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Education - Page 8

  • Les 400 ans de la naissance de La Fontaine

    Le chiens et les chacals

    Du coquin que l'on choie, il faut craindre les tours
    Et ne point espérer de caresse en retour.
    Pour l'avoir ignoré, maints nigauds en pâtirent.
    C'est ce dont je désire, lecteur, t'entretenir.

    Après dix ans et plus d'homériques batailles,
    De méchants pugilats, d'incessantes chamailles,
    Un chien estoit bien aise d'avoir signé la paix
    Avecque son voisin, chacal fort éclopé
    A l'allure fuyante, que l'on montroit du doigt,
    Qui n'avoit plus qu'un œil, chassieux de surcroît,
    Et dont l'odeur, partout, de loin le précédoit.

    Voulant sceller l'événement
    Et le célébrer dignement,
    Le chien se donna grande peine
    Pour se montrer doux et amène.
    Il pria le galeux chez lui,
    Le fit entrer, referma l'huis,
    L'assit dans un mœlleux velours
    Et lui tint ce pieux discours :

    « Or donc, Seigneur Chacal, vous êtes ici chez vous !
    Profitez, dégustez, sachez combien je voue
    D'amour à la concorde nouvelle entre nous !
    Hélas, que j'ai de torts envers vous et les vôtres,
    Et comme je voudrois que le passé fût autre !
    Reprenez de ce rôt, goûtez à tous les mets,
    Ne laissez un iota de ce que vous aimez ! »

    L'interpellé eut très à cœur
    D'obéir à tant de candeur.
    La gueule entière à son affaire,
    Il fit de chaque plat désert
    Cependant que son hôte affable
    Se bornoit à garnir la table.

    Puis, tout d'humilité et la mine contrite,
    En parfait comédien, en fieffée chattemite,
    Il dit : « Mais, j'y songe, mon cher,
    Nous voici faisant bonne chère
    Quand je sais là, dehors, ma pauvrette famille :
    Mes épouses, mes fils, mes neveux et mes filles,
    Mes oncles et mes tantes que ronge la disette,
    Toute ma parentèle tant nue que maigrelette.
    Allons-nous les laisser jeûner jusqu'au matin ? »

    « Certes non ! » répliqua, prodigue, le mâtin,
    Qui se leva, ouvrit, et devant qui passèrent
    Quarante et un chacals parmi les moins sincères.

    Sans tarder cliquetèrent les prestes mandibules
    Des grands et des menus, même des minuscules.
    Ils avoient tant de crocs, de rage et d'appétit,
    Ils mangèrent si bien que petit à petit
    Les vivres s'étrécirent comme peau de chagrin
    Jusqu'à ce qu'à la fin il n'en restât plus rien.

    Ce que voyant, l'ingrat bondit :

    « Ah ça, compère, je vous prédis
    Que si point ne nous nourrissez
    Et tout affamés nous laissez
    Tandis que vous allez repu,
    La trêve entre nous est rompue ! »

    Ayant alors, quoi qu'il eût dit,
    Retrouvé forces et furie,
    Il se jeta sur son mécène,
    Et en une attaque soudaine
    il lui récura la toison,
    Aidé de toute sa maison.

    Puis, le voyant à demi mort,
    De chez lui il le bouta hors.
    Et l'infortuné crie encore
    « La peste soit de mon cœur d'or ! »

    Retenez la leçon, peuples trop accueillants :
    À la gent famélique, point ne devez promettre.
    Vous en invitez un, l'emplissez d'ortolans,
    Et c'est jusqu'à vos clefs qu'il vous faut lui remettre.

    Pastiche à la manière de Jean de la Fontaine

    Source:

  • A vomir

    Plus ils en font, mieux on déguinzera ce parti infâme

     

    “L’aérien ne devrait plus faire rêver les enfants” : la mairie EELV de Poitiers dénonce l’association Rêves de gosse qui défend l’aéroclub local et les vols pour enfants handicapés

    Donc la mairie de Poitiers attaque la noble association @RevesdeGosse qui permet depuis des années à des enfants extraordinaires de s’évader de leur handicap et l’accuse de faire du pathos ?!
    Fier de soutenir cette association avec @JoseGarciaOff https://t.co/Lc8YZsC12W

    — Stéphane Fort (@Stephane_Fort) April 2, 2021

  • Jouer avec une grenade dégoupillée…

    Californie: contre la suprématie blanche, un nouveau programme pour les écoles publiques prévoit de prier les dieux aztèques qui réclamaient des sacrifices humains et du cannibalisme

    La semaine prochaine, le département d’éducation de la Californie votera sur un nouveau Programme des Études Ethniques à l’échelle de l’État qui prône la “décolonisation” de la société américaine et promeut le symbolisme religieux aztèque – tout cela au service d’une idéologie politique de gauche.

    Le nouveau programme, appelé Programme des Études Ethniques, cherche à étendre la domination culturelle de la gauche sur le système universitaire public californien, qui dure depuis 50 ans, à l’ensemble du système d’enseignement primaire et secondaire de l’État, qui se compose de 10 000 écoles publiques desservant un total de 6 millions d’élèves.

    En termes théoriques, le nouveau Programme des Études Ethniques est basé sur la “pédagogie des oppressés”, développée par le théoricien marxiste Paolo Freire, qui a soutenu que les élèves doivent être éduqués à propos de leur oppression afin d’atteindre une “conscience critique” et, par conséquent, développer la capacité de renverser leurs oppresseurs. Suivant cette dialectique, le Programme des Études Ethniques demande aux enseignants d’aider les élèves à “remettre en question les croyances racistes, sectaires, discriminatoires, impérialistes/coloniales” et à critiquer “la suprématie blanche, le racisme et d’autres formes de pouvoir et d’oppression”. Cette approche, à son tour, permet aux enseignants d’inciter leurs élèves à participer aux “mouvements sociaux qui luttent pour la justice sociale” et à “construire de nouvelles possibilités pour une société post-raciste et post racisme systémique.”

    1. Tolteka Cuauhtin, le premier coprésident de ce Programme des Études Ethniques, a élaboré une grande partie du matériel concernant l’histoire américaine ancienne. Dans son livre Rethinking Ethnic Studies, qui est cité tout au long du programme, Cuauhtin soutient que les États-Unis ont été fondés sur un “paradigme eurocentré, suprématiste blanc (raciste, anti-Noir, anti-Indigène), capitaliste (classiste), patriarcal (sexiste et misogyne), hétéropatriarcal (homophobe) et anthropocentrique amené d’Europe”. Le document affirme que les Blancs ont commencé à “s’emparer des terres”, à “faire éclore des hiérarchies” et à “se développer pour l’Europe/la blanchité”, ce qui a créé un “excès de richesse” qui est “devenu la base de l’économie capitaliste.” Les Blancs ont établi une “hégémonie” qui se poursuit jusqu’à aujourd’hui, dans laquelle les minorités sont soumises à “la socialisation, la domestication et la “zombification”.”

    Le récit religieux est encore plus perturbant. Cuauhtin a élaboré un “mandala” associé, affirmant que les chrétiens blancs ont commis un “théocide” contre les tribus indigènes, tuant leurs dieux et les remplaçant par le christianisme. Les colons blancs ont ainsi établi un régime de “colonialité, déshumanisation et génocide”, caractérisé par “l’effacement et le remplacement explicites de l’indigénéité et de l’humanité holistiques”. La solution, selon Cuauhtin et ce Programme des Études Ethniques, est de “nommer, parler, résister et transformer la condition néocoloniale hégémonique eurocentrée” dans une posture de “résistance transformationnelle”. Le but ultime est de “décoloniser” la société américaine et d’établir un nouveau régime de “contre-génocide” et de “contre-hégémonie”, qui remplacera la culture chrétienne blanche et conduira à la “régénération de l’avenir épistémique et culturel indigène”.

    Ce concept religieux est étoffé dans le “chant communautaire des Études Ethniques” officiel du Programme d’Études. Le programme recommande aux enseignants de faire écouter à leurs élèves une série de chansons, de chants et d’affirmations indigènes, dont l'”Affirmation In Lak Ech”, qui fait directement appel aux dieux aztèques. Les élèves applaudissent et chantent d’abord vers le dieu Tezkatlipoka – que les Aztèques adoraient traditionnellement par le sacrifice humain et le cannibalisme – en lui demandant le pouvoir d’être des “guerriers” pour la “justice sociale”. Ensuite, les étudiants chantent aux dieux Quetzalcoatl, Huitzilopochtli et Xipe Totek, en quête d’“épistémologies curatives” et d’un “esprit révolutionnaire”. Huitzilopochtli, en particulier, est la divinité aztèque de la guerre et a inspiré des centaines de milliers de sacrifices humains pendant la domination aztèque. Enfin, le chant atteint son apogée avec une demande de “libération, transformation, [et] décolonisation”, après quoi les étudiants crient “Panche beh ! Panche beh !” en quête d’une ultime “conscience critique”.

    Ces chants ont une implication claire: écarter le dieu chrétien, qui serait une extension de l’oppression suprématiste blanche, et restaurer des dieux indigènes à leur place légitime dans la cosmologie de la justice sociale. Philosophiquement il s’agit d’une vengeance des dieux.

    Les parents californiens devraient être inquiets. Sous couvert d'”équité” et d'”empowerment”, les activistes du système d’éducation publique ont élaboré ce nouveau programme radical afin de transformer les écoles californiennes en usines à militantisme politique de gauche. Ils ont présenté les États-Unis comme une nation oppressive qui doit être déconstruite et subvertie par la politique. L’énoncé de la vision du programme rend cet objectif explicite: il présente l’éducation non pas comme un moyen d’acquérir des compétences, mais comme un “outil de transformation, de changement social, économique et politique, et de libération”.

    L’élément religieux du Programme des Études Ethniques, avec ses appels directs aux dieux aztèques, constitue presque certainement une violation de l’Establishment Clause du premier amendement. Les écoles publiques n’ont pas le droit de conduire des prières chrétiennes validées par un État ; elles n’auraient pas le droit non plus de diriger des chants validés par un État en faveur du dieu aztèque des sacrifices humains.

    Le conseil de l’éducation de l’État votera sur ce programme la semaine prochaine. Toute instance dirigeante sensée le rejetterait en bloc. Mais étant donné la nature de la politique californienne, il est probable que le conseil l’adopte. Le meilleur espoir des opposants est de supprimer certains des éléments les plus irritants, comme les chants aux dieux aztèques, puis d’élaborer une stratégie à long terme pour contrer l’establishment dans l’enseignement public. Pour l’instant, ce sont les activistes qui semblent mener la danse, et ils ne s’arrêteront pas tant qu’ils n’auront pas assuré leur “contre-hégémonie”.

    Christopher Rufo pour City-Journal

     

        États-Unis: dans les écoles pour élites, des parents terrorisés s'organisent face à la domination d'une idéologie antiraciste devenue folle – https://t.co/7oODwrxHY4 pic.twitter.com/5b6uWJ2tJF

     

    Source:

  • Une romancière iranienne

    Qui ne connaît pas Chahdortt Djavann ?

     

    Le Saint-Père François est bien revenu d’Irak.

    Je viens de lire, à ce sujet, un livre dont je recommande aussi la lecture à nos lecteurs. Son titre est “Comment lutter efficacement contre l’idéologie islamique” (Ed. Grasset, 2016). Son auteur s’appelle Chahdortt Djavann. C’est une intellectuelle d’origine iranienne. Née en 1967, elle vit en France depuis 1993. Elle a vécu la révolution islamique dans son enfance. A l’âge de treize ans, elle a été emprisonnée pendant un mois pour avoir participé à une manifestation contre le régime des ayatollahs. Elle a été frappée. On lui a brisé deux côtes. Elle dit qu’elle avait de la chance de s’en tirer avec des coups et blessures. Elle a perdu deux amies, exécutées après avoir été sauvagement torturées. Elle raconte qu’à l’époque, Khomeiny martelait: "Il faut exterminer les ennemis de l’islam jusqu’au dernier. "

    Donc, l’auteur sait au moins de quoi elle parle. Bien que sa vie ait été remplie d’épreuves douloureuses, elle ne perd pas le sens de l’humour. Elle dit, par exemple: "Grands exportateurs de caviar, les mollahs iraniens ont trouvé la faiblesse de la "gauche caviar". Cela nous rapproche de l’actuel débat sur "l’islamo-gauchisme".

    Mais la gauche n’est pas l’unique responsable. En tous cas, Djavann affirme: "C’est en France, à Neauphle-le-Château, qu’est né ce qui est devenu par la suite l’idéologie islamique. "Elle précise, cependant, que Valéry Giscard d’Estaing a par la suite regretté d’avoir accueilli Khomeiny.

    L’une des idées les plus intéressantes de l’auteur me semble être la suivante: "L’idéologie islamique a été introduite savamment en Occident par le bas, via le terrain, dans certains quartiers, cités, banlieues, et par le haut, via les intellectuels, les politiques, les artistes et les médias".

    Elle estime que le cerveau de l’idéologie islamique est en Iran. Elle rappelle les propos de Khomeiny: “Nous exporterons l’islam au monde entier!".

    Elle semble être particulièrement critique à l’égard de Barack Obama. Elle dit: "Sous ses deux mandats, huit ans au total, l’islamisme a décuplé au Proche et Moyen-Orient". Elle estime que l’élection d’Obama a été dans une large mesure aidée par le travail des agents iraniens. Et qu’on doit à Obama aussi la guerre civile en Syrie.

    J’étais particulièrement sensible aux propos suivants de Chahdortt Djavann:" Un certain nombre d’intellectuels européens comparent notre époque avec les années 1930 et le racisme contre les musulmans d’aujourd’hui en Europe avec l’antisémitisme d’hier. Cette comparaison n’a aucun fondement. Dans les années 1930, il n’y avait aucun pays juif au monde. Aujourd’hui, il n’en existe qu’un, de la taille d’un mouchoir de poche. Or il existe au moins une quarantaine de pays musulmans. Certains d’entre eux sont très riches grâce à la manne pétrolière. Quelques-uns financent les islamistes et le terrorisme dans le monde.

    Il n’existait aucune idéologie juive conquérante dans les années 1930. Or il existe, depuis plus de trente ans, une idéologie islamique conquérante. Il n’y avait pas de mouvements djihadistes juifs à l’époque. Or il y a des mouvements djihadistes islamiques aujourd’hui.

    Le nombre de juifs s’élevait à quelques millions hier comme aujourd’hui. Or il y a plus d’un milliard de musulmans dans le monde. Les juifs n’étaient pas prosélytes, même les plus intégristes d’entre eux. Or les islamistes sont prosélytes. "

    D’après Le Figaro, Klaus Kinzler, l’un des deux enseignants récemment mis en cause à Grenoble, s’est attiré la colère de ses adversaires parce qu’il s’était permis de dire que l’on ne pouvait pas comparer l’antisémitisme traditionnel à la façon dont les musulmans sont traités en France aujourd’hui.

    Je dirais que ces islamo-gauchistes savent que la principale motivation de ceux qui sont réceptifs à leur idéologie est le complexe de culpabilité. Beaucoup d’Européens se sentent coupables à la fois à l’égard des musulmans qu’ils avaient colonisés, et à l’égard des juifs qu’ils avaient opprimés. Les islamo-gauchistes, tout en étant eux-mêmes fortement antisémites, mais en cachant leur antisémitisme sous un soi-disant antisionisme, veulent toujours tirer profit des complexes de culpabilité de certains à l’égard des juifs.

    De son coté, Mme Djavann rappelle qu’à l’école on leur faisait scander "A bas l’Amérique!  A bas Israël!", qu’on leur inculquait qu’il n’y avait jamais eu de génocide juif.

    Notre auteur ne confond pas l’idéologie islamique et les musulmans en tant que tels. Elle dit que "parmi les plus farouches ennemis de cette idéologie, on compte bon nombre de gens d’origine musulmane qui en ont connu la monstruosité de l’intérieur".

    Je comprends cela d’autant mieux que j’ai connu de l’intérieur la monstruosité du totalitarisme communiste, avant de bénéficier, comme Mme Djavann, de l’asile en France. A l’époque, les fils à papas qui venaient à la faculté dans leurs belles voitures, qui voulaient bénéficier à la fois du confort matériel grâce au capitalisme et du confort moral en s’identifiant avec les exploités, ne daignaient pas discuter avec moi, du moment que je ne partageais pas leur admiration pour Fidel Castro, pour Ho Chi Min ou Mao Tsé Toung, ou d’autres tyrans sanguinaires.

    Mme Djavann parle d’"une conception définitivement totalitaire d’un islam dogmatique, le tout dans une vision impérialiste et hégémonique de la dernière religion monothéiste conquérante, dont la vocation revendiquée est de régner sur la planète entière. "

    Elle nous exhorte à sauvegarder les "valeurs essentielles qui font la grandeur de la France, de l’Europe et des démocraties occidentales. Nous devons nous battre contre l’obscurantisme en prenant pour armes la raison et l’intelligence". Elle dit que "défendre, protéger la culture française, le mode de vie français, la langue française doit être l’honneur de ce pays".

    Mme Chahdort Djavann a publié, au total, quatorze livres. En 2003, elle a reçu le Prix de la laïcité de l’association "Comité Laïcité République".

    Son dernier livre, publié également chez Grasset, en 2018, s’appelle “Iran: J’accuse”.

    J’ai commencé cet article en parlant du voyage du pape en Irak. A cette occasion, j’ai aussi acheté le journal La Croix, pour m’en informer. J’y ai lu que, à en croire le pape, "la religion, de par sa nature, doit être au service de la paix et de la fraternité".

    Sans doute. Encore il faut voir, de quelle religion on parle. Dans La Croix du 8 mars, je lisais aussi un petit article, nous informant de la situation à Cabo Delgado, une région du nord du Mozambique, où des groupes islamistes ont tué, depuis 2017, plus de 2000 personnes et ont fait fuir 530 000 autres, puis déplacées.

    Le Mozambique était une colonie portugaise jusqu’en 1975. On peut se demander si les peuples du tiers monde étaient vraiment tellement plus malheureux, lorsque les nations d’Europe y exerçaient encore leur "mission civilisatrice" que maintenant. Mais poser une telle question est évidemment très politiquement incorrect.

    Martin Janecek

     

    Source:

     

    N'OUBLIONS JAMAIS

    Petit rappel des épisodes islamistes 2015-2018 en France

    2015: 150 morts, 470 blessés

    2016: 90 morts, 493 blessés

    2015-2016: 240 morts, 963 blessés

    2017: 7 morts 59 blessés

    2015-2017: 247 morts, 1022 blessés

    Bilan provisoire 2015-2018: 255 morts, 1100 blessés.

    Source:

  • Super-lâches!

    Cannes: 8 personnes arrêtées après 3 mois d’enquête et 50 policiers mobilisés suite à des dizaines de vols à la tire sur des personnes âgées

    Une vaste opération de police a été menée ce mardi matin à Cannes (Alpes-Maritimes). Une quarantaine de victimes de ces vols à la tire, âgées en moyenne de 80 ans, ont été recensées.

    Une vaste opération de police a été menée ce mardi matin à Cannes (Alpes-Maritimes). Les policiers ont interpellé à leur domicile huit personnes, sept femmes et un homme, soupçonnés d’être les auteurs de nombreux vols à la tire dans la région cannoise depuis plusieurs mois.

    L’enquête démarre mi-novembre. Les policiers de la sûreté urbaine de Cannes constatent alors une recrudescence des vols à la tire à Cannes, mais aussi à Antibes et Cagnes-sur-Mer, à raison de près d’une plainte par jour avec le même mode opératoire.

    Des victimes âgées de plus de 70 ans

    À chaque fois, les victimes sont des personnes âgées de plus de 70 ans. Les voleurs les repèrent dans un magasin, ils notent leur code de carte bancaire puis ils les suivent quand elles rentrent chez elles. Là, ils proposent de les aider à porter leurs courses ou discutent avec elles avant de faire diversion et de subtiliser la carte bancaire. Ils l’utilisent ensuite pour des retraits ou, s’ils n’ont pas le bon code, pour multiplier les paiements sans contact. Les vols se déroulent sans violence et les victimes mettent parfois du temps à s’en apercevoir avant de faire opposition à la carte bancaire.

    En tout, une quarantaine de victimes, d’une moyenne d’âge de 80 ans, ont été formellement identifiées. Mais les policiers sont certains qu’elles sont encore plus nombreuses. Le préjudice par affaire n’est pas très élevé, mais tout additionné, il s’élève à plusieurs milliers d’euros.

    Trois mois d’enquête et 50 policiers mobilisés

    L’enquête a été menée par la sûreté urbaine de Cannes, qui a mobilisé une cinquantaine de policiers, dont certains venus en renfort d’Antibes et de Cagnes-sur-Mer. Il a fallu recouper toutes les affaires et identifier les voleurs, qui portaient un masque contre le coronavirus, mais aussi parfois un chapeau ou un bonnet.

    Et après trois mois d’investigation, huit interpellations ont été menées ce mardi matin, simultanément dans huit domiciles différents à Cannes. Sept femmes et un homme originaires de Bosnie ou de Croatie, dont certains étaient déjà connus des services de police pour des faits similaires. Toujours en garde à vue ce jeudi, les huit suspects devraient ensuite être déférés au parquet ce vendredi matin.

    La police de Cannes invite néanmoins les personnes âgées à la vigilance et à faire attention à leurs effets personnels.

     

    France Bleu

    Certains crétins ironisent sur le nombre de policiers et le temps que l'enquête à durée: ont-ils pensé aux traumatismes, voire aux blessures de ces personnes fragiles?

    Et si c'était leur grand-mère?

     

  • Plus elles sont connes, mieux elles se portent, hélas!

    La Comédie-Française va participer à la ré-écriture de 5 pièces de Molière

    Texte écrit en écriture inclusive: j'ai rectifié, que les abruti ET es aillent se faire voir!

    En partenariat avec la Comédie-Française, Drameducation a demandé à cinq auteurs francophones d’adapter cinq pièces du célèbre dramaturge. Objectif: renouveler son œuvre pour la rendre accessible au plus grand nombre, et notamment à ceux qui apprennent le français à travers le monde. (et à tous les arrivants au QI de betterave!).

    Déboulonner la statue du Commandeur. C’est le vaste chantier auquel s’est attelé Drameducation. Habitué, chaque année, dans le cadre du programme 10 sur 10, à organiser une résidence d’écriture où, pendant dix jours, dix auteurs composent chacun une pièce de dix pages avec dix personnages, à l’attention des professeurs de français et de français langue étrangère (FLE) à travers le monde, le Centre international de théâtre francophone en Pologne s’est cette fois attaqué au plus célèbre des dramaturges hexagonaux.

    En 2019, déjà, l’organisation pilotée par Jan Nowak et Iris Munoz avait, en partenariat avec la Comédie-Française, demandé à dix auteur⸱ice⸱s de réécrire, en dix pages, dix pièces de Molière – L’Ecole des femmes, Dom Juan, Le Misanthrope, Georges Dandin, L’Avare, Le Tartuffe, Le Bourgeois gentilhomme, Les Fourberies de Scapin, Les Femmes savantes et Le Malade imaginaire –, à l’occasion des 400 ans de sa naissance célébrés en 2022. En forme d’édition bonus, ils ont, cette année, mis sur pied une résidence virtuelle qui s’achève ce vendredi 4 février.

    LES IMBECILES PATENTES et ES pour les filles

    Elle a conduit Marianne Dansereau, Marie Vaiana, Michel Bellier, Souleymane Thiâ’nguel et Merlin Vervaet, installés en Belgique, en France, en Guinée et au Québec, à s’emparer de cinq nouvelles œuvres – Les Précieuses ridicules, Le Médecin volant, L’Impromptu de Versailles, Le Mariage forcé et La Critique de L’Ecole des femmes – pour les passer au tamis du présent. « Notre projet est de renouveler Molière afin de le rendre plus accessible, souligne Jan Nowak. En discutant avec des professeurs de français et de FLE à travers le monde, nous nous sommes rendu compte que les pièces d’origine étaient trop difficiles pour leurs élèves. Tant au niveau de la longueur que de la langue, un peu périmée“.

    C'est leur intelligence qui est périmée!

    (Faut leur enfoncer dans leur crâne à coup de marteau!)

    Des Youtubeuses à l’affaire Polanski

    Face au monstre sacré, le quintette de dramaturges (fo-folles et tatata prout-prout) s’est lancé, avec un soupçon d’appréhension et une bonne dose de gourmandise (de lèche-bitte?) Chargée des Précieuses ridicules, Marianne Dansereau y est allée “à fond la caisse“ (et la connerie consanguine?“ et a transformé les fières jeunes filles dépeintes par Molière en un groupe de Youtubeuses et d’influenceuses.

    Dans la même veine, Marie Vaiana s’est inspirée de l’affaire Polanski et du coup de sang d’Adèle Haenel lors de la dernière cérémonie des César pour actualiser la polémique au cœur de La Critique de L’Ecole des femmes. “Rentrer dans la langue de Molière, se confronter à son rythme, se révèle passionnant car on apprend beaucoup de choses, assure-t-elle. Pour écrire, il s’inspirait d’ailleurs lui-même d’autres auteurs, ce qui nous donne une forme de légitimité“.

    Quand on n'a aucun talent, pourrir un texte magnifique c'est jouissif de se masturber la cervelle!

    et aussi

    http://insoliteetdejante.hautetfort.com/archive/2021/02/10/quel-malheur-d-avoir-un-peigne-et-pas-de-cheveux-6296483.html

     

     

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