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Handicap - Page 11

  • Stephen Hawking: "Nous sommes au moment le plus dangereux de l'histoire de l'humanité"

    Selon le célèbre scientifique, l'élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis et la sortie imminente du Royaume-Uni de l'UE vient à un moment qui serait le plus dangereux pour la race humaine.

    Selon le professeur de Cambridge, le changement général de politique dans le monde montre que la majorité des humains se sentent complètement abandonnés par les dirigeants et ne leur vouent plus aucune confiance.

     "Nous vivons un moment où les oubliés ont pris la parole pour rejeter unanimement les élites qui les dirigent", explique Stephen Hawking, ajoutant que "l'aspect le plus préoccupant de cette situation est que désormais, plus qu'à n'importe quel moment de notre histoire, notre espèce a besoin de cohésion".

    Le scientifique affirme que le monde est confronté à des défis immenses, dont le changement climatique, la production alimentaire, la surpopulation, la disparition d'espèces, les maladies épidémiques et l'acidification des océans.

     "Tous ces facteurs nous rappellent que nous nous situons bien au moment le plus dangereux du développement de l'humanité", déclare-t-il.

     "Nous pouvons surmonter ces défis. Je dis cela car j'ai toujours été optimiste. Mais il faudra pour cela que les élites, qu'elles soient à Londres ou à Harvard, à Cambridge ou à Hollywood, tirent les leçons de l'année qui vient de s'écouler et apprennent à retrouver une once d'humanité", fait savoir Stephen Hawking.

    Pour l'éminent professeur, l'humanité a atteint un stade d'avancée technologie où elle peut s'autodétruire en réduisant à néant la planète Terre, tout en n'ayant toujours pas développé les possibilités de se réfugier ailleurs.

     "Il est possible que dans quelques centaines d'années, nous aurons établi des colonies humaines dans le cosmos ou sur d'autres planètes. Mais pour le moment, nous n'avons qu'une seule et même planète et nous nous devons de nous serrer les coudes pour la préserver". Le chercheur britannique a également averti que l'intelligence artificielle et l'automatisation croissante de la société qui progresse à une vitesse fulgurante allaient finir par anéantir les emplois de la classe moyenne et aggraver les inégalités, ce qui risque de créer un bouleversement politique significatif partout dans le monde.

     "Les emplois disparaissent, mais aussi les industries. Nous devons aider les gens à se reprendre pour créer un monde nouveau et à les soutenir financièrement dans leur démarche", a ajouté Stephen Hawking.

    Ce n'est pas la première fois que le professeur fait part de son opinion à propos notamment de l'élection de Donald Trump. Dans une interview au réseau télévisé britannique ITV plus tôt dans l'année, il avait qualifié le président élu de "démagogue qui fait appel au plus petit dénominateur commun".

     

  • La maladie n'est pas un vilain défaut: juste la faute à "pas de chance!".

    Une journée de merde.

    Alors voilà:

    1/ recevoir une patiente en surpoids,

    2/ échouer à prendre sa tension avec un brassard standard,

    3/ prendre un brassard adapté qu’on vient d’acheter,

    4/la voir pleurer,

    5/se sentir gêné,

    6/entendre "c’est pas vous, c’est ce qui y a écrit sur votre brassard".

    Comment j’explique à ma patiente pourquoi même un stupide brassard lui exprime ENCORE ce que TOUTE la société lui matraque DÉJÀ depuis l’enfance?

    Des crachats en maternelle au type qui la montre du doigt dans la rue à ses potes en se marrant (et tout le reste, brimades, et injures, et hontes, et railleries, et vexations terribles, que nous n’imaginons pas, que nous ne POUVONS pas imaginer pour la simple et bonne raison que nous ne sommes pas ELLE et ne le serons jamais), tu as été la goutte d’eau qui fait déborder le vase, petit brassard.

    Alors MERCI Spengler, mais ma patiente SAIT qu’elle est obèse, mais moi, à cause de toi, j’ai humilié une patiente pour rien.

    Voilà.

    PS: anticipons les grincheux qui vont me rentrer dedans immanquablement, voulez-vous? OUI, je sais que l’obésité est dans certains cas une maladie, et OUI, je sais qu’il ne faut pas cacher la maladie à un malade. Ici, je pointe l’inadéquation entre un objet aussi " inoffensif " qu’un brassard tensionnel et le renvoi -inattendu pour cette patiente- à une représentation douloureuse de sa maladie (le renvoi de ma malade à sa maladie, pour simplifier).

    Elle SAIT qu’elle est malade. Elle le sait déjà TROP.

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    Une bonne journée.

    Publié le 12 décembre 2016 par Baptiste Beaulieu.

    Samedi, je publiais ça sur mon blog:

    UNE JOURNÉE DE MERDE

     (En bref, je racontais que comment la mention "obèse" sur un brassard de la marque Spengler avait fait pleurer une patiente).

    Je viens de recevoir le message suivant de Spengler:

    << En réponse votre post en date du 10/12/16 à propos des brassards Spengler marqués "obèse"

    Comme certains l’ont déjà dit dans les commentaires, effectivement le mot " obèse " est un terme médical que l’on retrouve dans les enseignements en études de médecine.

    Et lorsque les médecins passent commande, ils utilisent ce terme également.

    Nous comprenons que depuis un grand nombre d’années, ce terme est sorti du contexte médical et a été utilisé de manière très vulgarisée et peut légitimement être vécu comme une insulte.

    Nous sommes fabricants français de tensiomètres depuis 1907. Nous fournissons de nombreuses institutions comme les pompiers, les hôpitaux, Médecins du monde… qui utilisent nos produits comme le docteur Beaulieu lui-même car tous en reconnaissent la qualité historique.

    Ayant pris connaissance ce matin de ce post, nous venons de stopper la chaîne de fabrication du brassard portant cette mention.

    Nous sommes dans l’obligation de vérifier auprès des instances réglementaires qui veillent à la qualité de nos produits et aux normes la possibilité de faire disparaître cette mention reconnue dans le monde médical.

    Nous ne manquerons pas de vous tenir informés sous ce post ainsi que sur notre page facebook. >>

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    Je pense que je n’aurais JAMAIS écrit ce billet de blog sans vos différents témoignages que je reçois depuis quatre ans maintenant, notamment sur la grossophobie. Alors MERCI.

    Enfin, je précise que je ne suis pas ici pour recevoir des cookies, faire du bad-buzz ou jeter l’opprobre sur une entreprise qui fournit du matériel de qualité et du boulot à des gens. Je ne suis pas un moralisateur et je ne porte pas les SJW dans mon cœur (je vous laisse découvrir ce terme sur Google).

     Je suis juste un type qui n’aime pas voir pleurer sa patiente pour rien (elle SAIT qu’elle est obèse: vous, moi, la société, le cinéma, l’humour, l’Univers lui disent et lui répètent depuis l’enfance.)

    La marque Spengler est connue de tous les médecins pour la qualité et la durabilité de leurs produits.

    Je les remercie de leur réactivité.

    Baptiste.

    Nota: nous faisons tous des erreurs. Il faut apprendre à vivre avec et les aimer.

    http://www.alorsvoila.com/une-bonne-journee

     

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  • Sales cons et socialaups!

    A Nancy, Valls parle handicap. Sa délégation occupe une place GIG-GIC

    Comment sourit le Premier ministre? Quel hommage rendra-t-il au président qui l’a nommé en mars 2014? Quelles allusions lâchera-t-il à propos de sa propre candidature? Ce vendredi 2 décembre, au lendemain du " renoncement " de François Hollande, Manuel Valls est sous les projecteurs, scruté de toutes parts, " observé à la loupe ", dit Le Monde. Ce jour-là, le locataire de Matignon est " en déplacement " comme on dit d’un responsable national quittant les quartiers cossus de la capitale pour visiter, au choix, un quartier populaire, une ferme expérimentale ou les rues d’une ville moyenne.

    Ce vendredi, c’est à Nancy que le Premier ministre s’est aventuré. Cela peut paraître accessoire au vu de l’importance phénoménale de la pré-campagne présidentielle en cours, mais le " déplacement " porte sur le sort des handicapés, un sujet toujours consensuel au moment de voter des lois et toujours oublié lorsqu’il s’agit de prendre des décisions concrètes. Le Premier ministre est venu à Nancy pour signer des contrats avec les collectivités locales et annoncer des mesures visant à " simplifier la vie quotidienne des personnes en situation de handicap ", comme on dit de nos jours.

    Les travaux se déroulent à la préfecture de Meurthe-et-Moselle, rue Lyautey, une rue assez étroite toute proche de la resplendissante place Stanislas. Le convoi est composé de nombreuses berlines grises ou noires ; pas moins de sept membres du gouvernement accompagnent en effet Manuel Valls, sans compter les présidents des différentes strates su millefeuille territorial. Devant la préfecture, trois voitures occupent des places réservées aux " GIG-GIC ". Ces invalides dont Manuel Valls, à l’intérieur du bâtiment, assure vouloir " simplifier la vie ".

    Paul Didier, étudiant en khâgne à Nancy, aperçoit la scène, prend une photo des véhicules et la diffuse sur Facebook et Twitter. Il interroge également un policier en faction devant le bâtiment. " J’ai été voir un flic pour lui demander si c’était normal. Il m’a répondu: ‘ah non mais oui. On leur a dit, mais c’est des cons’ ", relate l’étudiant sur sa page Facebook.

    Selon le magazine lorrain en ligne Loractu, les emplacements avaient bel et bien été réservés pour le convoi officiel. Pourtant, il s’agit de places destinées, en temps normal, aux personnes à mobilité réduite. Un panonceau gracieusement posé par le Lions club le souligne: " Si tu prends ma place, prends aussi mon handicap ".Didier avait lui aussi constaté la réservation de ces trois places pour la délégation du Premier ministre. Il le déplore. " Il n’y a pas un mec dans la chaîne qui s’est dit que quelque clochait? " s’interroge-t-il, avant de conclure: " ils sont hors-sol".

     

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     "J’en ai pour 5 minutes". Ainsi fonctionne la monarchie républicaine à la française. Sous prétexte que l’on est puissant, on peut s’affranchir des règles. Ce n’est évidemment pas la première fois que des responsables politiques (ou économiques, ou médiatiques), profitent de leur puissance ou de leur notoriété pour stationner en gênant tout le monde. Mais ce type de comportement laisse penser que l’importance supposée excuse tout, qu’un intérêt supérieur balaie toutes les règles, y compris celles de la bienséance. Après tout, si le Premier ministre le peut, pourquoi pas le maire, le président de la Chambre de commerce, et puis pourquoi pas moi. Après tout, j’en ai pour 5 minutes.

    Ceci conforte cette impression d’une société à deux vitesses et confirme, si besoin était, que le stationnement, la circulation, et plus généralement les déplacements, sont toujours considérés comme des sujets accessoires. Sans compter, bien entendu, l’image déplorable de l’action publique qui en résulte. Discourir, annoncer ou promettre a-t-il encore un sens lorsque, confronté à la réalité, on laisse passer un message exactement inverse à celui que l’on souhaiterait diffuser?

     

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    Ceux qui sont sur fauteuil roulant n'en ont pas pour 5 minutes!

    Eux, c'est toute leur vie!

    Bandes de dégueulasses!

  • Et pendant ce temps-là, ils croient que les autres AUSSI se gavent…

    Alors voilà, l’autre jour, j’ai vu en consultation un vieil homme. Il ne payait pas de mine. 80 ans bien tassés. Il vient pour un renouvellement, trois fois rien.

    On parle un peu lui et moi. HAD, FNASS, SSID, bla-bla-bla, on se perd dans les acronymes.

    En gros, il s’occupe de son épouse en fin de vie. 40 ans de vie commune. Ils touchent une petite retraite, tous les deux. C’est trop pour la CMU, pas assez pour offrir un cadeau à leur petit-fils à Noël. Il me dit ça en triturant un trou dans sa veste.

    Il touchait une aide spéciale pour les changes de son épouse, mais le gouvernement l’a supprimée. Alors il se débrouille: il met des chiffons dans la culotte, qu’il nettoie ensuite. Mais ce n’est pas efficace comme des vraies couches. C’est ma femme, et lui faire "ça" avec "ça", c’est pas bien, non, c’est pas bien…. qu’il dit en secouant la tête.

    Cela dure un 1/4 de seconde, mais je le vois, moi: le regard du vieux se trouble. IL SE TROUBLE. Je l’entends murmurer:

    “Je me sens indigne“.

    […]

    Finalement, ce patient s’en va. Le suivant me pose un lapin. 15 minutes de rab’. Je surfe sur le net en attendant, clique sur "Google Actualités". Ça parle voyage ministériel à 14000€ pour un "match de foot", note de taxi à 400 000 € pour une responsable culturelle. Ça se gave bien, en haut lieu, ça se gave bien. Et la voix du vieux revient, elle résonne entre les 4 murs du cabinet, elle chevrote.

    “Je me sens indigne“.

    J’ai comme un haut-le-cœur tout à coup et je m’entends penser: "Putain de merde, Baptiste, on vit quand même dans un monde sacrément violent“.

    Chaque jour passe et, chaque jour, je vieillis dans ma tête. Si vous saviez comme je suis en colère et comme je suis vieux…

    Parfois, j’ai comme des envies de casser le monde. J’espère que j’arriverai à toujours vous raconter des histoires drôles. Des histoires sans violence, des histoires sans colère.

    Et sans "vieillards indignes".

    Un commentaire d'un lecteur

    Cette histoire tombe pile. je viens de rentrer à la maison la voiture pleine de couches et autres protections. Pour les cacher, oui je dis bien les cacher. Ma chérie qui bosse comme AMP dans une petite structure d’aide à domicile, a une inspection de l’ARS lundi et il est interdit d’avoir ces produits en stock pour aider les patients qui sont dans le cas de ton vieil homme.

    Alors voilà ceux dans haut se gavent et ceux d’en bas qui veulent aider ne le peuvent pas.

    C’est cela qui est indigne et pas ce brave homme.

    La bise

    http://www.alorsvoila.com/la-colere

    Baptiste Beaulieu est un jeune médecin de 31 ans qui tient le blog "alors voila"... qui a écrit déjà 3 romans.

     

  • Ce n'est pas Juppé qu'il nous faut! LA PREUVE!

    Ali Juppé veut plein de migrants pour repeupler et re-dynamiser nos campagnes!

    C’est dans la deuxième partie de son entretien avec Ruth Elkrief, à partir de la minute 4

    Première partie

    http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/alain-juppe-face-a-ruth-elkrief-12-875105.html

    Seconde partie

    http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/alain-juppe-face-a-ruth-elkrief-22-875089.html

    Il se paye ouvertement notre tête.

    Son programme prévoit de sauver et développer le monde rural en plein désarroi. Et comme il faut repeupler les campagnes pour y ramener écoles et autres services publics, cela sera fait grâce aux migrants.

    CQFD.

    Cet imbécile ne sait sans doute pas qu’il y a des milliers de Franciliens  qui mènent une vie horrible, passant des heures chaque jour dans les transports en commun toujours en retard, vivant dans l’insécurité en banlieue qui rêvent de s’installer dans des petits villages afin que leurs enfants vivent en sécurité et avec une vraie qualité de vie.

    Or, il se trouve que dans ces petits villages… il n’y a pas d’emploi.

    Sans emploi, on ne peut pas vivre, dans un petit village. Sans emploi on nourrit comment les enfants qui vont permettre d’ouvrir à nouveau l’école?

    Mais ce qui est vrai des Français ne le serait pas des migrants? Et pour quelle belle et bonne raison, Ali Juppé?  Parce que vous savez pertinemment que l’immense majorité de ces gens-là ne sont pas employables et qu’ils resteront A NOTRE CHARGE, avec une pension de réfugié, un RSA et les allocations reçues pour les multiples enfants qu’ils ne manqueront pas de faire à de pauvres filles, sans se soucier de leurs autres épouses restées au pays sous les bombes. En attendant de faire venir ces autres épouses, d’ailleurs.

    Il est vrai que de multiples écoles vont pouvoir ouvrir à nouveau avec ce système… mais ça va coûter très cher au village et à la France. D’autant qu’avec l’apport de musulmans, c’est notre art de vivre, notre patrimoine et notre culture qui vont disparaître. Re-dynamiser nos villages? Non, Juppé veut les dynamiter.

    Quant au reste… Chez Ali rien de nouveau.

    Problèmes avec l’islam? Super Ali va tout résoudre avec son « code de la laïcité » que LES religions devront respecter. Exactement comme sont respectés sans doute la Charte de la laïcité à l’école et dans les hôpitaux. La Main d’Ali Juppé sur le papier affiché et la face de la France sera changée…

    Non respect de l’égalité hommes-femmes? Super Ali va résoudre cela avec sa baguette magique: il lui suffit de dire en fronçant le nez "toutes les religions doivent respecter l’égalité hommes et femmes" pour que les femmes musulmanes soient libres, épanouies, et que les non musulmanes soient bien considérées…. Jamais Ali Juppé ne met l’islam à part… Ça étonne quelqu’un?

    Le salon de la femme musulmane? Super Ali ne répond pas à la question pourtant répétée… Super Ali ne pense pas. Super Ali ne pense rien de la femme musulmane. Il assène je suis contre le communautarisme et pour la diversité. Nous voilà sauvés… D’autant qu’on a appris quelque chose d’important: la diversité n’a de sens que si on va vers l’unité…  Unité avec son grand ami Tarek Oubrou?

    Pour le reste, gloubi-boulga habituel: il est criminel d’attaquer l’Europe, il faut juste l’améliorer (vous reprendrez bien un petit peu de délocalisations, d’amendes pour avoir aidé nos agriculteurs et autres PME en détresse, de directives imbéciles, de Tafta, d’immigration et de droit des minorités…), son ennemi majeur c’est le FN (ben tiens, on ne s’en doutait pas) et son credo est « je suis patriote« . Mince alors, cela ne nous avait pas sauté aux yeux. Et il paraît que le regroupement familial ce n’est pas un problème, étant insignifiant (il ne doit pas se balader souvent à Paris ou Marseille, entre autres). Quant aux lendemains qui chantent qu’il nous prépare dans les entreprises… Retraite à 65 ans, 39 heures payées 39 (encore moins d’emplois pour nos jeunes et nos chômeurs, sans parler des immigrés légaux qui continuent d’arriver ; mais c’est pas grave, ils auront le RSA…).

    Naturellement il a réitéré sa crainte de guerre de civilisation. Si il arrive au pouvoir, tireurs sportifs et chasseurs, vous pourrez planquer vos armes, ça va être encore plus chaud qu’avec Hollande-Cazeneuve. Je ne veux pas de guerre de civilisation, je ne veux pas de guerre des cultures. Comme la méthode Coué risque de ne pas fonctionner, Ali Juppé va nous casser la tête. J’ai bien dit la tête, pas les pieds.

    http://resistancerepublicaine.eu/2016/09/30/juppe-est-pret-a-negocier-avec-oubrou-lislamisation-rampante-pour-echapper-a-la-guerre-civile/

    Collusion de Juppé avec les islamistes: un membre de son équipe accuse.

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    Amine Elbahi a annoncé retirer son soutien à la candidature d’Alain Juppé. Le jeune garçon ne pèse pas lourd dans l’appareil LR, mais il incarne un symbole fort: Amine s’est en effet engagé en politique après que sa sœur soit partie en Syrie.

    J’ai beaucoup réfléchi ces derniers temps concernant mon engagement dans le cadre de la primaire de la droite et du centre. En 2014, j’avais été l’un des premiers à répondre à l’appel au rassemblement voulu par Alain Juppé qui a été le premier à déposer sa candidature à la primaire de la droite et du centre.

    Le temps est venu pour moi de réfléchir quant au projet que nous voulons réellement présenter aux Français. Mes valeurs, mes convictions et ma loyauté vis-à-vis de ma famille politique restent intactes.

    La primaire est un renouveau des pratiques politiques et doit permettre de réunir des femmes et des hommes qui se reconnaissent dans les idées défendues par la droite et le centre. La crise politique qui touche notre pays ne doit pas permettre la remise en question du clivage entre la gauche et la droite. Je crois encore au clivage. Le clivage est nécessaire dans notre démocratie.

    “Je vous annonce mon départ de l’équipe d’Alain Juppé car je ne me sens plus en adéquation avec ses idées et ses positions. Je reste attaché au candidat pour qui je me suis beaucoup battu mais rester à ses côtés serait renier mes convictions“.

    Nous ne pouvons plus affirmer d’un côté combattre le salafisme et de l’autre travailler à leurs côtés, notamment l’UOIF, présidée par Amar Lasfar et dont les dirigeants sont Tareq Obrou, Hassan Iquouissen ou encore Ahmed Miktar, qui prône comme Rachid Abou Houdeyfa un islam politique incompatible avec les valeurs de la République.

    La société française vit une crise identitaire sans précédent. La France ne peut se satisfaire d’une « identité heureuse » à l’heure où la crise profite aux salafistes et permet la radicalisation des esprits.

    Malgré leur papier d’identité, leur culture, leur histoire, de nombreux jeunes ne se sentent pas Français. Le repli identitaire va de soi. Qui peut croire que la religion n’a aucune influence dans les quartiers abandonnés de la République? Les débats imposés par les salafistes prennent en otages les millions de musulmans français et perturbent le débat politique qui doit se tenir.

    Les récents événements qui ont frappé notre pays en son cœur doivent nous permettre de nous réunir. La République est défiée. Je crois au combat républicain et à un sursaut citoyen!

    Je me laisse le temps de la réflexion pour choisir le candidat qui réunira la plus grande part de mes convictions. Mon choix dépendra du candidat qui:

    Affirmera clairement vouloir éradiquer le salafisme et anéantir les recruteurs de Daech dans nos villes, parce qu’en tant que citoyen engagé contre la radicalisation aux côtés de nombreuses familles et de la Brigade des Mères, nous nous battons pour remettre nos quartiers au cœur de la République.

    Agira aux côtés des forces de l’ordre pour faire revenir l’autorité de l’État et la sécurité des Français parce que la ville de Roubaix, dont je suis originaire, est la plus grande zone de sécurité prioritaire du pays.

    Exprimera des propositions concrètes pour réaffirmer l’autorité du professeur et ramener la mixité sociale dans nos écoles, parce qu’en tant que Réserviste de l’Éducation Nationale, je me bats au quotidien pour la réussite de tous.

    Je soutiendrai le candidat favorable à une véritable politique de prise en charge et d’accompagnement des familles parce qu’en France, 13000 enfants handicapés se trouvent sans solution éducative, dont mon petit frère.

    Je garde un excellent souvenir de mes déplacements, des personnes rencontrées et remercie l’ensemble des militants pour leur reconnaissance.

    Mon adversaire reste la politique laxiste de François Hollande et du gouvernement. Mon ennemi déclaré est le Front National!

    Amine Elbahi.

     

  • Il y longtemps que nous n'avons plus la première place de la meilleure médecine au monde!

    L’histoire de Laura, greffée des mains aux Etats-Unis faute d’accord administratif en France

    Quelques explications officielles s’imposent.  Telle qu’elle vient d’être rapportée par Le Figaro (Anne Jouan), l’histoire est un concentré de prouesses chirurgicales, d’absurdités administratives, d’incompréhensions. Résumons-là.

    Nous sommes en 2007. Laura a 19 ans. Un choc septique fait quelle doit, à l’hôpital Cochin, être amputée des deux avant-bras (sous les coudes et des deux jambes (sous les genoux). Equipée de prothèses, elle reprend ses études à l’école hôtelière de Lausanne et créée start-up. En 2009 elle rencontre le Pr Laurent Lantiéri, chirurgien à la forte personnalité, connu pour ses compétences dans le champ des greffes de membres et de faces.  C’est le début d’un parcours administratifs.

    En 2013, le Pr Lantiéri obtient l’autorisation de l’Agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France pour réaliser une intervention chez Laura – intervention qui entre dans le cadre d’un programme de recherche. Laura est alors inscrite sur une liste d’attente, en attente d’une donneuse et de greffons.  Elle fait aussi la connaissance de Priscilla, elle aussi amputée des quatre membres à la suite d’un avortement " qui s’est mal terminé" ("aux urgences de la maternité du CHU de Bordeaux contre lequel elle est aujourd’hui en procès").

    Retirées de la liste d’attente

    "En janvier dernier, elles reçoivent un courrier de l’Agence de Biomédecine, elles ont été retirées de la liste d’attente, rapporte Le Figaro. Elles ne pourront donc pas être greffées en France.  Leur chirurgien a une idée: et si l’intervention se faisait à l’étranger? En novembre 2014, Laura et Priscilla partent à Philadelphie rencontrer le Pr Scott Levin, le chirurgien qui a réalisé, l’an dernier, une greffe des deux mains de Zion, un petit garçon de 8  ans, handicapé lui aussi, à cause d’une septicémie“.

    Les Prs Levin et Lantiéri sont en contact. Le 25 juin Laura est inscrite sur la liste d’attente américaine. " Le chirurgien français joint alors sa patiente, en vacances en Corse. Il lui dit de prendre l’avion pour Paris, qu’il va la retrouver là-bas et qu’ils partiront ensemble pour Philadelphie. Laura passe la douane américaine en chaise roulante, avec sa lettre de transplantation, lit-on dans Le Figaro.  Dans la nuit du 22 au 23 août, elle est opérée (…) Par un hasard du calendrier, mais comme un pied de nez à la France où elle a été amputée, elle retrouve deux mains neuf ans jour pour jour après les avoir perdues.

    Au bout du monde

    Aujourd’hui, jointe aux États-Unis par téléphone, elle explique, toujours au Figaro,  pourquoi elle avait choisi le Pr Lantiéri  et non l’autre équipe française spécialisée ce type d’intervention, à Lyon.

    "Je n’ai pas voulu y aller, car c’était trop loin de chez moi. Et j’ai dû me rendre à Philadelphie, au bout du monde, le comble ! Alors qu’en France, nous avons tous les moyens médicaux pour réaliser ce genre de greffe. C’est navrant, affolant, révoltant ". [Et de raconter comment, l’hiver dernier, elle a reçu un courrier de l’Agence de Biomédecine lui indiquant qu’elle n’était "provisoirement " plus sur la liste d’attente]. "Pour moi, c’était le projet d’une vie et ils n’ont même pas pris la peine de m’appeler ou de me convoquer. Ils n’en ont rien à faire des gens comme moi".

    Attente d’explications

    Laura avait demandé à la Sécurité sociale française la prise en charge de l’intervention réalisée aux États-Unis. Réponse : impossible pour un acte qui peut être réalisé en France. Laura envoie régulièrement des photos à Priscilla et lui fait admirer le résultat de l’intervention dont elle a pu bénéficier loin de Lyon et Paris. Priscilla " dort près de son téléphone, espérant un appel des États-Unis". "Le chirurgien m’a dit que je serai greffée  avant Noël. C’est quand même une honte: être massacrée dans un hôpital français et devoir partir aux États-Unis pour se reconstruire“.

    Des explications officielles s’imposent, tant de la part de l’Agence de la Biomédecine que de l’assurance maladie. Le plus tôt sera sans doute le mieux.