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Education - Page 2

  • Lettre ouverte a thomas jolly, organisateur de la cérémonie d’ouverture des JO

    EXTRAITS

    Des propos narcissiques et de mauvaise foi?

    Vous avez dit lors de votre conférence de presse pour répondre à la critique:

    "En France, on a le droit de s’aimer, comme on veut, avec qui on veut, en France on a le droit de croire et de ne pas croire. En France, on a beaucoup de droits".

    Vous avez ajouté ne pas vouloir:  "être subversif, me moquer ou choquer".

    Vous avez osé dire: "C’étaient des idées républicaines, d’inclusion, de bienveillance, de générosité et de solidarité".

    Comment expliquez-vous alors que des chaînes de télévision – et non des moindres, que des pays aient décidé de ne pas diffuser certains passages?

    Comment expliquez-vous la réprobation de très nombreux évêques partout dans le monde, et même la timide conférence des évêques de France qui vous a reproché cette scène de la Cène?

    Comment expliquez-vous cette critique forte exprimée par tant d’intellectuels tout aussi respectables que d’autres, en France et à l’étranger?

    Les idées républicaines sont, me semble-t-il: liberté, égalité, fraternité. Au nom de la liberté, je me réfrène pour ne pas atteindre celle des autres nous dit Rousseau. Il me semble aussi que les valeurs de l’Olympisme invitent à la laïcité sage et prudente, au respect des croyances de chacun, sans exhiber un esprit partisan.

    Or, cette Marie-Antoinette décapitée est-elle pour vous le symbole de votre République, celle qui a commis des crimes que la raison réprouve depuis, celle de ces excès de la Terreur que l’histoire enregistre mais que l’homme raisonnable ne peut cautionner, sauf à faire l’apologie du ferment des totalitarismes?

    Avez-vous oublié que de nombreux pays de l’Union européenne sont dirigés par des rois et des reines: Angleterre, Espagne, Belgique, Danemark, Suède, Hollande, Luxembourg, etc.? Avez-vous oublié que de nombreux autres pays ont des monarchies parlementaires où l’on respecte ces personnes? Ne les avez-vous pas méchamment insultés, provoqués, choqués?

    Est-ce bien fraternel d’exhiber une femme innocente décapitée, en des temps ou tant de femmes sont battues, humiliées, maltraitées dans le plus grand silence?

    Est-ce bien fraternel de laisser planer l’équivocité douteuse et sournoise qu’il y a un droit à la décapitation révolutionnaire alors que des fonctionnaires enseignants ont été récemment décapités sur notre sol, dans des gestes barbares d’un autre temps?

    Avez-vous bien réfléchi au sens de ce symbole, aujourd’hui, ici et ailleurs quand certains se battent pour éviter les décapitations et les pendaisons des hommes de Daech? D’ailleurs, comment poursuivre madame Le Pen pour apologie du terrorisme lorsqu’elle diffuse les images des décapitations de Daech et ne pas vous poursuivre, vous, pour apologie du terrorisme et de la violence séculaire subie par les femmes?

    Que vouliez-vous vraiment dire à l’assemblée universelle des spectateurs?

    Votre message est troublant, équivoque, insultant pour les femmes et les innocentes victimes des mouvements révolutionnaires, islamistes ou réactionnaires qui détruisent des vies sans vergogne.

    Vous en avez fait, au fond, l’apologie. C’est simplement, au 3e millénaire, une faute morale, un geste artistique réactionnaire, violent, patriarcal même, car cette femme fut la victime et le bouc-émissaire d’hommes sanguinaires et vous l’approuvez.

    L’exclusion permanente de tout ce que vous haïssez

    Vous parlez d’inclusion. Savez-vous ce qu’est l’inclusion? C’est une fonction de la théorie des ensembles qui s’appuie sur une propriété commune pour décider que des éléments appartiennent ou non à un ensemble. Les objets verts, les fleurs, etc. Or, pour inclure il faut exclure, et toute inclusion exclut.

    L’auriez-vous oublié? En incluant vos drag-queens, dont personne n’ignore qu’elles sont la figure de subversion théorisée par Judith Butler, votre papesse, sans doute, de la théorie du genre qui est visiblement votre idéologie affichée avec agressivité à la face du monde, en dépit de l’esprit olympique, vous insultez les hommes et les femmes du monde.

    Là encore, avez-vous pensé au milliard de musulmans, aux milliards d’Africains et aux autres pour qui votre inclusion les exclut, eux, de votre monde dans lequel ils ne se reconnaissent pas? Cette figure serait-elle un symbole d’unité ou de division?

    Vous les avez choqués, et leur regard vaut plus que votre propos encore plus obscène et pervers, digne du tortionnaire feignant de nous dire qu’il ne voulait ni choquer, ni moquer. Leur perception et souffrance n’aurait donc pas de réalité?

    La lâcheté du blasphème sélectif

    Vous parlez de bienveillance quand vous singez la Cène, le moment le plus important de la religion chrétienne. Êtes-vous bienveillant?

    Serait-il bienveillant de faire un spectacle caricaturant les homosexuels? Serait-il bienveillant de singer et caricaturer des dignitaires religieux et politiques? Serait-il bienveillant de moquer d’autres religions?

    Que votre propos consiste à dire: je n’ai pas voulu, est une défense de petite frappe et de lâche ; car la vérité n’est pas ce que vous dites de votre œuvre, mais ce qu’en perçoivent des milliards de personne dont l’avis compte au moins autant que le vôtre jusqu’à pouvoir vous imposer de les respecter, au nom même de la République dont vous vous dites le propagandiste ; car votre liberté n’est pas indéfinie.

    Et vos commanditaires partagent avec vous ce goût malsain de l’insulte au nom du règne autoritaire de votre bien-pensance: artiste digne du petit clergé diffusant la propagande du temps avec servilité; là est votre nature sans aucun doute: ni courage, ni grandeur, mais artiste pompier, artiste convenu dont aucune des mises en scène n’a été spectaculaire, inventive, inédite et même artistique.

    Vous parlez enfin de générosité et de solidarité. En quoi avez-vous été généreux? Avez-vous fait la place à des jeunes artistes plein de promesse comme Zaho de Sagazan par exemple? Non, vous avez été dans la convenance de personnalités installées à la renommée mondialement établie. Auriez-vous été généreux que vous auriez fait place à d’autres artistes représentatifs des mondes que vous ignorez, en provenance d’Afrique, d’Amérique ou d’Asie. Personne!

    Votre monde nous est apparu étriqué, petit, convenu, réduit à l’espace des poncifs idéologiques qui vous animent; au service du Régime, comme les artistes de cours de cet Ancien Régime que vous prétendez dépasser.

    Et la solidarité semble très loin de votre spectacle. Vous avez mis le public dans une position de grande passivité, spectateur de votre ego, mais en rien participant et actif comme il le fut à Londres où il fut festif, heureux, solidaire, joyeux, bruyant, chantant, acteur de sa fête. Non, votre spectacle petit-bourgeois sent le spectacle narcissique et rance qui impose sa vue, excluant le premier des humains: le spectateur rabaissé au rang de faire-valoir inactif.

    La discorde plutôt que la concorde pour une fête de la paix: étrange perversité de l’esprit

    Pour conclure, vous avez été un homme de l’exclusion totale ; celle des spectateurs, celles de milliards de personnes humiliées, choquées, dérangées dans leurs valeurs, leurs fois et leurs convictions; dont vous ne seriez être le juge sans devenir un Robespierre refusant d’entendre la plainte, la souffrance et le désaccord profond qu’a suscité votre prétendu spectacle.

    Vous avez oublié une valeur chère à la République: la concorde civile. Celle-là, vous l’avez piétinée, balayée, écrasée sous le poids de votre dogmatisme et de votre intolérance. Personne ne vous souhaite de vivre ce que nous avons vécu en subissant votre méchanceté, votre agressivité et votre haine de ce qui n’est pas vous et votre petit monde.

    En refusant de considérer l’altérité sacrée d’autrui, vous nous avez montré le vrai visage d’une certaine France progressiste: haineuse, destructrice, vulgaire, pleine de morgue et excluante de tout ce qu’elle n’est pas. Être femme, être homme pour commencer, sans vouloir devenir drag-queen.

    N’oubliez pas cette terrible vérité romaine: la roche Tarpéienne est proche du Capitole. Votre succès éphémère n’augure peut-être de rien de bon; si les milliards que vous avez insultés décident de ne plus vous honorer, voire de sanctionner ceux qui vous solliciteraient de nouveau. Les peuples du monde auront peut-être raison de votre médiocrité.

    La France universelle que vous prétendiez incarner a disparu derrière une insulte au monde et une profanation des civilisations, comme Macron a insulté tant de chefs d’État.

    Il faut vite vous oublier, vous et lui.

    Pierre-Antoine Pontoizeau

  • Tour de France : il est interdit d’embrasser sa femme

    L’histoire prêterait à sourire et même rire. Mais voilà, l’absurde a déjà de loin dépassé toute logique et, accompagné de la démagogie la plus folle, poursuit ses ravages dans notre société.

    La dernière expression en date de la déliquescence insensée de notre civilisation à laquelle de mauvais génies nous contraignent résume à elle seule l’idiotie permanente qui nous entoure.

    Pour bon nombre de nos compatriotes et moi-même, heureux et fiers franchouillards que nous sommes, piaffant d’impatience à l’approche de cette compétition plus que centenaire incarnée au sens premier du terme, véritable morceau de bravoure virile, anthologie de la souffrance physique, la Grande Boucle, puisque tel est son nom, renvoie à une certaine histoire de la France.

    Je me souviens de mon grand-père installé devant son poste de télévision, journal du jour sur la table, ouvert à la page sport cycliste, stylo à la main et notant les classements d’étape, général, etc. Pour rien au monde, cet homme n’aurait manqué une étape du Tour de France, seule distraction qu’il s’accordait pendant trois semaines d’une année remplie à travailler dans les champs puis plus tard à faire son jardin jusqu’au soir de sa vie.

    À l’heure où les technologies nous apportent de façon instantanée culture, divertissement, voyage, il est difficile d’imaginer l’importance de cette épreuve dépassant largement le cadre sportif en invitant quotidiennement au voyage dans toute la France ceux qui ne pouvaient pas se déplacer, ceux pour qui les vacances restaient une utopie. Les paysages de notre beau pays se succédaient, la montagne et ses cols impossibles, les bords de mer bretons, aquitains, méditerranéens, les bocages vendéens, normands et puis Paris, sa Tour Eiffel, ses Champs-Élysées consacrant tous ces champions, ces forçats de la route, dixit Albert Londres.

    Le Tour, c’est aussi une ambiance. Folle. Il n’est qu’à voir et prendre peur pour ces damnés du bitume, dans les cols, se frayant péniblement un chemin, cernés par la masse joyeuse, criarde, rougie par le soleil et le pinard saucisson, encourageant ces héros… ses héros.

    En famille… Eh oui, toute la famille est conviée au spectacle éphémère de ces quelques instants de coups de pédale, de cet effort suintant la sueur et le courage. Enfants et grands, frères, sœurs, épouses et maris se retrouvent en communion pour accueillir cette caravane du Tour distribuant petits cadeaux et préparant l’arrivée d’un peloton multicolore sur des machines rutilantes aux guidons à cornes et autres cintres route. Une ambiance quoi…

    Alors comment ne pas exprimer notre tristesse la plus profonde en apprenant par quelle imbécillité crasse des organisateurs peu soucieux de cette histoire, de cet héritage laissé par des anciens, ont cru indispensable de sanctionner un coureur, Julien Bernard, qui, croyant certainement encore à cette petite magie, celle qui fait briller les yeux des enfants, a cru bon de s’arrêter pour embrasser sa femme et son enfant, de se laisser aller à cette communion entre un public et ses acteurs authentiques.

    Nous y voyons un amour, celui pour sa famille, celui pour son public. Ils y voient un comportement déplacé. La démagogie destructrice LGBT a encore frappé.

    Dans l’indifférence générale.

    Patrice MAGNERON - Président IDNF

    VIVE  LA  FRANCE!

  • Brevet, Bac, CAP…

    Les taux de réussite gonflés ou le grand bidouillage des diplômes nationaux

    Le ministère de l’Éducation nationale a récemment confirmé que les taux de réussite aux examens étaient gonflés artificiellement. Dans certaines académies, les résultats sont ahurissants.

    "On sort d’une époque où, progressivement, on s’est mis à cacher le véritable niveau des élèves au moment des examens", déplorait Gabriel Attal en mars dernier, à l’issue d’un déplacement au collège Mathurin-Régnier de Chartres (Eure-et-Loir). En prévenant que le taux de réussite au diplôme national du brevet devrait "baisser de manière importante" dès cette année, le premier ministre avait mis le doigt sur un secret de polichinelle: les excellents résultats aux examens nationaux ne reflètent pas le vrai niveau des élèves.

    Au brevet, une pratique récemment mise en lumière permet depuis des années de faire gonfler artificiellement les résultats des élèves : les correctifs académiques. Bien sûr, la forte hausse du taux de réussite au brevet alertait depuis des années (73% en 1990 contre 89,1% en 2023), mais les chiffres fournis par les services du premier ministre au Figaro en mars dernier, ont permis de constater les résultats ahurissants dans certaines académies. À Créteil par exemple, le taux de réussite a été gonflé de 6 points de pourcentage en 2023. Même constat à Nice, Versailles, Limoges, Aix-Marseille, Lille, Nancy, Metz, Rouen et Caen, où plusieurs points ont été alloués arbitrairement. […]

    Le brevet est loin d’être le seul diplôme concerné par ces manipulations. L’explosion du taux de réussite au bac interroge elle aussi.

    En 1990, seuls 75,5% des candidats obtenaient le bac général, contre 95,7% en 2023. Une hausse liée à l’évolution du processus de correction des épreuves. Les enseignants, à qui il est toujours conseillé d’être "bienveillants", doivent d’abord rééquilibrer les notes obtenues aux épreuves de spécialités, dont les sujets ne sont pas les mêmes pour tous, avec des niveaux de difficulté variables. Le jury se réunit ensuite pour harmoniser les moyennes et " attribuer d’éventuels points supplémentaires aux copies qui frôleraient la moyenne ou une mention", note Claire Guéville, secrétaire nationale responsable du lycée au Snes-FSU et professeure d’histoire-géographie. […]

    Difficile d’établir qui de la baisse des exigences ou de la chute du niveau des élèves entraîne l’autre. Et si les deux phénomènes s’entretiennent, c’est bien la responsabilité de l’Éducation nationale qui est pointée du doigt.

    "Pour le ministère de l’Éducation nationale, si le taux de réussite au bac augmente, c’est que la réforme de l’examen est bonne. Ils veulent évaluer leur propre réussite politique plus que celle des élèves, et cela n’est pas acceptable", conclut Claire Guéville.

    Le Figaro

  • Un fic de la "mondaine" parle

    Spécialisé dans les affaires dites de mœurs. Proxénétisme, prostitution forcée, pédophilie. Il a fait tomber des réseaux de traites des Blanches.

    "Blanches est un terme très générique. Il y a aussi parmi les victimes des Noires, des Asiatiques, des métisses… Peu de Beurettes parce qu’elle sont très surveillées par les "grands frères". Sauf quand elles sont volontaires pour partir faire le djihad. Mais c’est une autre histoire".

    D’après les déclaration d’un célèbre criminologue médiatisé, les circuits auraient évolué. Les bordels de Buenos Aires ne sont plus à la mode comme dans les années trente, ni les palais des émirs du pétrole comme dans les années soixante.

    La plupart des filles qui voyagent ne sont ni droguées ni forcées. Elles ont un billet d’avion en bonne et due forme. Direction Abidjan ou Rio, Caracas ou Istanbul… La naïve qui se fait offrir des vacances de rêve par une gravure de mode et se retrouve coincée à l’étranger, battue et droguée, est de plus en plus rare. Plus fréquemment, elles sont déjà prostituées en France. On peut les considérer comme des travailleuses expatriées. Mais certaines peuvent avoir des surprises. Le luxueux penthouse à Bahia peut se transformer en taudis d’abattage à Manaos (ndlr : Amazonie)

    Il y a toujours derrière les filles un mac plus ou moins folklo qui organise le voyage?

    Le barbeau de Barbès à l’élégance tapageuse est un gagne-petit qui ne déborde pas de sa zone de confort, une rue, une place, un bar. Les organisations criminelles internationales préfèrent passer inaperçues. Fonctionnant comme des sociétés multinationales, elles proposent un grand choix de "marchandises" régulièrement renouvelées et livrables en un temps record. Et les stocks évoluent avec les goûts de leur temps. Chez certains, un tiers du "press book" présente des éphèbes invertis et des efféminés plus ou moins coupés. Comme pour les filles, le mannequinat donne une couverture légale à leurs activités.

    Mais…la malheureuse kidnappée, endormie et transbahutée dans une malle, ça ne se fait pratiquement plus, sauf au cinéma…

    Oui mais non… La rencontre peut être fortuite. Il y a des "chasseurs de culs", en fait des zonards toujours à l’affût de cibles potentielles… Parfois, il s’agit d’un véritable guet-apens. Un petit ami largué, qui a des accointances avec des voyous, se venge en vendant son ex à des trafiquants de chair humaine… À la marge, la "tradition" est maintenue par quelques racailles qui profitent de la fin des frontières en Europe pour approvisionner des bordels dans des États-voyous des Balkans.

    Exemples?

    L’auto-stoppeuse ou la promeneuse à qui un gentil garçon, plutôt mignon et bien mis de sa personne, offre un soda avec du GHB dedans.

    Ou propose de fumer avec lui un joint chargé de somnifère… Une fois dans les vapes, au besoin renforcées par une piqûre ou un tampon d’anesthésique, la fille est jetée dans un camion de transports internationaux au milieu d’un bric-à-brac hétéroclite, dissuasif en cas de rencontre avec la "volante" (police). Rare sauf dénonciation.

    Et là, le chauffeur dira qu’il n’était au courant de rien, bien entendu… Refrain classique. La remorque a été chargée en douce sur un parking pendant la pause déjeuner…

    Sinon, le scénario se réplique à l’identique. Direction la frontière italienne où on ne vérifie pas ce qui vient d’Europe, puis descente de la botte, destination: un port sur l’Adriatique. Bari, Brindisi ou plus petit. Embarquement du camion sur un ferry, ou de la victime sur un bateau de pêche. Toujours sans aucun contrôle.

    Et débarquement en Albanie où des flics et des douaniers peuvent être facilement achetés… Fin du voyage, une maison de passe dans des montages de plus de 2000 mètres, aux chemins mal carrossés. Parfois c’est une étape intermédiaire vers le Kosovo, où les islamo-mafieux locaux reçoivent la livraison.

    Le transfert peut se faire en une journée ou à peine plus. De Marseille à Tirana, il y a 1500 km, en comptant la traversée. Autant dire que lorsque les gendarmes, en France, commencent les recherches, près du lieu supposé de la disparition, vingt-quatre heures après le signalement, la victime est déjà cloîtrée sans argent ni papiers, à des centaines de kilomètres de là, dans un pays dont elle ne parle pas la langue.

    Outre le triple verrou de la corruption, de la langue et de la religion dans ces pays où les incroyantes sont traitées comme du bétail, leur docilité est acquise en faisant de ces malheureuses des junkies. Parce que les proxos sont aussi des narco-trafiquants. C’est mieux que les coups et les tortures à l’électricité, ça laisse moins de traces. Ils essaient de ne pas trop abîmer une "marchandise" dont les notables sont friands quand elle est en bon état.

    Et, pour celles qui ne sont pas enlevées un peu au hasard des rencontres et sont conduites à l’exil par la ruse? Les filles recrutées avec des faux contrats de travail obéissent parce qu’elles sont tenues par toutes sortes de chantages. À commencer par l’approvisionnement en drogues dures auxquelles on les a rendues dépendantes. Et il y a aussi les menaces. Sur leur famille restée au pays. Leur enfant le cas échéant. Et le vitriol pour la plus rebelle, afin de servir d’exemple aux autres…

    On dit que lorsqu’elles ont perdu leur fraîcheur, si elles ne meurent pas d’overdose avant, les macs en font des esclaves domestiques. Pour le ménage, la cuisine, le linge, les travaux des champs ou d’artisanat sous la surveillance d’un gynécée.

    Leur sort se rapproche alors de celui d’une femme indigène qui a cessé de plaire. Elles ont le cerveau tellement raboté par des années de soumission qu’elles sont complétement déconnectées. Ainsi, lors de l’agression contre la Serbie, la police militaire a découvert au Kosovo des femmes prostrées, abandonnées par leurs valeureux seigneurs et maîtres. Certaines avaient oublié leur nom et leur nationalité ou ne voulaient pas les dire. D’autres, un peu moins siphonnées, ont carrément refusé d’être rapatriées.

    Malgré les efforts des médias pour minimiser le phénomène, avec le peu qui filtre, on a l’impression d’assister depuis quelques années en France à une inflation du nombre des disparitions de jeunes femmes. Des personnes qu’on ne retrouve jamais. Peut-on les raccorder à la traite des Blanches ou serait-ce une légende urbaine qui s’ajoute aux actions criminelles?

    Les disparues peuvent être de jeunes fugueuses, qui ont voulu couper tout lien avec leur famille. Avec de la chance, elles se dilueront dans la masse pour mener une vie banale en Angleterre ou au Canada. Les plus hardies viseront l’Australie. Les moins chanceuses finiront dans la rue ou dans un squat avec le trottoir ou l’overdose au bout du chemin… Fugueuse ou pas, toute jeune femme appétissante est une proie facile dans un pays déliquescent, incapable de maintenir un minimum de cohésion sociale et d’ordre public.

    Est-ce que la probabilité de faire des mauvaises rencontres est plus importante que celle de se faire enlever? Les serial killers ne sont pas une spécialité des USA. Et à la différence des violeurs de banlieues qui organisent des tournantes dans les caves, les assassins passent inaperçus et font disparaître leurs victimes.

    Enterrées dans un sous-sol, jetées au fond d’un puits ou d’une mine désaffectée, ou laissées dans une masure abandonnée. Parfois, on retrouve des restes. Mais pour vraiment enquêter, on est trop dispersés… Une fois que l’affaire n’est plus à la une, on est submergés par une criminalité -croissant chaque jour- un peu plus.

    Ignorée par les pouvoirs publics.

    Excusée par les médias.

    Et tolérée par les juges. Autant pousser le rocher de Sisyphe. Ou vider le tonneau des Danaïdes.

    D'après un article de Christian Navis - https://fascismedefrance.blogspot.com/

  • Rire ou pleurer?

    Recrutement des instituteurs 2023  

    "Marianne" a compulsé une quinzaine de rapports des jurys du concours de recrutement des enseignants en école primaire de l’année 2023. Les évaluateurs notent des lacunes en grammaire, orthographe et mathématiques chez certains candidats et déplorent une pauvreté des références culturelles: de nombreux aspirants professeurs citent des émissions de télé-réalité ou des films de Disney et méconnaissent la culture littéraire et patrimoniale.

    Comme les années précédentes, les correcteurs pointent les lacunes en orthographe, en grammaire et en mathématiques. Mais ils s’inquiètent aussi, tout particulièrement, du manque de culture générale des candidats qui ont pourtant un niveau master, soit cinq ans d’études après le bac. […]

    Les exemples littéraires, historiques ou pris dans des films "de qualité" ont été "rarissimes", poursuit-il. […] "On attend de futurs enseignants qu’ils ne confondent pas les œuvres littéraires avec leur adaptation par la maison Disney (“Le Bossu de Notre Dame de Victor Hugo”)", cite encore le jury de l’académie de Normandie, qu’ils "dépassent les références aux séries télévisées (“Glee”), aux Youtubeurs ou leurs souvenirs d’enfance (“La Reine des neiges”) pour diversifier leurs propositions et appréhender également les récits avec toute la distance critique nécessaire", poursuit ce dernier. […]

    Et à l’oral, ce n’est pas toujours merveilleux. Le jury de Nice note leur langage peu professionnel de "certains candidats":

    Des expressions familières voire des termes peu français ont été relevés comme l’emploi de ces formulations "Si j’aurais" ; "Les enfants qui z’ont…" ; "ch’sait pas" ; "Ils vont avoir la pression".[…]

    Marianne