a toujours le dernier mot?

    Christian Navis

    https://climatorealist.blogspot.com/

  • L'EMPLUME  DICTATEUR

    Notre-Dame de Paris: malgré la polémique et l’opposition de la Commission du patrimoine… des vitraux de Viollet-le-Duc, épargnés par l’incendie, vont bien être remplacés par des “contemporains”, conformément à la volonté d’Emmanuel Macron

    La commission nationale du patrimoine et de l’architecture (CNPA), opposée au projet de vitraux contemporains pour la cathédrale Notre-Dame de Paris, a “pris acte” de la volonté de l’exécutif de poursuivre le projet mais ne l’a pas “validé”, a clarifié le ministère de la Culture auprès de l’AFP samedi. (…)

    BFMTV

  • Etats unis: un homme immunisé

     

    après 200 morsures de serpent, une piste pour un anti-venin universel

    Par valeursactuelles.com

    Selon la BBC, ce samedi 3 mai, un Américain du nom de Tim Friede s’est retrouvé au cœur d’une recherche hors du commun. Les scientifiques ont pu isoler les anticorps présents dans son sang et s’en servir pour concevoir un antivenin universel. Pour parvenir à ce résultat, Tim Friede a enduré plus de 200 morsures de serpent et s’est administré environ 700 injections de venin, dans le but de rendre son sang capable de neutraliser la plupart des toxines produites par ces reptiles.

    Tim Friede s’est volontairement exposé aux morsures de serpents parmi les plus dangereux au monde, dont des mambas, des cobras, des taïpans et des bongares. Une double morsure de cobra l’a même plongé dans le coma. Il a expliqué les raisons de son engagement: " Je ne voulais ni mourir, ni perdre un doigt, ni manquer le travail. C’est simplement devenu une part de ma vie. Je me suis dit que je devais continuer aussi longtemps que possible, pour aider des gens vivant à des milliers de kilomètres, dans des régions où une morsure de serpent peut être fatale".

    Efficace Sur Treize Des Dix-Neuf Espèces Recensées

    Jusqu’à présent, les chercheurs utilisaient principalement des animaux pour produire des anti-venins. Ils injectaient de petites doses de venin à des animaux comme les chevaux, puis récoltaient les anticorps générés en réponse. Toutefois, cette méthode présentait des limites: les anticorps varient d’une espèce à l’autre et les toxines produites par les serpents diffèrent selon les espèces, rendant impossible la création d’un antivenin universel. L’approche de Tim Friede a permis de bouleverser cette méthode traditionnelle.

    Une équipe de chercheurs a donc eu l’idée de collaborer avec Tim Friede en analysant son sang. Ils y ont identifié de nombreux anticorps, dont deux ciblant des neurotoxines clés impliquées dans la défense contre les morsures de serpents. Grâce à ces découvertes, ils ont pu développer un antidote efficace contre treize des dix-neuf espèces de serpents élapidés venimeux recensées, et partiellement protecteur contre les six autres. Une avancée qualifiée de " sans précédent " par les scientifiques. À noter que les vipères, autre grande famille de serpents venimeux, ne sont pas concernées par cette étude.

    Tim Friede a partagé ses expériences sur YouTube, montrant en vidéo les morsures qu’il a subies et les réactions de son corps face au venin de certains des serpents les plus redoutés. Chaque année, les morsures de serpents venimeux provoquent environ 140 000 décès à travers le monde

  • C'est grave docteur? Oui

    Un nouveau virus apparenté aux virus Hendra et Nipah découvert aux USA

    Les virus Hendra et Nipah appartiennent à un genre viral de découverte relativement récente, baptisé hénipavirus, inclus dans la famille des Paramyxoviridae.

    Hendra a tout d’abord été isolé en 1994 en Australie sur des chevaux qui ont présenté des pneumopathies mortelles, puis sur des personnes en contact avec les chevaux malades, dont des vétérinaires: 7 ont été infectées et 4 sont décédées, dans un tableau associant des signes respiratoires initiaux, puis ceux d’une méningoencéphalite.

    On a montré que les chevaux avaient été contaminés par des contacts avec des chauve-souris, qui portent le virus sans manifester de signes de maladies. Depuis 1994, d’autres cas sporadiques d’infection de chevaux par le virus Hendra ont été observés, toujours en Australie.

    Le virus Nipah, découvert en Malaisie en 1998, a été responsable de plusieurs épidémies humaines restées heureusement limitées dans le Sud-est asiatique, avec une mortalité élevée, pouvant atteindre 100% dans certains épisodes. Des porcs ont également été infectés en grand nombre. La contamination se fait là aussi essentiellement par le contact avec des chauve-souris ou par la consommation de fruits souillés par leur salive ou leurs déjections. La transmission peut également se faire de porc à homme, et vice-versa, elle est parfois interhumaine. L’infection produit une encéphalite, parfois précédée de signes pulmonaires.

    Depuis la découverte de Hendra et Nipah, des recherches systématiques ont identifié une vingtaine de virus apparentés, présents chez des animaux porteurs sains, souvent des chauve-souris, sur tous les continents sauf l’Antarctique. Le virus Mojiang a provoqué la mort de trois mineurs en Chine, où un autre virus, Langya, a été isolé chez des musaraignes, le virus Ghanaian bat est présent en Afrique de l’Ouest, et le virus Cedar a été découvert en Australie.

    Une équipe australienne et américaine vient d’annoncer qu’elle a identifié un nouvel hénipavirus, baptisé Camp Hill, dans des échantillons de musaraignes à queue courte Blarina brevicauda capturées en Alabama en 2021. On ne connaît pas d’infection par le virus Camp Hill chez l’homme pour l’instant, mais la nature du virus et la très large répartition de la musaraigne font craindre la possibilité de contaminations à venir.

    1)brevicauda est par ailleurs souvent porteuse d’un autre virus potentiellement redoutable (le virus Camp Ripley, un hantavirus), et des cas de co-infection par les deux virus ont été observés.

    Référence

    R.H. Parry, K.Y.H. Yamada et coll. Henipavirus in Northern Short-Tailed Shrew, Alabama, USA.

  • Sur mon autre blog

     

    http://insoliteetdejante.hautetfort.com/archive/2025/03/28/cette-etudiante-a-cree-un-antivol-6541455.html