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Handicap - Page 11

  • Et pendant ce temps-là, ils croient que les autres AUSSI se gavent…

    Alors voilà, l’autre jour, j’ai vu en consultation un vieil homme. Il ne payait pas de mine. 80 ans bien tassés. Il vient pour un renouvellement, trois fois rien.

    On parle un peu lui et moi. HAD, FNASS, SSID, bla-bla-bla, on se perd dans les acronymes.

    En gros, il s’occupe de son épouse en fin de vie. 40 ans de vie commune. Ils touchent une petite retraite, tous les deux. C’est trop pour la CMU, pas assez pour offrir un cadeau à leur petit-fils à Noël. Il me dit ça en triturant un trou dans sa veste.

    Il touchait une aide spéciale pour les changes de son épouse, mais le gouvernement l’a supprimée. Alors il se débrouille: il met des chiffons dans la culotte, qu’il nettoie ensuite. Mais ce n’est pas efficace comme des vraies couches. C’est ma femme, et lui faire "ça" avec "ça", c’est pas bien, non, c’est pas bien…. qu’il dit en secouant la tête.

    Cela dure un 1/4 de seconde, mais je le vois, moi: le regard du vieux se trouble. IL SE TROUBLE. Je l’entends murmurer:

    “Je me sens indigne“.

    […]

    Finalement, ce patient s’en va. Le suivant me pose un lapin. 15 minutes de rab’. Je surfe sur le net en attendant, clique sur "Google Actualités". Ça parle voyage ministériel à 14000€ pour un "match de foot", note de taxi à 400 000 € pour une responsable culturelle. Ça se gave bien, en haut lieu, ça se gave bien. Et la voix du vieux revient, elle résonne entre les 4 murs du cabinet, elle chevrote.

    “Je me sens indigne“.

    J’ai comme un haut-le-cœur tout à coup et je m’entends penser: "Putain de merde, Baptiste, on vit quand même dans un monde sacrément violent“.

    Chaque jour passe et, chaque jour, je vieillis dans ma tête. Si vous saviez comme je suis en colère et comme je suis vieux…

    Parfois, j’ai comme des envies de casser le monde. J’espère que j’arriverai à toujours vous raconter des histoires drôles. Des histoires sans violence, des histoires sans colère.

    Et sans "vieillards indignes".

    Un commentaire d'un lecteur

    Cette histoire tombe pile. je viens de rentrer à la maison la voiture pleine de couches et autres protections. Pour les cacher, oui je dis bien les cacher. Ma chérie qui bosse comme AMP dans une petite structure d’aide à domicile, a une inspection de l’ARS lundi et il est interdit d’avoir ces produits en stock pour aider les patients qui sont dans le cas de ton vieil homme.

    Alors voilà ceux dans haut se gavent et ceux d’en bas qui veulent aider ne le peuvent pas.

    C’est cela qui est indigne et pas ce brave homme.

    La bise

    http://www.alorsvoila.com/la-colere

    Baptiste Beaulieu est un jeune médecin de 31 ans qui tient le blog "alors voila"... qui a écrit déjà 3 romans.

     

  • Ce n'est pas Juppé qu'il nous faut! LA PREUVE!

    Ali Juppé veut plein de migrants pour repeupler et re-dynamiser nos campagnes!

    C’est dans la deuxième partie de son entretien avec Ruth Elkrief, à partir de la minute 4

    Première partie

    http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/alain-juppe-face-a-ruth-elkrief-12-875105.html

    Seconde partie

    http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/alain-juppe-face-a-ruth-elkrief-22-875089.html

    Il se paye ouvertement notre tête.

    Son programme prévoit de sauver et développer le monde rural en plein désarroi. Et comme il faut repeupler les campagnes pour y ramener écoles et autres services publics, cela sera fait grâce aux migrants.

    CQFD.

    Cet imbécile ne sait sans doute pas qu’il y a des milliers de Franciliens  qui mènent une vie horrible, passant des heures chaque jour dans les transports en commun toujours en retard, vivant dans l’insécurité en banlieue qui rêvent de s’installer dans des petits villages afin que leurs enfants vivent en sécurité et avec une vraie qualité de vie.

    Or, il se trouve que dans ces petits villages… il n’y a pas d’emploi.

    Sans emploi, on ne peut pas vivre, dans un petit village. Sans emploi on nourrit comment les enfants qui vont permettre d’ouvrir à nouveau l’école?

    Mais ce qui est vrai des Français ne le serait pas des migrants? Et pour quelle belle et bonne raison, Ali Juppé?  Parce que vous savez pertinemment que l’immense majorité de ces gens-là ne sont pas employables et qu’ils resteront A NOTRE CHARGE, avec une pension de réfugié, un RSA et les allocations reçues pour les multiples enfants qu’ils ne manqueront pas de faire à de pauvres filles, sans se soucier de leurs autres épouses restées au pays sous les bombes. En attendant de faire venir ces autres épouses, d’ailleurs.

    Il est vrai que de multiples écoles vont pouvoir ouvrir à nouveau avec ce système… mais ça va coûter très cher au village et à la France. D’autant qu’avec l’apport de musulmans, c’est notre art de vivre, notre patrimoine et notre culture qui vont disparaître. Re-dynamiser nos villages? Non, Juppé veut les dynamiter.

    Quant au reste… Chez Ali rien de nouveau.

    Problèmes avec l’islam? Super Ali va tout résoudre avec son « code de la laïcité » que LES religions devront respecter. Exactement comme sont respectés sans doute la Charte de la laïcité à l’école et dans les hôpitaux. La Main d’Ali Juppé sur le papier affiché et la face de la France sera changée…

    Non respect de l’égalité hommes-femmes? Super Ali va résoudre cela avec sa baguette magique: il lui suffit de dire en fronçant le nez "toutes les religions doivent respecter l’égalité hommes et femmes" pour que les femmes musulmanes soient libres, épanouies, et que les non musulmanes soient bien considérées…. Jamais Ali Juppé ne met l’islam à part… Ça étonne quelqu’un?

    Le salon de la femme musulmane? Super Ali ne répond pas à la question pourtant répétée… Super Ali ne pense pas. Super Ali ne pense rien de la femme musulmane. Il assène je suis contre le communautarisme et pour la diversité. Nous voilà sauvés… D’autant qu’on a appris quelque chose d’important: la diversité n’a de sens que si on va vers l’unité…  Unité avec son grand ami Tarek Oubrou?

    Pour le reste, gloubi-boulga habituel: il est criminel d’attaquer l’Europe, il faut juste l’améliorer (vous reprendrez bien un petit peu de délocalisations, d’amendes pour avoir aidé nos agriculteurs et autres PME en détresse, de directives imbéciles, de Tafta, d’immigration et de droit des minorités…), son ennemi majeur c’est le FN (ben tiens, on ne s’en doutait pas) et son credo est « je suis patriote« . Mince alors, cela ne nous avait pas sauté aux yeux. Et il paraît que le regroupement familial ce n’est pas un problème, étant insignifiant (il ne doit pas se balader souvent à Paris ou Marseille, entre autres). Quant aux lendemains qui chantent qu’il nous prépare dans les entreprises… Retraite à 65 ans, 39 heures payées 39 (encore moins d’emplois pour nos jeunes et nos chômeurs, sans parler des immigrés légaux qui continuent d’arriver ; mais c’est pas grave, ils auront le RSA…).

    Naturellement il a réitéré sa crainte de guerre de civilisation. Si il arrive au pouvoir, tireurs sportifs et chasseurs, vous pourrez planquer vos armes, ça va être encore plus chaud qu’avec Hollande-Cazeneuve. Je ne veux pas de guerre de civilisation, je ne veux pas de guerre des cultures. Comme la méthode Coué risque de ne pas fonctionner, Ali Juppé va nous casser la tête. J’ai bien dit la tête, pas les pieds.

    http://resistancerepublicaine.eu/2016/09/30/juppe-est-pret-a-negocier-avec-oubrou-lislamisation-rampante-pour-echapper-a-la-guerre-civile/

    Collusion de Juppé avec les islamistes: un membre de son équipe accuse.

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    Amine Elbahi a annoncé retirer son soutien à la candidature d’Alain Juppé. Le jeune garçon ne pèse pas lourd dans l’appareil LR, mais il incarne un symbole fort: Amine s’est en effet engagé en politique après que sa sœur soit partie en Syrie.

    J’ai beaucoup réfléchi ces derniers temps concernant mon engagement dans le cadre de la primaire de la droite et du centre. En 2014, j’avais été l’un des premiers à répondre à l’appel au rassemblement voulu par Alain Juppé qui a été le premier à déposer sa candidature à la primaire de la droite et du centre.

    Le temps est venu pour moi de réfléchir quant au projet que nous voulons réellement présenter aux Français. Mes valeurs, mes convictions et ma loyauté vis-à-vis de ma famille politique restent intactes.

    La primaire est un renouveau des pratiques politiques et doit permettre de réunir des femmes et des hommes qui se reconnaissent dans les idées défendues par la droite et le centre. La crise politique qui touche notre pays ne doit pas permettre la remise en question du clivage entre la gauche et la droite. Je crois encore au clivage. Le clivage est nécessaire dans notre démocratie.

    “Je vous annonce mon départ de l’équipe d’Alain Juppé car je ne me sens plus en adéquation avec ses idées et ses positions. Je reste attaché au candidat pour qui je me suis beaucoup battu mais rester à ses côtés serait renier mes convictions“.

    Nous ne pouvons plus affirmer d’un côté combattre le salafisme et de l’autre travailler à leurs côtés, notamment l’UOIF, présidée par Amar Lasfar et dont les dirigeants sont Tareq Obrou, Hassan Iquouissen ou encore Ahmed Miktar, qui prône comme Rachid Abou Houdeyfa un islam politique incompatible avec les valeurs de la République.

    La société française vit une crise identitaire sans précédent. La France ne peut se satisfaire d’une « identité heureuse » à l’heure où la crise profite aux salafistes et permet la radicalisation des esprits.

    Malgré leur papier d’identité, leur culture, leur histoire, de nombreux jeunes ne se sentent pas Français. Le repli identitaire va de soi. Qui peut croire que la religion n’a aucune influence dans les quartiers abandonnés de la République? Les débats imposés par les salafistes prennent en otages les millions de musulmans français et perturbent le débat politique qui doit se tenir.

    Les récents événements qui ont frappé notre pays en son cœur doivent nous permettre de nous réunir. La République est défiée. Je crois au combat républicain et à un sursaut citoyen!

    Je me laisse le temps de la réflexion pour choisir le candidat qui réunira la plus grande part de mes convictions. Mon choix dépendra du candidat qui:

    Affirmera clairement vouloir éradiquer le salafisme et anéantir les recruteurs de Daech dans nos villes, parce qu’en tant que citoyen engagé contre la radicalisation aux côtés de nombreuses familles et de la Brigade des Mères, nous nous battons pour remettre nos quartiers au cœur de la République.

    Agira aux côtés des forces de l’ordre pour faire revenir l’autorité de l’État et la sécurité des Français parce que la ville de Roubaix, dont je suis originaire, est la plus grande zone de sécurité prioritaire du pays.

    Exprimera des propositions concrètes pour réaffirmer l’autorité du professeur et ramener la mixité sociale dans nos écoles, parce qu’en tant que Réserviste de l’Éducation Nationale, je me bats au quotidien pour la réussite de tous.

    Je soutiendrai le candidat favorable à une véritable politique de prise en charge et d’accompagnement des familles parce qu’en France, 13000 enfants handicapés se trouvent sans solution éducative, dont mon petit frère.

    Je garde un excellent souvenir de mes déplacements, des personnes rencontrées et remercie l’ensemble des militants pour leur reconnaissance.

    Mon adversaire reste la politique laxiste de François Hollande et du gouvernement. Mon ennemi déclaré est le Front National!

    Amine Elbahi.

     

  • Il y longtemps que nous n'avons plus la première place de la meilleure médecine au monde!

    L’histoire de Laura, greffée des mains aux Etats-Unis faute d’accord administratif en France

    Quelques explications officielles s’imposent.  Telle qu’elle vient d’être rapportée par Le Figaro (Anne Jouan), l’histoire est un concentré de prouesses chirurgicales, d’absurdités administratives, d’incompréhensions. Résumons-là.

    Nous sommes en 2007. Laura a 19 ans. Un choc septique fait quelle doit, à l’hôpital Cochin, être amputée des deux avant-bras (sous les coudes et des deux jambes (sous les genoux). Equipée de prothèses, elle reprend ses études à l’école hôtelière de Lausanne et créée start-up. En 2009 elle rencontre le Pr Laurent Lantiéri, chirurgien à la forte personnalité, connu pour ses compétences dans le champ des greffes de membres et de faces.  C’est le début d’un parcours administratifs.

    En 2013, le Pr Lantiéri obtient l’autorisation de l’Agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France pour réaliser une intervention chez Laura – intervention qui entre dans le cadre d’un programme de recherche. Laura est alors inscrite sur une liste d’attente, en attente d’une donneuse et de greffons.  Elle fait aussi la connaissance de Priscilla, elle aussi amputée des quatre membres à la suite d’un avortement " qui s’est mal terminé" ("aux urgences de la maternité du CHU de Bordeaux contre lequel elle est aujourd’hui en procès").

    Retirées de la liste d’attente

    "En janvier dernier, elles reçoivent un courrier de l’Agence de Biomédecine, elles ont été retirées de la liste d’attente, rapporte Le Figaro. Elles ne pourront donc pas être greffées en France.  Leur chirurgien a une idée: et si l’intervention se faisait à l’étranger? En novembre 2014, Laura et Priscilla partent à Philadelphie rencontrer le Pr Scott Levin, le chirurgien qui a réalisé, l’an dernier, une greffe des deux mains de Zion, un petit garçon de 8  ans, handicapé lui aussi, à cause d’une septicémie“.

    Les Prs Levin et Lantiéri sont en contact. Le 25 juin Laura est inscrite sur la liste d’attente américaine. " Le chirurgien français joint alors sa patiente, en vacances en Corse. Il lui dit de prendre l’avion pour Paris, qu’il va la retrouver là-bas et qu’ils partiront ensemble pour Philadelphie. Laura passe la douane américaine en chaise roulante, avec sa lettre de transplantation, lit-on dans Le Figaro.  Dans la nuit du 22 au 23 août, elle est opérée (…) Par un hasard du calendrier, mais comme un pied de nez à la France où elle a été amputée, elle retrouve deux mains neuf ans jour pour jour après les avoir perdues.

    Au bout du monde

    Aujourd’hui, jointe aux États-Unis par téléphone, elle explique, toujours au Figaro,  pourquoi elle avait choisi le Pr Lantiéri  et non l’autre équipe française spécialisée ce type d’intervention, à Lyon.

    "Je n’ai pas voulu y aller, car c’était trop loin de chez moi. Et j’ai dû me rendre à Philadelphie, au bout du monde, le comble ! Alors qu’en France, nous avons tous les moyens médicaux pour réaliser ce genre de greffe. C’est navrant, affolant, révoltant ". [Et de raconter comment, l’hiver dernier, elle a reçu un courrier de l’Agence de Biomédecine lui indiquant qu’elle n’était "provisoirement " plus sur la liste d’attente]. "Pour moi, c’était le projet d’une vie et ils n’ont même pas pris la peine de m’appeler ou de me convoquer. Ils n’en ont rien à faire des gens comme moi".

    Attente d’explications

    Laura avait demandé à la Sécurité sociale française la prise en charge de l’intervention réalisée aux États-Unis. Réponse : impossible pour un acte qui peut être réalisé en France. Laura envoie régulièrement des photos à Priscilla et lui fait admirer le résultat de l’intervention dont elle a pu bénéficier loin de Lyon et Paris. Priscilla " dort près de son téléphone, espérant un appel des États-Unis". "Le chirurgien m’a dit que je serai greffée  avant Noël. C’est quand même une honte: être massacrée dans un hôpital français et devoir partir aux États-Unis pour se reconstruire“.

    Des explications officielles s’imposent, tant de la part de l’Agence de la Biomédecine que de l’assurance maladie. Le plus tôt sera sans doute le mieux.

     

  • Wanted

    Le projet "ComPaRe" a pour objectif de faire avancer la recherche sur les maladies chroniques en impliquant une large communauté de patients.

    Auteur: Assistance Publique Hôpitaux de Paris. (AP-HP)

    ComPaRe est un projet scientifique collaboratif de l’Assistance Publique - Hôpitaux de Paris, AP-HP. Il est piloté par le Centre d’épidémiologie clinique de l’Hôtel-Dieu sous la direction du Pr Philippe Ravaud. Il a pour objectif de faire avancer la recherche sur les maladies chroniques en impliquant une large communauté de patients. En effet, prendre en compte le point de vue des patients ouvrira de nouvelles opportunités pour la recherche.

    Pour cela, ComPaRe souhaite recruter -dès octobre 2016- et suivre pendant dix ans 200000 patients adultes atteints d’une ou plusieurs maladie(s) chronique(s).

    Avec ComPaRe, le patient devient acteur de la recherche sur sa maladie en répondant régulièrement à des questionnaires sur ses symptômes et sa prise en charge: Comment est-il soigné? Qu’attend-il de son traitement? Comment s’adapte-t-il au quotidien?

    Le site d’information et de pré-inscription est d’ores et déjà en ligne:

     Site web : www.cohorte-compare.fr.

     

  • Après les jeux paralympiques, l'athlète Marieke Vervoort envisage l'euthanasie

     Marieke Vervoort fait partie de ces athlètes paralympiques, inconnus du grand public, qui réalisent l'exploit chaque jour.  Sa maladie dégénérative, qui paralyse ses jambes et lui cause de terribles souffrances,  n'empêche pas la Belge d'avoir une carrière de sportive de haut niveau, au palmarès marqué par trois titres mondiaux en course en fauteuil roulant.

    "Quand je m'assieds dans mon fauteuil de compétition, tout disparaît, confiait la sportive, son regard gris déterminé planté dans les yeux du journaliste de France 2. J'expulse toutes les idées noires, je boxe la peur, la tristesse, la souffrance, la frustration. C'est comme ça que je remporte les médailles d'or".

    La dernière en date: celle des jeux de Londres, en 2012, sur le 100 mètres chaise. Mais aussi l'argent, en 200 mètres. Et un triplé de championne du monde à Doha, l'année précédente (100m, 200m, 400m). Et puis quatre records du monde, en 400, 800, 1 500 et 5 000 mètres (catégorie T52).

    A Rio de Janeiro, où les Jeux paralympiques se tiendront du 7 au 18 septembre, les roues de Marieke Vervoort fileront sur le 100 mètres et le 400 mètres". Il y a une chance de médaille, mais ce sera très dur, car la concurrence est très forte ", estime l'athlète, interviewée par RTL.

    Le Brésil sera la dernière étape de "Wielemie" ("La roue et moi" en français), comme la surnomment les Belges. L'athlète a annoncé samedi, à 37 ans, qu'elle mettrait fin à sa carrière après ces Jeux". Rio est mon dernier souhait. Je m’entraîne très dur même si je dois lutter jour et nuit contre ma maladie (...). J’espère finir ma carrière sur un podium à Rio", a-t-elle déclaré à L'Avenir.

    "L'entrainement est ma seule raison de vivre"

    "Après, nous verrons bien ce que la vie m’apportera et j’essayerai de profiter des meilleurs moments" ,élude-t-elle. Son corps la trahit, il lui devient de plus en plus difficile de s'entraîner". C'est très dur de constater, année après année, ce que je ne peux plus faire". Impossible de continuer le basket, le golf, l'escrime, le surf, le triathlon, la plongée ou le golf, tous ces handisports que Marieke Vervoort a testé". J'espère qu'elle va tenir le coup jusqu'à Rio, parce que je vois ses capacités physiques se dégrader ", s'inquiète l'une de ses amies.

    Le sport de haut niveau, sa seule raison de vivre

    L'hyperactive sait qu'en terminant sa carrière, elle abandonne sa "seule raison de vivre". Le sport de haut niveau lui permet de survivre au mal, orphelin et incurable, qui la poursuit depuis ses 14 ans. L'athlète envisage l'euthanasie, légale en Belgique, à condition de réunir l'accord écrit de trois médecins. Les papiers sont prêts. Et l'enterrement, imaginé: "pas d'église, pas de gâteaux". Je veux que tout le monde ait une coupe de champagne à la main, et une pensée pour moi".

    "Tout le monde me voit rire avec ma médaille d'or, mais personne ne voit la face sombre, confie-t-elle. Je peux souffrir énormément, parfois ne dormir que dix minutes par nuit, et quand même aller chercher l'or". Plusieurs fois par jour, la blonde platine revient de ses évanouissements grâce à sa chienne qui lui lèche le visage jusqu'à son réveil. Quand le soleil se couche, la douleur ne s'endort pas et provoque les hurlements de souffrance de Marieke Vervoort". Et je dois continuer à m'entraîner, affirme la native de Diest, au cœur de la Belgique flamande. Pour les autres, s'entraîner c'est normal".

    A d'autres malades et paralysés qu'elle rencontre, la battante assène: "ça ne sert à rien de se plaindre". Regardez ce que vous pouvez encore faire, et constatez comme vous êtes riches". Marieke Vervoort sait qu'elle peut encore participer aux Jeux de Rio. Et viser le podium, une dernière fois.

     

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  • Inteligent: plateforme pour soit aider à voyager, soit demander un accompagnement au voyage pour personne en situation de handicap

    Bon, allez-y! C'est une des plus intelligente plateforme apparue sur le net depuis très, très longtemps...

    Et croyez-moi: je suis internaute depuis 1996 (du temps où il n'y avait même pas Google et Yahoo pour nous aider à surfer comme on disait à l'époque...) et j'en ai vu bien d'autres!

    http://faciligo.fr

    En plus, ils sont à Montpellier, les créateurs, la petite ville d'Occitanie qui se croit plus grosse que Toulouse, MA ville, Ma capitale Occitane.

    Si j'ai compris leur truc (le pitch comme y disent) elle vient en aide aux personnes âgées, aux enfants seuls qui voyagent (pour aller voir l'autre parent divorcé?), aux personnes handicapés qui sont plus ennuyées qu'on ne le croit dans les transports....

    et de l'autre côté, si un "debout" ou "mobile" en pleine santé veut faire un petit acte de solidarité, il indique qu'il sera dans l'avion, le train... et qu'il aidera la personne à monter sa valise, monter une marche, etc....

    Merci aux concepteurs, merci aux aidants temporaires qui vont faire une bonne action!

    Waoouh, je vais, ENFIN, pouvoir partir en vacances!

    Poutous de Toulouse à Montpellier tout entier!

    La rédactrice