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Humain? - Page 210

  • Les cadres HLM se forment dans des hôtels 5 étoiles

    En attendant une véritable réforme, on espère que les cadres des coopératives solidaires socialement responsables apprécient le champagne et les petits fours des hôtels de luxe.

    Par Laurent Pahpy. - Un article de l’Iref-Europe

    Les 161 coopératives d’habitations à loyer modéré (HLM) sont des organismes parapublics qui gèrent plus de 75 000 logements locatifs sociaux et mettent en chantier plusieurs milliers de logements par an pour l’accession sociale. La fédération est présidée par Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice socialiste et ancienne ministre qui cumule de multiples mandats.

    D’après leur site Internet, ces gestionnaires prônent les "valeurs coopératives", à savoir la démocratie, la solidarité et la responsabilité sociale.

    Comme tous les organismes gestionnaires du parc public, les coopératives bénéficient d’un grand nombre de subventions et de primes de l’État, des conseils départementaux, des régions, des intercommunalités et du " 1 % employeur ". Elles obtiennent des prêts à taux avantageux de la Caisse des dépôts et consignations alimentée par le détournement fiscal des livrets A et des assurances-vie des Français. Elles sont aussi exonérées, entre autres, de taxe foncière et de l’impôt sur les sociétés et leur taux de TVA tombe à 5,5 %.

    Le siège de l’ARECOOP, situé à deux pas des Champs-Élysées, n’est semble-t-il pas assez prestigieux pour les administrateurs, dirigeants et collaborateurs des coopératives d’HLM en apprentissage sur le " prêt social " ou l’" accession sociale ". Les formations ont lieu à l’hôtel Ambassador et à l’hôtel Régina, situés en plein cœur de Paris, respectivement quatre et cinq étoiles.

    Le logement "social" : un échec dramatique

    Dans une vaste étude réalisée en 2011, l’IREF a montré l’inefficacité et les multiples scandales associés à la gestion publique de près de 5 millions de logements HLM.

    Ces habitations n’ont de " sociales " que le nom. En 2013, d’après l’INSEE, plus de la moitié des ménages en location au revenu inférieur à 1 100 €/mois/unité de consommation (les 20 % des Français les plus pauvres) logeait dans le parc privé et non en HLM. À l’inverse, près de 147 000 familles gagnant plus de 2 800 €/mois/unité de consommation (les 20 % des Français les plus riches) bénéficiaient d’un logement "social". Parmi elles, des députés comme Alexis Corbière et même la nouvelle ministre des Sports Roxana Maracineanu.

    70% des Français pourraient prétendre à un logement social. La Cour des comptes estimait en 2006 que près d’un locataire sur deux n’avait aucune raison d’habiter dans une HLM. Le clientélisme politique règne dans l’attribution des appartements.

    L’IREF a dénombré près d’un employé d’organisme de gestion pour 59 logements. Les coûts de gestion correspondent à plus de 20% des loyers payés par les occupants (ce qui inclut les luxueuses formations à l’hôtel Regina).

    En 2012, l’INSEE estimait le nombre de SDF à 141 500, en progression de 50% par rapport à 2001. La Fondation Abbé Pierre rappelle que quatre millions de Français sont mal logés.

    Alors que la politique du logement coûte à la collectivité près de 20 milliards d’euros par an, elle se révèle être un échec dramatique depuis plus d’un demi-siècle.

    Mettre fin au dirigisme et au clientélisme

    Face à ces piteux résultats, on pourrait s’attendre à ce que les bailleurs sociaux fassent profil bas et que les pouvoirs publics éliminent leurs interférences néfastes sur le marché.

    La loi Elan qui devrait être votée prochainement est encore trop loin du compte. Si elle simplifie quelques normes de construction et tente de rationaliser la gestion des bailleurs sociaux, elle ne s’attaque pas aux racines du mal de la pénurie de logements et l’aggravera en poursuivant le contrôle des loyers.

    L’IREF appelle à libérer le marché immobilier pour favoriser la construction et mettre fin à la gabegie du logement "social". Pour cela, l’assouplissement des lois de zonage PLU, le rééquilibrage des contrats de bail, la privatisation des HLM et la diminution de la fiscalité immobilière qui est la plus élevée d’Europe sont des pistes à suivre.

    En attendant une véritable réforme, on espère que les cadres des coopératives solidaires socialement responsables apprécient le champagne et les petits fours des hôtels de luxe.

     

  • Des gendarmes attaqués …

    avec des pierres, des explosifs et des fioles d’acide par l’ultragauche: aucune interpellation

    Hautes-Alpes: les tensions retombent après des affrontements entre forces de l’ordre et militants pro-migrants

    Les affrontements qui se sont déroulés dans les Hautes-Alpes, samedi après-midi vers 16 heures, à la frontière franco-italienne ont duré près de deux heures. Près de 150 activistes de l’ultra gauche ont tenté de passer la frontière par les bois, au-dessus du golf de Montgenèvre, pour en découdre visiblement avec les forces de l’ordre, environ 90 gendarmes, positionnés notamment à proximité du poste frontière. Selon une source proche du dossier, " aucune interpellation n’a été réalisée".

    Les gendarmes mobiles qui ont essuyé " des jets de bouteilles d’acide et de pierres de la part de personnes aux visages dissimulés et certaines vêtues de noir ont riposté par des grenades lacrymogènes et assourdissantes ", explique à La Provence un gradé qui parle " d’actions de guérilla bien organisées, parfois à moins de cinq mètres des forces de l’ordre. Certains ont projeté des bombes artisanales".

    Ces affrontements qui n’ont pas fait de blessé, indiquent les autorités, se sont déroulés en marge d’un rassemblement de cinq jours sous la bannière "Passamontagna" (cagoule normalement utilisée pour se protéger du froid) qui a regroupé entre 400 et 500 "No border" (anti-frontières) notamment acquis à la cause pro-migrant, en majorité des Italiens mais également des Français, des Espagnols, des Allemands, des Hollandais et des Autrichiens.

    Leur campement implanté sur la commune de Clavière en Italie s’est vidé progressivement dimanche matin. Côté Italien, plusieurs dizaines de personnes ont tenté de s’en prendre dans la journée de vendredi, au commissariat et à la gare de la ville de Bardonecchia. Des incidents qui ont éclaté avec les forces de maintien de l’ordre italien n’ont pas entrainé de dégât ni de victime. Aucun débordement n’a été constaté dimanche à la frontière franco-italienne, toujours surveillé par un important dispositif des forces de l’ordre.

    Dans un communiqué paru dimanche, la préfecture des Hautes-Alpes a condamné " ces violences avec la plus grande fermeté " et a salué " le professionnalisme et le sang-froid " des gendarmes qui sont intervenus samedi. Une enquête judiciaire a été ouverte par le parquet de Gap concernant les affrontements de samedi, et confiée à la gendarmerie.https://www.laprovence.com/actu/en-direct/5163858/hautes-alpes-la-tension-retombe-a-montgenevre.html

    Déjà, le 22 avril, au col de Montgenèvre, "des militants antifascistes avaient permis le passage en France d’une vingtaine de migrants" (Le Parisien)

    La question est: Combien de temps nos forces de l’ordre vont endurer tout ce cirque? Avant la bavure qui sera le déclencheur d’événements que l’Histoire qualifiera de "guerre civile".

     

     

  • Celle qui ne voulait pas d'un prénom français est une escroc!

    Ce qui m'a horripilé en l'écoutant: “Zemmour insulte les enfants de la République“. Combien de fois dans sa rage contre lui, partout dans les médias: 10 ou 12 fois chaque passage! sur BFM, on voyait qu'elle lisait un papier: tout était préparé. Par qui?

    Le chef d’entreprise Hapsatou Sy, propriétaire de la société Beauty revolution international ( le nom dit son amour de la France et du français, d’ailleurs… ) et de ses filiales a créé un "mouvement" , “100 femmes ont décidé de changer leur vie”, permettant à ces 100 femmes regroupées sur facebook  de rejoindre son entreprise comme franchisées, avec, quand même, un apport de 70 000 euros… leur promettant formation, aide…

    Les malheureuses!

    Si on en croit les articles ci-dessous et le témoignage de l’une de ces franchisées, Hapsatou Sy pratique l’adage "ma gueule d’abord". Elle a laissé ses franchisées se débattre toutes seules avec des magasins ne marchant pas… laissant ses franchisées s’enfoncer financièrement.

    Résultat: liquidation judiciaire pour les dits magasins et plainte contre Hapsatou Sy pour escroquerie et abus de confiance…

    Et c’est cette bonne femme qui veut porter plainte contre Eric Zemmour…

    L’affaire et les articles datent de 2013:

    Communiqué: Hapsatou Sy abandonne ses succursales. Que deviendront les franchisés?

    Dans un communiqué reçu ce 25 septembre 2013,  HAPSATOU SY annonce la fermeture de ses espaces de beauté et décide de se consacrer à ses propres gammes de produits cosmétiques et capillaires.

    Après 8 ans de développement, Hapsatou Sy déclare s’être jointe à l’administrateur judiciaire, ce mercredi 25 septembre 2013, pour demander la conversion du redressement judiciaire de la société Beauty Revolution International en liquidation judiciaire.

    […]

    Note d’AC Franchise: Ce communiqué ne dit pas un mot des franchisés qui ont dû fermé et veulent porter l’affaire devant la justice. Nous attendons d’en savoir plus.

    https://ac-franchise.com/article/communique-hapsatou-sy-abandonne-ses-succursales-que-deviendront-les-franchises

    C’est par la publication d’une lettre qu’elle a rédigée, qu’elle veut faire connaitre la vérité sur la situation de sa société, les difficultés qui ont conduit à cette procédure judiciaire et faire connaître son histoire.

    Résumé de la lette de Hapsatou Sy (14mars 2013):

    Avec son projet “100 femmes ont décidé de changer de vie“, programme de franchise solidaire, la société Beauty Révolution International’ a connu un développement trop rapide et de lourds investissements. Le concept était d’aider les femmes, sans connaissance importante de base, désireuses de changer de vie, de se lancer dans l’entreprenariat. Leur était alors proposé: un financement à taux zéro, une formation et un apprentissage pour devenir entrepreneur.

    La mise en pratique s’est alors révélée très compliquée, même si la théorie était prometteuse. Tout le monde n’a pas les qualités nécessaires pour entrer dans le monde de l’entreprenariat, et le temps nécessaire à consacrer aux clients prenait le pas sur le temps de formation, ce qui fait que la qualité du service s’en est ressentie.

    En février 2012, Hapsatou Sy a alors décidé de mettre un terme à ce projet, consciente des difficultés humaines conséquentes à cette décision. Ce fut la fin d’un rêve pour beaucoup de femmes, une sensation d’échec et de perte de temps. Si la décision n’avait pas été prise, l’échec aurait été plus douloureux avec des conséquences financières bien plus dramatiques.

    La perte financière de la société s’élève à trois millions d’euros. Il a fallu également reconquérir une certaine clientèle qui avait été parfois pénalisée par le manque d’expérience de certaines franchisées de l’enseigne.

    Hapsatou Sy comprend la colère de quelques personnes, et elle reconnaît avoir sous-estimé le temps, les moyens et l’énergie nécessaires pour transformer et accompagner des personnes et leur permettre de devenir entrepreneur.

    Elle précise également, que l’origine des difficultés de son entreprise fait suite à une résiliation, par la société Generali, d’un bail situé avenue de l’Opéra à Paris, en mars 2010. Le préjudice subi par Hapsatou Sy s’élève, d’après un expert auprès de la cour d’appel, à trois millions d’euros. La bataille judiciaire est toujours en cours.

    https://ac-franchise.com/article/redressement-judiciaire-pour-la-franchise-beauty-revolution-international

     

    Affaire Hapsatou Sy: des franchisés auraient déposé plainte pour escroquerie et abus de confiance

    mercredi 20 mars 2013, par Aline Gérard

    La publication d’un article sur le redressement judiciaire de la société Beauty revolution international et de ses filiales (structures de la chef d’entreprise Hapsatou Sy) a suscité de nombreux commentaires sur ce site. La rédaction de Courriercadres.com donne la parole aux différents protagonistes. Suite aux réponses à nos questions apportées par Hapsatou Sy le 18 mars, l’une de ses anciennes franchisées a souhaité s’exprimer, pour faire entendre sa voix et celle de ses consœurs. Une plainte pour escroquerie et abus de confiance serait en cours.

    “Se retrouver à laver notre linge sale en public nous dépasse, nous ne sommes pas des stars en devenir. À titre personnel je préfère l’anonymat, mais aujourd’hui nos honneurs ont été salis !, souligne une ancienne franchisée d’Hapsatou Sy. Nous n’acceptons plus de rester silencieuses.”C’est en mai 2011 qu’elle a créé sa structure pour exploiter le concept Ethnicia, dans le quartier des Halles, à Paris. Elle fait partie des créatrices du Groupe Facebook “100 femmes ont décidé de sauver leur vie”, faisant écho au programme lancé par Hapsatou Sy “100 femmes ont décidé de changer leur vie”. Ce dernier avait pour objectif de permettre à des femmes de rejoindre le réseau comme franchisées, avec des aides spécifiques.

    En liquidation

    Mais depuis le 13 mars dernier, la société de la franchisée des Halles a été placée, à sa demande, en liquidation judiciaire. “Il fallait stopper l’hémorragie, je ne vais pas attendre d’atteindre les 766 000 euros de déficit à l’Urssaf pour me mettre en liquidation. Nous ne sommes pas stupides, mais aujourd’hui mes salariés sont au chômage. C’est dommage que cela finisse de cette manière mais c’est comme ça”.

    Plainte en cours

    C’est la justice qui devra se prononcer sur le fond de ce dossier complexe et sur les responsabilités des différents protagonistes dans cet échec. La franchisée précise cependant avoir cherché depuis juin 2012 à régler la situation “proprement” et à sortir de cette affaire à l’amiable, à huis clos. “Les démarches amiables n’ont jamais abouti. Je lui ai communiqué tous les documents pour lui transmettre ma société pour 1 euro symbolique, même cela elle ne le fait pas”. Elle parle d’un “acharnement” qu’elle ne s’explique pas. Elle précise également avoir déposé “une plainte pour escroquerie et abus de confiance” à la demande du Procureur de la République, avec d’autres franchisées. À ce jour, ce document ne nous a pas été transmis. L’affaire est en cours. La rédaction vous tiendra informés des suites de ce dossier.

    http://officieldelafranchise.fr/actualites/lactualite-vue-par-la-redaction/affaire-hapsatou-sy-des-franchises-auraient-depose-plainte-pour-escroquerie-et-abus-de-confiance-20032013

     

  • Remplacez Allemagne par France

    La preuve? en bas du post

    Dans une lettre, les employés d’un service hospitalier de Berlin décrivent ce qu’ils vivent quotidiennement : attaques au couteau, patients déchaînés et menaces effrayantes.

    Le personnel du centre de secours de l’hôpital Vivantes à Berlin a signalé dans une lettre diverses attaques violentes, menaces et insultes. Des insultes comme " sale nazi " ou " je vous emmerde " sont quotidiennes, note le personnel de cet hôpital situé dans le quartier de Kreuzberg.

    Ensuite, il y a des menaces comme " Je vais te tuer ", " Je vais te finir " ou " Je t’attends à la sortie ", rapporte le staff. Ces mots " conduisent souvent à un profond sentiment d’insécurité" , écrivent-ils. Même des couteaux ont été découverts à plusieurs reprises chez des patients violents.

    Les employés ont également été attaqués avec un couteau: un patient agité, qui ne voulait pas attendre son tour, a agressé au couteau l’un des employés qui a co-écrit la lettre. " J’ai conservé des dommages physiques et mentaux ", écrit la victime.

    Une infirmière voulait prendre du sang d’un patient. Sans raison, il a violemment frappé la femme au visage, qui a été inapte au travail pendant six mois et en thérapie.

    Les ambulanciers demandent un bouton d’urgence pour alerter la police. De plus, une sécurité 24 heures sur 24 devra être mise en place.

    EN FRANCE, il y  30 ans, une amie me raconte

    Vive la diversité....  les allemands bien corrects, bien in "ordnüng" doivent trouver ces comportements bizarres

    Il y a 30 ans dans un petit hôpital,  une Mama algérienne hurlait et se lamentait parce son fils de 10 ans, avait eu trauma de l'œil

    Le plus grave était qu'il avait déjà "zouqué " cet œil, les ophtalmo du CHU l'avaient récupéré de justesse, en lui disant de faire bien attention ( les miracles ne sont pas infinis )... pas de problème, le gamin se battait et a re-explosé son œil..... et rebelote, il fallait le transférer au CHU... moche à voir

    et, là un œil, on ne sait pas si ça peut se récupérer X fois de suite. (on n'osait pas regarder de trop, tellement c'était horrible)

    Bref, je ne sais plus trop, mais il avait eu la chance qu'on lui sauve un œil de justesse, et se le ré-explose... (pour l'autre œil, je crois qu'il était aussi atteint), donc en gros, cela nous faisait un futur aveugle potentiel

    Heureusement la mama est arrivée peu de temps après l'admission du gamin,(on avait eu le temps de comprendre ce qui se passait, on téléphonait au CHU etc... )  parce qu'elle braillait tellement, qu'elle nous coagulait le sang et le cerveau...

    Moi je n'arrivais plus à bosser, ca me paralysait. Désolée, moi les braillements, les hurlements, ca ne me stimule pas du tout. Les baffes non plus.

    Carrément à un moment, elle était par terre, en train de prier allahahahha, tout en hurlant, sinon, elle était debout en levant les bras au ciel et en hurlant... on ne pouvait plus penser.

    Je demande donc à un collègue copain urgentiste algérien, nommé "Toufik" “mais comment vous faites, la bas?".

    "oh, nous.. On a l'habitude, on ferme les oreilles, quand tu en as 10 qui font le même bruit, tu es obligé, sinon tu deviens fou"

    Donc ne vous inquiétez pas non plus si un médecin algérien à l'air parfois "distant", c'est normal, vu le "training" qu'il a eu s'il a exercé en Algérie...  il bloque les oreilles d'avance.

    Petit rappel: c'était en France, il y a  …. 30 ans!

     

  • Comment les riches insultent les pauvres

    Se "nourrir" de la pauvreté?

    Le regrettable impair de la ministre des Solidarités et de la santé

    A coup sûr une grave maladresse, un regrettable impair. Un symptôme qui vient s’ajouter à la liste des failles de la communication gouvernementale et présidentielle. L’affaire est rapportée, filmée,  sur les réseaux sociaux ainsi que par différents titres – dont Le Quotidien du Médecin (Pascal Thomeret). 

    Tout commence le 18 septembre à l’Assemblée nationale. Le député Jean-Hugues Ratenon (La France Insoumise, La Réunion) critique avec virulence le Plan pauvreté qui vient d’être dévoilé et dont Agnès Buzyn a la charge. Pour M. Ratenon, à l’évidence, le compte n’y est pas. Loin s’en faut. Et c’est une ministre étrangement en colère qui lui répond :

    " (…) Vous n’avez aucun intérêt à ce que nous arrivions à résoudre la pauvreté dans ce pays, car vous en vivez, vous vous en nourrissez (…)".

    Insulte profonde

    Jean-Hugues Ratenon devait, par la suite, déclarer ceci:

    "C’est une insulte profonde pour celles et ceux qui luttent avec force et abnégation pour une société plus juste. C’est d’autant plus une insulte pour moi et ma famille que nous avons connu la pauvreté durant des années. Avant d’être élu, j’étais au RSA et vivais bien en dessous du seuil de pauvreté. À travers moi, ce sont tous les pauvres que cette riche ministre insulte".

    Le député réclamait des excuses ministérielles tandis qu’en écho  Jean-Luc Mélenchon dénonçait les propos de la ministre comme "inadmissible ".

    Rapide retour, par courrier, la "riche ministre" demandant au député d’accepter ses excuses pour une réponse qui "traduisait un propos politique mais nullement une attaque personnelle (…) ".

    Jean-Hugues Ratenon faisait alors publiquement savoir qu’il avait pris acte des excuses. Le député et la ministre devraient, prochainement, se rencontrer.

     

  • La bête immonde: pipi, caca, boudin!

    Affaire Méric : quand la justice se pique de combattre " la bête immonde "

    Régis de Castelnau

    Des peines anormalement lourdes

    Après une semaine de débats, la Cour d’assises de Paris a donc rendu son verdict dans le dossier concernant la mort de Clément Méric. De façon surprenante ont été prononcées des peines très lourdes, sans commune mesure avec celles que l’on rencontre habituellement dans les affaires de violences similaires. Il n’y a pas lieu de s’en réjouir, au contraire. Force est de constater qu’après une conduite d’audience empreinte de partialité, les 11 ans de prison infligés à Esteban Morillo et les 7 à Samuel Dufour, l’ont plus été au regard de leur passé de skinhead qu’à celui des faits qui leur étaient reprochés. Ce qui en fait malheureusement une décision incontestablement politique.

    Rappelons brièvement les faits tels qu’ils ont pu être exposés à l’occasion des débats largement répercutés par la presse. Deux groupuscules violents et antagonistes se sont confrontés à l’occasion d’une vente privée de vêtements dans un appartement du quartier Caumartin de Paris. Une bagarre de rue s’est déclenchée à l’occasion de laquelle le skinhead Esteban Morillo, a porté deux coups violents au visage de Clément Méric, jeune étudiant appartenant à la mouvance "anti-fas". Dont la tête lors de sa chute, a heurté un élément de mobilier urbain, ce qui a entraîné son décès. Les rôles respectifs dans l’affrontement ont été à peu près cernés, la volonté initiale d’en découdre étant plutôt du côté des "anti-fas", et Clément Méric ayant participé directement à la bagarre. Restait en suspens la question de savoir si Morillo avait frappé à l’aide d’un poing américain, ce qui aurait constitué une arme par destination. Les débats n’ont pas permis de l’établir, ce qui n’a pas empêché la Cour de retenir la qualification de violences avec arme.

    Abrutis déclassés contre antifascistes de pacotille

    On va rappeler à ce stade qui étaient les acteurs de cette bagarre qui a mal tourné. Les deux groupuscules existent, sous des formes diverses, depuis fort longtemps, et j’ai moi-même connu, dans mon jeune temps, leurs folklores respectifs débiles, et leur goût commun d’affirmation virile par des affrontements de cour d’école.

    On rappellera comme gage de sérieux de nos excités symétriques, que la rencontre tragique s’est faite à l’occasion d’une vente privée de polos siglés que les deux camps s’enorgueillissent de porter ! À droite, nous avons des brochettes d’abrutis déclassés issus en général du lumpenprolétariat, qui trouvent là un moyen d’opposition violente en adoptant un folklore détestable qu’ils cultivent dans des groupes au fonctionnement de secte. Et comme dans toutes les sectes il y a des gourous qui en ont fait un métier et en vivent comme Serge Ayoub. Les plus chanceux rentrent un peu plus tard dans le rang, les autres continuant leur vie de dérive inepte.

    En face, à "gauche" des enfants de la petite bourgeoisie aisée, en mal de sensations qu’ils recherchent en embrassant ce qu’ils croient être des grandes causes. Antifascistes de pacotille, ils pimentent leur vie confortable en participant aux manifestations syndicales sérieuses qu’ils s’efforcent de dévoyer par la violence, et en cherchant la bagarre avec ces crânes rasés au front bas qu’ils toisent de leur mépris social. Je dis "antifascistes de pacotille", pour savoir ce que sont les vrais antifascistes et les avoirs fréquentés.

    Tout d’abord ceux qui avaient risqué leur vie dans le combat contre le nazisme et qui avaient noms par exemple, Georges Séguy ou Henri Krasucki, tous deux déportés à 16 ans, qui à Buchenwald, qui à Auschwitz.

    Inutile de rapporter leur opinion sur les gauchistes braillards, on l’imagine très bien. Et ensuite pour avoir dirigé des organisations de solidarité avec l’Amérique latine pendant les terribles années de plomb et y avoir perdu quelques courageux amis. De toute façon, nos anti-fas cesseront à un moment leurs singeries et rentreront sagement à la maison, si tant est qu’ils ne l’aient jamais quittée.

    La mort de Clément Méric ne raconte que la bêtise

    C’est pour toutes ces raisons que la mort de Clément Méric est à ce point désolante, stupide et si inutile. Elle ne raconte rien d’autre que la bêtise. Mais c’est un fait divers tragique, et la justice aurait dû la traiter comme tel. La violence meurtrière d’Esteban Morillo méritait le passage en Cour d’assises, mais aussi le même traitement que celui relevé dans des affaires similaires. Le quantum de la peine excède très largement celui que l’on rencontre lorsque l’on étudie la jurisprudence.

    On n’en présentera pas ici une étude exhaustive en se contentant simplement de rappeler que "Jawad le logeur" fut condamné à huit ans de détention pour avoir tué son meilleur ami à coups de hachoir à viande. Il y a des dizaines d’autres exemples. Et c’est dans cet écart de plusieurs années au détriment d’Esteban Morillo que se loge la dimension politique de la décision rendue par la Cour d’assises de Paris.

    Le principe de "la personnalisation des délits et des peines" aurait dû permettre la prise en compte du fait que l’accusé avait rompu avec ce passé et essayé de reconstruire une vie. Ce n’est pas un militant nazi ou même pétainiste que la cour devait juger mais un fils d’immigrés, aux études réduites à celles d’apprenti boulanger et dont tous les espoirs de vie étaient bornés par la pauvreté. Qui avait trouvé par faiblesse dans des dérives ineptes et temporaires, un exutoire à un horizon médiocre dont il avait probablement conscience. Et qui depuis le drame avait tenté malgré les difficultés d’en sortir.

    Au lieu de cela, par la conduite des débats, les réquisitions du parquet, et l’importance des peines infligées la justice donne l’impression d’avoir voulu apporter sa pierre à la lutte contre la bête immonde. Ce n’était pas sa mission.

    Rabâchons encore et encore, que fort heureusement, il n’y a pas de danger fasciste en France et qu’une justice pour l’exemple n’est jamais exemplaire. Qu’on le veuille ou non, il émane de l’arrêt de la Cour d’assises de Paris un déplaisant fumet politique qui n’y avait pas sa place. Et il sera difficile de contredire ceux qui y décèleront une pénible dimension de classe.

    Après le verdict les proches de Clément Méric, ont parlé de: "responsabilité morale collective". Eh bien non, en matière de justice pénale, il n’y a pas de responsabilité collective, jamais. Qu’une partie civile l’invoque soit, mais qu’une Cour d’assises l’utilise est simplement déplorable.

     

    Ces soi-disant "anti-fas" minables mange-merde, se casseront vite à l'étranger quand la France sera attaquée... héros de pacotilles, va! Pieds Nickelés d'opérette!

    Tous des poulpes!