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occitanie - Page 5

  • La folie européenne!

    Vous ne connaissez pas la quantité invraisemblable de normes qui s’imposent aux agriculteurs qui, pour toucher les subventions européennes, doivent en permanence démontrer qu’ils respectent les normes dont l’immense majorité sont le fait de fanatiques écologistes qui ne connaissent strictement rien à la nature ni à l’agriculture. La dernière invention dans ce domaine est le passage de satellites qui prennent des photos des propriétés. Ces photos sont traitées par intelligence artificielle, sur la base des couleurs. Par exemple une prairie apparaîtra verte et une parcelle labourée sera marron. En cas d’anomalie (ex: semis faits à une mauvaise date), c’est l’agriculteur qui doit prendre des photos et fournir l’explication de "l’anomalie".

    AUTRE DÉLIRE, les rigoles dans les champs. Certaines parcelles sont dites "humides". Afin d’en récupérer l’usage des agriculteurs ont depuis des dizaines d’années mis en place un système de rigoles afin de permettre à l’eau de s’évacuer. Ces rigoles doivent être régulièrement retaillées… mais maintenant il y a une police de l’eau et il faut donc demander une autorisation pour faire cela. Un de mes amis a fait cette demande et le jour ou l’opération devait se faire, il eut la surprise de voir arriver 10 personnes dans 6 véhicules différents. Il y avait la MSA, le département, un représentant de la commune, un conseiller agricole,… comme au plus beau temps de la bureaucratie soviétique.

     

    Mais, n’allez pas croire qu’on peut contourner le dispositif sans risque. Un paysan situé pas très loin de chez mon ami a cru qu’il pouvait ignorer le dispositif et a donc fait des rigoles dans une parcelle humide sans demander d’autorisation. Résultat: la police de l’eau a été informée. Il a été verbalisé et convoqué au tribunal. La sentence est tombée : 8.000€ d’amende et obligation de remettre en état la parcelle.

    TEL EST L’ENFER DES NORMES QUE VIVENT AU QUOTIDIEN LES AGRICULTEURS.

    ET NOS AMIS PÉCHEURS ne sont pas mieux lotis. L’exemple actuel du Golf de Gascogne est particulièrement éloquent. Durant un mois (23 janvier – 20 février) c’est la période de la sole. Pour ceux dont c’est la spécialité, c’est 50% de leur revenu annuel. L’Europe vient, pour "protéger les dauphins", d’interdire toute sortie en mer des pêcheurs de sole durant cette période.

    Étant plongeur, et connaissant pas trop mal le milieu marin, j’attends qu’on m’explique pourquoi les dauphins seraient particulièrement en danger durant ce mois et pas pendant les 11 autres. D’autant que -comme chacun le sait ce ne sont les petits pêcheurs de sole-, mais les gros chalutiers et ceux qui utilisent des filets dérivants qui sont responsables de la mort des dauphins durant toute l’année.

    Cette interdiction européenne n’a donc qu’un seul objectif, pousser à la ruine ces petits pêcheurs et qu’ils disparaissent. Tout comme l’Europe est en train de mettre en œuvre au pas de charge les mesures pour en finir avec les agriculteurs.

    Certains nous diront qu’il faut une "autre Europe". Mais c’est impossible. Il faut que les doux rêveurs qui disent cela, se mettent le nez dans les textes pour voir qu’il n’existe aucun moyen de rectifier le tir.

    La seule solution, c’est de quitter cette Europe en activant l’article 50 du Traité de Lisbonne. Tous ceux qui prétendent le contraire vous mentent honteusement.

    Pour les agriculteurs et nombre de pêcheurs, l’équation est donc simple: accepter de disparaître ou se battre pour quitter cette Europe. Ce serait bien de ne pas attendre d’être morts pour reconnaître que la seule alternative c’était de quitter l’Europe. Mais malheureusement beaucoup de Français refusent de voir cette réalité et semblent croire qu’il y aura toujours une solution de sauvetage à la dernière minute dans le cadre de cette Europe. Leur pensée peut se résumer par cette formule: "encore une minute monsieur le bourreau". (Jeanne Poisson, comtesse du Barry, avant d'être guillotinée

    Mais il n’y aura pas de minute…

     

    Bernard GERMAIN

    Et une autre citation qui me revient en mémoire:

    "La France est un pays extrêmement fertile: on y plante des fonctionnaires et il y pousse des impôts". Georges Clemenceau (J. JOYCE)

  • BEN  VOYONS!

    Drame en Ariège : LFI, EELV et Renaissance s’opposent à une minute de silence en hommage à Alexandra, l’agricultrice tuée

    INFO LE PARISIEN. Le groupe communiste a proposé cette initiative après le décès d’une agricultrice ce mardi sur un barrage. Mais l’idée a été abandonnée, faute de consensus.

    Le président du groupe communiste, Chassaigne, a en effet demandé la tenue d’une minute de silence dans l’hémicycle mardi après-midi. Une demande soutenue par le groupe LR. Mais l’Insoumis Coquerel y a mis une condition, exigeant, si cette minute de silence se tenait, qu’une autre soit respectée en hommage aux deux adolescents de 14 et 18 ans, tués la semaine dernière à Saint-Denis, dans un contexte de tensions interquartiers. Une position défendue également par Chatelain, présidente du groupe Les écologistes.

    DES OPPOSITIONS CHEZ RENAISSANCE ET LES ECOLOGISTES

    Alors que le représentant du RN Jean-Philippe Tanguy est resté silencieux, Sylvain Maillard (Renaissance) s’est opposé à son tour à la minute de silence, rappelant les nouvelles règles strictes qui encadrent cet exercice au sein de l’Assemblée nationale.

     (…) En l’absence de consensus, il a été donc décidé de ne pas respecter cette minute de silence.

  • Vivent les agriculteurs français!

    C'est moi qui l'ai fait!

  • Une politique agricole commune devenue désastreuse

    La Politique agricole commune (PAC) a été mise en place en 1962 pour augmenter la production alimentaire ; elle protégeait l’agriculture à l’aide de prix planchers et de protections douanières. Grâce à elle, la Communauté européenne, devenue ensuite l’Union européenne, est devenue la première puissance agricole mondiale avec environ 418 milliards d’euros (dont 18% pour la France).

    Mais sous l’impulsion des lobbys écologistes et des mondialistes, l’Union européenne a développé l’une des législations agricoles les plus restrictives du monde tandis qu’elle ouvrait totalement notre marché à des pays qui ne la respectent pas. La législation UE, alourdie par l’inflation des normes spécifiquement françaises, a ainsi créé une distorsion de concurrence majeure au détriment de nos agriculteurs.

    En 20 ans, la France est passée du 2e rang au 5e rang des exportateurs mondiaux de produits agricoles suscitant les inquiétudes résumées dans le rapport sénatorial du 28 septembre 20221: un poulet sur deux, 56% de la viande ovine, 28% des légumes et 71 % des fruits consommés en France sont importés…

    Le 22 novembre 2023, le Parlement européen a adopté, par 524 députés, dont les députés Renaissance, l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et la Nouvelle-Zélande. Ce texte autorise l’importation de milliers de tonnes de denrées alimentaires en provenance de l’autre bout du monde, concurrençant de manière déloyale celles produites sur le sol européen tout en poussant la déforestation en Nouvelle-Zélande et la pollution mondiale par le transport maritime inter continental. Pour justifier ce traité de libre-échange, ni vert, ni vertueux, en matière sociale et environnementale, l’UE avance des arguments économiques très incertains.

    Et l’UE envisage aussi de ratifier le traité de libre-échange avec l’Amérique latine qui aggravera la déforestation de la forêt amazonienne, multipliera les transports maritimes intercontinentaux polluants et concurrencera scandaleusement l’agriculture européenne.

    Notre souveraineté alimentaire est menacée par des normes souvent idéologiques inadaptées et par la politique gouvernementale qui prônent "la montée en gamme", entraînant une hausse des prix alors que la population voit son pouvoir d’achat baisser les obligeant de plus en plus à acheter des produits d’importation. Le marché du bio, particulièrement exposé dans ce contexte, a subi une baisse du chiffre d’affaires en 2021.

    Selon le rapport sénatorial précédemment cité, 70% des pertes de parts de marché s’expliquent par la perte de compétitivité par rapport aux autres pays. Celle-ci tient entre autres au coût du travail dans le secteur agroalimentaire lié aux charges sociales nettement plus fortes en France, à la fiscalité pesant sur la production et au coût des mesures des politiques environnementales.

    LA DERIVE TOTALITAIRE ET FISCALE DES ÉCOLOGISTES

    Leurs menaces sur l’eau nécessaire à l’irrigation, sur l’existence même des vaches (dont les rots et les pets sont accusés du réchauffement climatique, dont on observe actuellement les effets en Scandinavie2), contre les chiens accusés de menacer la biodiversité et contre les chats (pourtant jadis élevés au rang de dieux par les Égyptiens pour leur rôle de défenseur des récoltes contre les rats) rendent compte de la folie totalitaire qui inspire certains écologistes qui ne conçoivent leur religion que punitive et installent progressivement une véritable inquisition climatique.

    Ce sont eux qui sont à l’origine des taxes sur le CO2, les plastiques, le diesel, l’électricité pour financer les éoliennes et les voitures électriques qui nécessitent dans de nombreux pays la réouverture des centrales à charbon. Ce sont eux qui interdisent progressivement la location des logements qu’ils qualifient de passoires thermiques, aggravant d’autant la crise du logement.

    Il est vrai qu’ils préfèrent les rats et les punaises de lit aux pauvres dans les villes qu’ils administrent comme à Paris, Strasbourg, Lyon ou Marseille.

    Récemment Bruno Le Maire a déclaré que, pour favoriser les investissements verts, il envisageait une re-fiscalisation progressive du carburant des agriculteurs de 2024 à 2030.

    LES AGRICULTEURS DES PAYS VOISINS SE BATTENT POUR SURVIVRE

    Les agriculteurs néerlandais ont créé un parti qui les défend et a permis ainsi de renverser un gouvernement qui les oppressait comme fait le nôtre. Suivons leur exemple.

    Les agriculteurs allemands manifestent depuis plusieurs semaines 3 4 5sans jamais le moindre écho dans nos médias officiels. Depuis quelques jours, épaulés par de nombreux professionnels et commerçants, ils bloquent la circulation sur les autoroutes et les villes. Sous l’impulsion des verts, la coalition dirigée par Olaf Scholz s’était mise en tête de réaffecter une partie du budget non utilisé en 2022 à un fonds spécial pour la transition écologique et d’augmenter le prix du diesel pour les agriculteurs. Et Scholz, reniant sa promesse de campagne de ne pas augmenter la TVA s’il était élu, a augmenté la taxe sur les denrées alimentaires de 7 à 19% le 1er janvier 2024.

    Les manifestations "Zu viel ist zu viel" ("Trop, c’est trop") rassemblent actuellement agriculteurs, cheminots et routiers qui comptent faire grève jusqu’à ce que le gouvernement renonce à leur imposer toute mesure d’austérité.

    L’AFP, a signalé de fortes perturbations du trafic dans presque toutes les régions allemandes, du Bade-Wurtemberg et la Bavière au sud, en passant par le Land le plus peuplé d’Allemagne, la Rhénanie du Nord, Westphalie, jusqu’au nord du pays. Des embouteillages de camions également été observés à la frontière entre l’Allemagne, la Pologne, la République tchèque et la France. De bruyants convois de tracteurs sont notamment entrés dans les métropoles de Munich au sud, Hambourg, Brème, au nord, ou Cologne à l’ouest, paralysant en partie le trafic.

    Les autorités, pour discréditer le mouvement actuellement très populaire, prétendent " craindre que ce mouvement ne soit infiltré par des extrémistes d’extrême droite ".

    DES AGRICULTEURS FRANÇAIS ONT EGALEMENT REJOINT LE CORTEGE

    Au micro de France 3, Franck Sander, secrétaire général adjoint de la FDSEA 67, a déclaré: "C’est tout à fait normal que le canton de Soultz se mobilise pour leurs voisins. Nous avons des relations régulières, un lien étroit avec les agriculteurs du Palatinat et du Bade-Wurtemberg".  Tandis que Charles Wollenschlaeger, président cantonal FDSEA précise :

        " On en a ras le bol de ces normes européennes qui s’empilent sur nos têtes et nous étouffent : environnement, sécurité alimentaire… On n’arrive plus à suivre, on a la tête sous l’eau. Voilà pourquoi, nous aussi, nous rejoignons ce mouvement".

    Thierry Mariani, eurodéputé RN, invité de CNews le samedi 13 janvier résume la crise :

        "L’Europe est un véritable danger pour notre agriculture… Ce sera l’un des enjeux du 9 juin! On est en train, au niveau européen, de mener une politique qui suicide nos agriculteurs. Ça a été dit par les responsables de la FNSEA. On a comme objectif de baisser de 15 % la production alimentaire".

    Thierry Coué peste6 contre "l’empilement de textes "français ou européens, les "injonctions contradictoires", ou le "manque de bon sens". Les témoignages concordants s’accumulent 7, 8, 9.

    Pour sauver nos agriculteurs, il faut quitter l’UE, ses normes mortifères et sa politique d’ouverture aux concurrences étrangères déloyales.

    Dr Gérard Delépine

    1        https://www.vie-publique.fr/rapport/286582-rapport-d-information-sur-la-competitivite-de-la-ferme-france2 Qui subit des records de froid depuis plus de 25 ans avec des moins 43°.

    3 - Lauriane Bernard Trop c’est trop" : le mouvement des agriculteurs allemands s’intensifie France-Soir - le 03 janvier 2024.

    4        https://www.la-croix.com/economie/allemagne-en-colere-les-agriculteurs-descendent-dans-la-rue-cette-semaine-20240107

    5 - Nouveau Monde — Les agriculteurs en Allemagne et ailleurs en Europe (nouveau-monde.ca)

    6        https://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/pourquoi-la-grogne-du-monde-agricole-pourrait-se-poursuivre-9c15fde8-982f-11ee-8a2a

    7 -  Xavier Azalbert, Du foin, oui, mais à la botte de qui ? France-Soir 12 décembre 2023.

     

    8        https://www.ouest-france.fr/bretagne/lamballe-armor-22400/video-a-lamballe-les-agriculteurs-construisent-un-mur-de-la-colere-e0dacda5-ddcc-4fb9-b24f-83d269fb457f

    9 https://www.ouest-france.fr/nouvelle-aquitaine/deux-sevres/deux-sevres-des-agriculteurs-deversent-des-pneus-et-du-fumier-a-niort-et-parthenay-b3bb2b52-9fc4-11ee-bd2f-c995ab88b3c3

     

  • NON… MAIS….. QUOI?  QUOI?  Encore!

    Un sondage montre de graves lacunes en Histoire chez les jeunes: 46% ne savent pas quand a commencé la Révolution française

    À peine plus d’un jeune Français sur deux capable de dire quand a débuté la Révolution Française. C’est un des alarmants résultats d’une étude réalisée par l’institut de sondage OpinionWay et publié dans La Tribune du Dimanche ce 7 janvier.  À la question "Avez-vous déjà entendu le terme Shoah?" seulement 63% des jeunes qui ne lisent aucun livre répondent "oui"

    Ce rapport, dirigé par la politologue Chloé Morin, jette une lumière crue sur les lacunes des Français de 16 à 24 ans en histoire, et ce alors qu’Emmanuel Macron se montrait pourtant clair lors de son intervention sur le plateau de l’émission "C à vous" le 19 décembre. "L’école, c’est la mère de toutes les batailles", martelait le chef de l’État, ajoutant que l’éducation était «une partie du rendez-vous» qu’il donnerait aux Français en janvier, sans donner plus de détails.

    Rapport à l’Histoire, à l’information, présomption d’innocence ou encore laïcité: les questions, qui portent sur des thématiques diverses et variées, pointent le faible niveau de connaissance historique de la génération née entre 1999 et 2007. Seulement 54% des 986 personnes interrogées sont capables de dire que la Révolution française a commencé en 1789, quand 46% donnent une mauvaise réponse. 40% peuvent affirmer que le mur de Berlin est tombé en 1989, quand moins d’un quart des jeunes Français avance 1948 pour la date de la création de l’État d’Israël.

    Ces réponses sont également croisées avec d’autres données, comme «la proximité partisane, les sources d’information, mais surtout le temps de lecture mensuel et celui passé quotidiennement devant l’écran de son smartphone», détaille encore La Tribune. À la question "Avez-vous déjà entendu le terme Shoah?", seulement 63% des jeunes qui ne lisent aucun livre répondent "oui", alors que presque 90% des 16-24 ans qui lisent trois livres ou plus chaque mois peuvent répondre par l’affirmative. […]

    Des résultats qui s’expliquent en partie par la façon dont les jeunes s’informent : les réseaux sociaux sont la première source d’information pour 45% des personnes interrogées, devant les chaînes de télévision. Seulement 8% d’entre eux s’informent grâce à la presse écrite.

    Le Figaro

  • NON… MAIS….. QUOI?  QUOI?

    Un couple convoqué devant la justice pour avoir prénommé leur fils Fañch avec un " ~ " (diminutif de Frañsez, équivalent breton de François)

    Le prénom de leur fils avait déjà posé problème à d’autres parents. Mais à chaque fois la justice avait validé l’utilisation du tilde et les petits garçons avaient pu garder leurs prénoms.

    Un couple du Maine-et-Loire est convoqué en février devant un juge des affaires familiales pour avoir prénommé, l’été dernier, leur fils Fañch avec un tilde (~), un signe qui reste officiellement interdit à l’état-civil en France, selon un courrier consulté ce dimanche.

    Le Code civil prévoit que "les prénoms de l’enfant sont choisis librement par ses père et mère" mais cette liberté a pour limite l’intérêt de l’enfant, rappelle le parquet d’Angers dans sa décision.

    "On nous dit que nous ne prenons pas en compte l’intérêt de notre enfant. C’est violent. On sous-entend qu’on est de mauvais parents, juste pour un tilde", a déclaré la maman au Courrier de l’Ouest, qui a révélé l’existence de ces poursuites.

    Le couple avait été prévenu à la maternité par l’officier d’état-civil que l’orthographe de ce prénom pouvait poser problème aux termes de la loi mais "nous avons fait le choix de le garder et de nous battre si nécessaire", a expliqué la mère au journal. (…) Le Parisien

    Sur Wikipédia

    François: Frañsez en breton (diminutifs Fañch, Fañchig, Saig, Soaig).