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occitanie - Page 7

  • JE VOUS SOUHAITE UN JOLI MOIS DE MAI

    …. avec, comme il se doit, beaucoup, beaucoup de bonheur.

    Chantez!!!

    C’est une vielle chanson occitane et galante. Comme elle est occitane, elle a moultes variantes à proportion des variations de cette langue selon les régions. Et la variété se redouble évidemment quand on la traduit en français, selon les traducteurs et leur habileté.

     

    Voici le mois de mai

    Lles fleurs volent au vent (bis)

    Les fleurs volent au vent si jolie mignonne

    Les fleurs volent au vent si mignonnement

     

    Le fils du roi S'en va les ramassant (bis)

    S'en va les ramassant si jolie mignonne

    S'en va les ramassant si mignonnement

     

    Il en ramasse tant

    Qu'il en remplit ses gants (bis)

    Qu'il en remplit ses gants si jolie mignonne

    Qu'il en remplit ses gants si mignonnement

     

    A sa mie les porta

    Les donna en présent (bis)

    Les donna en présent si jolie mignonne

    Les donna en présent si mignonnement

     

    Tenez tenez, dit-il

    Tenez voici des gants (bis)

    Tenez voici des gants

    Si jolies mignonnes

    Tenez voici des gants

    Si mignonnement.

     

    Vous ne les mettrez guère

    Que quatre fois par an (bis)

    Que quatre fois par an

    Si jolies mignonnes

    Que quatre fois par an

     

    À Pâques à la Toussaint

    Noël et la Saint-Jean (bis)

    Noël et la Saint-Jean

    Si jolies mignonnes

    Noël et la Saint-Jean

    Si mignonnement.

     

  • Alerte à la shigellose en France

    L’Institut Pasteur lance une alerte à la shigellose, maladie de pays en voie de développement, pour la France

    L’Institut Pasteur a signalé, jeudi 16 mars, la diffusion en hausse d’une souche hautement résistante aux antibiotiques de la bactérie Shigella sonnei . Très contagieux, ce pathogène se transmet entre humains via des matières fécales (beaucoup plus rarement par des aliments contaminés). L’infection qui en résulte, connue sous le nom de shigellose, provoque des diarrhées fébriles parfois sanglantes et des douleurs abdominales. Cette maladie qui touche d’habitude les pays pauvres, provoque chaque année 70 000 décès, d’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS). (…)

    Après une pause liée à la pandémie de Covid, elle s’est diffusée en France rapidement. En 2021, 22 % de toutes les souches de Shigella sonnei analysées étaient hautement résistantes ». Ces résultats ont été publiés en janvier dans la revue Nature Communication .

    (…)

    SAVOIR SUR LA SHIGELLOSE :

    La shigellose est une maladie diarrhéique qui sévit surtout dans les régions tropicales. Elle est endémique toute l'année dans les pays en développement, avec des poussées épidémiques à certaines saisons ou lors de désastres humanitaires.

    Elle est provoquée par des bactéries appartenant au genre Shigella. Les espèces les plus fréquentes dans les pays en voie de développement, et responsables des symptômes les plus graves, sont Shigella flexneri, causant la forme endémique de la maladie et Shigella dysenteriae sérotype 1 (ou bacille de Shiga), responsable des épidémies les plus importantes. Une autre espèce, Shigella sonnei, est prévalente dans les pays émergents et industrialisés.

    La shigellose est par excellence une maladie de l'insuffisance d'hygiène. Les shigelles sont transmises par voie féco-orale. L'homme est le seul réservoir et peut éliminer ces bactéries dans ses selles pendant des semaines après un épisode dysentérique. Le plus souvent, la transmission est directe, du malade à son entourage. L'eau et les aliments souillés par des déjections contenant des shigelles peuvent également transmettre la maladie, ainsi que les mouches.

    La forme dysentérique aiguë typique de l'adulte débute brusquement, après une incubation brève. Elle se caractérise par des douleurs abdominales, souvent accompagnées de vomissements, d'épreintes et de l'émission permanente de selles innombrables (jusqu'à 100 par 24h), glairo-sanglantes et purulentes, voire parfois hémorragiques. La fièvre est élevée, avec altération de l'état général. Le malade guérit le plus souvent spontanément en quelques jours et plus rapidement après administration d'antibiotiques.

    Des complications peuvent cependant émailler l'évolution de la maladie, surtout chez le nourrisson et le jeune enfant ; elles en causent les formes graves qui peuvent aboutir à la mort du patient et sont de plusieurs ordres : les complications aiguës dominées par l'hypoglycémie ; des bactériémies ou des septicémies à point de départ intestinal pouvant se compliquer de choc septique ; la déshydratation due à la fièvre et à l'abondance des pertes hydro-électrolytiques de la diarrhée, menant au collapsus et à l'insuffisance rénale aiguë ; le syndrome hémolytique et urémique, une insuffisance rénale aiguë de cause complexe, le plus souvent mortelle en l'absence de possibilités rapides de réanimation.

    A la différence des autres maladies diarrhéiques, la shigellose ne peut être traitée par la seule réhydratation. Les antibiotiques permettent généralement une guérison rapide et sans séquelles.

    Source : Outbreak News Today.

  • LA COVID REPART???

    MISE A JOUR : 08/03/2023

    NOMBRE MOYEN DE NOUVELLES HOSPITALISATIONS QUOTIDIENNES

    296 nouvelles personnes hospitalisées

    + 12.55 % en 7 jours

     

    NOMBRE MOYEN DE NOUVELLES ENTRÉES EN SOINS CRITIQUES QUOTIDIENNES

    27

    + 8 % en 7j

     

    https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus/carte-et-donnees

     

    9 MARS 2020

    Il y a trois ans jour pour jour, les bureaucraties sanitaires occidentales ont imposé en mode panique et Panurge le confinement anti-covid. Une prophylaxie pourtant jamais utilisée et donc encore moins évaluée dans l’Histoire. Copier une méthode inventée par un régime totalitaire chinois aux données notoirement trafiquées aurait pourtant dû paraître peu judicieux. Mais la boîte de Pandore de ce genre de mesures hyper liberticides a été ouverte.

    DES DÉGÂTS VERTIGINEUX…

    Un livre entier (curieusement, on compte sur les doigts d’une main le nombre d’ouvrages consacrés en France à cette crise sans précédent) serait nécessaire pour décrire l’impact dément des confinements. Avec un recul du PIB de 4,4 % en 2020, l’humanité s’est appauvrie plus que durant n’importe quelle crise précédente, même celle de 1929 qui n’avait frappé que les pays occidentaux.

    Le nombre d’humains vivant dans l’extrême pauvreté a augmenté de 150 millions pour atteindre 740 millions de personnes. Le nombre de personnes en malnutrition s’est accru de 132 millions, à près d’un milliard, dix ans de progrès en la matière anéantis en quelques mois.

    Le chômage a rebondi dans TOUS les pays du monde sauf un (le Guyana !). Enfants et adolescents ont été privés de scolarité presque partout, durant deux trimestres en moyenne, une " génération sacrifiée " selon l’UNICEF. Le décrochage scolaire est depuis lors massif, sans parler des dégâts psychologiques pour des enfants s’ouvrant au monde derrière un carré de tissu. On a imposé aux jeunes adultes, à l’âge où se mettent généralement en place les réseaux et projets professionnels, personnels et familiaux, de se priver de vie culturelle, sportive, sociale indispensable aux rencontres qui constituent un véritable investissement pour leur avenir.

    Des dégâts psychologiques et sociaux vertigineux. Et le ""quoiqu’il en coûte" accompagnant la quasi-interdiction de travailler a détruit l’éthique de l’effort d’un grand nombre. Se rappeler qu’au printemps 2020 le rôle de "guerrier solidaire" qu’on nous présentait était celui de quelqu’un se barricadant chez lui pour regarder Netflix…

    … POUR SANS DOUTE RIEN

    Et tout ça pour… sans doute rien. Des enquêtes médicales prétendent, certes, que les confinements ont limité les dégâts de la covid… mais sont contredites par d’autres.

    Il saute pourtant aux yeux que l’évolution et l’intensité des flambées épidémiques ont été équivalentes entre les territoires confinant et les autres. La Suède, seul pays européen à n’avoir pas confiné, affiche le deuxième meilleur bilan du continent en mortalité covid. Le Japon et la Corée du Sud, non confinant et aux populations pourtant âgées, donc fragiles, ont déploré quatre fois moins de morts en proportion de leur population que la France.

    Les sept États américains ayant refusé le lockdown n’ont pas eu de plus mauvais résultats que les 43 autres, tout comme les deux refuzniks sur les 27 fédérés du Brésil. L’été dernier, sur les cinquante pays à plus forte létalité covid totale en proportion de la population quarante-six avaient pratiqué un confinement strict, selon le site de référence Statista.

    Ce qui n’est pas illogique : l’humanité ne disposant pas de 8 milliards de placards étanches où nous aurions pu attendre deux mois l’épuisement du virus avant de sortir sains (et morts de faim), le confinement a surtout conduit les gens à s’infecter à leur domicile plutôt qu’au travail. Un simple déplacement des lieux de contamination.

    DEMAIN, CONTRÔLE SOCIAL AU MOINDRE PRÉTEXTE

    Surtout, le confinement a provoqué un autre dégât, incommensurable, dont on ne se rendra vraiment compte que plus tard, peut-être trop tard : un dégât juridique et politique.

    En mars 2020 nous avons collectivement mis le doigt dans un engrenage dévastateur. Les pires dictatures n’auraient jamais osé imaginer pouvoir nous interdire de sortir de chez nous, travailler, recevoir nos amis, imposer de porter un bavoir inutile dans la rue, présenter notre statut vaccinal pour s’asseoir à une terrasse de café.

    La prophylaxie contre la covid l’a fait sans que personne ou presque ne moufte. Preuve a été faite que les populations pouvaient accepter n’importe quelle mesure liberticide du moment qu’on brandit un microbe. " Avoir peur c’est se préparer à obéir " disait Hobbes.

    A été ouverte la boîte de Pandore d’une technocratie, rejeton des noces entre les GAFA et la bureaucratie d’État, de contrôle numérique pour motif aujourd’hui sanitaire, demain social, fiscal, ou environnemental, fractionnant la société entre assujettis et réfractaires à coups d’autorisation, de laisser-passer et d’exonérations. Ça a d’ailleurs déjà commencé avec deux jours de confinement à Athènes à l’été 2021 suite aux fumées d’un incendie de forêt ordinaire.

    En France, des préfets ont chaudement recommandé à l’automne suivant de se confiner avant une tempête en Bretagne-Normandie qui n’a finalement abattu que quelques arbres. Et le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, a estimé nécessaire d’appliquer les méthodes intrusives et coercitives développées lors de la crise covid aux politiques en matière d’environnement, de logement ou de " réconciliation ethnique ".

     

    L’EXPÉRIENCE MONTRE QUE QUAND UNE BUREAUCRATIE SE DOTE D’UN NOUVEL OUTIL TECHNOLOGIQUE ET JURIDIQUE DE CONTRÔLE ELLE RECHIGNE A Y RENONCER ENSUITE.

     

    Le jour où le confinement, ou son petit frère, le contrôle social numérisé de tous, partout, tout le temps, reviendra, souvenez-vous: cela a commencé un 9 mars.

  • L'école, aujourd'hui

    Le journal Causeur a publié le 6 mars 2023 un article énonçant des exemples de cas signalés aux "parents vigilants".

    Et là… accrochez-vous! En voici quelques exemples:

    • Je suis enseignant dans un lycée professionnel dans l’Essonne. L’endoctrinement idéologique est permanent: écriture inclusive, dérives LGBT et pressions syndicales. Contredire leurs thèses nous expose à des représailles sournoises comme des poubelles vidées dans nos casiers ou menaces sur nos messageries.
    • Mon fils est en seconde. Le premier devoir demandé par le professeur d’anglais est le suivant: "Vous raconterez l’arrivée en France de l’un de vos parents immigré".
    • Un DM [devoir à la maison] donné par la prof d’histoire-géo de l’établissement catholique privé Saint-Joseph, à Roquebrune-Cap-Martin demande à l’élève de s’imaginer en Africain capturé par des Européens pour être vendu aux Antilles et travailler dans des plantations. La consigne insiste sur la partie "ressenti" du récit.
    • Je suis en première dans un lycée parisien. En SVT [sciences de la vie et de la Terre], on a parlé de la discrimination de genre pendant deux heures: les moyens de contraception, les types de sport que font les femmes et les hommes, etc. On cherche à nous faire culpabiliser pour ensuite nous déconstruire et nous faire devenir des filles.

    En Anglais, notre prof nous dit à chaque cours que l’on n’a pas le temps de faire de la grammaire. Les quatre chapitres que nous avons abordés sont: les bienfaits de l’immigration et le multiculturalisme, les gentilles éoliennes et le méchant nucléaire, le genre et les stéréotypes.

    En histoire-géo, ma prof est islamo-gauchiste. Lorsqu’on a étudié la démographie, elle nous a martelé que sans l’immigration la France serait un pays du tiers-monde et que toutes nos victoires militaires étaient dues aux immigrés. Elle nous explique que le grand remplacement est un fantasme d’extrême droite, que la campagne d’Éric Zemmour est financée par les Russes et que le Z tracé sur les chars russes est le Z de Zemmour.

    En SES [sciences économiques et sociales], notre professeur a clairement affiché son soutien à Emmanuel Macron. Pour elle, la taxe sur les moteurs thermiques c’est génial, et la fin de ceux-ci c’est formidable. L’Europe est la clé de tous les problèmes et, grâce à elle, l’électricité est peu chère en France.

    • Je suis en terminale dans un lycée agricole du sud de la France. Le jeudi 24 novembre 2022, des membres de SOS Méditerranée sont intervenus dans notre classe. J’ai quitté la salle et attendu que l’association finisse son exposé pour retourner en cours. Informés de mon absence, les professeurs m’ont dénoncé et j’ai pris quatre heures de colle.
    • Le CPE m’a imposé d’écrire une lettre de justification, puis j’ai été convoqué par le proviseur adjoint pour me justifier encore. Après un échange musclé avec ce dernier, qui me reproche un "comportement inadmissible", voire "raciste", les quatre heures m’ont finalement été retirées mais si je "récidive", je serai définitivement exclu du lycée.
    • Au lycée Montesquieu du Mans, le sujet du devoir de physique est de calculer l’énergie que va avoir une boule de pétanque lancée sur un policier!

    Et ce ne sont que quelques exemples. Allez lire les autres, ça vaut le détour.

    Une chose ressort de tout cela qui me frappe au plus haut point: comment la quasi totalité d’une profession, je devrais dire toutes les professions de l’Éducation nationale, a-t-elle pu se laisser gangrener à ce point par cette idéologie wokiste et en devenir le servile propagandiste?

    Combien sont-ils encore à résister?… certainement pas beaucoup.

    Le monde de l’enseignement est devenu l’un des plus détestables qui soit.

    Ils participent, sans état d’âme, à une décérébration de notre jeunesse et à un endoctrinement de masse. C’est par millions que sortent de l’Éducation nationale des jeunes qui sont incultes et ont subi pendant une quinzaine d’années un bourrage de crâne systématique pour leur inculquer de force les " valeurs de la République " et les notions progressistes et écologistes.

    C’est incontestablement le plus grand crime de ces dernières décennies.

    La "communauté enseignante" (sic), par sa lâcheté et sa complicité, a trahi toutes les valeurs de son métier et est la honte absolue de la nation.

    Si demain des enseignants, complices de tout cela, sont victimes d’agressions ou pire, que l’on ne compte pas sur moi pour avoir la moindre compassion pour eux.

    Ils seront les seuls responsables de leur triste sort, contrairement à Samuel Paty.

    Qui sème le vent récolte la tempête.

    Seuls ceux qui résistent et se battent contre le monstre qu’est devenue l’Éducation nationale gardent mon estime et mon respect.

    Pour morale de cette sinistre histoire, je rappelle simplement que le responsable de tout cela, le ministre Pap N’Diaye a parfaitement compris que ses enfants ne devaient surtout pas aller à l’Éducation nationale. Ils sont scolarisés à l’École Alsacienne de Paris. Un établissement privé ultra élitiste où l’on n’entre que sur dossier et moyennant quelque menue monnaie.

    Lui est sûr qu’ils y apprendront quelque chose, ce qui les aidera à faire partie des élites de demain.

    Quant aux autres qui sont à l’Éducation nationale, ils apprendront à être des citoyens bien formatés par les progressistes, obéissants et respectueux de tout ce qui ira dans le sens de la destruction de notre pays, sur la base de leur ignorance crasse et de leur embrigadement.

    Peut-être certains de ces jeunes feront-ils partie des élites demain, s’ils arrivent à survivre à cette machine à broyer les intelligences qu’est l’Éducation nationale.

    Ce qui ne sera pas le cas de l’immense majorité de leurs petits camarades.

  • Les voyages forment les maladies...

    Quelles sont les maladies à transmission vectorielle importées en Europe par les voyageurs en provenance d’Afrique?

    La revue Eurosurveillance a publié récemment un article faisant le bilan des maladies à transmission vectorielles importées en Europe par les voyageurs en provenance d'Afrique entre 2015 et 2019.

    Cette étude a pris en compte les cas de chikungunya, fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC), dengue, paludisme, peste, fièvre de la vallée du Rift (FVR), encéphalite à tiques (TBE), infection par le virus du Nil occidental (VNO), fièvre jaune (FJ) et Zika (MZV) déclarés dans le système européen de surveillance (TESSy) auquel participent les 27 pays de l'union européenne, ainsi que l'Islande, le Liechtenstein, la Norvège et le Royaume-Uni.

    Le nombre de cas de chaque infection a été rapporté au nombre de voyageurs arrivés d'Afrique par avion pendant la période de l'étude (données de l'Association internationale du transport aérien) et exprimé en taux d'infection pour 100 000 voyageurs (TI). Les pays de provenance ont été identifiés et regroupés en 5 zones (Afrique de l'Ouest, Australe, du Nord, Centrale, et de l'Est).

    Au total, environ 125 millions de personnes sont arrivées par avion commercial d'Afrique en Europe de 2015 à 2019. Ces voyageurs arrivaient d'Afrique du Nord (79,3 millions, principalement du Maroc (31,1 millions)), d'Afrique de l'Est  (16,4 millions), d'Afrique de l'Ouest (15,4 millions) d'Afrique Australe (9,6 millions, principalement d'Afrique du Sud) et d'Afrique Centrale (4,2 millions).

    1. Paludisme

    Le paludisme est de loin la maladie à transmission vectorielle la plus fréquente chez les voyageurs en provenance d'Afrique, avec 34 235 cas (TI: 28,8). Sur la période d'étude le nombre de cas a constamment augmenté alors que le TI diminuait.

    Les cas arrivent essentiellement d'Afrique de l'Ouest (20 657 cas; TI: 140) dont 5 822 cas en provenance du Nigeria (TI: 202,7) et 4 550 de Côte d'Ivoire (TI: 404,7), d'Afrique Centrale (9 151 cas; TI: 140) dont 4 056 cas en provenance du Cameroun (TI: 425,9) et d'Afrique de l'Est (3 877 cas; TI: 24,3) dont 852 cas en provenance d'Ouganda (TI: 129,5) et 633 en provenance d'Erythrée (TI: 464,7).

    Les TI les plus importants concernent les voyageurs en provenance de République Centrafricaine (TI: 1608,5), du Sierra Leone (TI: 712,2), de Guinée Equatoriale (TI: 655,7), de Guinée (TI: 648,4), d'Erythrée (TI: 464,7), de Côte d'Ivoire (TI: 404,7) et de la République du Congo (TI: 252,6).

    L'espèce en cause est précisée dans 31 456 cas.

        Plasmodium falciparum représente 89% des cas (n=28 070), ce taux variant de 75% pour l'Afrique de l'Est à 92% pour l'Afrique de l'Ouest. Le nombre de cas a augmenté au cours de la période d'étude (5 015 en 2015 contre 6 140 en 2019).

    ovale représente 5,8% des cas (n=1817), le nombre de cas étant resté stable sur 5 ans. L'infection a été contractée essentiellement en Afrique de l'Ouest (1 035 cas) et Centrale (573 cas).

    vivax représente 2,3% des cas (n=719). Le nombre de cas a décru passant de 249 en 2015 à 60 en 2019. L'infection était contractée en Afrique de l'Est (472 cas) et de l'Ouest (144 cas).

    malariae représente 2,5% des cas (n=798), le nombre de cas étant resté stable dans le temps. L'infection a été contractée essentiellement en Afrique de l'Ouest (363 cas) et Centrale (310 cas).

    Au cours des 5 années, en Afrique de l'Est, le nombre de cas d'infections P. vivax a diminué de 83%, passant de 198 à 33 cas, alors que les infections à P. falciparum ont augmenté de 74%, passant de 377 cas en 2015 à 657 cas en 2019. Pour l'Afrique du Nord, avec 93% des cas originaires du Soudan, un changement comparable dans la distribution des espèces de Plasmodium a été noté.

     

    Soixante-cinq pour cent des cas étaient des hommes et l'âge moyen au moment de l'infection était de 37 ans. Parmi les cas dont l'issue a été précisée (47%), le taux de létalité était inférieur à 1%. Parmi les cas pour lesquels le pays de résidence était précisé (57%), 88% étaient des résidents européens et 11% des résidents africains, principalement d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique centrale.

    Géographiquement, la variation des TI dans les régions correspond à l'incidence de la maladie estimée par l'Organisation mondiale de la santé. Sur la période étudiée, si le nombre de cas a augmenté, la probabilité d'infection a diminué. Cette évolution peut s'expliquer par les efforts de luttes déployés dans les pays africains en particulier dans les zones les plus développées qui sont préférentiellement fréquentées par les touristes, et une meilleure adhésion à la prophylaxie. Le paludisme est l'infection qui touche proportionnellement le plus de résidents africains, probablement du fait d'un moindre respect des règles de prophylaxie. Les données disponibles ne permettaient pas d'évaluer la chimioprophylaxie.

    1. Dengue, chikungunya et Zika

    La dengue était la deuxième maladie à transmission vectorielle signalée avec 956 cas (TI: 0,8). Deux pics de cas et de TI ont été observés, en 2017 (n = 239; TI: 1,0) et en 2019 (n = 374; TIR: 1,4). Les voyageurs infectés sont arrivés de 41 pays africains, principalement d'Afrique de l'Est (n = 505; TIR: 3,2) dont la Réunion (156 cas; TI: 5,2), les Seychelles (92 cas; TI: 9,1) le Kenya (78 cas; TI: 3,2) et la Tanzanie (68 cas; TI: 4,5), et d'Afrique de l'Ouest (n = 311; TIR: 2,1) dont la Côte d'Ivoire (111 cas; TI: 9,9). Malgré le faible nombre de cas en Afrique centrale, le TI était comparable à celui de l'Afrique de l'Ouest (TI: 2,3). Les TI les plus élevés concernaient le Lesotho (TIR: 107,9), mais l'intervalle de confiance du TI était large, la Somalie (TIR: 16,6) et le Burkina Faso (TIR: 14,8). Les TI pouvaient varier selon les années.

    Entre 2015 et 2019, 161 cas (TIR: 0,1) de chikungunya ont été recensés. Le nombre annuel de cas et le TI étaient les plus élevés en 2016 (n = 35; TIR: 0,2), 2018 (n = 40; TIR = 0,2) et 2019 (n = 57; TIR: 0,2). Les voyageurs infectés sont arrivés de 20 pays africains, principalement d'Afrique de l'Est (n = 84; TI: 0,6) dont 34 cas du Kenya (TI: 1,4) et 29 de Somalie (TIR: 15,0), d'Afrique centrale (n = 48; TI: 1,2) dont 17 cas provenant de la République du Congo (TI: 4) et 12 de République Démocratique du Congo (RDC) (TI: 3,8) et 10 de Guinée Equatoriale (TI: 5,9),  et d'Afrique de l'Ouest (n = 26; TI: 0,2). Les pics les plus importants du nombre de cas et des TI ont été observés en Somalie en 2016 (TI: 65,0), au Kenya en 2018 (TIR: 5,1), en République du Congo et en RDC en 2019 (TI: 22,6 et 15,6, respectivement). Parmi les cas dont le pays de résidence a été signalé (45/161), 98% étaient des résidents européens.

    Il y a eu 16 cas de Zika qui ont été infectés en Angola (n = 4), au Cameroun (n = 4), au Burkina Faso (n = 2), au Cap Vert (n = 2), en Côte d'Ivoire (n = 1), au Kenya (n = 1), au Nigeria (n = 1) et au Sénégal (n = 1). La moitié des cas (n = 8) étaient des femmes et l'âge moyen au moment de l'infection était de 42 ans. Aucun cas de Zika chez les femmes enceintes ou de décès n'a été signalé. Le lieu de résidence a été signalé pour 15 cas; tous étaient des résidents européens.

    Concernant la dengue et le chikungunya, le nombre de cas et les TI paraissent refléter la circulation de ces virus, notamment dans les zones touristiques (en effet, plusieurs épidémies décrites dans des pays en zones non touristiques n'ont pas été associées à une augmentation des cas importés). Les cas importés de Zika sont rares et ont été acquis dans des pays où le virus est connu comme circulant. Malgré sa rareté, compte tenu des risques liés à l'infection chez la femme enceinte, l'évaluation du risque Zika ne doit cependant pas être négligée chez le voyageur de rendant en Afrique.

    1. Autres maladies à transmission vectorielle importées

    Il y a eu neuf cas confirmés importés d'infection par le virus du Nil Occidental: cinq en provenance de Tunisie et un en provenance d'Algérie (2018), de Djibouti (2019), d'Égypte (2016) et d'Afrique du Sud (2017). Cinq des cas étaient des hommes et l'âge moyen au moment de l'infection était de 65 ans. Un cas mortel a été signalé. Le lieu de résidence a été signalé pour cinq cas et tous étaient des résidents européens. Ces cas sont tous liés à des pays où la circulation du virus a été identifiée et la moyenne d'âge élevée est en accord avec le fait que la maladie touche plus gravement les personnes âgées.

    Il y avait quatre cas importés de fièvre de la vallée du Rift, tous originaires d'Afrique de l'Ouest: trois du Mali (dont 2 cas chez des militaires français) et un du Ghana. Tous les cas étaient des hommes et l'âge moyen au moment de l'infection était de 32 ans. Les quatre cas étaient des résidents européens. Aucun décès n'a été signalé.

    En 2018, un cas confirmé de fièvre jaune a été signalé. Il concernait d'un homme de 26 ans non vacciné qui avait voyagé au Sénégal et en Gambie où la vaccination n'est pas obligatoire pour les voyageurs à l'entrée.

    Pour la FHCC, la TBE et la peste, cette étude n'a trouvé aucun cas chez les voyageurs en provenance d'Afrique au cours de la période analysée.

    1. Conclusions:

    Le nombre de cas et donc les TI présentés dans cette étude sont probablement sous-estimés pour plusieurs raisons: un sous-diagnostic des formes bénignes, l'absence de prise en compte des infections déclarées au cours du voyage, une sous-déclaration en particulier des formes sans gravité, la non prise en compte des voyageurs utilisant un moyen de transport autre que l'avion.

    Les points à retenir pour les voyageurs sont les suivants:

        la protection personnelle anti-vectorielle est incontournable pour les voyageurs se rendant en Afrique;

        la mise en place d'une chimioprophylaxie du paludisme conforme aux recommandations doit être prescrite à tous la voyageurs se rendant en zone d'endémicité du paludisme, y compris aux voyageurs originaires de ces zones;

        la vaccination contre la fièvre jaune, en l'absence de contre-indication, doit être mise en œuvre conformément aux recommandations de l'OMS chez tous les voyageurs âgés de 9 mois ou plus se rendant en zone d'endémie;

        le risque d'arbovirose ne doit pas être méconnu des voyageurs se rendant en Afrique.

    Source: Eurosurveillance

    Auteur: Patrick GEROME

  • Des grillons au repas : la dérive

    Et voilà que de nouveaux ingrédients sont autorisés dans la composition des pains: poudre d’Acheta domesticus (grillons) partiellement dégraissés. Ce joli cadeau de nos instances européennes pour permettre une alimentation plus écocompatible n’est probablement pas vraiment adaptée à nos organismes qui bien qu’étant omnivores nous fera renouer avec les belles époques de famine où le peuple mangeait des racines et des rats…

    Plus grave ! Depuis plusieurs années les professionnels de la boulangerie se sont ingéniés à éliminer tous les numéros E autorisés et soumis à déclaration comme les propionates, acidifiants, conservateurs, émulsifiants qui faisaient tache sur les étiquettes.

    Pour obtenir des produits clean label les ingrédientistes ont élaboré une machine de guerre pour produire des pains à mie bien alvéolée et des croûtes bien dorées. Pour le goût ils inventent des poudres de perlimpinpin et faux levains qui colorent et aromatisent lesdit pains qui bientôt n’auront plus de pain que le nom…

    Le secret: les enzymes

    Pour qu’une pâte devienne pain on peut agir sur deux composantes de la farine : l’amidon et le gluten. Le premier qui est un sucre source de CO2 qui agit sur le "gonflement" de la pâte et le deuxième qui devient la structure permettant de retenir la production gazeuse du premier. Un peu comme un ballon : l’enveloppe permet de retenir l’air insufflé.

    Les pains modernes ont donc soit ajouté du gluten au mélange en corrigeant par des émulsifiants (E471-E472 par exemple) soit corrigé l’activité enzymatique. Cette dernière est dépendante de la qualité du blé qui contient naturellement des enzymes (alpha, beta amylases par exemple) mais de qualité variable car dépendantes des sols, de la technique de culture, de la pluviosité, du climat etc.

     

    Donc nos petits chimistes bricoleurs ont cultivé des enzymes fongiques OGM à forte activité. De plus, ils ont également bricolé des enzymes bactériennes qui ont la particularité de résister à la chaleur et donc ne sont pas tuées pendant la cuisson du pain. Ces dernières vont donc se retrouver dans nos estomacs avec des conséquences encore non identifiées.

    LE MONDE DU LAIT ET DES FROMAGES notamment pasteurisés utilise cette technique des enzymes depuis bien longtemps et il n’est pas étonnant que nous n’ayons plus aucun fromage français dans le top ten mondial…

    De MEME LES VIGNERONS s’amusent également à bricoler des enzymes…

    Les allergies alimentaires ont de beaux jours devant elles…

    Le scandale dans toute cette affaire c’est que nos penseurs européens (et français) ne songent pas un instant à obliger les fabricants à déclarer les enzymes entrant dans la composition de leurs produits.

    Douce France, ta culture gastronomique avec tous ces produits de terroir et de tradition fout le camp et tant pis pour la santé !

    Des grillons pour les gueux et des côtes de boeuf pour nos élus. Ça permet de limiter l’élevage de ruminants péteurs

    Le monde devient fou. On s’active à interchanger les " genres », maintenant on veut modifier le système alimentaire. La Re-création est en marche. L’Homme veut devenir dieu.