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Sur les 154 sanctions prononcées à l’encontre de députés à l’Assemblée nationale depuis la création de la Ve République, 94 l’ont été envers des députés LFI — ce qui représente donc 60 % du total des sanctions.
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Sur les 154 sanctions prononcées à l’encontre de députés à l’Assemblée nationale depuis la création de la Ve République, 94 l’ont été envers des députés LFI — ce qui représente donc 60 % du total des sanctions.
Les églises se vident, les croyants sont de moins en moins nombreux et, pourtant, l’être humain a besoin d’une religion pour lui donner force et espoir tout en le tenant sous contrôle. Grâce au dernier livre de Thierry Godefridi, Ces vaniteux nous enfumant et leurs drôles d’idées, il apparaît que l’écologie est devenue notre nouvelle religion.
Thierry Godefridi a des qualités que beaucoup de scientifiques ne peuvent plus se permettre en ces temps de totalitarisme (adhésion active de l’individu au conditionnement par l’État) "vert"; il est exceptionnellement cultivé, s’instruit à toutes les sources et son esprit critique lui a donné matière à écrire ce dense petit livre sans préjugés, sans peur de "perdre sa place" ou d’avoir des ennuis avec les grands prêtres de la nouvelle religion.
Sans que cela soit avoué, il apparaît que nos responsables, presque tous, ne s’instruisent pas, se laissent manipuler et il est plus que temps que les citoyens se renseignent et réagissent ! Nous devons savoir que l’amour de la vérité est de plus en plus remplacé par l’idéologie et les énergies "vertes" en sont un exemple bien clair.
Ainsi, nous investissons des centaines de milliards dans des éoliennes, des centrales solaires qui ne donnent que très peu d’énergie… et doivent être complétées quasi 100 % du temps par des centrales "à énergie primaire". Et Samuel Furfari dit bien que pour réduire un peu les émissions de CO2, il n’y a que deux moyens: l’énergie nucléaire ou la décroissance.
Mais il ne faudrait pas oublier – et on oublie trop souvent – que, si les humains consomment les bienfaits de la nature, ils en sont aussi les cultivateurs ! Et avec suffisamment d’énergie on peut tout espérer.
On ne fera pas n’importe quoi car la peur règne et notre peur est indispensable à ceux qui nous gouvernent à leur avantage. Machiavel disait déjà: "Celui qui contrôle la peur des gens devient le maître de leurs âmes". Et celui qui a peur n’est pas intéressé par la connaissance… mais nous devons savoir que "les lois de la physique s’imposent à nous, toutes les lois, écrit Husson, et pas seulement celle que l’on sélectionne indûment pour étayer un discours à sens unique". (p.143)
Ce discours à sens unique, le discours qui doit nous faire peur, nous rendre obéissants à ceux qui prétendent vouloir nous éviter un réchauffement climatique anthropique, une montée du CO2 dans l’air susceptible de détruire notre monde, ce discours doit être soumis à de vrais scientifiques – non les journalistes, juristes et autres du GIEC – et nous devons agir pour que la vérité triomphe, pour que cesse cette PEUR destructrice de notre civilisation, pour que cesse la "domination totalitaire" qui s’impose chaque jour plus. Le GIEC élimine d’office les découvertes dérangeantes.
NON, l’Occident ne doit pas régresser, il doit inciter les pays défavorisés à se prendre en charge. Arrêtons de vouloir l’effondrement de l’Occident "grâce" au péril climatique. Ce déclin ne peut que détruire le reste de la planète – et surtout les pays actuellement défavorisés – ce n’est vraiment pas un but à atteindre par des citoyens réfléchis et instruits et l’auteur présente de nombreuses escroqueries promues dans notre société.
Arrêtons de croire à la destruction, à l’effondrement, la ruine, instruisons-nous et commençons par le livre de Thierry Godefridi, pensons au programme politique de Platon: "Revenons au gouvernement "naturel" de la foule des ignorants par la minorité des sages".
Et j’oserai dire: actuellement nous pouvons tous nous instruire – ce n’était pas le cas à l’époque de Platon – instruisons-nous, quittons "la pensée unique" de faux scientifiques diplômés qui veulent s’imposer par la peur, qui n’hésitent pas à trahir la science.
Mia Vossen
J'ose écrire que l’on a le droit d’être climato-sceptique et de critiquer ce que j’appelle "l’escroquerie écologiste".
Ça fait des années qu’on nous culpabilise (et qu’on nous tape au porte-monnaie) en nous disant qu’il en va de la survie de la planète: nous, petits Blancs trop riches, embourgeoisés et trop bien nourris, serions seuls responsables du réchauffement climatique.
Accessoirement, on oublie que vers l’an 1000, la terre a connu une période caniculaire. Les savants de l’époque y voyaient une prémonition de la fin du monde. En ces temps anciens, on croyait aux forces divines et on ne mettait pas le changement climatique sur le compte des pets de bovins, des poêles à bois, des centrales au charbon ou du diesel, et pour cause!
Ras-le-bol, donc, de cette foutue "transition écologique" qui n’est qu’un prétexte pour nous saigner à blanc, nous piquer notre argent! Cette écologie punitive, on en a marre!
Depuis un bon demi-siècle, on nous raconte n’importe quoi sur le devenir de notre planète:
En 1974, par exemple, lors du premier choc pétrolier, on nous prédisait comme une fatalité inéluctable: "Dans 20 ans (soit en 1994) il n’y aura plus de pétrole". Nous sommes en 2024. (NDR; je m'en souviens très bien!)
Notre consommation de pétrole a été multipliée en gros par dix depuis cette époque et nos réserves de pétrole sont cinq fois plus importantes qu’en 1974. Du pétrole – énergie fossile donc qui se régénère – il y en a partout ; sous les grands lacs africains, en Mer du Nord, sous la calotte arctique et même sous la région parisienne. Ce n’est pas une raison pour abandonner le nucléaire (dont les écologistes ne veulent plus) et pour ne pas favoriser les énergies de substitution (solaires, éoliennes ou autres), mais à condition de ne pas trouver là une occasion de taper le contribuable où ça fait mal: au porte-monnaie. Car le réchauffement climatique est un vrai problème mais l’homme y est-il vraiment pour quelque chose? Rien n’est moins sûr! Certains chercheurs pensent même le contraire.
Les experts autoproclamés du GIEC ne nous parlent jamais des "paramètres de Milankovic", et quand un spécialiste de la climatologie vient à se montrer "climato-sceptique", on le vire comme un malpropre comme ce fut le cas pour Philippe Verdier (1), licencié du service public en 2015.
Précisons, avant d’aller plus loin, que je suis totalement hermétique aux sciences et que je ne connais RIEN à la climatologie. En fait, je suis comme Ségolène Royal, Nicolas Hulot, Barbara Pompili, François de Rugy, Cécile Duflot, ou Marine Tondelier qui n’en savent pas plus que moi sur le sujet.
Mais je ne m’érige pas en expert et en donneur de leçons. Je note que, dans le monde, il y a plusieurs centaines de VRAIS savants qui se déclarent ouvertement climato-sceptiques (2).
Citons, chez nous en France, les plus titrés et/ou les plus connus:
Claude Allègre, géochimiste, lauréat de nombreux prix. L’un des premiers à avoir soulevé la possibilité d’un réchauffement climatique: il pense que l’on ne connaît à peu près rien du rôle du CO2 d’origine humaine dans le réchauffement actuel et que d’autres facteurs sont bien plus importants: vapeur d’eau, formation des nuages, poussières et activité volcanique, etc.
Hacène Arezki, géographe spécialisé en géographie physique, biogéographie et climatologie. Il nie, dans son livre "Climat, mensonges et propagande", la récente évolution climatique ainsi que l’hypothèse du rôle de premier plan joué par les gaz à effet de serre.
Vincent Courtillot, géophysicien, docteur en physique, professeur à l’université de Paris VII et auteur de nombreux articles scientifiques dans "Science et Nature".
Diane Douglas, paléo-climatologue, auteur et éditeur de plus de 200 rapports scientifiques. Pour elle, les facteurs naturels et non le CO2 dominent le climat.
Jacques Duran, physicien, directeur de recherche CNRS, ancien vice-président chargé de recherche de l’université Pierre et Marie Curie (1986-1992) et auteur du site "pensée-unique.fr".
Serge Galam, docteur en physique: il estime que la cause du réchauffement est inconnue et que le seul lien entre CO2 et réchauffement climatique est une coïncidence temporelle: "L’homme a été déclaré coupable simplement parce que pour l’heure on n’a pas trouvé d’autre coupable… ".
Christian Gerondeau, polytechnicien, affirme qu’il n’existe aucun lien démontrable entre CO2 et température ("CO2: un mythe planétaire", Toucan, 2009). Il dénonce les contradictions et les manipulations des données par des groupes de pression comme le GIEC (qui n’est pas un groupe d’experts), sur le réchauffement climatique, et sur… le gaspillage de l’argent public.
François Gervais, physicien, professeur émérite à l’université François Rabelais de Tours, médaillé du CNRS, estime que l’effet de serre du CO2 est à saturation, les activités humaines n’ont plus d’incidence sur le réchauffement. On a pris une conséquence pour une cause. Les fluctuations de température précèdent celles du CO2. Pour lui, le réchauffement climatique est naturel.
Philippe de Larminat, expert en modélisation des processus, met en œuvre dans son ouvrage "Changement climatique", des modèles historiques pour prévoir les changements climatiques depuis 1500 ans. Ses résultats montrent l’absurdité des conclusions du GIEC sur l’influence humaine sur le changement climatique, ainsi que l’impossibilité de modéliser physiquement quelque chose d’aussi complexe que le climat.
Jean-Louis Le Mouël, géophysicien, ancien directeur de l’Institut de Physique du Globe de Paris, médaille d’argent du CNRS, lauréat de la Flemming Medal, spécialiste du magnétisme terrestre. Il souligne que l’origine humaine du réchauffement climatique n’est qu’une hypothèse. Il estime que les rôles de l’activité solaire et du magnétisme terrestre sont sous-estimés.
François Meynard, ingénieur physicien, enseignant en sciences humaines et sociales, a publié un livre intitulé "La légende de l’effet de serre". Il affirme que l’effet de serre est "une chimère informatique dénuée de fondement physique".
Benoît Rittaud, maître de conférences à l’université Paris XIII, auteur de l’ouvrage "Le Mythe climatique ", parle d’une "pseudo-science" qu’il appelle "climatomancie: un art divinatoire visant à déduire du comportement humain l’avenir climatique de la Terre, dans l’idée de prescrire à chacun des actions de pénitence".
Je m’arrêterai là, pour ne pas lasser mes lecteurs, mais je rappelle qu’il existe, dans tous les pays, quelques dizaines de chercheurs, de savants, d’ingénieurs, bref, de gens parfaitement crédibles et qui ne croient pas à la responsabilité de l’homme dans le réchauffement actuel. Je terminerai en citant Marcel Leroux, (décédé en 2008). Professeur émérite de climatologie à l’université Jean-Moulin – Lyon-III, il était directeur du laboratoire de climatologie, risques et environnement. Il résumait, en 2003, son point de vue sur la théorie du réchauffement climatique: "Le réchauffement global est une hypothèse issue de modèles théoriques et fondée sur des relations simplistes, qui annonce une élévation de la température, proclamée mais non démontrée. Les contradictions sont nombreuses entre les prédictions et les faits climatiques directement observés, l’ignorance délibérée de ces distorsions flagrantes constituant une imposture scientifique ".
Alors, me direz-vous, à qui profite le crime ? J’ai bien une petite idée: en 1975, Giscard d’Estaing créait le "G7". Dans le discours inaugural de cette institution, il déclarait que les citoyens des pays industrialisés supportaient de plus en plus mal l’hyper-fiscalité (déjà!). Aussi cet esprit tordu proposait de sensibiliser les peuples à l’écologie. Culpabilisés, ils accepteraient d’être taxés pour la survie de la planète. Depuis, on constate que l’écologie punitive fonctionne à plein tube!
Pendant des années, on nous a affirmé que le diesel polluait moins que l’essence, puis, alors que 70 à 80% des Français roulaient au diesel, on nous a dit le contraire. Honte aux gens (dont je suis) qui roulent au diesel! Nous serions responsables de… 40 000 morts pas an. D’où sortent ces chiffres ? Là encore, on nous prend pour des imbéciles. Deux études récentes, menées par des organismes indépendants, viennent de démontrer que le moteur diesel moderne, doté de filtres à particules, vannes, "AD-Blue", pollue… 30 fois moins que l’essence.
Notre vieille planète a connu des périodes glaciaires suivies de périodes chaudes. N’est-ce pas, tout simplement, une évolution normale de la terre ? L’homme a-t-il la moindre responsabilité dans ce processus?
Je n’en sais rien, mais une chose est indéniable: nous, Français, représentons 1% de la population du globe, et 0,8% des émissions de gaz à effet de serre.
Ce n’est pas en nous saignant à coup d’impôts sur les ordures, de taxes de recyclage, de taxe carbone, de malus écologique, etc. qu’on réglera le problème. La seule " dépollution " qui soit dans nos cordes, c’est le nettoyage de cette classe politique aussi incapable qu’arrogante qui nous présure depuis un demi-siècle. Depuis 1974, la France n’a jamais connu un budget en équilibre. Nous laisserons à nos enfants une dette abyssale de 3 100 milliards d’euros ; un pays malade, livré à une immigration massive et incontrôlée ; des zones de non-droit où la police n’ose plus aller ; et les responsables de ce gâchis nous demandent de payer toujours plus d’impôts, de trier nos poubelles et d’abandonner nos vieilles voitures.
Alors oui, débarrassons-nous des ordures. Je sais même par lesquelles commencer!
Certains vont sans doute me trouver excessif. Que nenni! Disons que je me lâche tant que le climato-scepticisme ne tombe pas encore sous le coup de la loi.
Éric de Verdelhan
1)- Auteur du livre "Climat Investigation".
2)- J’éviterai à mes lecteurs cette kyrielle de noms. On trouve ça sur internet, en cherchant un peu.
1 seul chiffre à retenir: le CO2 représente 0,04% de notre atmosphère.
L’humanité tout entière pourrait prendre l’avion tous les jours ou au contraire revenir à l’âge de pierre, il lui serait impossible d’avoir la moindre influence sur ces 0,04%!
Il faut remplacer le "Blanc" par tous les moyens mais également le "Noir"
Il y a une cinquantaine d’années, on nous mettait en garde contre les images subliminales (ces images que notre œil ne détecte pas mais que notre cerveau enregistre et imprime inconsciemment) incorporées dans de nombreuses publicités et destinées à nous procurer, malgré nous, le désir de goûter, de consommer les produits en question. Ce fut le cas notamment des publicités Coca-Cola et autres marques mondiales.
Aujourd’hui il n’est plus nécessaire d’employer de tels stratagèmes pour manipuler et imprimer l’esprit de notre jeunesse et des Français en général, et cela à longueur de journée et de soirée.
Les images (qui ne sont plus subliminales) s’affichent plein écran dans les publicités, les films, les séries, etc. et l’objectif est désormais très clair: il s’agit d’inculquer à notre jeunesse et à une majorité de citoyens pas encore convaincus la notion que le multiculturalisme fait partie de notre existence et que l’on peut s’y adonner sans aucun a priori.
Il n’y a plus un film, une série télé, un documentaire, un court-métrage, etc. où ne figure pas dans le casting une personne de couleur ou d’origine maghrébine qui, comme par hasard, a toujours le beau rôle et démontre sa supériorité intellectuelle.
Ainsi dans une série policière il est inutile de monopoliser votre attention sur l’un de ces "rôles" car ce ne sera jamais lui le coupable, le méchant, bien au contraire, ce sera toujours lui l’incompris, celui qui souffre et qui aide les Blancs à comprendre l’absurdité de leurs soupçons!
Car il sera soupçonné, bien évidemment, à cause de sa couleur ou de son origine, mais soyez rassurés, il n’aura ni volé, ni violé, ni assassiné, ce sera toujours l’autre, le Blanc, le coupable!
Si vous ne l’avez pas encore constaté, ce qui m’étonnerait tout de même, prêtez-y attention:
Il y a quelques décennies les personnages incarnés par des comédiens de couleur ou d’origine maghrébine étaient toujours sous les ordres des Blancs (Navarro par exemple). Aujourd’hui, les policiers, gendarmes, médecins, cadres, pompiers, etc., qu’ils soient de couleur ou d’origine maghrébine, sont, en général, les supérieurs des Blancs: commandants de police ou de gendarmerie dans les polars (RIS police scientifique, Section de Recherches, Sur les quais, etc.), juges, avocats, médecins, etc. dans d’autres séries (exemple, Plus belle la vie) ou Caïn (où la nouvelle recrue, un jeune et sympathique Noir, est d’une intelligence remarquable, ce qui stupéfie Caïn et subjugue la jeune policière jusqu’alors paraissant amoureuse de ce dernier). Chérif, un enquêteur qu’on ne peut qu’apprécier et qui "tombe" toutes ses collègues.
Toujours plus sympathiques et plus intelligents face à la bêtise et à la vulgarité de leurs subordonnés à la face pâle (je me demande d’ailleurs comment policiers et gendarmes peuvent accepter d’être présentés d’une manière souvent ridicule dans ces réalisations).
Cette liste pourrait se poursuivre sur des pages…
Trop c’est trop! À vouloir tant démontrer, on finit par lasser.
Certaines gendarmettes de couleur sont même affectées, les malheureuses, dans des gendarmeries de haute montagne, par grand froid et neige.
Fort heureusement, dans la vraie vie, il y a des policiers, gendarmes, médecins, cadres pompiers… de couleur ou d’origine maghrébine, qui font leur métier et se dévouent avec passion et intelligence.
Mais, et nous le constatons trop souvent, il y a également des individus de couleur ou d’origine maghrébine qui sont des "méchants", qui volent, qui violent, qui tuent, j’allais dire comme tout le monde, mais on ne l’affiche pas sur nos écrans et, très souvent même, on le dissimule volontairement ou sur ordre.
Peut-être d’ailleurs cela n’existe-t-il que dans notre imagination raciste? Bien entendu.
Mais alors comment expliquer que 15% de la population française, de couleur ou d’origine maghrébine, composent 70% de la population carcérale? (Statistiques du ministère de l’Intérieur)
À l’origine, la dénomination commune de ce racisme "anti-blanc" était la "décolonisation": l’Occident était responsable, il fallait défendre les opprimés, de couleur ou d’origine maghrébine.
À présent, l’idée directrice, vous l’avez parfaitement compris, est d’endoctriner la population française, la préparer insidieusement aux bienfaits du multiculturalisme, de viser, en tous les cas, les Français qui ne le sont pas encore et conforter dans leur opinion ceux qui le sont déjà.
L’objectif recherché est, mais vous l’avez également bien compris, l’accueil des migrants, des "Chances pour la France" venues d’Afrique, du Maghreb ou d’ailleurs.
L’objectif recherché est, mais vous l’avez également bien compris, l’accueil des migrants nécessaires à notre main-d’œuvre, à notre faible démographie, à ces "Chances pour la France" venues d’Afrique, du Maghreb ou d’ailleurs.
Il faut remplacer le Blanc, autant que faire se peut (même dans les compresses, dixit Rokhaya Diallo) mais également le "Noir" quand il peut être mal interprété (par exemple "travail au noir", il y a quelques jours à l’Assemblée nationale).
Hier Jeanne d’Arc a été métissée, Arsène Lupin a changé de couleur!
Pourquoi pas demain Charlemagne, Louis XIV et même… De Gaulle?
Manuel Gomez
"N’ayons pas peur de parler français"
ANALYSE. Un rapport de l'Académie française alerte sur la présence massive d'anglicismes dans la communication institutionnelle.
Par Anne-Laure Debaecker
Si vous êtes au chômage, vous pouvez suivre les Moocs de France Travail via OpenClassrooms.
Si vous êtes une entreprise désireuse de rayonner à l’international, ce sont les services de La French Tech, Choose France, French Healthcare, La French Fab que vous propose l’établissement public Business France.
La communication institutionnelle regorge ainsi de “franglais” ou “globish”, cet étrange mélange entre le français et une sorte d’anglais mondialisé. Son ampleur est telle que ce type de communication a fait l’objet d’une étude par une commission de l’Académie française, fondée en 2020 et présidée par Gabriel de Broglie.
Ses conclusions, datant de 2022 mais, hélas, de plus en plus actuelles, sont parues dans un rapport en septembre, qui nous explique l’impact d’une telle expansion de l’emploi de termes anglais dans la langue de Molière. Le lire est instructif car ses enseignements s’étendent bien au-delà de la communication institutionnelle tant l’usage de mots anglais se répand dans notre quotidien.
CES EVOLUTIONS CREUSENT LES INEGALITES.
Le français, rappelle ce rapport, a toujours été une langue non figée qui a bénéficié de l’apport de nombreuses autres. Cependant, l’anglais, favorisé par le développement d’Internet et de la mondialisation, "s’étend de manière vertigineuse" et invasive.
La commission alerte: " Ce phénomène, brutal dans sa progression, n’est pas anecdotique ni marginal, encore moins réductible à une mode passagère. Il atteint le français dans sa structure même.
"En effet, la multiplication des anglicismes affecte le vocabulaire, la syntaxe, la clarté du langage. Ainsi, l’emploi fréquent de certains termes anglais au détriment de leurs équivalents français tend à faire disparaître progressivement ces derniers: “follower” supplante ainsi “abonné” ou “contact”; tout comme “mix” remplace “mélange”; “secure”, “sûr”…
Les anglicismes deviennent légion. Certains sont tellement fréquents qu’ils sont d’ailleurs préférés aux termes français: “coworking”, “cocooning”, “drive” … Le vocabulaire français tend ainsi de plus en plus à s’appauvrir. Quant à la syntaxe, l’inversion de l’ordre des mots – business model , QR Code… – s’attaque à la structure de notre langue.
UNE FRACTURE LINGUISTIQUE, SOCIALE ET GENERATIONNELLE
Ces évolutions sont d’autant plus préoccupantes qu’elles rendent encore plus difficile l’apprentissage du français alors que deux millions et demi de Français souffrent d’illettrisme. Elles creusent alors les inégalités selon les niveaux de formation, d’étude et l’âge.
Les générations les plus âgées notamment se retrouvent démunies face à cet usage intempestif de l’anglais, destiné à une élite. "En utilisant largement un vocabulaire anglais incompris d’une grande partie du public, les services en ligne contribuent à alimenter cette défiance qu’on a vue se développer au cours des dernières années vis-à-vis des diverses autorités", s’inquiète la commission de l’Académie française.
Les conséquences sont grandes: une double fracture linguistique, sociale et générationnelle, avec une compréhension amoindrie des messages émis par cette communication institutionnelle et une perte de repères linguistiques.
Cela n’est pas sans faire écho à la fracture française analysée par le géographe Christophe Guilluy, entre une France périphérique souffrant des conséquences de la mondialisation et de grands centres urbains dans lesquels se pressent les gagnants de celle-ci…
La grogne monte toutefois: en mars 2023, un collectif d’associations déposait des requêtes en contentieux contre des organismes publics utilisant excessivement des anglicismes. Ce rapport n’est donc pas anodin car, comme le rappelait Désiré Nisard, critique littéraire du XIXe siècle, "l’image la plus exacte de l’esprit français est la langue française elle-même ". À nous de faire en sorte que l’un et l’autre perdurent dans toutes leurs spécificités et leur unicité.
N’ayons pas peur de parler français, par l’Académie française, Plon, 112 pages, 12