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Education - Page 10

  • FRANCE, j'écris ton nom!

    La Marseillaise

    Premier couplet 

    Allons, enfants de la Patrie,

    Le jour de gloire est arrivé !

    Contre nous de la tyrannie

    L'étendard sanglant est levé, (bis)

    Entendez-vous dans les campagnes

    Mugir ces féroces soldats?

    Ils viennent jusque dans vos bras

    Égorger vos fils, vos compagnes !

    Refrain: 

    Aux armes, citoyens,

    Formez vos bataillons,

    Marchons, marchons !

    Qu'un sang impur

    Abreuve nos sillons !

    Couplet 2 

    Que veut cette horde d'esclaves,

    De traîtres, de rois conjurés ?

    Pour qui ces ignobles entraves,

    Ces fers dès longtemps préparés ? (bis)

    Français, pour nous, ah ! quel outrage !

    Quels transports il doit exciter !

    C'est nous qu'on ose méditer

    De rendre à l'antique esclavage !

    Refrain 

    Couplet 3 

    Quoi ! des cohortes étrangères

    Feraient la loi dans nos foyers !

    Quoi ! ces phalanges mercenaires

    Terrasseraient nos fiers guerriers ! (bis)

    Grand Dieu ! par des mains enchaînées

    Nos fronts sous le joug se ploieraient !

    De vils despotes deviendraient

    Les maîtres de nos destinées !

     Refrain 

    Couplet 4 

    Tremblez, tyrans, et vous, perfides,

    L'opprobre de tous les partis,

    Tremblez ! vos projets parricides

    Vont enfin recevoir leurs prix ! (bis)

    Tout est soldat pour vous combattre,

    S'ils tombent, nos jeunes héros,

    La terre en produit de nouveaux,

    Contre vous tout prêts à se battre !

    Refrain 

    Couplet 5 

    Français, en guerriers magnanimes,

    Portez ou retenez vos coups !

    Épargnez ces tristes victimes,

    À regret s'armant contre nous. (bis)

    Mais ces despotes sanguinaires,

    Mais ces complices de Bouillé,

    Tous ces tigres qui, sans pitié,

    Déchirent le sein de leur mère !

    Refrain 

    Couplet 6 

    Amour sacré de la Patrie,

    Conduis, soutiens nos bras vengeurs.

    Liberté, Liberté chérie,

    Combats avec tes défenseurs ! (bis)

    Sous nos drapeaux que la victoire

    Accoure à tes mâles accents,

    Que tes ennemis expirants

    Voient ton triomphe et notre gloire !

    Refrain 

    Couplet 7

    (dit "couplet des enfants“) 

    Nous entrerons dans la carrière

    Quand nos aînés n'y seront plus,

    Nous y trouverons leur poussière

    Et la trace de leurs vertus (bis)

    Bien moins jaloux de leur survivre

    Que de partager leur cercueil,

    Nous aurons le sublime orgueil

    De les venger ou de les suivre.

    Refrain

    FRANCE, j'écris ton nom:

    LIBERTÉ  D'EXPRESSION 

  • Si les c... pouvaient voler...

    ... ils seraient nombreux à tourner autour de la lune

    Un professeur juge le décolleté d'une collégienne "trop voyant": le coup de gueule de son père

    Ce mardi 22 septembre, un professeur aurait fait des remarques au sujet de ses vêtements à une élève scolarisée en classe de 3e  au sein du collège Arthur-Rimbaud de Belfort. L’enseignant aurait notamment jugé la tenue de la jeune fille "vulgaire" et son décolleté "trop voyant".

    C‘est cette tenue, portée ici par l’élève concernée, qui aurait été pointée du doigt ce mardi matin en cours de mathématiques au collège Arthur-Rimbaud.

    La polémique liée aux tenues vestimentaires acceptables ou non au sein d’un établissement scolaire semble gagner du terrain. En ce début de semaine, à Belfort, le collège public Arthur Rimbaud s’est retrouvé pointé du doigt sur les réseaux sociaux. Ce mardi 22 septembre, dans la matinée, un professeur aurait tenu des propos concernant la tenue vestimentaire d’une élève scolarisée en classe de 3e  au sein de l’établissement belfortain.

    Débardeurs et décolletés bannis en classe, un prof irrite ses étudiantes à Besançon

    "Ce mardi matin, ma fille, âgée de 14 ans, s’est rendue au collège habillée comme elle peut l’être régulièrement. Elle portait des baskets, un pantalon noir, un débardeur et une veste. Rien de très provocateur", indique le Belfortain David Paufert, le père de la jeune fille. Il continue: " En rentrant en cours de mathématiques, avant même qu’elle ne soit assise, son professeur lui a dit, devant tous les autres élèves, que son décolleté était trop voyant, que sa tenue était vulgaire et qu’il ne comprenait pas comment on avait pu la laisser rentrer au collège habillée comme cela".

    "Je ne veux pas en rester là"

    Suite à cette remarque, l’élève ne reste pas indifférente. " Elle a essayé de fermer sa veste mais elle ne pouvait pas. Un camarade lui a alors prêté son pull pour qu’elle puisse cacher ses morceaux de peau ", reprend le père de famille. Ce dernier nous indique que, après les faits, sa fille s’est sentie "humiliée et choquée". "Je ressens chez elle une sorte de culpabilité. Elle est très pudique, très prude. Aujourd’hui, je me retrouve avec une gamine qui ne pourra peut-être plus s’habiller sans avoir peur du regard des autres. Dans la construction d’une adolescente, ce n’est pas anodin".

    Le professeur s’est excusé

    Ce mercredi matin, suite à cet événement, le principal de l’établissement a rencontré le professeur en question pour notamment lui demander de s’excuser auprès de l’élève. Ce qu’il a fait. " Ma fille m’a expliqué qu’il n’avait pas l’air d’être sincère. Elle n’a pas accepté ces excuses", raconte David Paufert. "J’ai pris contact avec la direction académique du Territoire de Belfort. Je ne veux pas en rester là. Je veux que cela serve de message d’alerte".

    De son côté, ce jeudi, Philippe Naas, le principal du collège Arthur-Rimbaud, confirme les faits mais estime laconiquement que "la réaction globale est disproportionnée par rapport aux propos qui ont été tenus".

  • Ce n'est pas parce qu'elle est gauchiasse

    Il y a des trucs à apprendre pas piqué des hannetons!

    Haro sur les technocrates! Habituée à crapahuter en France pour dénoncer les lobbys, personnalité au caractère trempé, engagée, à gauche toute, Isabelle Saporta s'attaque dans son nouveau livre, “Rendez-nous la France!" (Fayard), à "la caste qui paralyse notre pays" (sic).

    Celle qui s'est portée candidate aux dernières municipales à Paris – derrière Gaspard Gantzer, puis Cédric Villani – signe une charge à la hussarde contre ces "premiers de la classe, défaillants, arrogants et menteurs "qui mettent la France en coupe réglée et nous infantilisent tous, en premier lieu leurs collègues fonctionnaires de la territoriale“.

    Le Point: Pourquoi avoir voulu faire ce livre?

    Isabelle Saporta: J'essaye toujours de déconstruire ce qui me paraît absurde dans notre société. Au cours de la campagne pour les municipales, j'ai rencontré des acteurs de terrain, des associatifs, des commerçants, des fonctionnaires qui m'expliquaient qu'ils étaient sans arrêt contraints dans leurs actions par des grilles préétablies imposées par une administration hors sol. Déjà, en période normale, tous, on s'arrache les cheveux pour remplir des documents administratifs, on a l'impression de ne pas avoir de neurones. Le phénomène s'est aggravé pendant la crise du Covid, où l'on a vu que la France était un canard sans tête, ou plutôt un canard avec une grosse tête qui cherchait à imposer ses vues dans la gestion de la crise. Telle administration A réquisitionnait des masques pendant que l'administration B les brûlait car ils étaient périmés.

    Des agences régionales de santé (ARS) ne parvenaient pas à communiquer entre elles parce qu'elles n'utilisaient pas le même logiciel.

    Un fonctionnaire des services techniques d'une région m'a confié qu'au début du confinement personne ne répondait à ses sollicitations au sommet de l'État, et que trois semaines après, il avait reçu une brochure magnifique où on lui expliquait comment confiner sa région. Trois semaines après… Il a fallu qu'il refasse tout. Au lieu de libérer les énergies incroyables qu'il y a dans ce pays, une petite caste passe son temps à casser les genoux des gens qui veulent faire.

    Le point culminant, c'est la création d'un haut-commissaire au Plan, François Bayrou, avec une nouvelle administration de deux cents fonctionnaires sous ses ordres. Et la ministre Amélie de Montchalin, en théorie chargée de la simplification administrative, va nommer des sous-préfets chargés de la relance, fraîchement sortis de l'ENA sans expérience pour agir sur les mêmes terrains…

    C'est vraiment ubuesque, non? À chaque fois que la technostructure essaye de simplifier, on rajoute une strate. Les sentinelles qui font tourner les services publics sur le terrain ont quinze chefs au-dessus de leurs têtes. Le nouveau Premier ministre Jean Castex a un accent chantant et charmant, mais c'est lui aussi un technocrate. Il a piloté le plan de déconfinement autour d'une table avec vingt technos qui se vantaient de ne pas écouter les ministres.

    Marc Guillaume, secrétaire général du gouvernement nommé sous Hollande et resté sous Macron, réécrivait les projets de loi sur un coin de table, et on le punit en le nommant préfet de l'Île-de-France.

    Le cas Marc Guillaume est plus complexe que le résumé que vous en faites: c'est un serviteur de l'État et un juriste (ancien conseiller d'État) respecté…

    Son recasage après son départ de Matignon est le symbole que cette caste ne meurt jamais, et se recycle indéfiniment. Les membres des autorités administratives indépendantes qui sont censées contrôler les politiques sortent tous du même moule. Ils se tiennent tous. Où croyez-vous que François Bayrou va recruter 200 personnes pour l'administration du Plan? Il prendra dans les mêmes viviers, où l'emportent le copinage et l'entre-soi.

    Mais c'est pour cela qu'a été créée l'ENA, après la guerre, pour former une élite afin d'administrer le pays…

    Et il en sort des hauts fonctionnaires hors sol qui mettent à genoux les services publics. C'est à eux qu'il faut s'attaquer, plutôt qu'aux fantassins qui, sur le terrain, font marcher l'État.

     

    Comme l'ont montré René Girard et Raoul Girardet dans des classiques des sciences politiques, toute société a besoin de boucs émissaires pour tenir et se régénérer. Les technocrates ne sont-ils pas les boucs émissaires de notre époque?

    Non. Ce sont des gens qui ont perdu toute ambition pour la France, qui mettent en œuvre des politiques à courte vue et qui se prennent pour des cost-killers. À chaque fois qu'on veut rationaliser le fonctionnement étatique, on met un pognon de dingue non pas pour améliorer les conditions de travail des policiers, des professeurs, des infirmiers, des aides-soignants qui exercent leur métier dans des établissements lépreux, mais pour multiplier les métastases bureaucratiques.

    En France, on passe notre temps à créer des comités Théodule. Le prochain commissariat au Plan, je pense que ça va être coton!

    Ce combat contre la technostructure est plutôt un sujet de combat pour la droite. Pourquoi vous qui êtes de gauche vous y attaquez-vous?

    La gauche doit s'emparer de ces sujets. Je veux défendre les Français, les services publics, et je lutte contre l'élitisme. Si la gauche ne se saisit pas de cette affaire, qui va le faire, Marine Le Pen. Moi, je suis dans la critique constructive, la recherche de solutions.

    Lesquelles proposez-vous?

    Cela passe d'abord par une prise de conscience. On subit tous cette paperasserie, sans avoir toujours conscience de l'entre-soi qui les produit. Pour les hôpitaux, on voit des conseillers privés mandatés par le ministère de la Santé pour trouver des coupes dans les troupes, dans les budgets ; et ils n'hésitent pas à désorganiser la chaîne de santé! Or, tous ces gens viennent aussi des ministères, ce qui n'a pas de sens.

    Et ce n'est pas moi qui le dit, mais la Cour des comptes dans un rapport de 2018. C'est le jeu des revolving doors (heu.. quoi?) Ces gens se constituent un carnet d'adresses dans les cabinets ministériels, puis ils rejoignent les cabinets de conseil et ont pour clients leurs anciens copains des ministères.

    Ne craignez-vous pas de céder avec facilité à la démagogie et au poujadisme ambiant?

    Le vrai problème est qu'il n'y a pas de critique républicaine. Si on laisse ces sujets au Rassemblement national, on va dans le mur. Qu'est-ce que l'on veut, C'est un débat populaire qui nous concerne tous. Nous sommes tous concernés par les diktats de la technostructure.

    Concrètement, que faut-il faire?

    Comme l'a proposé le rapport Borloo, il faut créer une autre école que l'ENA qui produise l'élite de demain, mais élargisse son recrutement aux gamins qui viennent de banlieue, ou en tout cas qui ne soient pas issus de CSP+. Pris dans toutes ces métastases bureaucratiques, l'argent ne ruisselle jamais sur le terrain. Il faut de l'équité territoriale. C'est ce que préconise, encore une fois, le rapport Borloo.

    Mais c'est aussi ce qu'avait suggéré Thierry Mandon, secrétaire d'État à la Réforme de l'État et à la Simplification, à François Hollande, soulignant alors qu'à cause des lenteurs bureaucratiques le processus législatif prenait 30 mois, sachant qu'un quinquennat dure 60 mois. Sans compter qu'ensuite une nouvelle majorité arrive et déconstruit ce qu'a fait la précédente, ce qui nécessite à nouveau 30 mois. En ce moment, nous vivons sur les décrets d'application qui ont été signés sous François Hollande…

    Le titre de votre livre, Rendez-nous la France! , résonne comme le slogan d'un programme politique…

    Je ne sais pas. On me dit beaucoup que ce titre est de droite, que j'écris un bouquin de droite. Maintenant, si tous les politiques pouvaient s'emparer de toutes ces questions, ce serait pas mal. J'ai eu un excellent retour de Jean-Louis Borloo qui m'a conseillé de l'envoyer à Amélie de Montchalin, en me précisant: "Cela lui fera du bien. "

    Je l'ai envoyé à François Hollande et à Anne Hidalgo, mais je n'ai pas de nouvelles. Par contre, Xavier Bertrand et Valérie Pécresse ont demandé à le lire. En fait, ce sont les politiques de droite qui ont les premiers réagi. Je n'ai eu aucun coup de fil de la gauche.

    Et votre compagnon, Yannick Jadot (patron du parti écologiste EELV, NDLR), l'a-t-il lu?

    Il a commencé, mais pour l'instant il ne m'a fait aucune remarque. On ne partage pas les mêmes constats sur la France. Il sait que je suis très indépendante. Ma parole est plus libre que la sienne.

     

    Et pourquoi vivent-ils ensemble ces deux-là?

     

    Source, hélas:

  • La vérité historique....

    Polémique Obono – Valeurs Actuelles: “Parce que ce ne sont pas des négriers noirs qui ont vendu leurs "frères  noirs aux négriers blancs?” s’insurge l’historien Bernard Lugan

    Quelle insolite et même "surréaliste" polémique pour un simple pastiche! A travers la personne de Danielle Obono, porte-parole de la France Insoumise, l’hebdomadaire "Valeurs Actuelles" a en effet mis en évidence, sous une forme se voulant humoristique, le rôle de certains peuples africains dans la vente des esclaves noirs aux négriers européens.

    Présentée comme une victime de cette traite, Madame Obono a, parait-il, été ulcérée de ce qui pourrait s’apparenter à une "réponse du berger à la bergère". Au mois de juin 2020, devant le Parlement européen, n’est-ce pas le groupe LFI qui a en effet déposé un amendement visant à ne reconnaître comme "crime contre l’humanité" que la Traite européenne, la seule traite européenne, et non "la traite des esclaves" en général, comme cela était prévu dans le texte initial?

    Cette polémique illustre en réalité le niveau d’abêtissement et, plus grave encore, de dhimmitude intellectuelle du monde politique français. Trémolos dans la voix, la main sur le cœur, Rassemblement national compris, tous les partis politiques ont en effet réagi par réflexe pavlovien et dans l’ignorance bétonnée de la question. Au pays de Descartes, l’émotionnel semble donc avoir définitivement pris le pas sur la Raison…

    Or, par-delà les stupides invectives, les consensuelles indignations et les lâches prises de position de responsables politiques devenus les "baise-cul" du fait accompli, la vérité historique existe. Elle fait consensus chez les universitaires spécialistes de la question: une partie de l’Afrique s’est enrichie en vendant l’autre partie.

    Les captifs n’apparaissaient en effet pas par enchantement sur les sites de traite car ils étaient capturés, transportés, parqués et vendus par des négriers noirs aux négriers européens. Comme ces derniers attendaient sur le littoral que leurs partenaires africains leur y livrassent les captifs, il dépendait donc in fine des négriers africains d’accepter ou de refuser de leur vendre leurs "frères" noirs.

    Cette coresponsabilité dans l’ignoble commerce négrier a d’ailleurs été clairement mise en évidence par les évêques africains:

    "Commençons donc par avouer notre part de responsabilité dans la vente et l’achat de l’homme noir… Nos pères ont pris part à l’histoire d’ignominie qu’a été celle de la traite et de l’esclavage noir. Ils ont été vendeurs dans l’ignoble traite atlantique et transsaharienne" (Déclaration des évêques africains réunis à Gorée au mois d’octobre 2003).

    Or, à travers l’artificielle polémique Obono-Valeurs Actuelles, la vérité historique est une fois de plus effacée au profit d’une fausse histoire peu à peu imposée par des méthodes terroristes et lâchement acceptée par tous les partis politiques français.

    Ceux qui ne voudront pas être emportés par la tempête médiatique trouveront dans mon livre Esclavage l’histoire à l’endroit, l’argumentaire détaillé leur permettant de réfuter cette histoire devenant insidieusement officielle et dont la finalité est de faire de l’homme blanc un coupable éternel[1].

    C'est ici:

    [1] Le numéro du mois d’octobre de l’Afrique Réelle que les abonnés recevront en fin de semaine prochaine sera un numéro spécial en totalité consacré à la question des traites esclavagistes.

     

    Magistrale Élisabeth Lévy ce matin sur CNews chez Pascal Praud. Une défense imparable de la liberté de la presse et de la liberté d’opinion auxquelles tous les Français sont viscéralement attachés. Tirade à apprendre par cœur:

        Magistrale Elisabeth Lévy ce matin sur CNEWS chez Pascal Praud.Une défense imparable de la liberté de la presse et de…

        Publiée par Jean Messiha sur Lundi 31 août 2020

     

    https://www.facebook.com/MessihaJean/posts/4325561920848707

     

    LA GUERRE À L’INTÉRIEUR

    La polémique sur Obono permet de rappeler quelques vérités historiques qu’ils veulent occulter. Ne nous gênons surtout pas: https://bernardlugan.blogspot.com/2020/08/polemique-obono-valeurs-actuelles-parce.html

    Retour de Zemmour ce soir, après près de deux mois d’absence. L’émission a repris depuis une semaine, mais sans Zemmour et Menant, et c’est moitié moins de visiteurs. Ajoutons, dans la polémique Obono, qu’Éric a subi d’autres attaques que celles de VA, et que lui ne s’est jamais excusé lamentablement à la première salve: 

    https://www.toutelatele.com/face-a-l-info-quelle-audience-pour-la-derniere-de-christine-kelly-sans-eric-zemmour-122610

    "Affaire" Obono, le parquet suit, bien sûr:

    Ici:

     

    Magistrale Élisabeth Lévy ce matin sur CNews chez Pascal Praud. Une défense imparable de la liberté de la presse et de la liberté d’opinion auxquelles tous les Français sont viscéralement attachés. Tirade à apprendre par cœur:

    https://www.facebook.com/MessihaJean/posts/4325561920848707

  • La langue française est menacée

    (depuis longtemps, note de la rédactrice)

    Il est à craindre qu’après avoir lu ce titre, certains lecteurs ne soupirent: " Encore cette rengaine! "
    Espérons néanmoins qu’il demeurera beaucoup de braves pour m’emboîter le pas. Car, l’heure est tragique. De fait, j’aurais dû écrire: "  Jamais la langue française n’a été autant menacée de destruction ". Passées les objurgations d’Etiemble sur le franglais, finie la loi Toubon sur la protection du français, votée mais jamais appliquée. Désormais, l’abîme nous guette.

    Pourquoi?
    D’abord, parce que les médias audiovisuels ont considérablement renforcé leur influence sur les populations. Je parle d’influence mais c’est d’emprise qu’il s’agit. Ils l’ont portée à un niveau sans précédent dans l’Histoire. Du matin au soir et même, du berceau au cimetière, un individu lambda est bombardé par une multitude d’images, d’émissions, de publicités, de vidéos, de films, de débats, de reportages qui modèlent sa façon de voir les choses, mais aussi sa façon de s’exprimer. Limitons-nous au domaine du langage; que constate-t-on?

    Un fait accablant.
    La démultiplication de ces flux audio-visuels gigantesques ne s’accompagne plus, comme ce fut longtemps le cas, d’un strict contrôle de la qualité du français utilisé. Tout au contraire, le Léviathan médiatique qui pèse sur nos vies, véhicule une langue appauvrie, rabougrie et saturée d’anglicismes.
    Quelques exemples pour fixer les idées:
    – Les mots sujet et souci sont constamment utilisés comme synonymes de problème. Qui n’a entendu dire ces temps-ci: "y a pas de souci" pour dire: "Pas de problème"? Or ces trois mots ont des sens différents. Cet usage absurde a été imposé par les médias dont la puissance tentaculaire a propulsé cette erreur au niveau national et même international en deux temps trois mouvements.
    – Les journalistes se croient trop souvent obligés d’annoncer qu’ils vont "décrypter" l’information ; il suffirait de dire qu’ils vont l’analyser. (décrypter est un synonyme de décoder.)
    – Le participe passé dédié a remplacé consacré à ou destiné à. On vous parlera donc d’un emplacement "dédi“" à l’accueil des voyageurs ou d’un personnel " dédié " à la sécurité. Les médias ne reculant devant rien ont même imposé une salle " dédiée " sans complément ce qui signifierait donc une salle particulière, et même des fonctionnaires "dédiés", comprendre: spécialisés. Le tout au mépris des dictionnaires et des notions étymologiques les plus élémentaires.

    De telles âneries sont constamment propagées et imposées par les médias. Rappelons que dédier a originellement un sens religieux et qui a évolué vers l’idée d’attribuer un lieu, un objet, un livre, en hommage à une personne, ou à une divinité.
    La cause de ces impropriétés à la limite du barbarisme est facile à éclairer: la déficience de l’enseignement du français dans nos écoles. Elles produisent des millions de jeunes gens n’ayant qu’une connaissance approximative, fort médiocre de la langue nationale.

    À ce défaut majeur s’ajoute le fléau d’un certain snobisme qui porte des locuteurs francophones à truffer leurs phrases de mots anglais. Ce phénomène est bien connu: il consiste à parsemer leurs propos d’un semis de termes empruntés à la langue de Shakespeare afin de "laisser entendre" – tout est là – que cette langue n’a pas de secret pour eux. C’est là pur enfantillage et sans doute l’explication complète est-elle plus compliquée, mais baste, que c’est irritant!

    Quelques exemples pour fixer les idées:
    – Une grande publicité pour le Ricard… born (né) à Marseille;
    – Le coronavirus faisant des ravages, les plus hautes autorités évoquèrent à la télévision des clusters. Ce mot désigne -en anglais- un massif de fleurs, un bouquet d’arbres, un régime de bananes, un pâté de maisons ou un groupe d’îles. Pourquoi diable le substituer au terme français foyer infectieux, parfaitement clair?
    – Durant cet épisode, j’entendis, toujours sur les petits écrans, un médecin s’inquiéter de la vulnérabilité des personnes âgées. Il déclara benoîtement ceci: "on peut craindre un "strike" (choc) dans les Ehpad".
    Ces sottises et ces faux sens ne datent pas d’aujourd’hui. En 1950 déjà, j’entendais des professeurs expliquer qu’en anglais to control ne signifiait pas contrôler mais dominer ou maîtriser. "Pas grave", diront certains.
    ET pourtant! La traduction de birth control est à l’origine d’un faux sens qui s’est perpétué à ce jour. En français correct, contrôle des naissances signifie stricto sensu vérification des naissances. Or, en anglais, birth control signifie maîtrise de la fécondité et l’on aurait dû le traduire ainsi. Entre ces deux expressions, on admettra qu’il y a plus qu’une nuance.

    Le problème ne se limite pas à des traductions bancales, il y a pire. L’emploi de mots anglais dans la phrase française atteint une densité frappante. Qui n’a déjà entendu des phrases du genre: " il faut booster les process pour éviter un gap"?
    En français régulier, il est pourtant plus simple de dire: " il faut renforcer l’action pour éviter un écart…" (tenu pour trop grand). L’ennui est que pour beaucoup de Français: booster, process, gap, ne sont déjà plus des mots anglais. D’aucuns vous diront, en toute bonne foi, qu’ils les ont toujours entendus. Le mal est fait. Hélas! Il ne sera pas sans conséquence. Nous verrons lesquelles.
    Et alors? Que faire?

    Nous le verrons aussi prochainement.

    Jean Monneret

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